[RP-Animations] Parce-que toutes les bonnes choses ont une..."faim" : soirée de clôture de la foire

Elle n'avait apparement pas apprécié du tout, ce qui le refroidi assez vite d'ailleurs. Mais... Bon, soit. Il allait continuer à jouer tout de même, on ne va pas s'arrêter pour ça.

Il restait par contre totalement dans le jeu.

En effet oui, mais je me suis permis de supposer que vu la beauté de ce que je puis voir en vous, ce que je ne puis voir ne peut qu'être tout aussi beau.

Et vous dites moi, votre métier?

Tiens! Une faille...
La voix a dérapé un instant et s’est faite plus rocailleuse à l’évocation de la… Gouvernante. Quelques battements de cils qui pourraient faire croire à une quelconque compassion. Mais il n’en est rien. C’est tout autre chose, qui pourrait presque s’apparenter à de la jalousie.
Mais elle se dit qu’elle n’était plus là la Mademoiselle Courcy, mais qu' elle, Ariane l’était bel et bien. Elle décida à cet instant qu’elle allait rendre le sourire à Monsieur Balsamo. Enfin pas tout à fait, mais le dérider au moins. Elle était la seule à parvenir à faire rire le roi dans ses mauvais jours. Joseph Balsamo ne pouvait être pire. Du moins, le pensait elle.

Vous pourrez dire que vous connaissez Amiens et que vous aurez aimé. Du reste je prend le pari avec vous que vous finirez par prendre demeure ici. Oui oui! Vous verrez Monsieur! Vous ne pourrez plus vous passer d’Amiens.

Elle rit Ariane. Elle écarte les bras et tourne sur elle-même. Elle n’a pas dansé ce soir. On ne l’a pas invitée. Mais de toute façon elle n’avait envie de danser avec personne. Mais tout à coup, sans savoir pourquoi elle est heureuse et danse. Elle s’arrête devant lui souriante.

Oui poursuivons. Me prêterez vous votre bras? Nous nous éloignons de la fête, et la nuit se fait plus noire. J’ai peur de chuter.

Ils sont pratiquement dans le noir. Plus rien de la fête, seuls s’entendent le bruit de leurs pas sur le gravier du chemin, le bruissement de sa jupe. Elle hume l'air du soir avec un sentiment de légèreté. Elle se sent bien tout à coup.

Où logez vous actuellement? Demain matin, je viens vous chercher et je vous enlève à vos devoirs. Vêtez vous simplement. Et pour plus de commodité, nous irons à cheval.

Ca vient de lui prendre comme ça. Une envie, un besoin, et l‘intuition, qu’il va accepter. Ce n’est pas de la prétention de sa part, mais l’instinct simplement qui lui dit qu‘à cet instant elle peut tout lui demander ( sauf sa bourse bien entendu ).
Et puis qui reconnaîtrait le Prévôt de Paris en tenue simple avec une demoiselle encore plus simple parcourant les alentours d’Amiens sans réel but?

Et je vous mènerai en un lieu où l’on dine divinement bien, chez Maître Wallace. Et c’est moi qui vous invite, vous ne pouvez refuser.

Que lui prend il? Elle a gommé ce vernis qu’elle avait tant eu de mal à poser pour cette soirée. Elle sert à Joseph Balsamo ses idées et envies comme elles viennent dans sa tête avec gaité et sans arrière pensée. Là dans le noir elle se sent bien en sa compagnie, et n’étant plus sous le coup de l’inquisition du regard sombre et ténébreux, ni de son jugement, elle ose demander, imposer presque. Elle n’a aucunement cognition de l’étendue du pouvoir que peut avoir une femme sur un homme, et encore moins du sien. Et telle un chaton qui fait ses griffes et teste sur un de ses congénères, elle s’essaie inconsciemment sur la personne de Joseph Balsamo.
Elle aurait pu trouver bien plus mal. Elle aurait pu choisir mieux comme victime, mais elle avait jeté son dévolu sur lui à cet instant et n'en voulait pas d'autre.

