[RP-Lieu] Salle du Trône

Esmée avait tout pris en charge avec l'aide d'Anne et cela le rassurait. Il n'avait pu être d'aucun secours pour sa femme et se voyait mal accoucher la chancelière. Ce n'était vraiment pas son rayon. Il n'était plus que cinq dans la pièce avec l'arrivée de Firenze. Que d'émotion! Si son corps étaient là son esprit était ailleurs. Il aurait voulu aider mais sa place n'était pas là bas il se rapprocha donc des deux Ducs pensant qu'il valait mieux laisser le nouveau Roi accusé la nouvelle.

Arrivé devant Lukas :

Monsieur le Duc!
Veuillez recevoir toutes mes condoléances pour la perte de votre fille et de vos petits enfants!
Sachez que nous sommes tous de tout coeur avec vous.

Regardant Anjhely .voulant aidée a la transportée mais le nombre étant suffisant je renonçais .,je suis restais la bêtement comme apeuré me rappelant l'accouchement de ma tendre
Je fut sortis de ma pensée lorsque Lukas expliqua la raison de la présence de tout les hauts dignitaires

Citation :

Maréchal... La nouvelle nous est parvenue d'un naufrage au large de St Malo. Alexandre et Léonore ont disparus. Nous avons un nouveau roi, et votre femme accouche.

Je resta muet stupéfiait de cette nouvelle ,me rappelant soudainement mon comportement face au futur Roy maintenant ,je ne sus quoi faire ,présenter mes excuses ,comment allait i l réagir le nouveau Roy .

Me faisant petit dans mon coin chose impossible par ma taille comment un géant peut passé inaperçu .

Ne sachant que faire ,rester la planté ou m'éclipsais entre faire allégeance ou donner ma démission pour ne pas avoir protéger le Roy et sa famille ,avoir faillit a mon devoir ne pas avoir outrepassé les ordres et les suivre jusqu’au bout tel est mon devoir.

yeux et bras soient arrachés que je faiblisse me répétant tout bas le dicton de ma famille remontant a mon ancêtre Alberon écuyer d’un roi et porte étendard honte sur ma famille sur moi sur cette uniforme .

Je restais impuissant ,impossible de prendre une décision .Attendant un signe .

Un homme arriva. En entendant le duc, il comprit qu’il s’agissait de l’époux de la chancelière. Il n’eut le temps de dire un mot que son épouse s’approcha, lui murmurant quelques paroles. Lui aussi avait encore du mal à réaliser ce qu’il leur arrivait et pour la journée, il espérait que cela s’arrête là.

Ne vous en faites pas pour moi…Et j’espère bien que ce sera tout pour aujourd’hui entre l’annonce des décès, la proclamation et l’accouchement…Vous avez d’ailleurs su maitriser la situation à la perfection…Ma Reine… Un petit sourire à son attention avant de reposer son regard sur le duc de Gisors. Celui-ci fit son serment, Louis y répondit comme il l’avait fait précédemment avec les autres.

-Majesté vous pouvez compter sur moi. Puis-je aller voir ma femme ?

- Je vous en prie, faites. Elle se trouve dans la pièce adjacente, et si j’ai bien entendu, elle n’est plus seule à vous attendre.

Une fois qu’il s’en fut allé, Louis-Philippe se tourna vers le duc de Rohan.

Votre Grâce...Au vu des circonstances, il va nous falloir faire une messe pour nos défunts, connaitriez-vous quelqu’un qui puisse se charger de cela ?

Humm ça commençait mal. Il allait falloir aussi donner des leçons de protocole au nouveau roi. Lukas nota ça dans sa tête pour ne pas l'oublier. On ne fait pas réflexion de cette sorte à un roi devant tout le monde. On les lui fait en tête à tête.

Il remarqua quand même que seul le baron de Digoine lui avait présenté des condoléances. Il le remercia d'un signe de tête affable. Les soit disant grands amis de Léonore n'y pensaient même pas. Vanitas vanitatum et omnia vanitas...
Le roi s'adressa à lui. Une messe de requiem... oui... il fallait en passer par là pour donner le change au peuple.

