[RP]Des retrouvailles...assez tendues

Cara avait attendue...et attendue et à force de trop attendre, elle en avait assez, comme assez de beaucoup de choses, dans cette ville, dans sa vie tout ce qui n'allait pas depuis deux jours. Elle sortit du cadastre poing fermés, les serrant de toutes ses forces tout en tentant de se dire qu'il fallait qu'elle se calme mais une rage tellement forte et violente la tenait en haleine, ça mêler à une tristesse quasi inconsolable, Cara n'avait qu'une envie, se jeter du haut d'un pont et se fracasser la tête contre un rocher pour tout oublier, malgré que cette envie n'état pas entière vu que sa famille et ses amis étaient la pour la retenir. Enfin...famille composée de deux personnes car sa mère biologique avait disparue dans la nature.

C'était plus fort qu'elle, en sortant du cadastre elle voulait aller en mer, revenir ou pas en ville elle ne savait pas mais c'était une toute autre chose que Cara allait voir en sortant. Une jeune femme en face d'elle parlait à une vielle dame, elle n'entendait pas ce qu'elle disait mais cette personne ne lu était pas inconnue. Une grande robe, des gants nacré soigneusement brodés et de petites chaussures que seuls une petite pointure de pieds pouvaient y accéder.

Elle plissa les yeux essayant de se rapprocher pour entendre ce qui se disait et surtout, de voir qui était cette jeune femme qui lui semblait familière. Cara de nature curieuse s'approcha un peu trop et se heurta à la demoiselle, les pavés n'étaient pas à la même hauteur la fit tombée.

Vous ne pouvez pas faire attention?

Cara savait que c'était de sa faute mais dans un moment comme celui la, elle était obliger de pester. A sa grande surprise, la femme se retourna étant tout aussi surprise qu'elle. Ce n'était pas possible...elle ne pouvait en croire ses yeux...c'était vraiment elle? Ici? Pourquoi? Et comment? Bouche bée, elle n'arrivait pas à sortir un son de sa bouche et ne put que balbutier un petit mot, à peine inaudible un peu comme...

Maman?

Il y avait si longtemps que je n'étais pas venue sur Eu, le voyage avait été long et très tumultueux, les secousses de la diligence n'avaient fait que de nous réveiller pendant le trajet de nuit et ce n'était point facile pour nous de dormir malgré la fatigue mais il était évident, que je n'aurai pas pu dormir tellement la joie était immense en moi, j'allais revoir ma fille Cara. Depuis plus d'un an, je ne l'avait pas revue depuis notre dernière conversation qui s'était mal passée et je ne veux point que cela recommence mais j'avais un mauvais pré-sentiment concernant ce jour.

Nous étions arrivés sous peu mais depuis de nombreux mois d'absences, la ville avait quelque peu changée avec de nouvelles bâtisses, de nouvelles auberges et magasins, je ne m'y retrouvait pas et Léo était perdu également. Aidée de mon époux, je descendis de la diligence et demanda la maison de ma fille si tentée qu'elle en ai une puisque la dernière fois, elle habitait encore avec son frère. Pourquoi avoir choisi de venir en premier lieu dans cette ville? Car nous avions faites toutes les autres et personne n'avait vu ma fille, il ne restait plus que cette ville baignée par la mer et son soleil. Je demandais donc mon chemin à une charmante passante et celle ci m'indiqua qu'elle avait une maison non loin mais qu'elle était fermée, je me retourna pour remonter dans la diligence mais je bouscula une jeune fille. Qu'elle ne fut pas ma surprise lorsque je vis ma fille sur le sol, par mal chance je l'avais heurtée et je m'en voulais. Je lui tendis la main et son regard plein de questions me faisait dire qu'elle était toute aussi surprise que moi.

Cara ! Ma fille mais...que fait tu ici? Je te demande pardon je ne t'avais pas vu.

J'attendis qu'elle me donne la main pour pouvoir la relevée et la serrée dans mes bras.

Quoi?

Elle ne croyais pas ce qu'elle entendait.

Ça serait plutôt à moi de te demander ça non?

Cara ne voulait pas de sa main et encore moins d'une femme qui malgré qu'elle était sa mère, restait une étrangère après un an sans nouvelles. Elle se releva seule en poussant la main de Caleen. Ses nerfs lâchait pour laisser place à un rire assez nerveux.

Ah ah ah...toi...ici...pourquoi? Tu voulais voir ta fille chérie? Ta fille qui ne connait que des péripéties depuis deux jours? Ta fille? Cette Cara la? Qui vient de se faire jeter comme une vieille pantoufle par son soit disant compagnon? Ce compagnon dont le frère décédé et enterrer aujourd'hui de la pauvre sotte que je suis avait raison depuis le début? Tu veux parler de cette fille la qui se trouve devant le cadastre pour se trouver une autre maison et qu'il n'y a personne?! C'est cette fille aussi désespérée au bord de la crise des nerfs que tu veux revoir et bien...me voila chère mère ! Je suis la...

Cara avait déjà craquer mais jamais autant qu'aujourd'hui. La fatigue, la faim, la soif, la rage et la tristesse avaient eu raison d'elle et l'orage avait eu lieu avant le calme comme le dit si bien le dicton. Malheureusement pour Caleen, c'était sur elle que ça tombait, peut être qu'elle aurait pu éviter mais non, c'était sortit aussi naturellement qu'une fleur avec de l'eau et du soleil.

