[RP] The Sark Island

Messages : 2283 Date d'inscription : 04/10/2009 Ville : St Pierre de Port

Sark Island- Le fort-

One upon a time… in a lovely island known as Sark… was living a princess…
Son royaume était l’île de Sark ! Colonisé par les romains, ancien repaire des plus grand pirate de tout l’océan ! Sark était une île merveilleuse ! Petit détail que la Princesse avait du mal à comprendre : le sercquiais ! En effet les gens parlaient cette langue dérivée de dérivés de dérivés… En somme ils voulurent devenait i' voulîtent à Jersey pour finir en i vuliidr à Sark ! Elisabeth grimaça.

Mais la Princesse allait remédier à cela !
Il y faisait toujours doux, on ne connaissait pas les gelées à Sark ! c’était un jardin immense où la Princesse aimait se promener.
L’ile était toute petite et faisait face à Guernesey, seulement deux heures de bateau les séparaient toutes deux. Elle était coupé en deux par la Coupée ! Une route qui longeait les crêtes et permettait de travers l’île. Maman t’emmènera…

La Duchesse recommença. La Princesse vivait au fort qui faisait face à l’océan ! Non loin de la tour de feu et du village. Ainsi ils pouvaient voir venir l’envahisseur ! Elle chatouilla Alexandre. Et j’aimerais que ton père te raconte la suite…
Elisabeth s’allongea dans son lit près de son fils qui était en train de faire un sort à la carte de l’ile.

[Si c'est vert clique !]

Messages : 1142 Date d'inscription : 04/10/2009

Voix plus masculin qui illumine le visage du petit garçon.
"La suite, jeune homme, est une suite d'arrivées et de départs de bateaux...les uns petits avec quelques pêcheurs à bords tachants de vivre de ce que la mer peut nous apporter...d'autres plus grands, avec à leur bord qui des trésors, qui des visiteurs, attendus ou non."

Quelques pas dans la chambre qu'il découvre, viens s'asseoir sur le lit prend son fils sur ses genoux et lui donne une barque en bois bien lisse et poli en échange de la carte.
"Comme celui de Papa, qui mouille actuellement depuis une petite heure qu'il est revenu d'Angleterre dans le port de l'ile que le Prince à donné à Maman pour tout son travail à ses cotés et pour la ville."

Mouvement de recul sur le matelas avec le petit bonhomme sur les genoux, afin de se placer à coté d'Elisabeth. Mains qui rencontre la sienne, doigts qui s'emmellent à celui de la jeune femme allongée et visiblement fatiguée.
Passage très lent et autant délicat qu'un soldat de fortune peut le faire sur le ventre arrondis et tendu à l'extrème.

Sourire à son aimée, se penche pour embrasser son front, puis sa bouche : le terme approchait, et il était rentré aussi rapidement que les points de sutures des blessures reçues lors des combats de Worcester le lui avaient permis.
"Mes hommages, mon ange
J'ai été un peu retenu là bas...rien de grave, rassures-toi.
Je vais encore faire des aller et retour afin d'aider quelques amis à reconstruire ce pays maintenant que la guerre civile qui dure depuis 10 ans est bel et bien terminée.
Ceci dit, pour les prochains jours, ma place est à coté de mes deux tresors...et du troisième qui devrait bientot nous rejoindre."

Nouvelle caresse de Romeuf alors qu'Alexandre viens ecouter les bruits du bébé dans le ventre de sa mère et faire un bisou là où il le repère

Messages : 2283 Date d'inscription : 04/10/2009 Ville : St Pierre de Port

Le retour du mari, le petit ange qui s‘endort… Les appartements de la Duchesse de Sark étaient paisibles. Tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté…
Loin des soucis de Guernesey, de France, la petite île formait un paradis perdu emplie de gens simple et tranquille.

La nuit était déjà bien entamée mais Elisabeth ne pouvait pas dormir, un pressentiment surement. Sur la terressa qui était parsemé de canon et de jardinière –faut bien une pointe de déco – Ely prenait le frais. Observant les étoiles qui miroitaient dans la mer. La lune brillait comme jamais, si fort que la Duchesse compris. La lune avait toujours eu un effet sur les femmes, lorsque la lune brillait trop fort cela avait des conséquences : sautes d’humeurs, menstrues, insomnies, accouchements…

Se baignant de cette douce lumière, elle prit son courage à deux mains et alla frapper à la porte de Camille. Celle-ci à moitié endormie ouvrit.

