[RP] Arsenal de la Marine Royale

Les caisses de nourriture et d'eau furent arriver, il commença donc a les charger sur le bateau. Il en chargea plusieurs avant de croiser cara

Cara, te voilà. Tu as fait bon voyage? Tu as été voir monsieur de Nemours. Il veux que l'ont mette en place une garde devant grilles de l'arsenal et comme tu le vois, il m'a demander de charger ces caisses sur le navire.

Tout en inspectant le bateau, Cara vit Gio arriver avec des tonneaux d'eau et des caisses de nourriture. Elle lui sourit.

Bonjour Gio. Oui me voila, le voyage ne s'est pas trop mal passé. Je viens de passer dans son bureau, il ma dit d'inspecter le bateau et on attend plus que l'anspessade Mickael qui doit également nous accompagner sur le bateau.


Cara le voyait charger toutes ses caisses, elle aurai bien voulu l'aider mais la, malgré qu'elle marchait, elle ne pourrait pas lui venir en aide pour charger tout ça...

D'accord, j'espère qu'il va bientôt arriver. Enfin bon, si tu as besoin de moi n'hésite pas.

Il lui sourit et continua a charger les caisses.

Elle le regarda faire. Ça l'ennuyait un peu de ne pas pouvoir l'aider. Elle oublia ses douleurs et prit un tonneau d'eau, le fit rouler et le mis avec tous les autres. Il y en avait un sacré paquet quand même, même de caisse de nourriture, ça n'en finissait plus. Il avait dévaliser le marché ou quoi?

Elle grimaçait de temps à autre mais continuait à faire rouler les tonneaux d'eau. Cara espérait que Gio ne lui dise rien. Une fois tous les tonneaux chargés sur le bateau, elle sourit satisfaite de son travail.

Et voila Gio c'est terminer.

Essoufflée, Cara s'essuya le front

Si j'ai mal mais j'oublie la douleur, ne t'en fais pas. Bien, les tonneaux chargés sur ca on est tranquille.

Elle s'assit un moment, elle n'en pouvait plus, ses jambes la faisait souffrir mais elle ne dit rien et ne le faisait pas voir a Gio, le connaissant, il s'inquiétera de trop et Cara ne voulait pas ca.

Cara commençait à grimacer et se laissa glisser le long des tonneaux pour finir assise par terre avec les jambes qui la brulait.

Cara; bien qu'elle semblait vouloir le déguiser, souffrait, cela ce voyait. Mais il savait qu'elle ne voulais pas qu'il intervienne alors il ne dit rien, mais il inquiétait profondément pour elle

- Monsieur Lanister. J'ai beaucoup de travail. Cela ne vous dérangera pas de continuer cette conversation en dehors de ce bureau.

Charles se leva et entraîna monsieur Lanister derrière lui. Il marcha d'un pas rapide jusqu'au navire et vit que les vivres commençaient à être montées à bord. Le navire était encore plutôt vide. Il leur fallait trouver quelques marins. Même civils.

- Soldat.... Cara ? Tout va bien. Vous en faites trop pour vos jambes. Trop pour le premier jour. Laisser les hommes charger le navire. Allez chercher de quoi écrire dans la cabine du capitaine et faites l'inventaire de ce qui est chargé.

Il fit rapidement le tour du navire et demanda à Cara si elle l'avait trouvé en état de naviguer. Puis revint vers Giovanni.

- Des nouvelles de l'anspessade Mickael ? Il serait bien qu'il arrive. Nous partons demain sans faute. Quand vous aurez terminé de charger tout cela, passer les tavernes au crible et trouvez quelques marins pour compléter l'équipage.

Cara grimaçait toujours et avait vraiment mal, ses jambes lui brulait et elle ne savait plus quoi faire. Gio ne faisait rien pour la soutenir et voila que le SEG arrivait. Prenant un autre air, elle se leva, mine de rien...

Oui oui...tout va...tout va bien...a vos ordres monsieur...

Elle se tenait à la barre, se mit au garde a vous et perdit l'équilibre. Elle tombe en se cognant sur l'un des tonneaux.