Je regardais ma fille se relever sans mon aide et retira ma main non sans peine qu'elle n'est pas voulu que je la relève. Je regardais ma Cara qui avait bien grandit et acquit beaucoup de beauté et de douceur mais aussi de la colère, de la peine et de la rage à n'en plus savoir quoi faire. A l'entendre, elle avait du supporter des malheurs depuis que j'étais partit une nouvelle fois sans rien lui dire mais notre dernière conversation n'avait pas été exemplaire et je m'en voulais de ne lui avoir pas donner de nouvelles depuis tous ces mois, qui plus est, je n'étais pas venue pour son anniversaire.

Me tournant vers Léo dont les yeux étaient ouverts comme deux lunes en plein jour, il n'avait sans doutes jamais vu ma fille dans un tel état et moi donc...je n'avais pas été la et c'était sur moi qu'elle déversait sa colère de ses moments horribles passés. Je dois être un déclencheur de toute cette rage qu'elle avait en elle mais je ne pensais pas qu'elle avait endurer tout cela durant mon absence, si j'avais été la, rien de tout cela ne se serait peut être pas passé. En ce qui concernant la mort de son frère, Ada, nous n'avons jamais été en bon terme mais je sais que ma Cara tenait énormément à lui, sa mort m’attristait autant qu'elle.

Léo s’avança doucement vers elle et j'en fis de même pour prendre ma fille dans mes bras sans un mot, sans un bruit, soutenu par Léo qui posa délicatement sa main sur mon épaule tandis que son autre main était posée sur les cheveux de Cara. Pendant de longues minutes à serrer ma fille dans mes bras qui ne s’arrêtait plus de pleurer tout ce qu'elle avait en elle, je lui pris le menton afin de diriger son regard vers le mien.

Ma fille...ma puce...ta colère s'est déversée sur moi tel un cataclysme sur une ville je suis désoler d’être la cause d'une telle force de rage en toi j'ai du déclencher un orage que tu cache avec des rayons de soleil depuis pas mal de temps et je comprendre que ma venue très tardive doit te faire mal mais...il valait mieux que tu crache ce feu de toi maintenant que sur quelqu'un qui ne te connait pas et qui te ferait surement la morale. Cara...sache que ce que tu as endurer je t'aiderai à le surmonter et crois moi je ne partirait plus. Avec Léo, nous avons décider d'acheter une demeure par ici près de la mer, tu pourra nous voir aussi souvent que tu veux.

Je souris mais la peine m'étais arriver au coeur, je n'étais pas vexée mais très attristée de tout ce qu'elle venait de me dire, cela m'étais arrivée dessus cependant, après tout, je l'avais mérité, pas de nouvelles, pas de lettre ma fille avait tous les droits de me le reproché.

Quoi mais...elle ne lui en voulait pas? La mère de Cara ne lui en voulait pas? Jamais elle n'aurait penser ça elle aurait cru que comme avant, elle aurait mal réagit mais c'est vrai que depuis qu'elle habitait avec Leo, elle avait changer autant de comportement, de langage et d'esprit. Ce n'était plus la Caleen rebelle qu'elle avait vu le jour de son anniversaire il y a de ça 3 ans mais bien une jeune femme au joues rosies et à la toilette plus que belle.

Cara la regarda tenant sa main dans la sienne et se remise à pleurer après tout ce qu'elle venait de dire, après le recul elle s'en voulait de s'être mise à crier et à balancer tout ce qu'elle avait en elle sur sa mère.

Caleen...maman...pardon je suis désoler j'ai été nul de te crier dessus comme ça tu n'y est pour rien et même si ta présence avait été la pendant cette année, tu n'aurai pas pu éviter ce qui s'est passer, personne ne l'aurai pu sauf moi, j'aurai pu éviter de sortir avec une personne dont on m'avait dis de me méfier car il ne cherchait qu'une chose et partir ensuite. Pfff...ce que j'ai été bête mais bête ! J'aurai du écouter mon frère...

Elle essuya ses larmes d'un revers de la main.

Enfin si vous voulez habiter ici c'est pas au cadastre que vous allez trouver votre bonheur il n'y a personne.

Je souris à ma fille en lui passant une main dans les cheveux et lui faisant une bise sur sa tête. Ma jolie Cara avait mûrit, il y a un an elle ne se serait pas excusée et j'étais fier de la jeune femme qu'elle était devenue. Je regardais Léo qui sourit rassuré de la tournure que prenait la situation moi même étant ravie, je pris ma fille dans mes bras en la relevant doucement, toutes ces émotions avaient du beaucoup la secouée. Je me frottais le menton afin de trouver une solution pour le cadastre.

Hum...s'il n'y a personne pour le moment on y reviendra plus tard dans la journée ou même demain qu'en pense tu? Si vraiment d'ici la il n'y a personne nous aviserons.

J'entendis derrière moi la porte du cadastre s'ouvrir sur une demoiselle qui nous souriait. Je sourit à mon tour en regardant ma Cara.

Il y a finalement quelqu'un ma fille regarde...nous allons t'attendre afin de passer ensuite.