[RP] Mariana VS Gregory une dernière rencontre

Messages : 225 Date d'inscription : 13/02/2013 Ville : là où j'y ai un interet

Le solitaire que je suis ne demande qu'une chose : faire son travail, gagner de l'argent, emballer des femmes et avoir la paix ! C'est simple, non ? Bon ça fait un peu plus qu'une seule chose. Et en théorie, c'est la définition "d'avoir la belle vie". Mais dans la réalité ce n'est pas toujours aussi simple. Aujourd'hui, je me retrouve avec une sangsue collée aux bottes. Et pourquoi ? Parce que j'ai eu le malheur d’engrossé une de ses soeurs et qu'elle a juré de me ramener au pays.

Je suis allé en taverne pour me changer un peu les idées et elle est venue. Comme à chaque fois on s'est disputés, elle m'a frappé et même si ce n'est pas habituel chez moi de frappé une femme, je me sens bien de faire une exception pour elle. Elle a un peu trop abusé de ma patience et puisqu'elle se vante d'être si forte, nous allons voir ça !

Pendant un moment, en taverne, j'ai cru qu'elle s'était calmer, elle avait dit abandonné l'idée de me ramener en Espagne par tous les moyens et je me suis dit qu'elle allait donc m'oublier et tourner la page là dessus. Mais c'était trop beau pour que ça dure et quelques minutes après, elle m'a provoqué de nouveau. Je lui ai donc proposé de régler ça une bonne fois pour toutes, sur la plage en espérant qu'après ça elle arrête, qu'elle me laisse tranquille avec ses histoires de famille dont je me moque totalement.

Si elle savait, jamais elle n'aurais cherché à me retrouver ni à me faire épousé sa soeur. C'est vrai, j'aime bien jouer, séduire, et j'ai eu sa soeur par de belles paroles mais je n'ai jamais caché que je n'était pas fait pour une vie de famille ni pour resté en place dans la même ville trop longtemps, ni même le même pays d'ailleurs.

Je la suis donc sur la plage et au bout d'un moment m'arrête.

Alors, tu veux faire ça comment ? Je te laisse le choix des armes.

Messages : 120 Date d'inscription : 22/02/2013

Elle n'aimait pas les tavernes mais depuis deux jours elle y avait passé de bons moments en compagnie du roi et de Prudence. Mais là elle était mal tombée. Son pire ennemi était assis là a conter fleurette à une donzelle qui appréciait ça. Et comme chaque fois réunis dans la même pièce rien ne va plus. Et ce qui n'était qu'une banale dispute avait pris une ampleur de règlement de compte quand la blonde qu'elle avait gentiment voulu mettre en garde contre les pratique de Greg, prit un malin plaisir à l'humilier et à lui parler comme à la dernière des dernieres.
Chez Mariana les gens représentants la religion sont respectueux et montre l'exemple, ils font preuve de miséricorde, ils ne font pas pipi sur eux aux premiers battements de cils d'un beau parleur, condamnant une brebis égarée comme Mariana. Mais une fois encore elle avait regretté son pays si respectueux des convenances.
L'anglais lui il n'y a rien à dire, il a fait une proposition déplacée à Mariana et à Amélia et devant leur refus avait passé la nuit à les insulter et à les agresser, il ne faisait que se venger en prenant parti avec Gregory. Qui se ressemble s'assemble, même si finalement elle arrivait à préférer Grégory, c'est dire. Heureusement qu'elle avait pu compter sur le soutien du maire qui voulait arranger les choses.

Elle ne voulait pas que Gregory épouse sa soeur, elle n'était pas faite pour se marier et surtout pas avec un homme comme lui, mais elle obéissait à des règles strictes de son père. Mais elle avait la faiblesse de renoncer et de lui rendre sa liberté. Elle savait pourtant que jamais elle ne serait autorisée à rentrer, le père ne l'acceptera jamais. Et que deviendra Carmen et ce bébé? Au lieu de la remercier, Gregory s'était encore moqué, elle le haissait profondément, et ils allaient régler leur différent sur cette plage.

Je serais tentée par un combat à mains nus mais je ne voudrais pas abîmer la seuls chose qui te fait paraître humain, ta tête de blanc-bec, alors la rapière. Sauf si tu as peur que je sectionne ce qui te fait penser être un homme.
Elle aimait le provoquer et s'en privait pas à chaque occasion.