Aieeeeeeeeeeeeeeeee ! c'est pas vrai !

Elle se releva, ses jambes tremblaient mais alla quand même chercher du papier et une plume et fit l'état du bateau.

Mon dieu cara!

Il n'hésita plus, qu'elle le veuille ou non il irai l'aider. Il courut près d'elle et l'aida à ce relever.

Cara, il faut que tu ailles absolument au moins t'assoir, je vais t'aider à aller jusqu'à une chaise.

Gio accourut vers elle pour l'aider à se relever. Cara s'appuya sur lui et l'emmena chercher une plume et du papier. Elle s'assit ensuite quelques instants et regarda le bateau afin d'en faire l'état. Rien que de vue, la navire avait l'air en bon état. Les voiles n'étaient pas trouées, quoiqu'un peu sale mais cela allait. Puis elle vérifia le bois du bateau, tenta de le casser au cas ou celui ci serait complètement moisi, on ne sais jamais...mais non, c'était un bois assez dur et qui avait l'air de bien tenir pour une longue traversée en mer. Le seul point négatif était les cordes qui trainaient et les tonneaux qui prenaient beaucoup de place, tout était en ordre.

Cara écrivit tout ça sur papier, puis se leva et donna la feuille au SEG.

Voila monsieur...

Faisant mine qu'elle n'avait plus mal, elle lui sourit et attendit qu'il lui réponde. Ses jambes tremblaient mais elle ne le montrait pas. Cara regarda Gio qui avait l'air de beaucoup s'inquiétait ce qui lui rappelait Robert...oh non voila que les larmes lui montaient aux yeux, elle les retenaient, ne voulant plus penser à lui et pourtant...ses sentiments étaient toujours la, comment les oubliés eux aussi, tourner la page et refaire sa vie avec quelqu'un d'autre? rencontrer vraiment l'homme de sa vie était ce possible?

Elle se repris...

Après un jour de voyage, l'escouade arriva en matinée du 12 janvier à l'arsenal d'Amien.


Tout le monde ayant mis pied à terre, Mickael dit à ses hommes de se renseigner quel vaisseau était le leur, d'y charger leurs affaires et de trouver une écurie proche où faire remiser chevaux et diligence. Après avoir embrassé sur les naseaux son fidèle Lucifer, il entra dans le bâtiment.


Ayant appris que le SEG était dans l'ancien bureau d'Eristern, il s'y dirigea. La porte étant demeurée ouverte, entra.


Il y découvrit un inconnu en discussion avec le SEG. Attendant un temps mort dans la conversation, adressa un salut cordial à l'inconnu.


"Bien le bonjour cher monsieur, bien heureux de voir que le SEG et moi ne serons pas les seuls à partir pour cette équipée navale !"


Se tournant vers son chef, se mit au garde-à-vous, salua règlementairement.


"Anspessade Mickael Cusson, Monsieur, toujours heureux de servir sous vos ordres. Les missions y sont à chaque fois riches en aventures et en expérience. J'ai emmené cinq soldats avec moi, ils seront utiles aux manoeuvres. Je vous prie de m'excuser pour mon retard, la maladie m'avait cloué pratiquement deux semaines au lit. Mais la garce n'a point eu raison de moi et me voilà fin prêt pour vous accompagner là où le service de notre bon Roy le commande."

Soldat Giovanni Delavega Anspessade Dusson, ravit

Il salua le monsieur et sortit afin de les laisser discuter. Puis, quelques instants plus tard Cara eu un problème avec sa jambe. Il l'aida donc a ce relever et a s'assoir. Il retourna la voir peu de temps après

Cara, est ce que cela va mieux?

Il était inquiet pour elle, il ne supporte pas l'idée de la voir souffrir

Cara vit le fameux Mickael arriver et le salua de ma tête. Gio était aux petits soins pour Cara. Elle voulait vraiment aider, se rendre utile ce qui était normal mais il fallait croire que ce n'était pas une si bonne idée, elle se retrouvait sur une chaise à grimacer...Elle aurait peut être mieux fait de ne pas venir non plus...

