[RP GUERNESEY] 1650-03 ~ III = SEG/ soldats / Captivité et pourparlés

Si je vais bien ? Euh ... ouais sa peut aller mon cou me fait un mal de chien ma tête pareil et tout comme toi je meurs de faim !

Bon vérification de la solidité des portes, je m'approche et tate rapidement, résistante et pas facilement cassable, retour près du mur

Bon j'ai un plan mais il va être dur a mettre en place va falloir être rapide et éfficace .. Mais je vais avoir besoin de toi alors dis moi si tu es prêt

S'approche de la couchette et trouve un bon morceau de métal parfait pour défoncer une porte mais le tout est d'arriver a le retirer .. Tire violement dessus et part s'éclater dans le mur morceau en main et reviens en grognant de douleur

Bon tes prêt ?

Bon tu attire ton garde en hurlant genre la faim te fais horriblement souffrir pendant je vais défoncer ma porte du moins essayer, tes prêt ? !

Je me levas et prepara mon belier de fortune attendant le début de la diversion

Le hurlement de Charles-Edouard retentit et .. il avait la bouche pleine ! Il était nourris lui ! Sa allait faire très mal la porte allait en prendre pour son matricule. Je reculas et foncas une première fois la porte craquas légèrement je repris mon élan et refonças une fois .. deux fois la porte commençait a céder lorsque la porte s'ouvrit violement me renvoyant en arrière. Le garde avait tiré son arme et m'empoignat pour m'immobiliser. je répondis d'un bon coup de tête dans la machoire qui le fit reculer et lui fis un croche pied qui l'envoyas au sol et lui administra un coup pied sur le visage l'assomant net puis entrepris de défaire mes liens avec la dague du garde et sortis dague en main et croisa l'autre garde. Un combat s'engagea mais la fatigue et la faim me tenaillait et je fus vite battu et renvoyé sans ménagement dans ma cellule en trainant l'autre assomé a l'exterieur puis referma la porte sur ces mots

Que sa te serve de leçon imbécile tu as de la chance que j'ai été gentil mais on a nos ordres et maintenant a l'autre ..

Le garde repassa dans cellule de Charles-edouard qui avait arréter d'hurler et je prit le relais en lui criant

Le rate pas surtout si tu le rate on risque gros alors rentre lui dans le lard et pas grave si tu perd on auras au moins essayer de se faire la malle mais evite les blessures, compris ?

Après sa je sortis le couteau glisser dans ma manche que le garde pensait tomber et sourit en pensant que ce garde était vraiment débile et écoutas ce qui se passait a coté

Toujours allonger au sol j'écoutas les bruits et me fis vite a l'idée que qu'on avait pas grande chance du moins C-E n'en avait pas même si pour un noble il se débrouillait a peu près bien m'approchant difficilement du mur a cause de mon dos qui me faisait un peu souffrir je parlas brievement a Charles-Edouard

Zut t'as pas réussi .. La prochaine fois vise les jambes pour le faire tomber et frappe au visage ensuite sa seras autrement plus efficace que ce que t'as du lui faire .. Dis j'y pense pourquoi t'as de la nourriture et pas moi ..?

Ah ces derniers mots le garde encore valide ouvrit la porte de ma cellule déposa un plateau avec un sourire ironique et ressortis, je me rendis compte qu'il semblait m'avoir volontairement fatigué ou alors parce que C-E était un noble qui méritais d'être nourris et moi un simple paysan

Ah c'est comme sa croyez moi quand je vais sortir sa va saigner mais merci pour la nourriture

Je m'approchas du plateau et commença a manger avec satisfaction et après m'être rempli l'estomac me ré-approchas du mur


Bon on a raté ce coup la on feras mieux au suivant pas vrai ? En attendant dormons un peu on en a besoin

Sauf que je n'arrivais pas a dormir de la nuit ...

Alors que chacun avait prit son embarcation avec des directions différentes, Keridwenn en compagnie des soldats du RDR et de Picardie s’avançaient vers les cotes de la pointes de sainte Martin

Seuls les rames dans l’eau faisait des mouvements..les courants les propulser comme une vague prête à naitre sur les bord des plages… mais la mer pouvait être traite.. pagaille à droite .. pagaille à droite .. non l’autre droite .. et l’embarcation avançait … pas de lumières, juste celle de la ville qui permettait de les diriger vers leur objectif. Ramant avec Firenze, elle se tourna vers lui , confiante envers cet homme qu’elle ne connaissait qu’en tant que soldat des gardes Françaises … mais qui avait passer plus de son temps aux grilles du Louvre que dans une caserne.