-C’est pour cette nuit.
-Quoi !?

Elisabeth était calme, elle savait que tout irait bien, les prémices commençaient sous peu elle perdrait les eaux.

-Dieu du ciel !

La Duchesse repartit dans ses appartements elle alla dans la salle d’eau assez simple pour y prendre serviette et draps. Mais elle n’eu point le temps de plus ses eaux lâchèrent… le travail commençait.
Elisabeth réveilla Philippe de façon si romantique :

-Philiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiipe !

Camille entre en trombe.

-Dieu du ciel ! Dieu du ciel ! Dieu du ciel !
-V ?!
-Partie chercher la ventrière !

Elisabeth retient un cri, les contractions commençaient.

-Si elle parle que le sercquiais je suis mal !

La Duchesse s’agrippe à la vasque creusée dans l’épaisseur du mur.

Messages : 1142 Date d'inscription : 04/10/2009

Qu'il est doux de passer ses jours et ses nuits auprés de l'être aimée et des enfants issus de nos amours, loin des tracas divers et autres intrigues byzantines mesquines de bas étages des mairies et palais Français ou Guernesiens et des champs de batailles navals ou terrestres d'Angleterre.

Sourire amusé de l'homme, tenu selon certains ignares jouant les maitres en matiere de noblesse, à honorer noblement la dame par qui il est "Noble consort, qui sort, qui rentre quelqu'en soit le sort, ou qu'on sort pas, coquin de sort"...alors qu'il le faisait dejà depuis quelques années sans pour autant porter de couronne ou en reclamer une, de quelque niveau soit elle, la couronne.
Enfin bon, puisqu'il en est ainsi de la vision Aimelino-Leonorienne de la noblesse d'épée, ou de robe, quoique là, c'est plutot sans robe avec un gourdin à dureté variable (voire quasi nulle apres un tonneau de biere, ou de whisky), autant assumer la noblesse en question en honorant la titulaire méritante comme il se doit, et ce, plutot deux fois qu'une. Noblesse oblige.

Profiter de ces derniers jours de soleil avant les frimats de l'automne, tout les deux en la lande Sarkienne (ou Sarkoise, ou..et puis on s'en fiche aprés tout : celle de l'Ile là où qu'ils sont.), plonger et replonger en les yeux d'Elisabeth, se fondre en son être sans aucune retenue, ne faire qu'un avec elle, là, au milieu des champs ou sur une plage de la petite ile paisible de Sark (l'Ile dont il est question auparavant, dés fois que...), sous le regard complice des oiseaux préférant la tempête déchainée des deux amants au pied de leur arbre ou de leur falaise plutot que celle qui leur mouille les plumes pendant la nuit et parfois même le jour.

Moment d'extase divine tout juste perturbé par le bruit des vagues et le cris d'amour de sa belle atteignant de nouveau le septieme ciel voire même le huitième ou le neuvième...
alors qu'au même moment une vague venue de nulle part viens les recouvrir d'un coup d'une eau glacée accompagnée d'algues visqueuses en un boucan d'enfer:

Citation :: -Philiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiipe !

BLARFFF !!!

Rale et bruits d'une masse informe froissant des draps au sol, au pied d'un grand lit dans une grande salle sombre
" Ailleuh!!...mais je fait quoi par terre moi ?"

Clignotage des yeux, identification des alentours...
En fait de plage de sable ou herbes fraiches, le sol tenait plus du parquet bien ciré de la maison, avec un Romeuf vautré dessus tenant un morceau de draps l'ayyant apparement accompagné dans sa chute...
Quand à la clarté du jour de ces festivités buccoliques, elle etait plus due à une superbe pleine lune dont la lueur perçait les rideaux qu'au soleil radieux des dernieres minutes.
"Mince...c'etait plutot sympatique, comme rêve...."