Mes jambes me brûle, j'ignore pourquoi mais cela va aller, ne t'en fais pas Gio, merci...

Elle se demandait aussi ce qu'elle allait faire sur la bateau, une fois partit d'Amiens. En mer la moindre chose peut se passer. Attaque de pirates, trou dans la coque...surtout que Cara avait le mal de mer alors, pourquoi le SEG lui avait dit de faire partit de cette mission? ne pouvant pas courir, ne pouvant pas combattre, ni se défendre. Marcher oui elle pouvait mais c'était la seule chose qu'elle pouvait.

Elle ne put s'empecher d'aller dans le bureau de Charles, lui poser la question.

Elle regarda le SEG qui était avec quelqu'un, elle espérait qu'elle ne dérangeait pas...

Pardon excusez moi de vous déranger mais je voulais vous poser une question...

Comment lui demander ça, sans passer pour une nul auprès de son supérieur? pfff elle ne savait pas...

Eh bien, vous êtes au courant pour mes jambes, je ne peux pas faire grand chose, alors à part rester assise, faire l'état du bateau et du matériel, je ne peux rien faire de plus...je ne peux même pas courir, imaginez que si on se fait attaquer pendant le trajet je fais comment pour me défendre? je ne peux pas rester debout très longtemps alors pourquoi m'avoir mise sur cette mission? bien sur je suis ravie d'en faire partie mais...je ne me vois pas utile...

Elle était désespérée la, elle ne pouvait pas restée en place en tant que soldate, il fallait que ça bouge.

- Et bien soldat Cara. Vous désirez rentrer sur Paris ? Si votre état de santé ne vous permet pas de continuer, je comprendrais tout à fait. Je ne vous croyais pas si peu remise. Veuillez m'en excuser soldat. Je ne suis en rien médecin et j'ai fait une erreur d'appréciation. Si vous désirez faire votre sac et repartir, je vous en prie. Prenez le temps qu'il vous faut pour vous remettre.

Par contre, si vous décidez de rester, nous partons sur le champs. Donc soyez prête à embarquer.

Il se tourna vers Lanister :

- Monsieur Lanister. Nous partons. Si vous voulez devenir matelot, et bien vous serez le bienvenu à bord.

Là-dessus, il retourna sur le navire.

- Giovanni, préparez vous à retirer la passerelle et faites larguer les amarres. Mickael, grand voile au trois quart et vous vous mettrez à la barre. Soldat Cara, votre décision avant que nous partions ?

Gio exécuta l'ordre

Larguez les amarres!

L'équipage s'exécuta et gio se plaça près de la passerelle, près à la retirer.

Cara baissa la tête, honteuse...

Non monsieur, ne soyez pas désoler, vous avait cru bien faire et je suis vraiment heureuse que vous m'ayez prise dans cette mission vraiment. Et puis je n'ai jamais mis les pieds en Angleterre ce qui sera une occasion pour moi. Mais pour être vraiment sur, je vais aller réfléchir quelques minutes veuillez m'excuser.

Elle le laissa discuter pendant qu'elle retourna sur le pont, penser à tout ça...

Que faire, partir? rester? elle n'en savait vraiment rien. Sur Amiens, elle n'avait jamais connu un tel ennui en attendant que le bateau parte, la taverne aussi vide qu'une plage en hiver, aussi vide qu'un ciel sans soleil. Elle regarder les hommes sur le bateau s'activer et se mettre au travail pendant qu'elle, elle les regardés ne pouvant les aider, pfff...et cela serait comme ça tout au long de cette mission mais peut être pourrait-elle se rendre utile quand cela sera le moment.

Perdue dans ses pensées, elle ne vit pas le SEG arrivé mais entendit Gio crier qu'on allait partir. Cara releva la tête...

Ma décision? eh bien c'est à dire que...je pourrais me rendre utile après tout alors je part avec vous.

Elle sourit au SEG mais resta accoudée sur le bord du bateau en regardant l'horizon.

Le sourire que Charles lui fit fut sa réponse.

