[RP] Inhumation de Louis-Philippe de la Brie-en-Carly

Citation :

Peuple de France et de Navarre, écoute la douloureuse annonce qui t'est faite ce jour.

Peuple de France et de Navarre, pleure ton Roi.

Louis-Philippe de la Brie-en-Carly, Roi de France et de Navarre, a quitté ce monde. Le Roi est mort.

Peuple de France et de Navarre, rend hommage à ton défunt Roi.

Dimanche 29 juin, la dépouille royale quittera le Louvre et, dans une procession funèbre, trouvera le repos éternel dans la basilique Saint-Romarin, auprès des Grands de notre Royaume.

Peuple de France et de Navarre, rassemble toi et prend part à ce cortège, rend un dernier hommage à ton Roi.

Et quand tu auras pleuré ton Roi, accueille avec liesse le nouveau Régent.

Dimanche 29 juin, aux portes du Louvre, sois présent !

(pour le RP, ce sera ici : https://droits-divins.forumgratuit.org/t5538-rp-inhumation-de-louis-philippe-de-la-brie-en-carly#220185 )

Nulle manière de mourir ne se ressemblait. Et pourtant. Ce sauvetage, après moult épreuves traversées entre les griffes de pirates insensés, n'avait pas permis une remise sur pieds que tous attendaient. La consolation suprême était de se dire, que là où il irait, la paix serait, non seulement pour son âme, mais pour lui aussi. Il allait voir le Très-Haut, veillerait sur sa famille, ses amis et avec le coeur d'or qu'il avait, peut-être même sur ses ennemis, ceux qui l'auront soumis à rudes épreuves, entravant les roues de son carrosse. La Duchesse se souviendrait de lui comme quelqu'un de gentil, drôle et attachant. Elle ne pouvait s'empêcher de s'interroger sur ce que l'on ressentait lorsque la mort appelait. Une angoisse, un soulagement? Seul l'Élu sûrement le savait, mais comment l'expliquer. Et qui comprendrait? Tous ici étaient différents, mais partageaient la même foi, elle l'espérait en tout cas, passant outre les discours indigne qu'on entendait dehors. Cela invitait à réfléchir, à prendre conscience, que ce tragique événement réunissait moult gens aux caractères différents, mais qu'à l'heure de la mort, les distinctions disparaissaient, désaccords, disparités, inégalités et l'on comprenait alors, à quel point était fort, ce qui les réunissait, réconciliant la communauté le temps d'un dernier hommage, sauf pour les indigents. Qui pourrait jamais oublier sa présence, le temps de sa vie? De par son courage, il n'avait hésité à bousculer les protocoles au prix d'un amour infini. N'était-ce point là la preuve, qu'en dessous des honneurs, se trouvait un homme proche de tous ici? Il n'avait donc mérité, tout cet irrespect, qu'en chaque instants on lui affublait. Heureux ce jour où de ses chaînes il était libéré. Nul à présent ne l'atteindrait. Pour sa part, elle ne cesserait d'entendre dans son coeur ses paroles pleines d'humour, sa gaieté, cette note de lumière qu'il aimait partager, que l'on soit nobles ou roturiers, histoire de bien faire comprendre, que l'on n'avait d'autre devoir au monde que d'épandre la joie.
En cette oraison funèbre, elle s'était déplacée pour l'honorer à sa juste valeur et avait fait préparer une énorme gerbe de fleurs, retenant ses larmes, malgré un immense chagrin. Il méritait ces hommages et ne l'oublierait pas...Je ne vous oublierai, Majesté. C'est ce qu'à mi-mots, elle prononça, dans une consternation totale de cette disparition.

Le cortège se déplaça, elle suivit austère et digne, n'écoutant les discours insensés, indignes qu'on pouvait entendre.

Le jour était arrivé de dire un dernier adieu au Roi qui allait rejoindre sa dernière demeure. Charles avait mis des habits de circinstances sombres pour accompagner le cortège mortuaire et état partit du Louvre le suivant lentement dans un recueillement total jusqu'à la basilique Saint-Romarin. D'un côté il y avait ceux qui pleurait leur Roi bien-aimé et de l'autre ceux qui huait sa dépouille. Bien sûr il y avait toujours les mécontents mais là c'était un manque de respect évident pour un homme qui avait ouvré toute sa vie pour le bien de son peuple. S'il n'avait pas été en deuil et par respect il aurait bien sauté dans la foule pour remettre en place tout ses opportuns même si le nombre ne lui laissait aucune chance.