Elle savait que Cylouan avec ses autres compagnons se trouvaient non loin, et là bizarrement , une pensée allant vers ce jeune anspessade la fit sourire « finalement heureusement qu’il n’avait pas tenu de promesse pour garder la caserne durant mon absence aux cotés de Charles.. » le fait qu’elle soit rentrer à Paris, lui avait permis d’organiser avec les autres colonels l’abordage de Guernesey.

Ça y est les voilà tout prés de l’iles en un quart d’heure, au loin elle entendait la cloche du bateau, qui avec le sens du vent la faisait se repérer.. bien tout était chronométré, il fallait faire vite.

Dépêchons nous soldat .. dit-elle a voix basse ils nous faut être sur cette île avant le levé du soleil.. sur la frégate qui les avait amener, tous avaient changer des tenus pour être en civile, mais surtout en tenue sombre pour passer inaperçu dans la nuit..et le ou cas ou comme on dit .. deux dagues de camoufler et un pistolet à la taille, une corde longue avec un crochet.

L’embarcation avait amarré prés de la pointe de saint Martin d’après les informations qu’elle possédait, ses soldats et peut être même Charles se trouvaient surement dans les locaux du palais ou carrément les géoles. L’avantage de cette ile fut sa géographie avec une superficie de 78 km2et aucune frontière terrestre dont la topographie presque partout plate, sauf peut être quelques colline au sud ouest, donnant à perte de vu des plages sur des cotes mesurant 50 kms aux moins. Les marins qu’elle avait côtoyée lui avait bien tout expliquer .

Allez on y va .. laissant les barques sur la plage dans l’obscurité totale, le bruit du vent et des vagues dérobaient les éventuels bruits qu’elle et les soldats pouvaient produire. Après être passé inaperçu les voilà arriver tout prés du bâtiment qui enfermait ses compagnons.

Prenez de ce coté et attention je compte sur vous pour que la discrétion soit à son comble et pourtant à ce moment là elle ressentait vraiment son coté agressif .. il ne fallait pas toucher à Charles de Nemours et ni à ses soldats .et quitte à se faire passer pour des ennemis sur cette iles qui proclamer leur indépendance . Bien qu’il s’agissait déjà de l’image même que le couple manipulateur avait fait passer aux Guernesiais.

Moi je passe par là… wesley et Cylouan venez avec moi . nous allons longer par là …..

Mai_lee et ses hommes, tous confondu des régiments, avait pris des chaloupes ils avait bien compris leur mission. Mai_le regardait la nuit, heureusement ce n'était pas la pleine lune et quelques nuages la rendait encore plus sombre, elle avait demandé à ses hommes de mettre des vêtement sombres pour qu'il ne se fasse pas remarquer .Elle avait bien tout préparé son matériel pour sa mission : ses deux dagues, une dans le dos et une dans sa botte ,ses deux pistolets a la ceinture et la poudre qui va avec dans deux bourses différente . Elle tenait fermement la rapière que son colonel lui avait donné .

Une fois arrivée, Mai_lee avait en tête ce que son colonel ,son grand colonel lui avait indiqué un jour où était la sortie de secours du palais. Car souvent les châteaux comportaient un petit réseau situé dans l'enceinte des douves.
Ils se filtraient donc par une grotte cachée par des arbres et l'ouverture de celle ci était surement pas grande. Ils ne pouvaient passer qu'un homme a la fois..

C’est là voilà l’entrée ! Dit elle au soldats liet et chabada

Ca y est ! c était le grand départ… cyl avait passer la journée a préparer son matériel a tout vérifier… a se préparer et a réfléchir a être le plus efficace possible… il avait pris ses deux pistolets… un derrière le dos… puis un plus facile a attraper a la ceinture… il avait évidement pris ses deux dagues…celle qui l avait accompagner dans pas mal de mission… celle qui savait le mieux maitriser…
En plus de cela il n avait pas oublié de prendre un petit sac de tissus remplis de poudre… et il avait ajouté trois tissus… il avait appris que si on voulait faire sauter une porte sans bruit il suffisait de boucher le tout avec un chiffon…

Il avait enroulé deux corde asse longues avec au bout un crochet… ce qui permettrai d atteindre des lieux en hauteur…
Il les avait placé dans l embarcation… de plus il avait revêtu des vêtements plus foncer au dessus de son uniforme… ce qui le rendait plus discret…