Reboot de la Cervelle Probablement Utile, reprise de la station debout, reconnexion des péripheriques (y compris le neurone de secours parce qu'en pleine nuit, c'est dur quand même)
Pleine lune...nuit...galipettes buccoliques d'il y a quelques mois maintenant...environ neuf...non huit...quoique, ça fait p'tet bien neuf, tout compte fait...Elisabeth pas dans le lit....lumiere vers la salle d'eau...cavalcade de la nourrice qui psalmodie son patrenotres
"Oups...Chèrie ? J'arrive...tout va bien ? "

Attrape une robe de chambre et fonce vers la salle d'eau a coté de la chambre.
Arrive en quelques rapides enjambées, voit Elisabeth se retenir à la vasque le visage crispé de douleur...et une grosse flaque par terre.
"Ah !...c'est cela oui...Soit on t'installe ici, soit je te ramene au lit mon ange...souffle bien..."

Messages : 2283 Date d'inscription : 04/10/2009 Ville : St Pierre de Port

-En effet c’est cela oui ! Hurle t—elle

Entrée dans la phase je souffre et pas toi donc tu vas payer, la Duchesse va accoucher. Elle se laisse porter par Philippe pour rejoindre le lit. Camille entre temps a pu poser des draps épais qui sauront protéger la literie. Non parce qu’elle est un peu névrosée la Ely faut que ce soit clean.

-Doc n’arriveras jamais à temps ! Elle est ou la ventrière !?
-Je ne sais pas ! Dieu du ciel il arrive !
-Philippe on a pas de AAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHH…. Prénoms…

Les minutes s’égrènent et les contractions se rapprochent rapidement. Le second bébé il passe toujours mieux.
-Qui est avec AAAAAAAAAAAAAAAAAAAhhh lexandre… ?

Messages : 1142 Date d'inscription : 04/10/2009

Ne rien dire, surtout ne rien dire, même après la perte de 5 dizième d'audition dans l'oreille proche de la bouche d'Elisabeth (delicieuse, comme à l'accoutumée, même maintenant, si, si...c'est juste moins évident quand elle hurle) une fois qu'elle aie fait part de sa douleur

Le "OUI!" du dernier "C'est cela OUI!" résonne encore quand il la dépose aussi délicatement que possible sur le lit aprété par Camille après se l'être portée à bout de bras de la salle d'eau jusqu'au lit , tout en évitant de trop compresser le ventre (non parce que si c'est pour que finellement le bébé decide de remonter alors qu'il a réveillé tout le monde pour sortir en pleine nuit...m'ouaip,c'est que ce serait bien une fille ça, tiens...Au moins, Alexandre, il etait arrivé à l'heure de l'aperitif, lui...comme quoi, le savoir vivre...tiens d'ailleurs, elle parle du fiston là!)

"Alexandre ? humm il doit être encore en train de dormir, là (le veinard). Il a trois epaisseurs de mur entre lui et nous aussi, ça aide au repos.
Souffle bien mon ange, ça ira
Tenez, Camille, vous pouvez allez reveiller la nourrice s'il vous plait, pendant que je prépare l'eau chaude et les linges. Vous en faites pas, je me suis entrainé depuis le carrosse au milieu des bois de la derniere fois.
Respire , amore mia, respire...voilaaa.
Ne vous en faites pas Camille, je veille sur elle..et là, elle n'ira pas loin. On vous attend
Hein qu'on va attendre Camille ?
Courage ma cherie, respire, tout doux, tout doux...
Apres promis, je vous laisse entre dames pour que les choses se fassent tranquilement"

Se dit qu'il a du oublier un truc là...genre...ben il sait plus en fait

Messages : 2283 Date d'inscription : 04/10/2009 Ville : St Pierre de Port

Inspire, expire.
Inspire, expire.
Inspire, expire.
Inspire, expire.
Inspire, expire.
Inspire, expire.
Inspire, expire.
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHhh contractions !
Inspire, expire.
Inspire, expire.
Inspire, expire.
Inspire, expire.
Inspire, expire.
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAhhhhhhhhhhhhhhhhhhh !
Inspire, expire.
Inspire, expire.
Inspire, expire.

C’était tout ce qui passait par la tête de la blonde Duchesse. Les douleurs de l’enfantement ca vous rend agressive, et surtout très très concentrée. Les contractions se rapprochent ce bébé sera un rapide !