Cara le regarde coin et sourit. Gio se rattrapait tres bien, elle avait été quelque peu vexée sur le moment, mais il avait su trouver les mots pour que la soirée continue sans accros. C'était tout aussi beau ce qu'il lui disait, elle était flattée, autant dans le jeu qu'en dehors. Quel était son métier? elle réfléchis quelques instants. Devait elle inventer un métier? ou bien dire celui qu'elle faisait en ce moment? Elle ne savait pas du tout. Pour le coup, c'était une panne d'imagination qu'elle avait.

Que pourrait elle bien dire? vendeuse de vêtements? vendeuse de bijoux? Tavernière? aubergiste? Plusieurs métiers lui venait en tête, elle pourrait tres bien dire qu'elle est maire de la ville d'Amiens aussi. Elle irait un peu loin tout de même. Elle lui dit tout simplement ce qu'elle faisait, sans dire qu'elle était soldate.

Je suis infirmière sur Paris. Je soigne les petits bobos comme les blessures importantes.

Comment ne pas faire plus simple? elle manquait vraiment d'imagination ce soir, surtout en ce qui concernait les métiers. Mais elle avait trouver finalement. Elle se tourna vers lui, souriante.

J’espère que vous n'avez jamais été blessé et soigner par un médecin incompétent. Je suis la plus compétente dans le domaine médicale et je peux vous soigner si vous le voulez. Je soigne même les blessures au cœur au cas ou une femme vous aurait fait souffrir.

Qu'elle était vantarde ce soir. Cara avait su quoi lui dire, elle attendait la réponse de Gio.

Un écueil celui de la franchise est passé avec moindres avaries bien qu' il ne soit pas dupe, autant ne pas devenir coutumier
de ce genre d' excès de commisération maladroite ou réminiscences de souvenirs bien mal venus. Mais la voilà qui rit et laisse
s' échapper un entrechat de sa foulée, la femme est un algorithme complexe devant lequel même Pythagore ou son disciple Thalès
ont sans doute à leurs heures rendus les armes. Mon bras vous est acquis.

Aussi il lui propose derechef et la voilà enjouée avec en toile de fond, une sous couche, comme de vieux démons de dessous de lits d 'enfants.
Oui à ce moment là le Balsamique en convient elle est de la catégorie des "équations absurdes " celles dont on ne sait trouver la solution
sinon s' en approcher, car les éléments sont dans une perpétuelle évolution cahotique ou malmenée par des évènements, l' homme est un fou bien
trop cartésien.

Je loge dans un petit appartement non loin de la Somme mais sur sa rive opposée.
demain dites vous? Vous me prendrez au débotté enfin plutôt à brule pour point, car le matin j 'ai de longs moments de réflexions solitaires.

Non il n' avouera pas là se sentir seul, après tout quel antagonisme pour quelqu' un qui fait tout pour se rendre désagréable en moindre mesure.
De ses réflexions il tire un substrat d' intérêt pour les arts et quelques autres occupations le sortant de la grisaille d' un homme d' affaires au coeur
passablement froid.
Dîner oui, nous irons donc cela me sortira de mon quotidien par trop occupé mais dénué d' agréments.

Dans la reprise de sa contenance, mauvais travers de qui est orgueilleux et pourtant s 'est épanché, Joseph se montre sans doute maladroit dans le ton
comme les mots passablement mal choisit lui semble t' il après coup. (suite au restaurant)

(édit pour enlever deux fautes de syntaxes grossières )

Il me dit que j'étais ravissante. Ce compliment me toucha plus que je ne laissais paraître. Je sentais que ce compliment était plus sincère, qu'il venait de son coeur. Jamais à un bal un homme ne dirait qu'il trouve une femme moche mais il peut le penser. Firenze ne le pensait pas et cela je le sus immédiatement.

Je vous remercie beaucoup.