Il avait vérifié avec ses soldat qu ils avaient eu aussi préparé leur meilleur matériel… on pouvait dire tout ce que l on voulait de cyl… qu il n était pas obéissant mais pas qu il se foutait des hommes qu il avait sous ses ordres… cyl voulait qu il soit au top mais surtout que tout soit fait pour leur sécurité…

C est la nuit tomber que tout les soldat montait dans les embarcations… cela se fessait en silence… tout le monde savait sa place.. ; connaissait sont rôle mais surtout savait l importance de la mission…

La traverser paraissait longue… cyl en profita pour se remémorer toute les paroles du colonel et pour peaufiner sa stratégie…

Toujours sans aucun bruit … cyl et son groupe quitere l embarcation pour cette fois ci monter dans de petite chaloupe qui pourrait approcher plus facilement les cotes de saint pierre port ...
il ramait doucement ... un silence de plond régnait dans la chaloupe ainsi que celle d a cotes ... il était a quelques mètre de celle du colonel keridwenn... il mire un bon moment a accoster... tout cela dans le plus grand silence... en tout cas en fessant le moin de bruit possible...

juste des signe de tete ou quelques signe de main pour se comprendre avec les collègues ...

il débarqua avec les autres soldat et se rapprocha directement du colonel...

il prit les ordres... ok il serait avec le colonel et le doc..

il répondit oui mon colonel je vous suit !

Il faisait presque nuit et bien sombre en longeant la digue pour arriver au port et sa prison.
La lune se cachait de temps en temps derrière un gros nuage mais les deux hommes ne se souciaient de rien et avancaient à marche forcée avec leur deux prisonniers habillés en vulguaires habits de forcats afin de n'attirer l'attention de personne car la "marchandise" était précieuse.
Les ordres étaient clairs rien ne devait laisser paraitre un quelconque signe exterieur de reconnaissance, Charles-Edouard et Adamante étaient donc vêtus comme tout autre prisonnier.
-voulez vous un peu de tabac caporal ? demanda le soldat laprune à son supérieur
-non m............... !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
soudain le crâne de green-oyster devint lourd comme une enclume et le caporal sombra dans un semi coma apercevant juste Keridwann d'Aubignas et une petite troupe s'emparer des prisonniers et disparaitre ...

[avant que qui que ce soit soit assommé et qu'on disparaisse avec les prisonniers de Guenersey]

les geôles se trouvaient en dessous .. espérant que May_lee et les autres aient trouvé une autre entrée .. cependant avec ce qu’elle savait , il n’y avait aucun doute .. d’un coté devait se trouver une entrée ou plutot une sortie de secours au palais et elle cherchait dans la nuit ces fameux puits de lumières. Les anciens lui avaient préciser de prendre des cordes de plusieurs mêtres .. au moins des 5 à 6 mêtres .. facile après tout .. les entrainements sur le terrain d’agilité les aideraient elle, wesley et Cylouan.

Pssss venez .. accroupi, Keridwenn tentait de voir à travers ses barreaux ..

il y a au moins 7 mètres là .. docteurs wesley vous descendez aussi .. si jamais les soldats ont été mal traité il faut que je le sache et qu’ils aient les premiers secours ..cylouan tu viens aussi .. il faut bloquer la porte de l’interieur .. ceux qui pass .. attende?!z et un coup d’œil .. quelques hommes de la prison passaient mais à cette hauteur il était relativement difficile de voir ..mais l’écho prétendait d’un transfère

bien on doit être prêts de la porte d’entrée .. allez soulevez moi ça messieurs ....

Keridwenn se releva et quitta sa veste .. la laissant par terre .. elle la gênait bien plus dans ses mouvements Si transfère il y avait récupération d'urgent il allait y avoir ...

chacun avait pu descendre avec la corde ..un peu trop courte à son gout et ce fut en se jetant carrément au sol que Keridwenn fut entrée dans ces prisons qui n’étaient pas si différentes de celle de Paris au final.

Les hommes se trouvaient à ses cotés le docteur wesley avec sa trousse de médecin et Cylouan qui avait tenté tant bien que mal à descendre sans s’arracher les mains avec le frottement de la corde. Keridwenn le regarda tout en faisant « un non » désespéré de la tête .. quand soudain, des bruits de pas et d’échange de paroles raisonnaient dans les couloirs.. Une lueur passait sur les murs.

Un seul geste de la tête, le colonel fit comprendre à ses deux hommes de se cacher au moins dans un recoin prit dans l’obscurité .. espérant que les gardes ne se trouveraient pas nez à nez avec la corde encore suspendue .

