[rp] l'antre des commères

Messages : 43 Date d'inscription : 05/08/2013

Episode 1 du périple :

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Bon, après avoir discuter à l'auberge avec deux charmantes personnes, Rosy et Victoire, Heylscha partit ce matin du 8 août 1653 (?) pour chercher un endroit pour pouvoir élaborer leur projet.

Ce matin là, dans la forêt elle tentait tout d'abord de débusquer de quoi se mettre sous la dent. Elle s'approcha d'un énorme bolet qui lui faisait les yeux doux (à supposer qu'un champignon puisse avoir des yeux). Elle déposa son champignon dans sa besace et entendit quelque chose choir. Elle leva les yeux et aperçu une cabane complètement délabrée, le toit s'écroulait, les volets étaient suspendus par une réparation fait maison qui laissait à désirer. Elle y pénétra pour faire un bilan des lieux. Le parquet semblait en bon état, les murs devaient être retapés et le toit entièrement refait.

J'espère que ces dames n'auront rien contre le bricolage parce qu'on a du pain sur la planche...

La rousse partie en ville en direction du scribe parce qu'elle n'était pas fichue de rédiger un courrier pour y annoncer sa trouvaille. Elle tomba nez à nez sur un petit garçon, assis derrière le comptoire.

Dis moi petit, où est le scribe ?
Chais pas.
Comment tu sais pas ?! J'ai besoin d'envoyer une missive !
Je peux le faire moi !

Elle dévisagea le garçonnet. Il se moquait d'elle c'était évident.
Toi ? tu sais écrire ? Mais tu viens juste de sortir des langes non ?
Et alors, toi t'es grande et tu sais pas lire !
Sale gosse !!!!

Et oui Heylscha avait horreur des enfants.

Bon bah t'auras pas t'as lettre, nah !
Bon bon d'accord ! Combien tu prends ?
10 louis.
Quoi ?! Elle s'étrangla à moitié. C'est cher !
C'est ça où rien !

La jeune celte sortit quelques louis en marmonnant.
Tiens !
Tu sais mon maître m'a dis que les rousses on les brûlait avant ! petit sourire fripon... Bon je t'écoute !

Heylscha se frotta les yeux avec son pouce et son index de sa main accoudée à son bras. Inspiration, Expiration !

Bien, tu écris à Dame Victoire et à Dame Rosy que j'ai trouvé une cabane abandonnée dans la forêt qu'il faut restaurer et que je les attends à l'entrée du bois.
C'est tout ?
Oui, elles vont comprendre.
J'écris en italique, en souligné, en gras, de droite à gauche ou l'inverse ?
M'EN FOUS RÉDIGE CETTE LETTRE !!!

Heylscha quitta le garçonnet qui lui avait tenu la jambe pour lui raconter des anecdotes sur les rousses qu'on torturait dans le passé.
Les poings serrés, elle posta les missives en vérifiant que le morveux ne l'ai pas arnaquer au passage. Non c'est bon c'était bien des lettres à première vue.

Elle attendit un moment et se rendit donc à l'entrée de la forêt.

Messages : 1037 Date d'inscription : 30/01/2013 Ville : Au bord du précipice.

Un courrier, une écriture enfantine, un rendez vous fixé à l’entrée du bois.
Un sourire qui nait aux commissures de mes lèvres, la roussette rencontrer à l’auberge la veille avait trouvé le moyen de la prévenir.
Une tenue confortable, un vieux pantalon et la vieille chemise d’Edern, ce qui ne me changera pas de d’habitude, je sais, faut pas me le dire. Chut…

Un panier avec de quoi se restaurer est charger sur Vapluvite, mon âne trop bête.
Ma canne a pèche avec une carotte qui pendouille au fil devant son naseau pour qu’il avance.
Me voila à traverser la ville en direction de l’orée de la forêt en saluant d’un grand sourire çà et là, les personnes qui regardent passer le convoi nous dirons, un peu spécial.

Sifflotant j’arrive près du lieu dit et remarque la jolie silhouette d’ Heylscha qui semble attendre.
Sautant telle une féline de ma monture, je me dirige vers elle.