Finalement je n'aurais peut-être pas à mentir, je vais vraiment te tuer.

Messages : 225 Date d'inscription : 13/02/2013 Ville : là où j'y ai un interet

Elle tente de me provoquer encore une fois, mais il en faut beaucoup pour m'énervé. Je me contente de sourire à ses attaques qui volent au ras des pâquerettes comme je l'ai entendu il y a quelques minutes à l'auberge.

Allons-y pour l'épée alors, ce serait dommage que tu te casses un ongle et puis tu ne me ferais pas grand mal avec tes petits poings, gamine.

Mais pour me tuer je te souhaite bonne chance, je ne suis pas un débutant, moi.

Je la regarde, la jaugeant de la tête aux pieds. Elle n'est pas bien costaud la donzelle, la dernière fois qu'on s'étaient battus, j'avait cru que c'était un homme et quand je me suis rendu compte de mon erreur, je me suis arrêté. Elle en avait profité bien sûr et avait pris le dessus jusqu'à ce que je m'en débarrasse en la menaçant de mon arme. Depuis, les joutes restaient verbales, mais aujourd'hui, il nous fallait réglé ça pour de bon.

J'enlève donc ma veste que je pose sur le sable et sur laquelle attérissent mes armes à part mon épée que je garde sur moi. Une fois prêt j'empoigne mon épée et me mets en position et attend qu'elle ouvre les hostilités. Le duel ne devrait pas duré longtemps, elle a beau se donné des airs ça reste une enfant qui ne sait pas grand chose de tout ça. Enfin, ça me passera le temps cinq minutes et quand ce sera fini, j'aurai la paix, du moins, je l'espère !

Messages : 120 Date d'inscription : 22/02/2013

Elle bouillait à chaque attaque verbale, elle avait le sang chaud en digne espagnole qu'elle était et il allait voir de quel bois elle se chauffe. Elle retira à son tour son manteau et les armes inutile pour être plus à l'aise de ses mouvements, et coinça ses longs cheveux noirs sous son chapeau trop grand pour qu'ils ne la gênent pas.
Elle voulait mettre toutes ses chances de son côté pour lui faire mordre la poussière eenfin le sable. Elle était jeune et d'apparence frêle mais il ne fallait pas se fier aux apparence, elle savait se défendre comme le fils de son père qu'elle était finalement.

Elle se positionna face à lui, rapière à la main la lame devant son visage. Elle lui lançait un regard mauvais et noir, couleur de ses yeux et de sa haine.

Combat à mort j'imagine.
Elle garda un visage fermé malgré l'appréhension de devoir le tuer. Elle n'avait plus rien pour la retenir en vie en dehors de la religion qui lui interdisait le moindre acte de suicide. Elle pensait à la honte qui s'abattrait une fois de plus sur les siens si l'on apprenait son suicide et elle n'avait de toute façon pas ce courage. Ce qu'elle appréhendait était de devoir prendre une vie. Dieu lui pardonnerait, laver son honneur était excusable mais elle, est-ce qu'elle pourrait se le pardonner? Il n'y avait plus qu'à esperer une issue favorable pour tous, elle pourrait le laisser gagné mais elle le refusait, pas sans s'être battu et lui avoir fait mal un maximum.

Elle fit taire la petite voix de gamine terrorisée qu'elle aurait été en d'autre circonstance, avant de se jeter sur lui dans l'idée de lui retirer ce sourire moqueur de son visage.

Messages : 225 Date d'inscription : 13/02/2013 Ville : là où j'y ai un interet

Spoiler:

A mort ? C'était une chose que de lui donner sa raclée et la calmer une bonne fois, mais la tuer...S'en était une autre. Mais soit, si c'était ce qu'elle voulait, pour ma part ce n'est pas comme si j'avais grand chose à perdre. Bien sûr, tout le monde a peur de mourir, ce serait hypocrite que de dire que cette idée ne me fait pas frémir, mais si ça doit être le cas alors autant que ce soit pendant un combat.

Je l'observe et attend qu'elle lance le duel. Elle se jette sur moi. Débutante. La première règle d'un duel et de ne jamais attaqué sous le coup de la colère. J'esquive cette première attaque et joue de ma lame contre la sienne. Si elle continue comme elle a commencé, elle se fatiguera vite, il me "suffit" juste d'être vigilant pour ne pas recevoir un mauvais coup et parer ses attaques.