Inspire, expire.
Inspire, expire.
Inspire, expire.
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAahhhhhhhhhhhhhhhhhhhh ! Philiiiiiiiiiiiiiiiipe ! Il vient !
Inspire, expire.
Inspire, expire.
Ils seront… pas là… à temps… damn’it !

La Duchesse halète, broie la main de son époux, et jure qu’elle fera plus jamais d’enfant.

Messages : 1142 Date d'inscription : 04/10/2009

Inspire, expire. (ben quoi, on est solidaire comme on peut, nous autres, les futurs pères....)
Inspire, expire.
Bisous sur le front d'Elisabeth.
Inspire, expire.
Inspire, expire.
Bisous sur le front d'Elisabeth.
Inspire, expire.
Tentative de bisous sur le front d'Elisabeth, esquive de la claque qui arrive.
Inspire, expire.
Inspire, expire.
Inspire, expire.
Tapote la main d'Elisabeth
Inspire, expire.
Inspire, expire.
"Courage mon ange !"
Inspire, expire.
Inspire, expire.
Se prend une salve à bout portant du regard noir d'Elisabeth...Affiche un grand sourire en guise de tir de contrebatterie[/i]
"Moi aussi je t'aime."
Inspire, expire.
Inspire, expire, mais plus en silence, histoire de pas plus l'enerver
...
...
...
Sent d'un coup que la douce main qu'il sert depuis un moment, se transforme subitement en un eteau qui lui broie l'ensemble
"Gngnngngn!!!! "

Apparement elle est bien accrochée, comme soudée à sa main... savait que c'etait douloureux une soudure, mais là....Romeuf se decale pour essayer de lui faire tendre le bras et qu'enfin elle le lache et passe ses nerfs sur le draps, mais alerté par les propose d'Elisabeth, relève ce qu'il reste de la robe de chambre au niveau du ventre avec sa main valide... et se fige quand il constate la situation!!!!
"Euh...à ce que je vois, il ou elle est là...plutot brun...mais bon, un peu mouillés les petits cheveux aussi..."

La main encore valide file direct réceptionner la partie de la tête qui pointe le bout de son nez...mais ne peut guerre plus, retenu par l'autre main (du moins ce qu'il en reste) de l'autre coté
"Amour, j'aurais besoin des 5 doigts et de la paume que tu broies, là...promis, je te donne un bébé en échange..."

Messages : 2283 Date d'inscription : 04/10/2009 Ville : St Pierre de Port

Les contractions se rapprochaient. Elles étaient incroyablement douloureuses. Tout ce qu’elle voulait c’est que l’enfant sorte. A chaque contraction elle poussait. Libérant Philippe de sa tenaille, elle se redresse légèrement.
Accueilles le il doit sortir !
Oui a ce moment là c’est tout ce qu’elle voulait. Que ca s’arrêtes, s’évanouir et ne plus avoir mal. Elle n’avait jamais très bien su gérer la douleur. Et les années auprès d’Alexandre lui avait fait oublié le calvaire.

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh !
Pousse !
Inspire, expire.
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHhhhhhhhhhhhhhhhhh !
Pousse !
Inspire, expire.
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh !
Pousse !
Inspire, expire.
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHhhhhhhhhhhhhhhhhh !
Pousse !
Inspire, expire.

Messages : 1142 Date d'inscription : 04/10/2009

Alleluia !
Elle avait enfin relaché la main...enfin, ce qu'il en restait
Comme c'est bon la liberté !!!! bon, avec des os en poudre, d'accord, mais LIIIIIIIIIIBRE !!!
Ou presque !

Parce que là, un rapide coup d'oeil suffit à Romeuf pour voir qu'il y en avait deux autres qui sembleraient vouloir qu'on les libèrent également...et en un seul morceau pas en miettes, si possible.

D'un coté la petite chose rose un tantinet poisseuse qui pointe le bout de son nez en dehors de la grande qui elle, de son coté (et surtout de tout son long)commençait a montrer des signes évident de fatigue (voire d'énervements, toujours charmants, comme d'habitude avec elle...voire les deux....).