Sire... comment dire... ma fille devant l’impiété des papes successifs, devant leur manque d'implication à faire perdurer la foi dans le royaume, le manque de prêche pour faire connaitre la parole de Pascal, et même leur plagiat d'une religion déclarée hérétique, reprenant les paroles de l'Homme du Golgotha, en lieu et place des paroles de Pascal qu'ils n'ont cessé d'ignorer, avait décidé de revenir à cette ancienne religion. Quite à entendre prêcher une Parole Divine, autant être de cette confession tout à fait. C’était ce qu'elle disait.

Il regarda le roi dans les yeux. Il se montrait peut-être impudent de parler ainsi au roi. Mais il venait de perdre sa fille, son gendre, sa famille. Et puis même, Lukas n’était pas du genre à mâcher ses mots. Rohan suis... telle se terminait la devise de la famille. Et ce n'était plus à son age qu'on allait le changer.

Par contre, elle est... était restée très amie avec une de mes élèves, la cardinale Medelice di Rignanese, comtesse de Sienne, qui servit Pascal à l'aube de la fondation de son Eglise. Son Eminence a d'ailleurs rendu plusieurs fois service à Léonore, qui touchée par la détresse de quelques fidèles, lui avait demandé de procéder à des cérémonies que le pape Valentin avait promis sans jamais tenir ses promesses. Comme quoi, même hérétique, ma fille restait soucieuse de la foi pascalienne dans le royaume, et restait soucieuse que le peuple qui lui était confié reste fidèle aux préceptes de Pascal que les papes n'ont su entretenir.

Il espérait bien en disant ça, que les espions que le Valentin avait partout, en oreilles dans les murs, allaient vite lui rapporter cela dans son cachot où il était sensé ne rien pouvoir pourtant savoir.

Je crois que Votre Majesté peut demander à Son Eminence de procéder à cette messe. Elle le fera de bonne grâce, à n'en point douter. Dois-je la faire quérir?

Je restais comme une statue immobile ,invisible spectateur ,je vis Firenze présenter ses hommages ,s’inclinant devant le nouveau Roy .
Etant arrivé par hasard dans cette salle ,n’étant point un haut dignitaire que faire ,attendre d’être appelé ou présenter moi aussi mon allégeance au Roy .

Je croisa le regard de la reine ce qui me mis encore plus mal a l’aise ,pensant au premier jours de notre rencontre ce jeux innocent de regard ;comment aurais je put imaginer que j’avais en face de moi la futur reine ,que faire que dire .

Je restais immobile droit dans mes bottes reprenant de la confiance en moi me disant Alban tu dois être digne tu est commandant des mousquetaires ,

Alors j’attendrais des heures que l’on m’appel .

J’étais toujours la droit dans mes bottes ,regardant sans bouger la pièce attendant que le Roy m’adresse la parole .je vis son regard se posait sur moi ,c’est alors que je baissa le mien , oui sa m’arrive seulement devant le Roy et la reine .
Lorsque soudainement ,il s’adressa a moi

Je resta droit ,puis m’inclina comme jadis devant Alexandre .puis me redressa prestement.

votre majesté ,c’est surtout les bruits et les cris des valets qui m’on alerté lors de ma ronde en pensant a des intrus ,que j’aurais embrochés si aucun m’aurais donné la raison de leur présence . je ne pouvais dire le contraire .

Puis mettant un genoux a terre portant ma main sur le cœur tenant mon chapeau je me mis a prêter serment sur un ton solennelle en baissant ma tete

Moi mousquetaire Alban commandant la compagnie
Preste ici devant vous serment... de loyauté et de fidélité... au service de la couronne de France... incarnée dès cet instant par Votre Majesté.

Je resta a genoux attendant un mot de sa majesté.

Un duc silencieux certainement dans sa peine...Une duchesse ayant accouché qui va très bien...Esmée et Anne partit... Nicolas ne savait plus très bien où se trouvait sa place.

Que serait l'avenir quand le nouveau Roi viendrait à apprendre que son Grand Aumônier bien qu'ancien cardinal était un hérétique pur et dur refusant la religion Pascalienne? L'avenir lui dirait!

Majesté! Je vous présente toutes mes condoléances pour votre frère.
Si vous permettez, je vais me retirer également sauf si vous avez encore besoin de moi en quoi que ce soit.

