[RP lieux] Les geôles de Saint Pierre Port, ou l'Auberge du recueillement

Depuis que les soldats et artisans travaillaient à la réfection des geôles un peu mises à mal pendant l'affrontement France Vs Guernesey, enfin précison Royaume de France et non notre belle Argentière et lieutenant Princier, Firmin n'avait de cesse d'aller voir l'état des lieux et c'est avec un immense sourire qu'il constata la réouverture de "l'Auberge des Geôles" , endroit où viendraient se reposer et se recueuillir ceux qui s'écarteraient du droit chemin, où du chemin tout court.

Jugement, procès, verdict, où tout simplement ordre du Prince Souverain, qui comme son nom l'indiquait était souverain dans les îles et faisait donc ce qu'il voulait et où il le voulait.

Apres tout, ceux ne voulant pas de cette autorité n'avaient rien à faire à Guernesey, surtout que le Prince était un jeune gars juste et bon, entendez par là, équitable, vertueux et charitable, n'ayont pas peur des mots.
Petit gratouillage de menton et remise en place de la mèche rebelle pendant que Firmin pensait à tout ça, ce qui vous l'avouerez lui donnait déjà pas mal de travail.

C'est vrai qu'il fallait être sacrément anchois pour venir dans un lieu dont on n'aimait ni l'autorité souveraine, ni ... l'autorité souveraine, et ni les anchois d'ailleurs, ce qui n'a certes aucun rapport mais les anchois faisant partis de l'histoire de Guernesey et restant gravés avec elle.

Donc, dernier regard au lieu qui accueillerait sans doute bientôt ses premiers visiteurs impatients, et il salua les deux geôliers dans leur petite pièce située à côté de la porte de bois donnant elle sur le port.

- prenez bien soin des portes, je les ai faites sculpter par nos meilleurs menuisiers, dont son Altesse... qui y a rajouté sa petite touche personnelle en faisant graver sur chacunes d'elles cette petite phrase Ô combien symbolique.


Firmin eut envie de rire en pensant à ce que voulait rajouter le jeune souverain mais qu'il avait arrêté d'un froncement de sourcil.

- non votre Altesse, ne rajoutez pas : cirez lui les bottes ... et bon voyage.
- vous avez raison mon bon Firmin avait répondu ce grand gamin de prince aux yeux gris, et l'affaire avait été entendue.

Mais Firmin avait toutefois vérifié le tout une fois les portes amenées et c'est vrai que cela était du plus bel effet.
Il l'aimait bien ce gamin qui apportait au Palais cette touche de fraicheur et d'obstination teintée de légère insolence, toujours justifiée, et qui faisait vivre et tressauter Guernesey au gré de ses humeurs.

Refermant la lourde porte de bois et fer qui donnait à l'extérieur, il remit une fois de plus sa mèche rebelle en place et prit la direction du Palais, en remontant la rue vers la mairie, et coupant à travers la roseraie.

Premier jour en ville, et premier jour en prison.
Au fond, cela ne genait pas tant Günther qui avait connu des prisons bien plus sombres.
Celle ci était assez spacieuse et vaste, bien que les barreaux des geôles étaient déjà bien usé.

Günther traînait de la semelle pour ennuyer jusqu'au bout sa garde d'irlandais.
Puis, quitta à être chiant, autant l'être jusqu'au bout et ne pas arrêter de grogner, il était fort pour ca.

Le garde des geôles était impressionné par son client, d'autant qu'il était bien entouré.
Surement devait-il se retourner dans tout les sens de sa caboche : "Mais qui est-il ? Qu'a t-il fait ?"
Günther lui sourit, puis avança dans la cellule qui lui était désigné.

Habitué des cellules, une fois à l’intérieure de celle-çi, il se retourna vers les marins et le garde.
Il lèva les mains en l'air, baisse la tête et attend que le garde ferme la porte.
Il relèva la tête et fixa le capitaine avant de lui dire.

"-Capitaine .. On ne met jamais un homme en cage sans avoir vérifié qu'il ne porte pas d'armes sur lui"

En effet, Günther n'avait pas été fouillé et avait toujours sur lui son couteaux.
L'arme était d'assez petite taille, coincé avec sa ceinture, caché sous sa chemise.
Il prit l'arme de sa main droite d'un geste lent et la posa par terre à coté de ses pieds avant de reculer d'un pas.
Le jeune garde ne savait plus vraiment quoi faire.