La main posée sur le crane déjà sorti viens glisser delicatement (enfin, delicatesse made in Romeuf, va sans dire...) vers le cou de l'enfant...puis, tatonnant legerement en aveugle, un puis deux gros doigts paternels viennent passer sous le petit bras du bébé, effectuant un leger pivot pour bien placer les épaules dans l'axe de sortie (sinon, là...ben ça coince pour sortir)
"T'es magnifique chérie, pousse encore....
allez, pousse encore une fois"

Légerement tirer sa prise vers lui alors qu'Elisabeth se tord une nouvelle fois de douleurs...
"C'est bon, mon poussin, c'est bon...encore un peu..."

Une épaule passe...le visage apparait...tête réceptionnée par la main meurtrie qui retrouve d'un seul coup sa vigueur et fait office de premier oreiller du bébé.
"Voilaaa.....viens par là petite merveille...."

Puis viens l'épaule suivante et alors, en une fraction de seconde, le reste du corps glisse sans retenue le long du bras de Romeuf et viens se lover sur son torse.

Serre l'enfant précieusement contre lui, lui maintien la tête, la regarde...sourire de Romeuf
"Bienvenue chez toi, petite Constance"

"WAAAAAA!....AAAAHHHH"

Le nouveau père se relève, et viens tendrement déposer la petite nouvelle venue sur le torse d'Elisabeth, attrape vite un drap, pour les recouvrir toutes les deux et les maintenir au chaud
"Je te présente notre fille, mon amour...elle est superbe...tout comme toi."

Messages : 2283 Date d'inscription : 04/10/2009 Ville : St Pierre de Port

Magnifique !? Mais tu te fous de moAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHhhh !
Ne m’appelle pas poussiiiiiiiiiinnnnnnnnnnnnnnnnn !
Nom de dieu !

Inspire, expire, pousseuhhhhhhhhhhhhhhhh !

L’enfant sort, la mère s’évanouie un court instant. Reprise de vie via le hurlement de Constance elle sourit.
Je..je savais que c’était une fille… Elle sourit et récupérer la petite fille toute poisseuse. La Duchesse lève les yeux vers son époux.

Elle est merveilleuse !

Sur ce Camille rentre en trombe.
-Je n’ai pas… oh mon dieu ! oh mon dieu ! oh mon dieu !
-Camille !
-Oui pardon c’est …
-Une fille. Camille voici Constance Mézières-Vergy.

Messages : 1142 Date d'inscription : 04/10/2009

Instant magique que le premier contact père-fille....même si le premier contact mère-fille est touchant lui aussi.
Mais s'il veut que ce genre de scène se reproduise encore et encore, maintenant que le bébé est bien sortit, vivant et apparemment en bonne santé, se dit que ce serait bien de s'occuper de la maman.
Laissant la petite et sa maman en pleine contemplation mutuelle après avoir été présentée à la duègne revenue dans la chambre, viens s'occuper du cordon, le coupe discrètement et va pour nouer le futur nombril de Constance...quand il tombe sur le regard noir de Camille
Petit coup d'oeil sur la pièce : 3 femmes et 1 Romeuf...un replis stratégique s'impose !
Tend le bout du cordon a Camille, qui surement mieux que lui, saura apporter les soins adaptés à une jeune mère.
"Je pense que je vais vous laisser entre dames et aller m'occuper du nouveau grand frère."

Sourire ému à Elisabeth et Constance, et le voila sorti de la chambre, direction son bureau.
Là, ouvrant un tiroir, en sort un petit cheval en bois et à roulette, bricolé à bord de l'Audacieux pendant les traversées.
Se rend alors dans la chambre d'Alexandre, qu'il trouve réveillé avec sa nourrice
Romeuf prend son fils en ses bras et le câline
"Petite Constance viens d'arriver mon grand. Et comme elle nous aime très fort Maman, Papa et toi, elle a amené un cadeau pour toi. "

Lui donne le jouet, ce qui le réveille définitivement avec un large sourire
"Oui, il est bien pour toi. C'est gentil, non ?
Et toi ? Tu veux lui donner quelque-chose à elle, toi aussi, pour lui souhaiter la bienvenue ? Je suis sur que ça lui plairait, tu sais : un cadeau de la part de son grand frère, c'est important."

Sourire moins grand tout d'un coup...moue hésitante, puis regard qui inspecte la chambre...tend le bras vers un de ses animaux peluches sur son lit
" 'Ontance ..Doudou ?"

