[RP-Lieu] Cabinet de travail du Roy

Gian toujours en faction devant la porte du Cabinet de travail du Roy, salua le SEG a son arrivée. Et il vit arriver Mr. Aymerie qu'il salua également

Le Roy cria de faire entrer le prochain représentant du conseil.

Monsieur De Nemours je pense que cela va être votre tour !

Gian regarda son Capitaine et attendit qu'elle lui dise d'ouvrir la porte du Cabinet du Roy.

A la porte Lauranna regarda sortir la Baronne de Faix et lança un sourire à Charles de Nemours, en lui chuchotant.

--Bon courage!

D'un coup John Hasting de Malborough, entra sans même y avoir été invité.
Lauranna lui barra la route, pendant qu'il faisait sa révérence au Roi.

--Monsieur!!!!!

Lui dit-elle gentiment mais fermenent.

--Veuillez bien ressortir et attendre votre tour, s'il vous plait.

Elle le raccompagna jusqu'à la porte.

Un regard vers Charles avec l’intention de le faire de suite se relever, mais voila que rentre un jeune homme suivit du capitaine des mousquetaires.

Citation :

Veuillez m'excusez sire, je les fais entrer tous en même temps?

Un sourire amusé.

Tous ?
Ils sont à ce point nombreux ?
Vous pourrez dès que le Prince de Condé et moi-même, nous serrons entretenu, faire entrer les suivants.
Bien qu’il me semble que par les noms qu’il m’a plu de donner pour représenter ce conseil, il ne doit rester plus que trois personnes.

Un regard vers Charles pour s’assurer qu’il ne faisait erreur, pour se rendre compte qu’il était encore incliné.

Mais relevez vous Prince, ici c’est un lieu de travail et pas de courbette.
Vous aurez bien l’occasion de me saluer, quand il me plaira de réunir de nouveau la noblesse.

Se tournant de nouveau vers Lauranna.

Bien qu’il me navre de vous demandez de vous éloignez de moi.
Je dois à présent travailler.

Montrant de la main l’inconnu qui était à ces cotés.

Et vous pouvez aussi faire sortir votre jeune ami.
Ce jour n’est pas celui ou je reçois la population.

Ariane sortit et du couloir observait la scène qui avait tout des farces que l'on jouait sur les tréteaux. elle ne put s'empêcher de rire car la la situation avait en cet instant totalement échappée à tous le monde et le roi pouvait être "plus qu'un homme" il n'en était pas moins soumis à cette espièglerie que Pascal avait bien voulu dispenser.

Avisant un de ces bancs recouvert de velours rouge, elle alla s'y installer confortablement le dos contre le mur, le regard par la fenêtre et ses jambes bottées allongées devant elle.

D'une main elle recoiffe sa chevelure et de l'autre pose son feutre à ses côtés, puis machinalement, presque comme une seconde nature elle fait jouer sa main gauche et sa rapière dans leurs feurres

Ariane du coin de l'œil surveillait John, l'âme damnée de la duchesse et ne put s'empêcher d'afficher un large sourire en repensant aux paroles du roi

"Et vous pouvez aussi faire sortir votre jeune ami. Ce jour n’est pas celui ou je reçois la population."

John et Léonore, lui qui se voyait pape et elle reine !!!!! a la jolie paire de fripons que voila pense-t-elle et le pouvoir qui les fuit et ceux qu'ils détestent le plus qui sont de nouveau proche du roi, la vie décidément est une farce.... mais autant la jouer avec le cœur léger et en rire avant que d'être heureux de peur d mourir sans avoir rit !!!

Gian vit ressortir le Capitaine avec quelques personnes dont une complètement affolée et se pressa vers le Capitaine et lui demanda.

Un soucis Capitaine ?

Le Capitaine Lauranna lui expliqua la situation du sieur Gilbert et donna les consignes concernant cette affaire.

Bien mon Capitaine je m'occupe de cela et vous en ferais le rapport des que possible, et je vais de suite aux grilles du Louvre voir Firenze, et vous sieur Gilbert me raconterez tout ce qui c'est passé le long du trajet.

Gian pria le sieur de l'accompagner vers les grilles du Louvre, tout en écoutant l'histoire de ce qui c'était passé.