Une arme
Se retourne
Au mieux j’ai un suicide
Le garde écarquille les yeux
Décidément ces terriens…
Un couteau
De cette taille…
Il comprit la provocation
Et ordonna a ses hommes
Load!
Trois hommes chargèrent leurs armes à feux
Quelle douce invention !
Il lui fit un clin d’œil
Reculez au fond de la cellule
Face contre mur
A genou
Les mains sur la tète
Il choisit le plus gros des marins
Un coup de couteau dans un gros
Ca à moins de chance de toucher
Du vital… dur loi…
You ! Inside !
Le marin attendit que ses camarades
Aient chargé leurs armes
Pour approcher

Petit classique du jeune capitaine qui s'aperçoit qu'il avait fait une erreur.
Ses hommes chargèrent leur fusils, Günther grognait.

Il recula et se retourna vers le mur, puis il s'agenouilla fixa les pierres noires.
Il posa doucement ses mains sur sa tête, puis la tourna un maximum sur le coté pour observe les marins.
Il respirait fort, souvent ce procédé angoissais les hommes et faisait monter la pression.

Le garde hésitant obéit à l'irlandais et ouvrit la cage, laissant son homme chercher l'arme.
Günther ferma les yeux un instant, puis les ouvrit quand il se mit à parler.

"-L'irlandais ! Tu as encore pas mal de chose à apprendre .. Je dirais que tu es un très bon marin, mais ta place n'est pas sur terre mais en mer.
On m'a toujours dis qu'il éxistait des codes entre marins et pirates ? Est-ce vrai ?"

Le garde qui observait la scène ne comprennait vraiment plus rien.

Cela amusait Günther de voir comment le marin avait peur de ce qu'il pourrait faire.
Mais, le plus marrant restait encore le garde, qui surement en début de carrière, ne savait vraiment que faire.

Gunther se releva et retourna à la porte de sa cage.
Il se mit en bascule, se tenant avec ses avants bras contre les barreaux en niveau de sa tête.
Il renifla fortement pour aspirer au plus profond de son nez, le peu de morve qui s'y trouvait.

"-Intéressant."

Gunther fixait les marins, ils s'en allèrent.
Le garde lui, resta un moment face aux barreaux, fixant le prisonnier.

"-Vas !"

Lui ordonna Gunther d'un ton sec.

"HEY OH !"

S'écriait Gunther qui s'ennuyait de sa cellule.
Cela faisait une nuit qu'il était là, et il tenait pas.
Frappant des poing sur les barreaux, il se remit a crier.

"Y A QUELQU'UN QUI PUISSE M'OUVRIR ?!"

Il soupira et cracha dans l'allée ...
Dépité il retourna au fond de sa cellule et se laissa tomber sur la paillasse.
Il souffla longuement, puis prit dans sa main le pichet d'eau que lui avait apporté le garde.
Il en bu délicatement un gorgée, l'eau froide faisait toujours du bien.
Puis se levant subitement, il lança le pichet contre les barreaux.
Le pichet explosa au contact du fer ...

Gunther se leva et retourna aux barreaux ..
Il soupira ..

[De longues heures plus tard]

Günther se trouvait au fond de la cellule, il s'ennuyait.
Cette nuit n'avait pas été de tout repos, la pluie avait battu les murs de geôles.
Il faisait froid, et l'air était humide, ainsi la chaleur soufflé par la respiration du prisonnier faisait des nuages de vapeur.
Ce matin sa allait mieux, il restait encore des nuages dans le ciel, mais rien de bien inquiètant.

En regardant par la petite ouverte de sa cellule, il pouvait voir quelques rayons de soleil.
Il tenta de s'agrandir pour essayer de voir au dehors, mais en vain ...

Finalement il retourna s'asseoir dans un coin, et prit un morceau de son pichet cassé.
Il se mit à graver dans la roche des pierres de la cellule, ce que tout prisonniers faisait.

"Günther - janvier 1651"

Il soupira une nouvelle fois, repensant à l'altercation avec les marins.
Il esperait que son coup de tête eu fait mal au marin, espérant même qu'il en ait mal dormi.

Dehors les mouettes chantaient la chamade, comme tout les jours, comme toutes les heures...

Le voilà libre, il est heureux.
Le capitaine était venu lui cracher quelques mots, puis était repartie.
On dirait qu'il n'en avait rien a faire, et surement était ce le cas.

Günther se leva de son coin et sortit de sa cellule.
Le gardien l'emmena chercher ses affaires que les marins avaient apportés.
Il récupera ses affaires et s'en alla.
Le garde l'interpella.

"-A bientôt !"

Günther se retourna et cracha au pied du garde avant de repartir en ville ...

Maël suivit Cyclouan
Les gardes fermèrent la porte
Barreau aussi large qu’une rame
Cage entière
A l’intérieur d’une cellule de pierre
Double porte
Double sécurité
St Pierre va enfin
Dormir tranquille
Loin des piaillements incessant
D’un gosse
Qui a manqué d’éducation
J’espère que vous apprécierez
Le séjour !
Il était midi
Le jour du mariage
Alors que la fête battait son plein
Et que St pierre poursuivait sa vie
Tranquille et heureuse
Le Captain o’brian souriait
En s’éloignant de la cellule
Haute sécurité
Pain sec et eau pour trois jours
Aucune visite !