Il attendit une réponse espérant retrouver au plus vite Anne.

Le mousquetaire lui répondit sur la raison de sa présence. ah ces valets ce qu'ils pouvaient être bruyants ! Un peu de calme n'aurait pas été refus pourtant, il avait la tête comme un chou fleu avec tout ce qu'il se passait !

Je ne doute pas que vous auriez accompli votre devoir comme il se doit. A son tour, le mousquetaire prêtait serment, pas d'allégeance, non, il n'était point noble, mais ceux qui devaient protéger le roi devaient jurer de le protéger, quoi qu'il en coûte.

J'accepte votre serment. Vous pouvez vous relever, Mousquetaire Il marqua un temps d'arrêt avant de reprendre : Il nous faudra avoir conversation d'ici quelques temps, à propos du corps de garde...Mais en attendant, vous pouvez vous retirer, je vous remercie.

Le Grand Aumonier présenta ses condoléances, Louis-Philippe l'en remercia et lui permit de quitter les lieux. En réalité, il avait envie de les quitter lui aussi. L'atmosphère était lugubre et il avait besoin de prendre l'air, de respirer, de réfléchir...

Bien, nous verrons plus tard pour les formalités... Que chacun rentre chez lui et se repose.

Avec la permission, il s'inclina et sortit en reculant. Son seul souhait retrouver au plus vite Anne et surtout essayer d'oublier cette journée qui lui avait fait revenir en mémoire de bien tristes évènements de son passé.

Restant un moment un genoux a terre ,pour moi il me sembla une éternité tout etait silence autour de moi ,lorsque soudainement la voix du Roy m’ordonna de se lever.
Ce que je fis aussi souplement ,restant droit dans mes bottes ,je vis le Roy marquer un temps d’arrêt puis repris son dialogue

Citation :

Il nous faudra avoir conversation d'ici quelques temps, à propos du corps de garde...

j’écoutas avec un intérêt particulier ne retenant que cette phrase . je lui répondis

Bien majesté je me tiens a votre disposition veillez accepté mes condoléances pour la disparition tragique de votre frère .
tout en m’inclinant avec respect .

Me tournant vers le duc Lukas je présentas mes condoléances

Monsieur le duc ,je vous présente toutes mes sincères condoléances pour la disparition votre fille et de vos petits enfants paix a leurs ames . ne sachant comment présenter face a des nobles je m’inclina devant le duc puis me releva et quitta la salle .

Me retrouvant dans le couloir ,j’avais bien du mal a m’y faire toute une famille qui tragiquement disparut dans les eaux cruelles destins .

La corvée prenait fin. Car c'était bien une corvée. Un pere devait annoncer la mort de sa fille, de son gendre et de ses petits enfants. Il n'est pas dans l'ordre des choses pour un homme de survivre à ses enfants, encore moins à ses petits enfants. Survivre... Le duc fremit à cette pensée. Comment allait-il tout simplement vivre?
Il avait survecu à la mort de Petronille. Il allait bien survivre à la disparition de Léonore.
Il remercia d'un signe de tête les condoléances qu'on lui presentait, et salua les gens qui partaient les uns apres les autres.
Resté seul avec le roi et la reine, il s'avança.

Sire... Maintenant que nous sommes seuls, que la partie protocolaire est terminée, je puis maintenant vous parler d'homme à homme. Vous venez de perdre votre frere, je viens de perdre ma fille et mes petits enfants, et un gendre que j'estimais. Le meme drame nous frappe tous les deux. Je partage donc votre deuil. Je vous prie d'accepter toute ma plus sincere sympathie.

Il se tourna vers la nouvelle reine. Il allait lui parler, mais les mots resterent dans sa gorge. Quoi dire en des moments pareils? La lourdeur de ce qu'il avait du faire s'abattait sur les epaules du duc. Il se contenta de lui sourire, d'un sourire triste, compatissant.

Il s'inclina devant le roi.

Avec votre permission je vais me retirer, afin de preparer l'annonce qui sera criée dans les villes de votre royaume. Et je vais faire chercher Medelice pour qu'elle prepare la messe de Requiem.

Il attendit que le roi lui permette de sortir.