Bonjour, j’ai bien reçu la missive, vous avez donc trouvé un endroit qui conviendrait à notre projet.

Messages : 88 Date d'inscription : 09/06/2013 Ville : Amiens.

Quand j'ai reçu la lettre, j'ai d'abord été un peu été surprise. J'ai su ce qu'il y avait et tout et tout, mais cela m'a un peu étonnée de faire partie du projet, alors qu'au départ j'avais simplement proposé mon aide pour les illustrations. Mais bon, si la bicoque qu'Heylscha a trouvé a besoin d'un coup de bricolage, je donne un coup de main volontiers. Après, si elles n'ont plus besoin de moi, alors je partirai. J'allais partir quand je me suis dit que ce n'est pas avec mes jupons que j'allais aider. J'ai donc un peu fouillé dans mes affaires, et j'ai dégoté une vielle chemise rouge à carreaux et une salopette encore plus âgée que j'avais piquées à mon meilleur ami la dernière fois que nous nous sommes vus. Je m’habille, attache mes boucles blondes en une coiffure informe, mets un ruban pour retenir les mèches rebelles et en avant la musique. Je me rends au lieu de rendez vous, un sac à dos usé sur l'épaule.

Je vois là Heylscha et Rosy en train de parler. Je m'approche d'elle et lance un :

Bonjour !

Messages : 43 Date d'inscription : 05/08/2013

Heylscha n'eut pas l'occasion de s'ennuyer car ces dames arrivèrent pratiquement dés son arrivée. D'abord Rosy qui sautait avec prestance de son cheval arrivant joyeusement à son encontre.

Bonjour, j’ai bien reçu la missive, vous avez donc trouvé un endroit qui conviendrait à notre projet.

Oui tout à fait, c'est à quelques pas d'ici, c'est d'ailleurs étonnant que personne n'ait chercher à en faire quelque chose de cette cabane.

Bonjour !

Voilà que dame Victoire qui s'approche.

Ah parfait, on vous attendait ! Suivez moi, je vais vous montrer...

Heylscha emboîta le pas des dames. Le trio de choc était prêt à s'enfoncer dans la forêt où un gros boulot les attendait.

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Episode 2 du périple : Un peu d'nerf tas d'feignasses !

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Heylscha s'appuya sur un tronc d'arbre.

Bon bah voilà la bicoque... Le toit s'effondre, les murs doivent être consolider et sinon dans les bonnes nouvelles, le parquet est niquel ! Je vois que vous êtes toutes habillées en tenue de combat, alors si on s'y mettait ?

Petite risette pour motiver la troupe. La rousse redressa sa chevelure et retroussa ses manches. Elle fit rouler un rondin de bois jusqu'au cabanon et grimpa dessus pour arriver à la hauteur du toit.

Arf ça doit grouiller de bestiole...

Avec une moue sur le visage, elle dégagea la première planche.

Ce serait une bonne idée de mettre des tuiles si on peut trouver ça, vous ne croyez pas ? Elle désigna la planche toute miteuse.

La jeune celte s'attaqua de nouveau au toit, pestant après les nombreuses colonies d'insectes qui avaient élues comme foyer un toit qui s'écroulait.

Messages : 1037 Date d'inscription : 30/01/2013 Ville : Au bord du précipice.

Promenons nous dans le bois tant que le loup n’y est pas…
La promenade fut de courte durée, je me laisse guidée par la roussette tout en saluant la conseillère.

Bonjour Victoire.

Quand Heylscha s’arrête et nous montre sa trouvaille, je reste sans voix.
Penchant la tête sans quitter la ruine du regard et en l’écoutant, je me demande si il ne serait pas mieux de tout abattre et de reconstruire.
Ah mais si le parquet est nickel, ca change tout en effet. Je lâche un simple.

Misère.

Alors que la plus courageuse de nous se met déjà à l’ouvrage.
Je natte ma tignasse, remonte mes manches et approche lentement alors qu’une planche est déjà ôtée.
Les mains sur les hanches, je fais le tour de notre futur petit coin bien à nous.
Regardant par les fenêtres çà et là, arrivée a la porte, je pénètre d’un pas en veillant a ce que rien ne me tombe dessus.
C’est plus spacieux que je ne l’imaginais vu de l’extérieur, un sourire se dessine sur mon visage, ca va pas être mal tout compte fait me dis je.
Entendant un craquement au dessus de ma tête, je me précipite à l’extérieur.