[comme ca on rattrape le laps de temps ecoulé]

Cylouan fessait les cents pas puis se rassayait puis recommencais...il devenait fous enfermer il ne suportait pas ca ... 
Il perdit vite la notion du temps peu de lumiere qui passait aucun bruit... Juste le garde qui venait lui apporter sa maigre ration de pain.
Il essayait de la fractionner en deux pour etablir deux moment dans la journee mais la portion etait tellement maigre qu il eu vite fait d engloutir la deuxieme partie...

Plus le temps avancait plus il se metait a reflechir 
A esmee, a esmee puis aussi a esmee...
Comment avait il pu lui faire ca .... Puis il repensa aux paroles d esmee mais pourquoi elle lui avait dit de rentrer a paris elle aussi....elle savait tres bien qu il etait ennervee...
Mais il regretait quand meme d etre allee aussi loin, puis d un autre cotes il avait une rage contre ses iles qui exagerais tout mouvement....
Les trois jours passere dans cet etat ou la pensee envahissait tout le temps et cyl detestait ca.... Son attention se porta vers la porte quand il entendit la clefs de la serrure ... Cyl se depecha de se lever pensant que c etait ke pain... Mais il vit arriver le capitaine a la place

oh c est vous ....
vous venez encore vous rejouir de me voir enfermer ici ?
il le regarda s assoir sans un mot cyl resta contre la grille a le regarder...

alors ca va vous m avez gardez trois jours ... C est bon la non vous pouvez me faire sortir...
 

[Geôles de Saint Pierre, où l'Auberge du recueillement, quelques moments après]


Humm... les geôles, leur bonne odeur de renfermé malgré les ordres du jeune Prince souverain d'aérer de temps en temps, afin de rendre les lieux plus accueillants, et puis le silence... le calme.. comme il devait être bon de méditer icelieu et de se pencher sur le pourquoi de sa venue. Sans parler de ce petit air marin qui se faufilait à travers les couloirs pour venir chatouiller les narines des malendrins ayant pris chambre dans l'auberge.

Raymond, garde princier de son état, le même qui détestait les navires pensant qu'ils ne bougeaient que pour lui faire vomir tout ce qu'il avait dans son estomac, avait un pli à la main et ordre de le donner en mains propres, ou pas, à l'hôte de ses lieux afin de s'assurer qu'il en prenait connaissance, et d'en informer le Prince.

Un salut aux gardes et direction le cachot indiqué avant de regarder d'un air amusé la gravure sur bois fixée sur chaque porte.


Le capitaine O'Brien était là, assis sur un tabouret à quelques pas de la grille d'où l'on pouvait apercevoir le jeune Cylouan. Le Garde salua l'irlandais comme il se devait et montra le vélin roulé dans sa main gauche.

Cap'tain, j'ai un pli pour le prisonnier et il doit en prendre connaissance sur le champs.
Il s'agit de sa convocation.

Pli qui contenait ce mot doux.

Spoiler:

Raymond attendit donc patiemment que lecture fût faite en ce jour.



(hrp courrier parti IG le 10 août mais perso est en pause depuis le 6 août.....)

un autre gardes arriva .... les espoir de cyl retombèrent bien vite ...

un procès ... pfff suis pas encore rentrée ...

puis il regarda le captain se levée en haussant les épaules ...

oui ben je vois pas ce qui y a de comique moi ...

agression ... n importe quoi ! j ai toucher personne moi ...

il réfléchissait a toute vitesse ... un avocat ... c est malin ca ...

EEET !!! attendez ! parter pas !

ils disent que je peux avoir un avocats ! moi je connais personne ici !

agression ... n importe quoi ! j ai toucher personne moi ...

Petit regard agacé en entendant le français se plaindre. Son comportement irrespectueux avait fait le tour des casernes et surtout du palais et il soupira.

Cap'tain je vais informer son Altesse que l'homme a pris connaissance de la convocation.

Il tourna les talons et prit la direction de la sortie, en marmonant dans sa barbe.

touché personne... touché personne... il veut peut être qu'on lui fasse des excuses pour d'être foutu de nos îles aussi peut être !

Un salut aux gardes à l'entrée, il devait aller faire son rapport au Prince.

il regarda le garde qui marmonnait !

quoi hein ! t était la bas toi le garde ! ouai ben c est ca va t en !

pffff

cyl était nerveux l enfermement le rendais nerveux ....

moi je veux la voir la juge j ai des question ! et puis vous êtes marrant ! dite moi qui est avocats ici ! vous l avez dit j ai droit a un avocats ! et ben je le prend j en veux un !

il soupirais ! l autre captain était devenu muets le garde etait en train de partir ....

la galère ....