[RP]Une promenade entre amis

Anjhely avait décidé d'organiser une promenade à cheval avec ses nouveaux amis. Ce serait aussi pour elle l'occasion d'apprendre à monter. Elle n'était montée qu'une seule fois à cheval et cela avait été pour sauver le Dauphin mais elle s'était vite rendu compte que si elle avait dû faire face à une situation de danger elle n'aurait pas été à la hauteur.

Ce matin-là, elle s'était levée de bonne heure et avait enfilée une tenue de circonstances qu'elle avait empruntée à France n'en ayant pas. Elle avait rejoint France dans le salon avec les enfants.

Bonjour France!
Je suis prête pour notre promenade! Enfin je crois car je dois avouer que j'ai un peu peur.

France eut l'agréable surprise de voir arriver Anj, vétue d'une tenue de cavalière, très seyante. Accompagnée des enfants, la jeune femme n'avait guère l'air rassuré, mais France et Chric avaient des chevaux très dociles, et France savait que tout se passerait bien.

Venez, nous allons choisir un cheval ...

Arrivées aux écuries, France désigna trois chevaux : ces trois là peuvent convenir. L'alezan se nomme Pegase et est très docile, et aime se promener. La jument noire Hera, et le cheval gris, Jupiter, sont un tout petit peu plus nerveux, et aiment le galop. Mais, ils sont très dociles également !
Quant à moi, je monte Bowden, la jument blanche, que vous voyez, là-bas, au fond ... Chric me l'a offerte il y a peu et cet animal m'est très cher. De plus, quand je la monte, nous ne faisons qu'un ... un vrai plaisir ... elle sent même où je veux aller, si je suis pressée ...

A ce moment, Chric arriva. Mon Coeur, tu nous accompagnes ?

Au fait, les enfants, qui montera avec moi et qui montera avec Maman ?

Anjhely sourit à Chric.

Je dois avouer que je ne suis pas très rassurée. Je n'ai montée qu'une seule fois à cheval et c'était un cas d'extrême urgence.
Mais il faut bien se lancer et puis cela me permettra de mieux connaître l'île que je ne connais pas encore très bien.
Néanmoins je suis heureuse que vous vous joignez à nous.
Le Prince devrait nous rejoindre également
En tout cas les enfant sont ravis de cette promenade.

[Peu avant aux écuries du palais]


- ché haut
- mmm ?
- ché haut

Sourire bienveillant à son fils emmitoufflé dans un manteau, écharpe, gants et bonnet pour le protéger du froid, et juché fièrement sur Altaïr.

- c’est ce que ta mère m’a dit la première fois qu’elle l’a monté

Petit regard brillant en se rappelant ce soir là, l’appréhension de sa douce et puis petit à petit sa confiance et maintenant ce lien qu’elle avait tissé elle aussi avec l’étalon merens. La sangle de la selle resserré il sourit en posant ses yeux sur Colin.

- peur maman et rire qui allait avec, forcément
- moui.. un peu peur mais c’est plus maintenant. Allez hop on y va, les femmes doivent attendre.
- attendre ? Maman pas ‘vec nous ?
- elle se repose et puis tant que le bébé n’est pas là elle ne peut pas
- le bébé veut pas maman ‘le vient ?

Rire en attrappant les rênes et les passant sur l’encolure, avant de mettre pied à l’étrier pour se hisser derrière son fils.

- on peut dire ça comme ça oui

Un dernier regard pour s’assurer que le garçonnet n’aurait pas froid et il talonna doucement la monture. Un salut aux gardes et les voila partis vers le rendez vous à quelques foulées du palais, et un bonjour général en arrivant.

- bonjour tout le monde, j’ai un petit passager qui nous accompagne.
- chour tout monde … Franche a vu comme ché haut ?[/b]

Puis un petit sourire pour Anjhely, et tout le monde, parce que le petit prinche n’était pas avare de sourires et de mimiques et qu’il connaissait bien le petit monde qui évoluait autour de ses parents.

France fit signe au palefrenier de seller Pégase, pour la Vicomtesse, tandis qu'elle-même et son époux s'occupaient de leurs propres chevaux. Ils avaient toujours mis un point d'honneur à soigner leurs animaux, et ça n'était pas prêt de changer. Pendant ce temps, Aimelin arriva, accompagné de son fils,puis ce fut le tour de Madalena. D'un coup, la cour du manoir fut pleine de monde, ce qui réjouit le jeune couple.

Citation :

Moi je veux monter avec France.

Parfait, Alexia, tu viens avec moi. Tu vas voir, on va bien s'amuser ! mais auparavant, allons saluer le Prince. Tu fais comme moi, hein .... une révérence dès qu'on arrive près de lui !

Elle prit la petite par la main, le sourire aux lèvres, et se dirigea vers Aimelin. Elle lui fit une profonde révérence, imitée par la fillette. Votre Altesse, quel honneur de vous recevoir à Nerine Blanche. .... Je vous présente, Mademoiselle Alexia Falcone, la fille de notre amie la Vicomtesse Anjhely !
Alexia : Son Altesse le Prince de Millelieues, et son fils, Colin, le Petit Prinche !
France sourit malicieusement et s'inclina devant le petit Prince, et répondit : oh oui, ché vraiment très haut ... mais, tu n'as pas peur, hein? Altaïr est gentil ....