Y a du boulot, mais vous avez trouvé une petite merveille, on sera très bien ici.

Les planches dégringolent sous les assauts de la rousse, certaine tombe carrément en poussières.
Au fur et à mesure, j’écarte plus loin les débris tout en causant.

Je te laisse te débattre avec les bestioles, je n’aime pas trop se qui grouille.
La charpente a-t-elle l’air en bonne état ?
Sinon faudra contacter un menuisier pour qu’il nous fournisse de quoi faire quelques chose de plus solide.

On a à peine commencer qu’on est déjà poussiéreuse, mais le cœur a l’ouvrage me donne des ailes, le tas de bois pourri grossi, on brulera quand on aura fini.

Messages : 88 Date d'inscription : 09/06/2013 Ville : Amiens.

Quand je vis la masure délabrée, ma première pensée fut : Aïe. Ce genre de bicoques, on en voyait partout, à La Rochelle. On s'y installait dedans à minuit pour se raconter des histoire d'horreur. Du bricolage, j'en ai fait, dans ma vie, mais jamais de cette ampleur. Bon, allez, au boulot, c'est pas en ruminant qu'on va arriver à nos fins.

Déjà elles se sont mis au travail. Je les aide mais je me fatigue vite. Peu importe mon mal de partout, je continue en essayant de ne pas faiblir. Au bout d'un moment, une idée me vient et je dis :

J'ai apporté mes peintures, on pourrait faire une déco...originale, vous ne pensez pas ?

Messages : 43 Date d'inscription : 05/08/2013

Alors que la rousse s’excitait sur le toit pour arracher toutes ces planches moisies, elle jeta un œil sur ces dames pour voir si elles n'étaient pas trop découragée. Rosy sortit un "misère" mais Heylscha ne perdit pas son sourire.

Allez mesdames faut se dire que quand se sera fini, on pourra se vanter auprès des hommes qu'on est capable de faire leur boulot !

Y a du boulot, mais vous avez trouvé une petite merveille, on sera très bien ici.

Bien d'accord avec vous Rosy !

Je te laisse te débattre avec les bestioles, je n’aime pas trop se qui grouille.
La charpente a-t-elle l’air en bonne état ?
Sinon faudra contacter un menuisier pour qu’il nous fournisse de quoi faire quelques chose de plus solide.

Puis Victoire de dire :

J'ai apporté mes peintures, on pourrait faire une déco...originale, vous ne pensez pas ?

MMh la charpente, c'est moyen... Y a du très solide et du pas du tout. Je verrais si je trouve une solution mais en attendant on peut contacter un menuisier. Quand à la peinture je ne vois pas d'inconvénient pour que vous vous en chargiez, au contraire, ça fera très personnel.

Messages : 1037 Date d'inscription : 30/01/2013 Ville : Au bord du précipice.

La toiture de planche n’est plus qu’un souvenir, pour le moment il fait beau mais on peut toujours essuyer un orage, il ne faudra pas trainer avant de couvrir la charpente.
Je me secoue, me tapote pour ôter la poussière en allant chercher mon panier auprès de Vapluvite.
Revenant vers mes compagnes je regarde la maisonnette.

Bonne idée Victoire. Tu peux laisser ta création se déchainer.

Je me laisse choir dans l’herbe en leur indiquant de la main le panier rempli.

Servez vous, j’ai fait quelques pains garnit.

Me servant et mâchouillant je réfléchis.
Gregory pourrait certainement nous aider a nous procurer quelques belles planches pour renforcer l’endroit ou la charpente se laisse allée.
Oui mais Gregory, je l’embête tout le temps pour avoir un coup de main, ca va pas le faire.
Me torturant l’esprit pour trouver un autre menuisier, je sors la bouteille de vin, fait sauté le bouchon et bois une bonne rasade avant de la déposer sur le sol devant moi.
Un sourire éclaire mon visage, je me tourne vers les filles.