Les lames fendent l'air, les fers se croisent, la bataille qui me semblait facile au premier abord est plus complexe qu'elle n'en a l'air. Elle se débrouille la petite même si elle est un peu trop fougueuse pour ce type de combats où, à mon avis, la technique doit primé sur tout. Je souris légèrement, finalement, je me prend au jeu. Nous échangeons quelques coups mais aucun ne semble véritablement prendre le dessus. Elle est trop nerveuse et moi pas assez sans doute. Il est temps que je me plonge réellement dans ce duel...

Une attaque, bien précise et choisie, mon épée effleure le bas de son cou et la blesse légèrement, juste assez pour voir une petite traînée de sang. Je la regarde avec un air de défi et un certain amusement.

Es-tu sûre de vouloir continuer ?

Messages : 120 Date d'inscription : 22/02/2013

Mariana était nerveuse, elle était dans une rage qui lui faisait perdre toutes les règles d'un duel. Elle s'était entrainée avec les cousins au pays et elle était pas plus forte qu'eux mais plus agile et maligne que ces gros nigauds. Mais là ses émotions prenaient le dessus sur la technique, avoir ce sale type face à elle la faisait sortir de ses gonds et elle était incapable de réfléchir.
Le premier coup s'échoua dans le sable, il avait réussi à l'esquiver, et dans un souffle pour se concentrer tant bien que mal, elle se replaça face à lui, l'oeil mauvais.

Elle le laissa venir, s'avança vers lui toutefois, pressée d'en finir et de le faire souffrir autant qu'elle souffrait. La plage qui était si calme quelques instant plus tôt fut troublée par le choc du métal qui s'entrechoquait avec violence. Elle était sur ses gardes et pourtant il réussit à les franchir et à effleurer son cou, la faisant grimacer de surprise. Le sang commença à couler doucement mais certainement pas assez pour la calmer, au contraire. Elle accentua la force de ses coups avec colère.

Il réussit à parer une fois de plus l'attaque, coinçant les lames entre elles, mais elle n'en resta pas là, octroyant à son adversaire un bon coup de poing dans sa figure de vermine pour le destabiliser et prendre le dessus.

Je ne t'ai pas fait mal rassure-moi. Elle rit en le regardant. Et toi tu es sur de vouloir continuer?

Messages : 225 Date d'inscription : 13/02/2013 Ville : là où j'y ai un interet

Spoiler:

Elle est en train de s'énerver la gamine. Aurais-je touché sa fierté ? Les coups s'échangent, fougueux, passionnés. S'il n'y avait pas cette répulsion l'un envers l'autre, on aurait pu croire qu'on en était aux préliminaires d'un ébat amoureux ! Enfin là, on en était loin. Mariana me fait pensé à un épouvantail mal peigné, et avec le caractère qu'elle a, elle ne me donne vraiment pas envie de l'approché, contrairement à ses soeurs.

Je bloque son attaque et sourit, cherchant à la narguer un peu. Mais la demoiselle ne s'en laisse pas compter et me répond par un coup de poing en plein visage qui me déstabilise et me fait reculé. Celui-là, je ne l'ai pas vu venir. Je pose ma main sur mon visage et vérifie que je ne saigne pas du nez puis la regarde. Elle a l'air fière d'elle, mais ce n'est pas encore fini, je n'ai pas dit mon dernier mot.

Ne crie pas victoire trop vite l'épouvantail, ce n'est pas avec un coup de poing que tu vas m'abattre, j'ai connu pire que ça !

Je me redresse et relève ma lame devant moi. Il me faut garder mon calme. Elle a réussit à m'avoir par surprise sur ce coup là, je dois être plus vigilent. Je lui ai promis de lui faire manger le sable, je ne vais pas me défiler et ce n'est pas pour un coup qu'elle a gagné ce combat. Il ne fait que commencer.