Il avait demandé au plus célèbre des fleuristes de Paris de lui composer une gerbe de fleurs qui devait attendre dans la cathédrale. Il avança en silence derrière le cortège tout en priant pour l'âme du défunt dans un recueillement absolu.

Une chaleur orageuse  envahissait  l'air que nous respirions.
C'était plus par devoir et par respect des convenances que je suivais  le cortège , en ce jour  il n'était  qu'un mort  plus  célébre que les autres , rien de plus .
Il fallait aussi respecter  tous ces gens qui  par interéts  ou  sincérement avaient  suivi ce monarque.
Le Cardinal  donnait  de la solennité à cette journée  et son oraison  était bien tournée.
Comment devait  être Saint Romarin , encore un lieu que je ne connaissais pas ? .
De la tête je saluais aimablement ceux et celles que je  connaissais, certains devaient se demander  ce que je faisais là , ils n'avaient pas tort, la même question me traversait l'esprit .

Je rentre dans la basilique avec ma fille Ernestine à mes cotés, nous avons suivis le cortège du Louvre jusqu'à la basilique Saint Romarin.

Dans un coin je vois le cardinal Luc dit Neu avec son épouse. Nous, nous frayons un chemin jusqu'à eux pour les saluer.
Un peu plus loin Joachim était là aussi, encore faible par sa maladie, il avait tenu à être présent aussi. Nous allons le retrouver.

La basilique se remplie de monde, des chants se font entendre. Des chants tristes pour cet évènement, me remplisse le coeur de tristesse et ne peu retenir mes larmes en pensant à son mari bien loin dont je n'avais aucunes nouvelles depuis son départ, la main de ma fille vient me réconforter.

Sur son cheval blanc a la crinière noire, il suivait le convois a la suite des groupes de curieux.
Des pauvres et de pic-assiettes a l’affût de bonne pitance ou d'une piécette lâchée sur les pavés voir a détroussé quelque bourses restaient en arrières en attentes d'un menus larcins.
il était rare qu'un rassemblement de nobles et de haut fonctionnaires d'un royaume se rencontre en ces temps troublées en la capitale au milieux du peuple. l'Evénements n’était pas anodins et la cérémonie n'avait pas fait qu’attirer les fidèles.
le règne et la politique du roi louis n'avait pas amélioré la qualité de vie des sans le sous. Certain bedeau avait même le sourire et le regard coquin au passage du cercueil.
le cardinal delarosa, dans sa tenue rouge écarlate avait passer une armure par dessus sa robe. Un plastron flanquée a ses armes, épaules et éléments bras et avant bras composait l’attirail. Une épée flanquée a sa ceinture.
Il donna quelques piécettes derrière lui a quelque mendiants qui avaient oser s'approcher un peu plus prêts. il descendit de cheval et rentrât dans la basilic a la suite des autre personnalité. il saluât les tètes connue en allant les rejoindre.

Luc saluait la Diacre de Amiens... découvrant sa fille. Heu celle de la Diacre pas la sienne.
- Ho que elle est mignonne.
Puis baisant d' un ton vu le mort entrait allongé. Tout en regardant son beau frère prendre place. La droite du " seigneur " ou à sa gauche.

Pour le Cardinal Luc était là pour un dernier hommage. Pas que le Roi et lui aient partagé de bonnes choses. Loin s 'en fallait. Mais bon un roi passe, trépasse , la nature des choses. La douleur pour certain.
- Prenez place et si vous avez des questions vous savez ou me trouver.

Pour un certain temps .. Un légat était là plein de textes , la bouche pleine de verbes. Luc pensait à rendre les armes de Pascal.
Des vacances au Mont, en famille pour réfléchir. Pas que le Légat le gêne, mais bon il se cantonnait dans la bonne parole sans se mouiller aux bases.