Je sais ou on peut trouver des planches et des tuiles. Mais…

Parce qu’il y a un mais naturellement. Va falloir y aller sans se faire remarquer.
Parlant très bas, comme si on pouvait m’entendre.

Je connais une belle maison qui est abandonnée, on pourrait aller chercher la bas ce que nous avons besoin.
Ca vous dit une escapade ce soir ?

Messages : 88 Date d'inscription : 09/06/2013 Ville : Amiens.

Mon esprit commence à s'embrumer de dizaines de décors tous aussi étranges les uns que les autres. Mais bon, pour la peinture, c'est un peu tôt pour y penser, il faut déjà remettre cette bicoque en état. Rosy amène un panier de nourriture, mais je secoue la tête en disant Non Merci ; j'ai un petit appétit en ce moment. Mes habits sont poussiéreux, enfin, plus que quand je les ai trouvé dans l'armoire, faut dire qu'ils ne sont plus tout jeunes.Quand Rosy chuchote qu'il y a une maison abandonnée et tout et tout, j'ai commencé à me remplir d'une énergie nouvelle.

Si ça me dit ? Bien sûr !

Messages : 43 Date d'inscription : 05/08/2013

Rosy s'assit dans l'herbe, le bras tendu sur son panier.

Servez vous, j’ai fait quelques pains garnit.

Si Victoire plus raisonnable et moins morfale avait refusé, Heylscha ne se fit pas prier. Après avoir fini le toit, elle sauta à côté de Rosy et saisit un pain.

MMMMMMMMMMhhhh ch'est bon cha !

Tout dans la ~~finesse~~ et l'~~élégance~~, elle dévorait son en cas. Rosy semblait avoir la cervelle marchant en plein régime. Elle se tourna vers Victoire et la bretonne.

Je sais ou on peut trouver des planches et des tuiles. Mais…

Puis avec un air malicieux sur un ton de confidence :

Je connais une belle maison qui est abandonnée, on pourrait aller chercher la bas ce que nous avons besoin.
Ca vous dit une escapade ce soir ?

Victoire parraissait avoir soudainement la patate et Heylscha la banane face à ce plan quelque peu crapuleux.

Si ça me dit ? Bien sûr !

Han ouais moi aussi !

Elle se frotte les mains, le regard affichant une once d'espièglerie.

Les filles, j'ai hâte de passer à l'assaut !

Messages : 1037 Date d'inscription : 30/01/2013 Ville : Au bord du précipice.

Les yeux qui pétillent, les filles sont aussi folles que moi.
L’en cas est un souvenir, le panier est poser a l’intérieur de la maisonnette sans toit.
L’après midi est déjà bien avancée, nous avons toute la nuit pour notre escapade.
Vapluvite va nous servir, si la pauvre bête ne fait pas grève.

Alors en route, ce n’est pas très loin.

Et c’est ce qui est bien, on ne doit même pas passer par la ville, puisque l’endroit ou je me dirige est dans la forêt.

Par ICI, en route la troupe.

Messages : 43 Date d'inscription : 05/08/2013

Heylscha s'éveilla. L'air distrait elle regardait son plafond, allongée dans son lit. Elle avait fait du bon travail. Elle pensa à une conversation passée à propos de sa toiture et de sa main écorchée par maladresse. Elle afficha un sourire amusé puis se leva.

Elle avait du travail qui l'attendait aujourd'hui. Après avoir fait sa toilette, revêtue ses haillons. Elle s'enfonça dans la forêt puis commença à sortir la charpente de la charrette.

Elle visualisa l'emplacement et organisa les pièces en fonction de leur situation. Elle prépara l'échelle, et attendit que les filles reviennent pour l'aider.

Messages : 1037 Date d'inscription : 30/01/2013 Ville : Au bord du précipice.

Le rendez vous avait été fixé la veille très tard alors qu’on avait démonté presque toute la grange de la demeure de feu Edern. Je n’avais pas dormi beaucoup et la fatigue devait se lire sur mon visage, j’avais passé une bonne partie de la nuit à discuter avec Kaline.
Juste le temps de passer chez moi dormir une heure, me rafraichir, revêtir une tenue confortable, me voici arrivant à la maisonnette en baillant à me décrocher la mâchoire.
La roussette est déjà arrivée et contemple les pièces de la charpente qu’elle a étalée sur le sol.
Je la rejoins et lui dit :

Bonjour, en forme-toi ?

