[RP] Le début de la fin.

Anjhely avait quitté Amiens depuis quelques jours avec un goût amer dans la bouche. Depuis quelques temps, elle ne se sentait pas bien. Une toux tenace ne la lâchait plus et depuis quelques temps elle crachait même du sang. Elle était inquiète. Surtout pour ces enfants de peur de leur transmettre sa maladie. Elle ne savait pas ce qu'elle avait mais elle savait que ces crachats de sang n'était pas bon. Elle devrait aller voir un médecin pour savoir ce qu'il en était.

Arrivé le matin au port, le doc s’était fait embarqué sur le "st Michel" la veille au soir, et, sur une monture louer au premier loueur monta jusqu’à un hôtel particulier ou les quelque servants de l' établissement attendait sa venue avec impatience.
le "st michel", un navire de marchandise, fessait la navette entre spp-le mont-rouen, une rotative tout les trois jours et dont le capitaine ne rechignais pas a prendre au passage quelque passagers pour sustenter sa bourse.
le doc avait sympathiser et au fil des voyages, il s’avérait qu'ils étaient devenue un ami compagnon de voyage du navigateur, son titre et son rang suffisait a payer juste par l'effet de publicité.
le doc aurait bien put prendre le bateau de la garde papal, il amarrait plus tard soit le dimanche après la messe dominical du premier dimanche de septembre mais le doc ne pouvait attendre jusque la, une missive lui était parvenue et la teneur de la lettre exigeais un déplacement en urgence a SPP. il savait que le st Michel était en escale au mont ce jour, et a la hâte il se fit détaché un valet afin de transmettre au port qu'il serait un des passagers de plus sur cette embarcation.

Malles et instruments avait été transporter du bateau a son hôtel en ville, lui n'avait pas suivit le convoi et avait prit un tout autre chemins, il savait l’auteur de la lettre en grand danger.
A hauteur de la porte cochère du dit hôtel, il descendit de cheval et prit sa sacoche arnaché sur le flanc du canasson puis sonna a la cloche.

"DIGILINGGHHHHHHH, DIGILINGGGGGGHHHHHH, DIGILINGGGGGhhhhhhh. !!!!!!!"

Anjhely de plus en plus inquiète avait finit par écrire au seul médecin de l'île qu'elle avait connu lorsqu'elle vivait encore en Normandie mais qui aujourd'hui était en plus cardinal. Elle savait qu'il n'était pas sur l'île alors elle lui avait envoyé une missive pour le prévenir qu'elle désirait le voir le plus rapidement possible. Elle ne savait pas quand il reviendrait mais elle espérait qu'il ne tarde pas trop.

Ce matin-là, elle s'affairait comme à son habitude auprès de ses enfants quand la cloche de la porte d'entrée retentit. Elle confia ses enfants à la nourrice avant d'aller ouvrir. Le docteur Delarosa se trouvait devant elle. Des mois qu'elle ne l'avait pas vu. Un court instant elle se rappela leur premier bal. Elle lui sourit.

Bonjour votre Eminence!
Je suis heureuse de vous revoir!
Je ne savais pas si vous aviez reçu ma lettre et quand vous pourriez venir mais je vois que vous avez fait vite.

Elle se recula pour le laisser passer.

Je vous en prie entrez et soyez le bienvenu dans ma demeurre!

Elle passa devant lui et le conduisit dans le petit salon bleu, elle ouvrit la porte le laissant entrer et le suivit puis referma la porte.

Je vous en prie asseyez-vous! dit-elle en montrant un large fauteuil.
Souhaitez-vous boire quelque chose?

la maitresse de maison lui ouvrit directement.

"heureux moi aussi de vous voir, Je suis venue dés que j'ai eu votre missive, embarquant dans le premier bateau avec quelques malle fait a la hâte, vos nouvelles mon alarmé..."

il rentrât pendant qu'on le laissa entrée et suivie la vicomtesse a l’intérieur, ce n’était pas vraiment gais et la domesticité paraissait inexistante, une atmosphère froide et pesante statuait la gravité de l’événement.
il avait l'impression que se lieu était figé, voir cristallisé. elle l’emmena dans un petit salon, dénué de lumière baigné dans la pénombre par de sombre rideaux bleu, l'on disait lorsque que la principauté avait acquis son indépendance que c’était dans une de ses résidence que la bourgeoisie naissante se délectait des plaisir, une magnificence de personnalité, de luxe et de culture y régnais mais la splendeur de l’époque avait l’aisée le temps a la nostalgie du temps passé.
on le pria de s'assoir, et c'est ce qu'il fit.

"Merci juste un peu d'eau claire."

il s'installa plus confortablement et ouvrit sa sacoche et en prit une petite boite de cuire, il l'ouvrit et en sortie ses besicles, il devenais vieux le doc, sa vue baissais avec l'age.

"expliquer moi ce qu'il vous arrive,....."

Anjhely laissa le doc, comme elle aimait à l'appeler dans le temps avant qu'il ne devienne cardinale s'installer, pendant qu'elle se dirigeait vers une desserte où se trouvait un pichet d'eau qu'elle tansvasa dans deux verres et revint vers lui.