C'est par ici Sieur si vous voulez bien me suivre et je suis a votre écoute..

Et le sieur Gilbert commença a narrer ce qui c'était passé, pendant qu'ils se dirigeaient vers les grilles.

Charles fit un petit sourire devant la remarque du Roi et surtout pour la vilaine future.

- Bien Votre Majesté, je me charge de tout cela. Je vous ferais une liste des postes vacants pour que vous puissiez choisir le poste de Madame Du Faix, sauf bien entendu si vous avez déjà décidé d'un poste.

Maintenant que nous avons retrouvé un peu de calme, continua t'il, voici un rapport sur la situation militaire.

L'Armée Royale compte 3 régiments d'infanterie, 1 régiment marin, les Gardes Françaises et les Mousquetaires. Je ne vous apprends rien en vous disant que Votre Majesté est le chef suprême des armées.

Donc les régiments : Il y a le Régiment de Picardie à Amiens qui va beaucoup mieux depuis quelques temps. Il comporte un régiment mixte d'infanterie lorsque les hommes sont à terre et un régiment marin lorsqu'ils sont en mer. Je le dirige pour le moment, le colonel Eristern ayant disparu en mer pendant la dernière guerre. Nos recherches continuent mais pour l'instant aucune nouvelle. Je vous remettrais un rapport écrit pour vous faciliter les choses. Ensuite vous avez le Régiment Royal Normandie tenu par le colonel De Huy à Rouen qui fait de l'excellent travail dans sa région et pour finir le Régiment du Roi à Paris qui après quelques moments difficiles au retour de la guerre, remonte bien la pente. Ce dernier est commandé par le Colonel Keridwenn.

Charles retira une épaisse chaine de son cou qu'il portait en double exemplaire.

- Votre Majesté, voici les clefs de l'Etat Major qui vous donne accès à tous les documents internes de l'armée et à tous les régiments. Les Clefs.

Le Secrétaire s'avança et lui remit les clefs.

- Je n'aborderais pas ici les sujets confidentiels Votre Majesté. Une salle privée est réservée pour cela à l'Etat Major au Château de Vincennes. Pour les dossiers les plus urgents à traiter et qui ne dépendent que de Votre Majesté, il y a la nomination de plusieurs personnes à des postes clefs qui font cruellement défauts pour une bonne gestion de l'Armée. J'ai assumé ces postes jusqu'à présent en outrepassant parfois mes fonctions du simple fait qu'il fallait bien que quelqu'un prenne les décisions à défaut d'avoir des responsables pour le faire. Les dossiers vous seront déposés afin que vous puissiez les étudier et donner votre accord si cela vous convient. Les dossiers.

Charles ne voulait pas faire trop long mais ne voulait rien n'oublier non plus. Le sujet était vaste et pointu. Et il se trouvait rigide; Il n'avait pas un trait d'humour et faisait toujours passer le travail en premier au point de se trouver fortement ennuyeux. Il était certain de ne pas avoir un caractère aussi joviale que celui du Roy.

- Je pense ne rien avoir oublié Votre Majesté. Il me reste une chose à faire qu'il m'a été impossible d'exécuter dans la salle du trône.

Charles avança d'un pas et posa un genou à terre :

- Moi, Charles de Savoie-Nemours, Duc de Noailles, Prince de Condé, vous fais serment d'allégeance devant Pascal. De par la devise de notre famille, "Pour le Roy Partout et Toujours" je vous servirais et cela même au péril de ma vie.

Il baissa légèrement la tête.

Il est vrai, qu’il serait triste de ne pas profiter de la profondeur des sentiments d’une femme.
Et vous pouvez être persuadé qu’il me plait d’assouvir mes envies, pour y retrouver d’autre.
Je vous libère donc pour vous retrouver rapidement aux portes du conseil, quand celui-ci aura prit forme.

Pret à se replonger dans sa lecture quand une question vint lui bruler les lèvres..

Me voila peut être indiscret, mais si votre profonde jeune femme est en ce palais, il serait peut être plus prudent de me la présenter.
Ainsi je ne ferais l’erreur de permettre à une femme ,de se glisser entre nous.

Souriant tout en regardant ces feuillets.

Nous ne sommes pas suffisamment intimes pour tenter déjà cela.