Fallait si mettre, si on voulait avancer. Je regarde les pièces me disant que c'est plus facile de démonter que de remonter.

Messages : 88 Date d'inscription : 09/06/2013 Ville : Amiens.

Et bien sur, c'est qui la dernière ? C'est Victoiiiiiiiiire. Par contre, c'est pas de ma faute si je ne me souvenais pas où il fallait que j'aille avant que mon cerveau ne s'éclaire subitement. Traînant vaguement des pieds, vêtue des même vêtements poussiéreux de la veille, j'arrive.

Bonjour...

Messages : 43 Date d'inscription : 05/08/2013

Les filles finirent par arriver, Victoire paraissant moins motivée que Rosy. Mais cet Antre des Commères fallait bien l'achever un de ces jours !

Bonjour, en forme-toi ?

Bonjour mesdames. Oui très en forme même ! Et vous ?

Un regard sur la charpente.

Bon pour monter on utilisera un système comme une poulie si jamais on n'a pas la force de tout ramener en haut. J'ose espérer qu'on aura pas à s'en servir...

Heylscha s'attaqua aux premières planches, demandant à se faire aider par les dames.

Messages : 1037 Date d'inscription : 30/01/2013 Ville : Au bord du précipice.

Et c’est parti, un dernier bâillement en relevant les manches, je lâche un

Oui en forme aussi.

En attrapant une planche, je passe prendre le seau de clou et le marteau, nous voila a essayer de remonter la charpente de la grange sur la maisonnette.
Bout de bois après bout de bois, tout cela commençait à prendre forme sous nos regards.
Les clous s’enfoncent sous les coups de marteaux, si un promeneur passerait dans le coin, il pourrait certainement entendre quelques jurons de la brune quand elle se tape sur les doigts plutôt que sur le petit bout de métal piquant.
Mais dans la bonne humeur la matinée avance, les trois drôles de dames n’ont pas a rougir, c’est qu’elles s’en sortent pas si mal.
Tout en travaillant, je lance la conversation.

Je trouve que tu as vraiment eu une bonne idée Heylscha, j’ai hâte qu’on ai fini les travaux et qu’on commence.
Mais au fait avant d’arriver a Amiens, vous veniez d’où les filles?

Les allées venues entre la charrette et la maisonnette s’enchainent, les planches se posent…

Messages : 43 Date d'inscription : 05/08/2013

Je trouve que tu as vraiment eu une bonne idée Heylscha, j’ai hâte qu’on ai fini les travaux et qu’on commence.
Mais au fait avant d’arriver a Amiens, vous veniez d’où les filles?

Heylscha, qui enfonçait un clou regarda Rosy.

Mmh pour ma part je suis Bretonne... Mais j'y ai vécu que trois ans alors... Sinon on ne peut pas dire que je vienne de quelque part...

Elle sourit puis reprit son oeuvre, tâchant d'en finir avec cette charpente. La famille, parler de tout ce qui concerne les origines, ce n'était pas son fort.

Messages : 88 Date d'inscription : 09/06/2013 Ville : Amiens.

Moi, j'étais à Eu. Et encore avant Eu, à La Rochelle.

N'y pense pas. N'y pense pas. Ne pense pas à eux. Concentre-toi sur ton travail. Ne dépasse pas. Ne fais pas de conneries. Je retiens ma respiration en essayant de chasser cette bande de mauvais souvenirs.

Messages : 1037 Date d'inscription : 30/01/2013 Ville : Au bord du précipice.

Qu’ais j’appris sur elles, pas grand-chose, les filles semblent vouloir restée discrète sur leur passé et je respecterai leur silence.
A coups de marteau, la charpente est enfin remontée sur la maisonnette, la scie a été utilisée à profusion. Les tuiles ont trouvé leur place, le toit est enfin terminer.
Nous avons fini par dormir sur place, nous nourrissant de fruit cueillit dans la forêt, nous abreuvant de l’eau du puits et nous débarbouillant au ruisseau qui coule pas loin… (Pour la logique, parce que j’imagine mal trois donzelles remonter un toit en une journée^^)

Les mains sur les hanches je regarde notre coin qui a prit fière allure avec son nouveau chapeau.