Je ne pus poursuivre et attendis une autre figure pour continuer. Je pris juste avant une grande inspiration et lui murmurai avec un débit très rapide:

Si une femme pouvait complimenter un homme librement en tout amitié, je dirais que vous êtes très élégamment habillé.

La danse continuait. Je sentais néanmoins poindre en moi un sentiment d'inquiétude mais je le tus en me disant que plus tard je pourrais réfléchir. Pour le moment, me dis-je, soit comme les adolescents de Paris.

Elle lui sourit alors qu'ils s'installèrent côte à côte à table .
Les gens ne mangeaient pas à table ,mais qu'importe ,la soirée était merveilleuse elle n'allait pas s'offusquer de cela .

Humm tout un tas de bonnes choses, vous allez vous régaler .
Vous pouvez prendre un peu de chaque plat, tout ce qui vous fait envie .Pour ma part ce sera du canard sans hésiter, j'avoue avoir également un faible pour les champignons .

Elle sourit en lui murmurant sur un ton de connivence : je préfère garder de la place pour le dessert .
Elle était très friande des macarons et autres petites douceurs sucrées .A contrario de Louis-Philippe , ce serait sur le dessert qu'elle ne saurait choisir .

Le Talibur est une pomme cuite dans un carré de pâte, en réalité Talibur signifie galette ici , ou on l'appelle aussi Rabote .
Le chef Vadel avait expliqué tout cela à Athénaïs lors du choix du menu ,une chance sinon il l'aurait prise de court .D'ailleurs c'est ce qu'il venait de faire sur le choix du vin .
Enfin elle supposait que c'était du vin ,n'étant pas experte ,elle se laissa donc guider .

Vous passez une bonne soirée ?
Il avait l'air en tous cas, il parlait et parlait, elle aimait le voir comme ça, il semblait tellement loin de ses soucis, allégé du lourd poids de ses responsabilités .Ils n'étaient pas seuls non ,et pourtant à ce moment, à cette table ,c'était tout comme .
Les serviteurs vinrent apporter les plats , elle passait une excellente soirée ,malgré les petites imperfections ,les fausses notes ,elle ne pouvait se départir de son sourire et de sa bonne humeur .
Les mets étaient aussi appétissants que savoureux, elle mangeait avec envie, se délectant du délicieux vin les accompagnant .

Elle avait commandé tous les desserts , goûtant une bouchée de chaque avec un sourire conquis aux lèvres .
Je crois que vous allez devoir me faire éliminer ce copieux repas .
Elle lui fit un sourire qui en disait long, sachant qu'il comprendrait parfaitement le double sens, or elle ne parlait que de danse .Du moins elle espérait au moins une danse ,ce qui contribuerait davantage à son bonheur .

La soirée passait à une vitesse incroyable, d'ici peu elle demanderait aux invités de quitter la tente pour admirer le somptueux feu d'artifice qui serait tiré sur les hortillonnages .

Bon, apparemment il avait réussit le rattrapage, c'était déjà pas mal. Il l'avait fait sourire, elle semblait touché. Gio arrivait à bien magner les mots de la langue française pour un italien. Remarque, il faut dire qu'il est né en france, pas en italie et qu'il y a vécu toute sa vie. Donc... Voilà

Cara, pour son métier, n'avait pas chercher à inventer. Il faut dire qu'elle avait déjà un métier formidable, infirmière, surtout chez les soldats. Elle pouvait sauver des vies ainsi. Lui avait trouvé l'idée du "mannequin" intéressante.

Alors le coeur

Infirmière dites vous? Quel beau métier.

Blessures de coeur...

Une blessure de coeur oui, mais qui n'a aucune envie d'être soigné. D'ailleurs, le mot de blessure n'est pas bien choisit, car elle ne procure que du plaisir. Cette blessure est dû à une flèche, la flèche de Cupidon qui a transpercé mon coeur à la seconde où je vous ai aperçu.