Messages : 120 Date d'inscription : 22/02/2013

Spoiler:

Mariana reprit le combat, il n'avait pas l'air d'avoir envie de s'arrêter non plus et l'adrénaline renforçait encore ses coups de la jeune fille. Ce jour qu'elle attendait depuis des mois, depuis ce mariage qui n'avait pas eu lieu, ou le jour où elle l'avait surpris couché sur son autre soeur d'à peine deux ans de plus qu'elle, elle voulait se venger et le faire payer. Par sa faute elle s'était retrouvée exilée dans ce pays, seule, sans famille ni ami ni le moindre sou. Elle mettait toute cette haine et cette rage dans ses coups, et l'adolescente frele ressemblait plus à une femme forte, un roc que rien n'aurait pu détruire.

Dans la rapidité des mouvements, son chapeau tomba au sol, libérant ses longs cheveux noirs dont quelques meches se collèrent sur son front en sueur. Elle ne s'en préoccupa pas plus que ça et continua a asséné des coups à son adversaire. Elle chuta, espérant le faire tomber aussi et prendre le dessus. Elle était bien plus petite que lui il fallait donc ruser. Mais dans sa chute elle avait laché son épée et dû se recroqueviller pour la récupérer laissant Gregory gagner du terrain. Une fois l'arme en main elle n'eu que le temps de lui effleurer la cuisse de sa pointe, déchirant le tissu pour faire apparaitre sa peau rougit par le sang, avant de se relever et de lui flanquer un violent coup de coude dans les côtes pour le destabiliser.

Elle se surprit elle-même, s'arrêtant une demi-seconde, comme si le combat se terminait et qu'elle avait gagné. Mais non l'un d'eux devait mourir. Elle le regarda dans un lourd silence.

Messages : 225 Date d'inscription : 13/02/2013 Ville : là où j'y ai un interet

Elle est hargneuse la gamine, j'évite ses coups, les esquive, les pare, elle est en train de s'épuisé. J'essaye de suivre le mouvement et attend le moment pour attaqué. Elle tombe et lache son épée, je m'avance en me disant que le duel se termine et qu'elle va abandonné. Mais juste au moment où je pointe mon épée sur elle pour l'arrêter dans son mouvement, elle attrape son épée et me blesse à la jambe. Je grimace mais ce n'est qu'une éraflure, rien de bien méchant contrairement à ce qui suit...

Il y a quelques jours, je me suis battu avec un groupe d'italiens bien décidé à me faire payé le fait d'avoir rompu mon contrat et n'avoir pas ramené la jeune femme blonde que j'avais réussi à capturé mais que j'avais laissé filer. La blessure commence seulement à se refermer et voilà qu'elle me donne un grand coup en plein de dedans. Je me retrouve au sol, plié en deux à vociféré.

Nom d' un chien, espèce de...

Le douleur est lancinante, je retire ma main et voit le sang qui recommence à couler, la blessure est réouverte. Je relève les yeux sur elle et me redresse dans le but de lui donner une bonne leçon, ça n'a que trop duré, il est temps d'en finir. Je l'attaque dans un dernier sursaut avec violence. A ce moment là, je me fiche bien que ce soit une femme ou même que cette attaque puisse la tué, je ne pense plus à rien, juste au fait qu'elle m'a blessé et la douleur me guide.

Messages : 120 Date d'inscription : 22/02/2013

La jeunesse de Mariana la reendait plus résistance mais à la longue elle commençait sérieusement à se fatiguer et à s'essoufler. Pourtant l'adrénaline et la haine prenaient le contrôle de son corps, rendant ses coups plus puissant. Elle jubila en voyant le sang souiller son pantalon craqué par la lame de son épée mais elle jubila plus encore à le voir se plier en deux, le visage grimaçant, quand elle lui décocha un violent coup de coude dans les côtes.
Elle ignorait qu'il était blessé mais elle était à ce moment-là très fière d'elle, il avait mal, il souffrait à son tour, enfin. Elle se mit à rire, c'était son tour de se moquer maintenant.

Espèce de quoi? Elle s'arrêta de rire en voyant le regard noir qu'il lui lançait. Jamais elle ne lui en avait vu de pareil, cette fois la réponse serait terrible. Le temps était comme suspendu, plus rien ne bougeait autour d'eux en dehors de la mer qui s'agitait à la force du vent. Mariana frissonna, avait elle froid ou avait elle peur? Elle ne savait pas vraiment, ce qu'elle savait c'est qu'elle devait se concentrer et resté sur ses gardes sinon il allait la tuer.