On s’en est vachement bien sortie je trouve, pas vous ?

bon, nos mains en ont prit un coup, surtout les miennes d'ailleurs, écharde plantée, éraflure, mais quel bonheur d'y être arrivée.
Maintenant il allait falloir s’attaquer a l’intérieur, nous allons pouvoir visiter le lieu en profondeur sans avoir peur que le toit nous tombe sur la tête. Souriante je me tourne vers elle.

A toi l’honneur Heylscha.

Posée à coté de la porte, je lui fait une révérence, faisant tourner ma main comme si je tiens un chapeau plusieurs fois, puis lui indiquant la porte du bout des doigts en riant.

Messages : 7 Date d'inscription : 21/09/2013

Heylscha ne se fit pas prier pour rentrer dans l'antre qui avait à présent de la gueule comme on dit. La jeune femme pénétra à l'intérieur.

Bien, manque plus qu'à peindre les murs mais Victoire voulait s'en charger n'est-ce pas ? Et quand aux meubles, vous connaissez quelqu'un qui pourrait nous en filer ? Parce que je n'ai pas grand chose chez moi...

Messages : 1037 Date d'inscription : 30/01/2013 Ville : Au bord du précipice.

[ Aout 1654, un an plus tard...]

Ma maisonnette avait brulé depuis des jours, j’avais voulu quitter la ville, mais je n’arrivais pas à partir.
Pourquoi ? Allez savoir, même moi je ne le sais pas.
Il y a quelques semaines que je me suis installée dans la cabane qui devait voir naitre un projet magnifique, mais qui n’a jamais abouti.
Les premiers jours je me suis laissé vivre, tout en continuant les travaux qui avaient commencé il y a un an déjà.
Souvent je me suis demandé ce que sont devenues mes comparses de l’époque, aucune nouvelle, n’y de l’une, n’y de l’autre… la vie est étrange et un vrai mystère, j’espérais qu’elles avaient trouvé leurs bonheur.
Quoi qu’il en soit, la vielle bicoque avait une nouvelle allure, fraiche propre et amenagée.

Les jours à rêvasser ont été remplacés par ma nouvelle passion.
Je ne pense plus qu’à cela, je ne rêve que de cela, je ne vis que pour cela.
Vous vous demander quoi ?
Ben je vais vous l’avouer.
La GOURMANDISE.
J’assouvis ma gourmandise, oui, oui, rien que cela.
Je me suis laissée submergée par ce défaut et je passe mes journées devant le fourneau.
Enfin sauf quand je m’installe sur les marches de la cabane pour déguster mes petites préparations afin de toujours les améliorer ou que je file en ville faire mes emplettes.

Aujourd’hui est un grand jour, j’ai enfin réussi, je suis fière de moi, ils sont parfait, ils sont magnifique, ils ont la forme parfaite.
Après des jours et des jours à améliorer la recette, je suis arrivée a créer les merveilles qui gisent devant moi sur le plateau.
Il n’y a plus qu’à gouter…

Messages : 1037 Date d'inscription : 30/01/2013 Ville : Au bord du précipice.

Et gouter, je l’ai fait encore et encore avec satisfaction.
Mais ce n’est pas facile de juger, tout les gouts sont dans la nature.
Plusieurs jours d’affilée, je suis passée a l’auberge de la ville, espérant croiser quelques personnes.
Personnes a qui j’aurais pu faire gouter, personnes qui auraient pu me donner un avis.
Hélas, tous semblent ne pas aimer prendre l’apéro, il faudra donc que je pousse la porte d’un bureau quelconque.

Mais aujourd’hui est un autre jour, ma réserve de choux est au plus bas, il me faut partir vers la Normandie et mes champs.
Un baluchon est préparé, le tout balancer dans la calèche.
Une jolie boite contenant mes trésors est posée sur le siège.
Plus qu’a fermer la cabane avant de prendre la route.