Je pense que vous allez bien vous amuser ... au fait, Alexia, si tu présentais ton frère Enzo à leurs Altesses ?

France se tourna vers Madalena : Bienvenue à Nerine Blanche, Madalena ! Heureuse que vous vous joignez à nous !

Les chevaux étaient prêts, il ne restait plus qu'à donner le signal du départ, et aussi aider Anj à monter l'alezan ...

Les enfants étaient ravies et Anjhely aussi. Elle ne savait si tous le monde pourrait venir mais elle l'espérait bien. Cette sortie leur changerait les idées. Tous le monde arriva les uns derrière les uns les autres. Elle les salua.

Je suis heureuse de voir que vous ayez pu tous venir. Je suis sûr que cette petite promenade nous fera du bien à tous.

Le prince arriva enfin.

Bonjour votre Altesse, heureuse que vous ayez accepté de prendre du temps pour venir avec nous. Cette promenade nous changera les idées et cela me permettra de mieux connaître l'île également. Les enfants sont tout excités à cette idée.

Elle regarda l'immense bête se demandant comment elle allait monter dessus. Elle faisait confiance dans le choix de la bête qu'avait fait France mais elle n'était tout de même pas très rassurée. Elle mit un pieds dans l'étrier avant de se lancer à plusieurs reprises. Ce ne devait pas être si compliquée que cela après tout si tout le monde en était capable. Après plusieurs essais infructueux elle finit par atteindre son but. Elle n'était pas très rassurée et bientôt on lui mit Enzo devant elle. Ils n'allaient pas aller très vite de toute manière. Ils ne faisaient pas une course.

Bon et bien nous y voici je crois même si je ne suis pas très à l'aise.

Citation :

Bon et bien nous y voici je crois même si je ne suis pas très à l'aise.

Finalement, après plusieurs essais, Anjh avait réussi à monter l'alezan, son petit Enzo devant elle. France monta Bowden, à son tour, et Chric, souleva la petite Alexia qu'il déposa devant France.
Le Prince et Colin étaient déjà à cheval, Lena également, Chric s'empressa de monter lui aussi, et se plaça près de son épouse.
France prit la parole :

Tout le monde est prêt ? Votre Altesse, prendrez-vous la tête de notre petite troupe ? Nous pensions prendre la direction de la plage, en évitant de centre de St Pierre ... Cela vous convient-il ?

Jetant un regard vers la Vicomtesse, France remarqua sa blancheur et ses mains crispées sur les rênes. Anjh, détendez-vous, cet animal est très calme, et vous ne risquez rien ... Cependant, ne serrez pas autant les rênes : sinon, il va ressentir votre peur et deviendra nerveux. Laissez-le faire, vous verrez, il sait très bien s'adapter à celui ou celle qui le monte ! Ayez la main légère, mais ferme, encouragez le d'une voix douce et tranquille et tout ira pour le mieux !

Puis, elle s'adressa à la fillette assise devant elle : et toi, Alexia ? comment ça va ? tu n'as pas peur, hein ? je vois bien que non ... et puis, regarde, quand on est si haut, on voit très loin ... regarde là-bas, vois-tu le clocher de l'église, qui émerge de la cime des arbres ?

Les chevaux piaffaient d'impatience, et tous attendaient que le Prince donne le signal du départ.

La montée avait été épique mais Anjhely avait réussit à monter sur l'animal. Enzo semblait pas plus rassurer que sa mère ressentant certainement sa nervosité. Tous le monde était prêt, il ne manquait plus que le signal du départ.

Je suis prête même si un peu nerveuse bien que l'alezan que vous m'avez prêtez semble très docile. Je crois que nous pouvons y aller puisque tous le monde est prêt.

Citation :

Je crois que nous pouvons y aller puisque tous le monde est prêt.

Parfait, allons-y, répondit France.

La jeune femme prit la tête de la petite troupe, Alexia devant elle, babillant sans cesse. Ils sortirent du Domaine de Nerine Blanche, Chric fermant la marche.
Le domaine était entouré de bosquets d'arbres : le printemps s'annonçait, les bourgeons commençaient à sortir, quelques jonquilles et crocus blancs et mauves parsemaient les chemins ...
Ils évitèrent la ville, et bientôt, entendirent le ressac des vagues au loin. Ils longèrent les falaises et empruntèrent un petit sentier descendant vers la plage. La petite Alexia s'amusait de voir les mouettes voler en piquant vers la mer, à la recherche de poissons.

Regarde France, les zoiseaux, y volent tout en bas, dans l'eau, y vont pas se noyer dis ?

Non, ne t'inquiète pas, ils ne font que pêcher, car ce sont des oiseaux qui mangent du poisson ...

Y pêchent ? Maman, maman, regarde les zoiseaux, y pêchent elle a dit France ...

Les adultes sourirent, et Colin, le Petit Prince, se tourna vers son père, l'air interrogateur.