Gregory chargea avec la férocité d'un animal blessé, si elle put éviter les coups, elle en pris certains avec une telle force qu'elle s'écrasa sur le sable mouillé. L'eau salée de la mer lui nettoya ses plaies la faisant grimacer et éloigna son arme. Elle n'arrivait pas à se relever, tellement Gregory s'acharnait sur elle, elle avait de plus en plus de mal à respirer entre les coups et la mer qui s'engoufrait dans ses poumons à chaque fois qu'elle buvait la tasse. Elle n'avait plus le choix, soit renoncer et attendre la mort, l'option qu'elle choisit dans un premier temps, soit se battre. Finalement elle décida de se battre une dernière fois et réussit à se dégager en sentant son adversaire faiblir, elle l'avait dû bien l'amocher, parce-que les minutes avaient parues plus longues qu'elles n'étaient. Elle le repoussa et reprit le dessus sur lui, le menaçant de son épée qu'elle avait pu enfin récupérer. Il était à sa merci, elle allait lui porter le coup de grace et gagner ce combat.

Au moment d'abattre l'ultime coup, elle se ravisa. Non elle ne pouvait pas le tuer, l'honneur lui imposait et pourtant elle ne pouvait pas. Elle ne savait pas ce qui l'empêcha de le faire, sa conscience ou autre chose elle n'en savait rien.

Je vais t'épargner Gregory, à partir d'aujourd'hui on ne se connait pas et on ne s'adresse plus la parole. Jamais. Cette affaire est officiellement réglée ici, maintenant. Je n'ai qu'une parole j'annoncerais à mon père et à Carmen que tu es mort.

Elle récupéra son manteau pour cacher sa poitrine collée à sa chemise blanche trempée. Elle regretta une fois encore d'être une femme, mais une femme qui venait de battre un homme. Un dernier regard dans sa direction et elle quitta la plage, épuisée et blessée, mais elle se remettra vite. C'est son coeur qu'elle aurait à soigner maintenant, elle le savait, elle ne reverrait pas son pays avant un moment.

Messages : 225 Date d'inscription : 13/02/2013 Ville : là où j'y ai un interet

C'est le moment de vérité, elle a réussi à me blessé et là je veux en finir. Je m'acharne sur elle autant que je le peux encore mais cette blessure me fait un mal de chien au point que je faibli rapidement. Je ne dois pourtant pas lui laissé voir la moindre faiblesse et pourtant il arrive un moment où elle s'en aperçoit et s'engouffre dans la brèche. Je me retrouve à terre et désarmé. Comment c'est arrivé ? Je ne sais même pas, les choses ont été trop vite pour que je me rende compte de quoi que ce soi.

Je la regarde, elle est au-dessus de moi et me menace de son épée. Cette fois, on dirait bien que ma route s'arrête là. Se faire battre par une gamine, j'avais espéré mieux comme fin. Mais comme on dit : on ne revient jamais en arrière et dans tous les cas ça m'aura guéri de l'idée de me faire toute une flopée de soeurs espagnoles. Ils étaient pourtant très hospitaliers et accueillants au début ! Moi je n'ai fait qu'accepté ce qu'on me donnait après tout ! Je vais pas craché dans la soupe.

En tous cas, toute cette histoire ne finit pas avec : ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants, je dois peut-être déjà me consolé avec ça. Entre ça et la mort, je me dis que je ne m'en tire peut-être pas si mal finalement même si j'avais espéré me débarrasser de cette folle sans y laissé la vie. Son bras se baisse, elle est sur le point de m'achever, j'ai le seul réflexe de fermé les yeux et d'attendre...Rien. Rien ne vient. Elle reprend la parole et se relève puis s'éloigne.

Suis-je en vie ? Suis-je en train de rêver ? Que se passe t-il exactement ? Je croyais dur comme fer il y a encore dix secondes que j'allais mourir et je vois mon ennemie s'éloigner. Je me redresse un peu et la blessure que j'ai dans les côtes me rappelle qu'on est bien dans le monde réel. Bon sang que c'est douloureux ! Elle ne m'a pas raté cette sale peste. Je me laisse retomber sur le sable, trop épuisé pour me relever et repartir. De toutes façons, je ne dois plus risqué grand chose maintenant à part peut-être que les vagues viennent jusqu'à moi et ne m'emportent ?