Ils vont être transférés, ?! chuchotta t-elle adossée au mur et tête collée. laissez les passer ..

et oui l’observation. mais a force de trop observer, le bon moment pouvait leur passer sous le nez ..les deux gardes passèrent à nouveau devant eux .. mais à sa grande surprise, seuls 2 prisonniers furent ramenés.. prise par une drôle de panique Keridwenn regarda wesley .. et montrant que 2 doigts de la main, elle lui mima .. « ils ne sont que 2 .. mais où est charles ??? » (vous le saurez dans le prochain épisode de " mais ou est donc or ni car?)

Ada marchait devant les soldats évidemment eux étaient bien placé en cas de fuite de C-E ou moi mais il y avait un truc pas normal dans l'air comme si le temps était arrêter et les gardes avaient l'air de flipper dur, aurait-il peur de quelque chose ? pensait-je. Je repérait ce qui m'entouraient cherchant une voie d'échappatoire mais je ne l'a trouvais pas sauf une étrange corde pas trop a sa place dans le décor et c'était pas vraiment normal mais bon restait a voir la suite des évènements ..

Cylouan et moi suivions le Colonel pas à pas jusqu'à l'angle du grand bâtiment à la recherche d'une ouverture de sortie de secours dérobée dans le mur de l'enceinte même, mais étant donné que les geôles se situaient au-dessous, il était certain que les couloirs des geôles étaient aérés et éclairés par la lumière du jour grâce à des puits grillagés au ras du sol. L'ordre du Colonel était de soulever la grille du puits. Aidé de Cylouan, nous prîmes la grille avec force, chacun de chaque côté. La grille se souleva avec un petit grincement de rouille dû à la corrosion du fer. Je penchais la tête pour mesurer à vue d'oeil la profondeur qui séparait l'ouverture jusqu'au sol du couloir.

- Vous avez raison, mon Colonel ! Je pense qu'il y a au moins sept mètres de profondeur. Bien, je vous suis.

J'avais pris soin de mettre ma trousse médicale en bandoulière afin d'avoir assez d'aisance dans mes mouvements. J'enlaçais le corde entre mes jambes et mes pieds et me laissais glisser jusqu'au ras du sol. Dès que Cylouan eut fini sa descente, des bruits de pas et des brides de voix résonnaient dans le couloir et devenaient de plus en plus audibles ainsi que la lumière d'une torche qui se dessinait sur la paroi du mur au fur et à mesure qu'ils s'approchaient dans notre direction. L'ordre du Colonel était de se dissimuler dans un recoin sombre afin de passer inaperçus aux yeux des gardes. Je pensais fortement à la corde toujours suspendue à l'ouverture du puits et je serrais les dents, prêt à bondir sur les gardes s'ils s'en étaient rendus compte. Il était question pour eux de transférer les prisonniers et de ce fait les deux gardes repassèrent devant nous avec que deux prisonniers. Brusquement, je vis le visage terrifié de ma cousine, ne voyant pas Charles parmi le groupe de prisonniers. Elle nous fit signe avec les deux doigts de sa main, voulant nous faire comprendre qu'ils transféraient deux prisonniers au lieu de trois. Voulant aussitôt la rassurer, je m'approchais d'elle et lui murmurais à l'oreille :

Mon Colonel ! Je pense que le Secrétaire a dû avoir un traitement de faveur lié à son rang et qu'il doit se trouver probablement dans un des appartements du Palais Princier. Quand pensez-vous ?

Dans leur coin et en silence , ils laissèrent passer les 2 gardiens en compagnies des soldats français .. que faire ?? leur sauter dessus ? Comme ça à froid ?? Lancer une dague en plein dos ? rhoo non pas ça .. cette attitude les feraient passer pour les lâches .. tanpis .. Keridwenn observait .. et remarqua dans l’attitude d’un qui apparemment devait être Adamantes, avait vu la corde. Il cherchait du regard ce que cela signifiait puis finalement il n’en fit pas cas .. soit il avait comprit et ne tenterais pas de chercher à foirer le plan qu’elle et ses hommes avaient élaboré durant de longues heures à Eu et ensuite sur le bateau de Rodrigue ..soit il devait être assez perturber par ses quelques jours de captivités.
Elle fit un simple oui de la tête .. bien que lui, faisait non .. mais en même temps le fait que le SEG ait eu un traitement de faveur la rassurait.. du moins son cousin la rassurait .. était ce possible que ce soit la réalité .. elle en espérait pas autrement.