C'est mignoooon.

Bah forcément , si tout rêve devenait réalisable cela ne serait plus un rêve... Peut être même deviendrait il une triste réalité, mais bon.
Un rêve réalisé,........ un autre survient.. c' est spirituel, voir mécanique.
- Oui je me doute que mes contres indications contre la chaleur ne sont pas alloués à une Reine. Mais je parle et répond toujours plus vite que mon cerveau. Enfin en droite ligne de ce que je pense sur l' instant. Bon autant vous dires que ce n' est pas souvent apprécié.Mais je ne vois pas le besoin de vous mentir ou de mettre des fleurs là ou il n' y en a pas besoin.
Peut être un peu rude quand même...
- Ce que je veux dire c' est que chez moi c' est oui, non, rarement peut être, mais par contre mon soutient est entier et brut de pomme. Ce qui des fois peut poser des problèmes. Bien que je tente d' améliorer ma diplomatie , je prends des leçons en la matière ........ mais bon , pour être honnête , heu je prend un malin plaisir à éviter cette enseignement....déjà c' est une certaine diplomatie,dans la lettre, pour trouver une excuse à ne pas y aller.

Pour le reste...
- Oui ma fonction fait que je me dois de pas mal voyager, Pascal manque de représentants dans toutes les villes, portant ce n' est pas fautes d' en chercher. Mais bon, il faut aussi penser que j' ai un poste dont personne ne veux.
Un sourire,
- Sans doute ma longévité à ce niveau.
D' un autre coté...
- Il ne vous ferait pas de mal non plus de rencontrer votre propre peuple, lors de certains de mes voyages.
Passant à autre chose.
- Pour le Mont , je suis à votre disposition et votre serviteur. Votre date sera la mienne.

Pour le coté humain d' un Cardinal Secrétaire d' Etat , j' avais l' avantage d' avoir été humain bien avant le titre. Oui de passer de jeune mousse sur un navire corsaire, de là fuir la Tortue, connaitre le très bas des Pascaliens avec tires à boulets arrachant bras ou jambes dans le vifs et abordages au sabre. En gros vaincre ou mourir ........ j' avais connu tout un échantillon de vies humaines de bas étage, mais pas forcément sans manque d' humanité. Enfin à leur niveau. Mais quand même de bonnes surprises,..... de temps à autres.

Mais je m' égarais ...revenant à Loysse et vidant ce verre qui me rendait nostalgique. Finalement le vin sucré n' était pas si mauvais, heu enfin si, peut être dangereux.
- Reine, rien ne me ferait plus plaisir que de partager ce repas avec vous.
Je la guidais vers une partie de tablée encore vierge de convives. l' invitant à prendre chaise en attendant de prendre place à ses cotés ou en face.

La soirée se passait plutôt lentement, musique, buffet, danse...
Le jeune homme était posté derrière quelques convives mais il put observer les couples de danseurs. Le regard fixe, prêtant l'oreille dans le lointain, il aperçut Anne-Marie avec l'italien. Ils dansaient à n'en former plus qu'un.
Une grande joie émanait de chacun d'eux, les sourires timides ne trompaient pas en tout cas. Il sourit à son tour sans trop savoir pourquoi. Peut-être juste à la vue de Anne ou à cause d'une quelconque forme d'ironie.
Il valait mieux la voir sourire que la voir verser des larmes. Lui qui faisait à chaque fois naufrage dans chacune d'elles.

Mais les voir ainsi enlacés provoqua chez lui quelque chose d’insoupçonné, une agitation intérieur qu'il ne pouvait contenir le fit reculer violemment, bousculant quelques personnes au passage entrainant avec lui quelques cris de mécontentement. Il usa un moment de subterfuge pour pouvoir se faufiler entre eux et finalement quitter la fête et disparaitre dans la Nuit là où tout avait commencé.