Voilà Eminence! Enfin je devrais plutôt vous appeler Doc comme au bon vieux temps puisque c'est en temps que médecin que je vous ia demandé de venir.

Elle fut pris d'une quinte de toux qu'elle tenta d'étouffer avec un mouchoir qui se couvra de sang à chaque quinte. Elle avait beau essayer de ne rien montrer elle savait son état très grave mais elle espérait qu'il pourrait faire quelque chose. Il en allait de sa vie et peut être même de celle de ses enfants.

Elle s'assit dans le fauteuil face à lui et bu une gorgée d'eau avant de reprendre.

Je vous remercie de vous être déplacée si rapidement car je vous sais fort occupée de part vos fonctions et je ne voulais pas vous déranger mais il est des fois où nous n'avaons malheureusement pas le choix. Etant le seul médecin de l'île, je me tourne vers vous.

Anjhely avait le ton blafard comme ces personnes qui attendent la mort dans une chambre dont on a obstrué toutes les fenêtres depuis des semaines. Pourtant, elle gardait toujours le sourire pour ne rien en montrer. Elle ne voulait pas qu'on s'inquiète pour sa santé ni pour elle. Jouait-elle bien la comédie? Difficile de le dire!

La raison pour laquelle je vous ai fait venir est que je m'inquiète pour ma santé et celle de mes enfants. Je souffre de fortes quintes de toux depuis quelques semaines accompagnés de douleurs au niveau des côtes et du haut de la cage thoraxique. Je crache également du sang et c'est ce qui m'inquiète le plus. je sais que ce n'est pas anodin et je ne voudrais pas transmettre à mes enfants ce dont je souffre. Je suis sûr que vous le comprenez?

Elle avait été succinte mais avait espérer avoir été assez claire dans ses explications de toute façon le docteur l'examinerait certainement pour en savoir plus.

"même étant devenue cardinal, rassurez vous on m'appelle toujours doc, c'est même devenue familier au palais"

elle fut prise d'une quinte de toux, une mauvaise quinte de toux a vrais dire que le doc reconnue tout de suite, sa n’arrangeais rien de bon, encore moins lorsqu'il vit le mouchoir taché, il n'avais pas de bon yeux mais avait de bonne lunette et ce sang, bien qu'infime, perlais d'une couleur sombre. il n'avait pas besoin d'explication, il reconnut de suite ce que c’était et ce pourquoi il était venue a cette instant, ces observations était faite a cette seconde.
il essaya de répondre aux phrases qu'elle lui disait en restant calme, serein, et parfaitement conscient de se qui se passait, il comprenais mieux alors l'atmosphère des lieux, on se préparait même si l'on espérait encore a faire un deuil prochainement dans cette maison.

"vous ne me faite aucun dérangement, mes affaires et mes fonctions peuvent attendre face aux situation que nous vivons actuellement, nos devoirs est de guider nos peuples du mieux que nous pouvons"

il but une gorgée d'eau en l’écoutant, elle était inquiète et se fessait du soucie, le doc n'avait pas besoin de l'ausculté, il connaissait les symptômes et la maladie, il ne voulait pas la brusqué maintenant.

"je le comprend parfaitement, rassurer vous il n'y a aucun danger pour vos enfants, ils peuvent même être en contact avec leur mère. je pratiquerais quand même un examen, si vous me le permettez, sur chacun d'eux, je doute qu'ils ait contracté une probable infection..."

il continuât tout en mesurant ses propos pour ne pas le choqué d'avantage sur se qu'il allait lui annoncé.

"...car, je connais se qui vous donne ce mal, je sais exactement se que vous avez....je me suis permis et je vous prit d'en m’excuser pour ses aveux, de soutenir le regard sur votre mouchoir que vous teniez fermement dans votre main, aucune consultation n'est nécessaire pour reconnaitre la chose qui vous ronge, je la connais que trop bien t'en que je la côtoie dans nos hôpitaux, hospice et dispensaire."

Elle écoutait le Doc avec attention ou plutôt elle buvait chacune de ses paroles cherchant au fin fond de lui les réponses qui d'une certaine manière s'imposait à elle mais qu'elle préférait nier. Elle but une autre gorgée d'eau pour calmer sa toux.

Vous me rassurez pour mes enfants. J'avoue que j'étais très inquiète car nous sommes très proches et leur père ne me pardonnerait jamais s'ils leurs arrivaient quelques choses surtout que le petit dernier n'a que 6 mois. Ils sont dans leur chambre avec leur nourisse si vous souhaitez les voir et j'avoue que cela me rassurerait de les savoir entre de bonnes mains et je sais qu'entre les votres ils le seront. Nous pourrons passés à moi ensuite car je pense que vous avez bien des choses à m'avouer sur mon état. Je ne suis pas aveugle et je sais que mon état n'est pas bénin.

Elle se leva.

Si vous voulez bien me suivre je vais vous conduire à la chambre des enfants ensuite nous reprendrons notre discussion.