Une fois que les gardes furent partis,ils se trouvaient effectivement prés de la porte de sortie, et par chance .. les deux gardiens, à défaut d’un manque total de prisonniers dans les geôles, avaient laissés les portes ouvertes .. pfff si elle avait su cela avant , elle n’aurait pas eu besoin de descendre à la corde au risque de se fouler la cheville..enfin bref !! les portes restaient ouvertes .. quand elle entendit du bruit un peu plus loin

C’est surement l’autre groupe venez … et à quelques mètres plus loin, Firenze sortit de derrière le mur avec le soldat Liet et l’enseigne Mai_lee..et sans même attendre de leur demander si tout allait bien .. elle prit Firenze par le bras afin de l’aider à se relever .

Caporal nos deux soldats ont été transférés mais je ne sais pas où .. d’après ce que j’ai entendu .. ils les amènerais prés du port .. un peu perdu par la situation Keridwenn regardait d’abord Wesley et ensuite les soldats tour à tour possible qu’il y ai une autre prison .. on va les réceptionner là bas .. 2 gardiens ou soldats d’ici ..j’en sais rien .. et 2 nos hommes .. par contre je n’ai pas vu le SEG ..

Et ni une ni deux .. les voilà sortant de ses gêoles ….reprenant le chemin de la digue, en douce, ils suivaient les 4 hommes. La lune se cachait par moment à travers les nuages qui voguaient dans le ciel. Le temps était clément ce soir là , une fois dans l’obscurité et très prés du petit groupe voulant s’offrir tabac, l’un des hommes fut assommé et l’autre aussi.

Alors Anspessade Adamantes on veut visiter d’autre prison de Guernesey ??

soulagé de revoir ses frères d’armes, le Colonel Keridwenn n’hésita pas une petite plaisanterie

Retournez prés des embarcations et reprenez le bateau de Monsieur de Leon .. Docteur wesley voyez si nos hommes sont en bonne santé.. pour ma part je repars en ville ..je ne peux pas laisser Charles ici .. je vais le chercher ..je ne me résous pas à le laisser seule inconscience ?? ou pas ..

Elle me fis un signe de la tête qui voulait dire "oui", mais ses yeux tristes et coléreux à la fois me disaient "non" et la connaissant, je pensais qu'elle irait coûte que coûte à la recherche du SEG, même au péril de sa vie. Les gardes avec leurs prisonniers étaient passés sans nous voir et s'éloignaient puis se fut le silence complet. Cela nous paraissait étrange sur le moment puis reprenant nos investigations, nous étions à l'affût du moindre bruit et une surprise nous attendait. Nous nous retrouvions finalement près de la porte de sortie qui était ouverte ainsi que les cellules vidées de leurs prisonniers, enfin le désert complet quand soudain un bruit se fit entendre pas très loin de nous. C'était sûrement l'autre groupe qui venait nous rejoindre mais je me tenais toujours sur mes gardes. J'étais heureux de retrouver le Caporal Firenze, l'Enseigne Mai_Lee et le Soldat Liet en bonne santé. Nos deux soldats prisonniers devaient être transférés et amenés près du port. Les ordres du Colonel étaient de les soustraire de leurs deux gardiens et de les libérés. C'est ce qu'on fit sans tarder. Sortis des geôles, nous reprenions le chemin de la digue et discrètement nous nous rapprochions des quatres hommes puis en deux temps et deux mouvements nos deux geôliers dormaient sous une ronde étoilée. J'étais soulagé de les revoir en assez bonne forme. Le Colonel sortit un petite plaisanterie à l'Anspessade Adamantes et nous dit :

"- Retournez prés des embarcations et reprenez le bateau de Monsieur de Leon .. Docteur wesley voyez si nos hommes sont en bonne santé.. pour ma part je repars en ville ..je ne peux pas laisser Charles ici .. je vais le chercher ..je ne me résous pas à le laisser seule..."

Je n'en croyais pas mes oreilles. Mon Colonel ! Pourrai-je vous parler à part, je vous prie ! Et un peu à l'écart des autres, je lui dis : Sauf le respect que je vous dois, il n'est pas question que je vous laisse agir seule, j'insiste fortement auprès de vous pour vous accompagner dans cette action pour retrouver Charles et le sortir de ce piège. Et surtout pensez que vous êtes la seule personne qui m'est chère et qui me rattache à ma défunte épouse, chère cousine. Je la regardais avec un regard franc et décidé de toutes éventualités de sa part.