- Et bien, soldat Cara, votre première tâche sera d'aller dans ma cabine, de récupérer une chaise et la longue vue, de passer prendre un cordage et de monter sur la dunette à mes côtés. Je vous donne deux heures pour faire cela. Profitez en pour vous entendre une bonne heure et revenez moi avec tout ça bien reposée.

Giovanni ! RETIREZ LA PASSERELLE !

Gio, retira, au même moment ou monsieur de Nemours donna l'ordre, la passerelle, la traversé allai commencée. Esperont qu'elle ce passe pour le mieux...

21 janvier, Sur le bateau.


Mickael salua le SEG prit les cartes et entra dans la cabine du capitaine... Étalant les cartes sur la table, il les étudia un long moment, pensif. Puis après avoir refait ses calculs deux fois, traça sa route sur la table de la cloche. Après avoir retourné le sablier, il sonna un coup sur la cloche.


Ressortant de la cabine, s'approcha de son supérieur.


"Mes respects Monsieur. Voilà, notre route. Je l'ai tracée sur la table traçante, j'ai entamé le processus du sablier et de la cloche afin de marquer le passage des heures et des quarts de travail, ce qui nous permettra de déterminer plus aisément notre position lors de nos relevés aux instruments. Voici notre route Monsieur, je vous l'ai tracé sur une carte réservée à votre usage exclusif en tant que pilote."


Se retournant, cria d'une voix puissante.


"Matelots Jiovani et Lanister, larguer les amares ! Gros-Pierre Suzon et Zelda, aux boulines et hissez la grand voile, elle sera suffisante pour le moment ! Tit-Louis, monte en haut du grand-mât, déroule nos couleurs afin que nous ne soyons pas confondus avec des pirates en maraude et prend ton quart dans le nid de pie ! Sonia, corvée de tambouille dans la cambuse ! Monsieur, vous, je vous laisse le gouvernail bien entendu."


S'asseyant sur un tas de cordages, sortit son nécessaire à écrire de sa besace pour écrire à son épouse. Une fois sa tâche plumitive terminée, leva le regard, sourit en avisant Ventdunord perché sur une vergue au-dessus de lui. Il trilla doucement et le pigeon voyageur vint se posé sur le pont près de lui. Il attacha à ses pattes le petit rouleau et, après l'avoir embrassé sur le sommet du crâne, le lança en l'air où il prit son essor en direction de Rouen, là où était resté le coeur de son maître. Le jeune homme soupira, rangea son matériel et se leva.


Du coin de l'oeil il vit Jiovani et Lanister remonter la passerelle. Levant les yeux, sourit en voyant la grand-voile se gonfler. Il respira à pleins poumons le vent salin venant du large, vent, lui semblait-il, chargé d'un parfum d'aventure ou à tout le moins d'un dépaysement bienvenue.

Il largue les amarres et le voilà partit pour une reconnaissance des côte anglaise, partit pour sa première traversé, partit pour sa seconde mission, partit pour sa première mission en dehors du territoire français. Espéreront que tout aille pour le mieux

Cara regarda Charles sourire. Il fallait croire qu'il était ravi qu'elle reste. Elle l'écouta tout en hochant la tête.

Bien monsieur, j'y vais tout de suite.

Elle se remémora en allant dans sa cabine, qu'il fallait une...chaise, une longue vue et quoi déjà? prendre un cordage? bon ca alors, ca serai sur le bateau. Mais le rejoindre ensuite sur la dunette, euh...c'était quoi ca? elle lui demanderai plus tard, ce n'était pas important pour le moment.

Cara arriva à la cabine, trouva la chaise mais la longue vue, elle avait du mal à la voir celle la. Puis elle la vit sur le bureau. Cara la pris ainsi que la chaise puis remonta sur le bateau. Elle chercha de vue le SEG puis le vit sur cette fameuse dunette. Ce n'était simplement qu'une partie plus surélevée que les autres. Mais elle ne voulait pas se reposer, elle voulait se rendre utile malgré ses jambes. Alors elle le rejoigna.

Voila monsieur, une chaise et votre longue vue. Mais c'est pour quoi faire tout ce matériel, guetter des bateau à l'horizon?

Elle n'y connaissait rien au bateaux Cara alors elle se renseignait.