Elle se dirigea vers la porte qu'elle ouvrit puis traversa le corridor jusqu'à l'escalier qu'elle monta avec difficultés jusqu'à la nurserie. Elle ouvrit la porte où les enfants jouaient avec leur nourrisse.

Les enfants! Voici le docteur Delarosa! Il va vous ausculter pour s'assurer que vous êtes en bonne santé!
Allez-y docteur!
Je vous présente mes jumeaux Alexia et Enzo et le petit dernier Sacha!

"enchantez mademoiselle, messeigneurs"

il procéda a leur auscultation et ne trouva rien d'anormal, des enfants plein de vie. il termina de voir le petit dernier et revint vers la vicomtesse qui n'avait pas bouger.

"ils sont en très bonne santé, ne vous alarmée pas pour eux, se se qui m’inquiète c'est vous, il vous faut du repos et limiter vos efforts même infime...."

il pivota la tète pour regarder une dernière fois cet endroit qui reflétait l'avenir, ses enfants qui grandirait sans leur mère, les plus grands enzo et alexia pouvait deja le comprendre en voyant leur mère, mais savait t'ils se qui allait advenir? il n'en savait pas grand chose, un enfant est une éponge émotionnel, il ne valait mieux ne pas s’attarder ici.

"Puis je vous voir dans un endroit plus discret sans vos enfants ? je doit vous révélez la situation dans laquelle vous ait maintenant et comment nous allons procéder pour atténuer en douceurs les douleurs et rendre plus vivable ses derniers instant..."

Elle regarda le Doc ausculté ses enfants avec une certaine appréhension mais ses paroles la rassurèrent.

Nous allons redescendre nous serons plus tranquille.

Elle sortit de la nurserie et descendit l'escalier avant de retourner dans le salon et de s'asseoire.

Surtout ne me cachez rien. Je sais que ce que j'ai ai grave je ne me voile pas la face malheureusement et je voudrais prendre mes dispositions si cela doit se faire surtout avec des enfants en bas âge. Je n'ai pas peur de la mort car je sais que Pascal m'acceptera en son sein.

on l’emmena dans le salon toujours voilé de lumière, baigné dans une épaisse pénombre et se rassit.

"je vais essayez d’être bref, vous êtes atteinte.......d'apoplexie sanguine..qui peu s’aggraver encore et s'aggravera dans toute les circonstance, il y a des remèdes qui ne peuvent que ralentir l'infection, mais qui ne peuvent pas l’arrêter. votre existence se compte maintenant en heurs. vos éternuement sanguin et la difficulté a vous mouvoir est un des premiers symptômes, vient ensuite la perte de sensibilité d'une partie du corps puis la perte de la vision, maux de tète puis......la mort"

il sortit un parchemin et une plume de sa sacoche et se mit a écrire ses recommandations, en n’espèrent ne pas avoir choqué la vicomtesse, elle lui avait dit de ne rien lui cachez, il ne cacha rien, elle était condamnée.

on ne doit rien épargner, dès les premiers moments , pour détourner, s'il est possible , ou tout au moins pour modérer les attaques de l'apoplexie.

Citation :

Curation

- 2 cuillère a soupe de sel dans la bouche mêlé a de l’alcool de mélisse et de lavande (eau des carmes). 3 fois par jour avant les repas

- une saigné sur lavant bras droit ou gauche, après absorption de pomme de coloquinte, et de miel de concombre sauvage avec quatre onces de vin émétiquetrouble toute les 4 heurs


- après la seconde saignée, [i]absorption de tisane composée [i]de manne, de rhubarbe , & de sel végétal. 2 verres, à une demie heure de distance l'un de l'autre.

Autant de jours qu'il est nécessaire

- 2 goute de laudanum en cas de forte douleurs a discrétion. (posologie: a prendre 4 heurs après dernière absorption"

il lui donna le parchemin comme si c’était une missive secrète, un mot d'on personne de devait prendre connaissance

"vous irez voir Mathieu, mon infirmier a l’hôpital public de spp, il vous remettra tout les remèdes dans un panier......Profiter encore du peu de temps qu'il vous reste...."

Le docteur avait été franc et honnête avec elle et elle lui en était reconnaissant. Elle allait devoir prendre des dispositions pour ses enfants et pour ce qui était de ses dernières volontés mais l'heure n'était pas à cela.

Je vous remercie docteur d'avoir été franc avec moi. Je savais mon état très grave mais je pensais qu'il me restait un peu plus de temps mais ainsi va la vie. Je vais devoir prendre des dispositions pour mes enfants car je ,e veux pas qu'ils me voient mourir. Je vais devoir les renvoyer à leur père.
J'écouterais vos conseils et suivraient vos recommandation avec précision pour que ma fin se passe le mieux possible.
je regrette que nous n'ayons pu mieux nous connaître et même si par le passé nous avons connu des différents je vous suis gré d'être venu au plus vite.
Puis-je vous offrir quelque chose ou bien avez-vous d'autres urgences et dans ce cas je vous libèrerait au plus vite.