Sa Majesté le Roi Louis-Philippe n'était plus... Le Roi est mort!!!


Autre funérailles autre lieux mais tout revenais au même... devant le Très Haut nous étions tous égaux... Saluant les personnes présentes d'un hochement de tête... Puis étant là civilement car le notre supérieur officiait la cérémonie... Nous primes place tout deux enfin tout trois Océanne étant dans mes bras...

Je vis Anne arriver déjà endeuillée... encore une situation pour ranimer la douleur de la perte de son époux...

Je restais là attendant comme les autres pascaliens que la cérémonie débuta.



Les jours qui viendraient seraient bien remplis une autre tête monterais sur le trône mais pour l'heure il s'agissait de faire les adieux à celui qui vennait d'entreprendre le grand voyage....

Et voilà le dernier voyage du roi ,il était arrivé à la basilique Mercedes essayait de se faire un chemin pour entrer à travers les badauds , les curieux et ceux qui estimaient le roi comme elle .

Elle aperçu sa grande fille qui avait marché plus vite qu 'elle ,ah la jeunesse ,et en bousculant un peu ,elle toucha sans le vouloir une épaule elle baissa les yeux , oui elle était pas grande Mercé et reconnut Palfy ,retira sa main et lui fit un grand sourire , les circonstances n 'étaient propices pour parler elle le verrait plus tard ,et enfin elle arriva près de Victoria et resta près d 'elle en lui
disant tout bas Bonjour ma fille ,je suis fière de toi que tu sois là elle lui prit la main et discrètement déposa un bisou sur ses doigts fins et attendit d 'autres personnes ou bien la messe ?

Un service solennel associa, dans la basilique tendue de noir, tous ceux qui avaient participé au convoi et les moines. Une stricte étiquette présidait à la répartition des personnalités et des délégations à l'intérieur de la basilique.
Le cortège arriva en la basilique Saint-Romarin, une compagnie de garde sortirent le cercueil afin de l'emmener en face de l'autel. À l'entrée de la dépouille mortuaire, des enfants de choeur dans la basilique chantaient accompagnés d'un orgue en canon le Libera me, Domine *. Le prélat guida le régent jusqu'à sa place aux cotés de la cathèdre, entouré des moines et du Grand prieur, les deux hommes devraient présider ensemble la cérémonie.
Les gardes suisses étaient répartis dans le choeur de l'abbatiale, alors que les gardes du corps entouraient le catafalque.
Chaque membre de la cour avait pris place selon son rang.
Les degrés étaient garnis de cierges ardents, pourvus aux angles de figures allégoriques et, au registre inférieur, de statues colossales symbolisant les " vertus " du monarque décédé. Une draperie noire, semée de fleurs de lys, de larmes, et de cartouches d'argent brodé, garnissait l'ensemble. Francisco regagna la cathèdre en attente de la fin du chant mortuaire.






Dès la fin de la de l'Absoute, le légat pontifical prit le brûle-parfum et purifia grâce à l'encens, le cercueil installé majestueusement devant l'autel dressé aux couleurs du deuil. À ce moment là, un nouveau chant : l'Agnus Dei du Requiem* fut entonné.






La fumée d'encens se propageait lentement aux recoins de la jeune basilique. De Cisneros retourna à son siège. Silence de cathédrale. Le clerc éleva la voix:

« Ecclésiastiques, nobles, peuples et saints religieux, nous venons déposer ce qui nous reste d’un grand roi au service de cette puissante monarchie. Nous venons, par l’abaissement et par l’anéantissement des grandeurs les plus éclatantes, rendre hommage à Celui qui est, a été et sera éternellement. La postérité la plus reculée conservera la mémoire de Louis-Philippe le Premier, le réformiste, le pacifique, l’asile et le protecteur des rois.