Messages : 2283 Date d'inscription : 04/10/2009 Ville : St Pierre de Port

Les jours passèrent et ne se ressemble pas. Elisabeth avait donné sa lettre de démission au 30 septembre elle lâcherait tout. Plus de Juge, plus de Maire, plus rien. Elle qui servait les îles depuis mars 1649 ou elle avait grandement aidé à sa libération au péril de sa vie. Soudainement elle n’était plus. Un souvenir, qui resterait ou pas, un emprunte qui se verrait peut-être. Sachant qu’elle ne rabâcherait pas a chaque conversation tout ce qu’elle a fait pour les iles en un an et demi ! Forcément, elle, on l’oublierait.
Camille apporta Constance. La chevelure de l’enfant qui avait paru brune au premier abord était rousse au soleil. Un papa brun, une maman blonde, le plus doux des mélange. La vie était douce sur Sark et elle profitait du loisir de cette île tant qu’il lui serait permi.

Messages : 1142 Date d'inscription : 04/10/2009

Le samedi matin
Le bateau à peine accosté, que voila Romeuf qui fonce vers la maison où habite sa petite famille.
Salue au personnel de maison qui les avait suivi depuis la maison de Saint Pierre, en cours de déménagement pour partie vers Sark et pour l'autre vers Londres, ainsi que les nouvelles têtes proprement Serkoises (ou Serkaises.ou Sarkosinoisiennes, même si cette version lui semblait douteuse...bon, un jour, promis, il saura...pour peu que la Ale locale aie bon gout, ça facilitera les choses)

Après quelques mots aimables avec eux et pris connaissance des travaux à faire pour la grange du vieux Mattew et la remise en etat d'un mur risquant de s'effondrer sur une voie d'acces au bourg, rejoint Elisabeth pour passer avec elle de tendres moments...avec et sans les enfants.

Les deux jours passent entre promenades, siestes et moments de recueillement quasi religieux lors des tétées de Constance, ainsi que des préparatifs aux travaux d'entretiens et de stockages à faire dans l'Ile pendant la semaine en prévision de l'hivers.
Quelques visite à la carte de Londres et de ses environs pour repérer les résidences qu'il avait visité dans la semaine afin de choisir celle qui les accueilerait là bas. La ville etait en cours de repeuplement maintenant que la guerre etait finie, mais on trouvait aussi de belles propriétés dans les campagnes à l'Ouest de la City.

C'est sur la promesse de vite revenir le Samedi prochain, que Romeuf embarqua pour Londres à l'aube du Lundi

Messages : 1142 Date d'inscription : 04/10/2009

Un bateau battant pavillon anglais qui entre au port de Sark en début de soirée, suivit peut aprés l'amarrage par un ballet de porteurs le déchargeant de son fret. Comme toute les semaines depuis un bon mois.

Le capitaine en descent rapidement et apres avoir signé le registre de la capitainerie locale, file direct vers la demeure de la duchesse.

Salutations aux domestiques, vite renvoyés en leurs foyers ou mis au repos pour le reste de la nuit, sauf les nourrices.
Raconte une histoire à Alexandre pour qu'il s'endorme, et reste quelques minutes devant le couffin de Constance, qui là, dors déjà.

Récupére la serviette de bain que la femme de chambre améne habituellement à ce moment là de la journée, se défait, passe une robe de chambre et ouvre la porte de la chambre de la duchesse.

Là, au milieu des bougies et du calme silence, Elisabeth lit en son bain bien chaud et parfumé.
"Le masseur particulier de Madame est avancé...pour une prestation exclusive...et privée "

Messages : 1142 Date d'inscription : 04/10/2009

12 Décembre 1651
Une voile qui entre dans le port de Sark, en provenance du mont Gaulefier.
Un équipage qui débarque, se dirigeant vers la taverne du port pendant que le capitaine se dirige vers la demeure de la duchesse des lieux.

Un silence bien glacial de saison aux alentours de la maison, qui semble comme endormie, en hibernation.

Depuis des semaines, plus aucunes nouvelles n'arrivaient à Londres, la Manche etant particulierement mauvaise n'aidait pas aux communications, aussi, c'est un peu inquiet mais sans plus que Romeuf entra dans la maison.
"Hello... Y'a quelqu'un ?"