« Ainsi, la vie terrestre de notre Souverain prend fin pour laisser place à une nouvelle vie , une vie spirituelle. À présent, nous devons nous interroger sur un point important : Selon le Dogme, une source inspirée par l'action divine du Très-Haut, qu'est-ce que la vie terrestre ? Mes enfants, nous avons une réponse à cette question, la vie terrestre est un choix. Un choix auquel nous sommes soumis, il est donné à vous, à moi, il a été également donné à Feu notre Roi Louis-Philippe. Ce choix est un don d'un Dieu miséricordieux, parfois nous pouvons penser que cette option cédée pourrait sembler à un châtiment divin à cause de nombreux évènements souvent récurrents  à notre époque comme les décès.
Souvenez-vous du Chapitre I sur les Fausses religions, ce chapitre montre clairement la bonté de notre Dieu, le Tout-Puissant nous laisse une chance alors que nous étions punissables, censés être damnés jusqu'à la fin des temps puisque nos aïeux adoraient de fausses divinités. Dieu nous la révèle par les écrits de Saint-Pascal: " le Créateur décida alors qu'il était venu le temps, en l'an 1648, de rappeler ses créatures préférées qu'elle était l'Amour divin, celui des premiers jours de la Création. Il trouva un jeune homme dans le monde et lui enseigna la Vérité Divine, afin que les hommes retrouvent le chemin des vertus et puissent se réconcilier avec Son amour."  
Saint-Pascal nous illustre ce choix auquel aucun Homme ne peut y échapper :  "Vois comment il y a un fort déséquilibre entre ces deux mondes. Dans les premiers jours de Ma Création, j'avais instruit Mes enfants du jugement de leur âme. Lorsqu'un humain a vécu dans la vertu, s’étant ainsi conformé à Ma divine parole, Je lui accorde le droit d’accéder en ces lieux, au Paradis. S'il se détourne de la vertu, refusant d'écouter Ma Parole, qu'il s'abandonne aux plaisirs terrestres, à son instinct, Je l'envoie en Enfer, pour y être puni pour l'éternité. "
Nous sommes à l'image d'une brebis. Quant au Créateur, il est à l'image d'un berger : " Un bon berger donnant sa vie pour ses brebis. " À la tombée de la nuit, ce vrai guide, ce bon berger guide ses brebis vers l'enclos où elles seront à l'abris de toute menace. Toutefois un grand nombre d'entre-elles ne veulent suivre le bon berger, elles estiment pouvoir survivre sans leur véritable guide, mais elles risquent leur vie en devenant une proie des loups.  En vérité ce sont des boucs.  Notre vie terrestre s'apparente à cette situation, nous avons un premier  choix :  rejoindre l'enclos et s'abreuvoir éternellement, car suivre le Créateur conduit à la sécurité, la béatitude vers le Paradis à condition évidemment d'avoir obéi aux commandements divins durant notre vie terrestre. Le second choix, le plus terrible mène à la damnation éternelle en Enfer, le gain d'une vie manquant de vertu. Prions pour le salut de notre défunt Roi » dit-il en évitant le plus possible d'évoquer la piété du défunt.

Un grand nombre de rumeurs circulaient à travers la Cour, notamment en ce qui concernait la piété du Roi...Le Prince de l'Eglise ne doutait d'une plausible errance du Roi en les bas fonds des Enfers...Tout comme lui-même une fois sa mort arrivée ! Du moins si le Créateur existait réellement...

« Voulez-vous rajouter un point, Monseigneur ? Si vous souhaitez aussi donner la parole à un autre noble, n'hésitez point. » demanda le cardinal à voix basse au Régent.

Ce qui avait impressioné le Picard venu de sa province pour cette occasion unique et solennelle 'était l'arrivée du personnage couronné au coté du jeune prince .
Alors voici en chair et en os celui qui allait gouverner le royaume ? Habitué aux places dans la sécurité je gravais dans mon cerveau les traits de l'homme pour ne pas faire d'impair à l'avenir .

Il fallait tout le talent du légat pontifical pour arriver à m'émouvoir et il y réussissait ce diable d'homme.
Il était trés beau ce texte, combien des dames de l'assemblée devaient pleurer ou renifler dans leurs pochettes parfumées, or curieusement on ne voyait pas la Reine . Mon dernier souvenir d'elle était un mot dans lequel elle me disait être recherchée , depuis plus de nouvelles .

En clair , j'avais manqué de son vivant un homme et un monarque d'exeption ? Ah que mon étourderie était coupable .
A cet instant précis je décidais de ne pas recommencer .