Cara sourit à ses compliments. Il est vrai que c'était un beau métier malgré que le travail ne coulait pas à flots en ce moment. De retour à Paris, il y aurait du changement. Elle finit sa citronnade tandis qu'elle écoutait Gio parlait. Tournant la tête vers lui, elle se demandait quel genre de blessure était ce, et qu'il ne voulait pas la guérir, mais elle compris tres vite que c'était elle qui l'avait touché en plein cœur grâce à une flèche nommée l'amour.

C'était grâce à un jeu comme celui la qu'elle voyait que son gio était toujours aussi romantique et sentimental. Que pouvait elle répondre à ces jolies choses que lui disait son cavalier en cette soirée? Ses mots étaient si attendrissants que plus aucuns sons ne sortaient.

Oh Gio, aucun homme a part vous ne m'a dit de si belle choses, si agréables à attendre à l'oreille, tel une douce mélodie que l'on écouterai en boucle, à ne plus s'en passer. Vous faites de moi la femme la plus heureuse en cette belle soirée et à vos cotés. Me permettrez vous, de vous donner mon cœur en gage de mon amour que je vous porte? il vous appartiendra pour la vie et plus si vous le voulez. Je suis vraiment amoureuse de vous Gio.

De sa main, elle lui caressa la joue et vint lui déposer à un baiser, qu'elle fit durer plusieurs instants. Se retirant, elle se leva, secouant sa robe et se tourna vers son homme.

Que diriez vous de retourner danser?

Un sourire se dessinant sur son visage, la fête étant sur le point se de terminer, il valait mieux en profiter avant de quitter Amiens pour retrouver Paris.

Citation :

-Je vais vous faire une confidence, je n'aime pas cet habit, je me sens emprisonné. J'aurai préféré mettre simplement mon uniforme de tous les jours.

Un uniforme à un bal! Eh bien, cela aurait été assez comique si vous étiez venu de la sorte.

Je lui souriais. Soudain, Nuit passa entre nous. Mon coeur se mit à battre et si j'avais pu, je serais parti moi aussi. Mais je ne le pouvais.

Oui, je le connais.

Etait-il parti à cause de moi? J'espérais que oui, au fond, car cela voudrait dire qu'il avait été jaloux et s'il avait été...mais je ne pouvais qu'en douter. Un tel homme ne se préoccuperait pas de moi. Que dire et que faire...

Il était plus aimable à l'auberge. Je pense qu'il a été contrarié...

Je continuais de danser en souriant. Je remerciais à ce moment là mes parents pour m'avoir appris à cacher mes peines ou angoisses derrière un masque impénétrable. Je souriais, paraissais heureuse mais mon coeur ne vibrait que pour l'homme qui venait de passer. L'inquiétude s'installa et je me promis d'essayer de lui faire oublier ce bal où je supposais l'avoir blessé.

Ce petit jeu commençait à lui rappeller de plus en plus les moments où il la courtisait. La voici qui, ou plutôt le petit personnage qu'elle venait de créé, offrait son cœur au petit personnage de gio. Et bien comme quoi, le gio était toujours aussi doué! Il avait vraiment eut une bonne idée, il en était contant. Ca arrivait pas souvent, mais c'est arrivé, c'est déjà pas mal!

Oh... Mademoiselle. Ce que vous m'offrez là m'est plus précieux que tout, je n'aurais pu en demander d'avantage.

Il saisit alors ses deux mains, un regard tendre aux yeux.

Je vous aime. Sachez que si votre coeur m'est offert, le mien vous est tout acquis et est votre propriété, pour toujours.

Cara se dit qu'elle aurait du mettre une robe rouge, son teint rougissant sur ses joues, encore et toujours, aurait été assortit à celle ci. Serrant ses mains, enlaçant ses doigts dans les siens, elle le regarda, les yeux étincelants de bonheur, elle mit fin à ce petit jeu, qui les avaient vraiment rapprochés, beaucoup plus qu'en début de leur séjour sur Amiens.

Mon amour, tu as eu une brillante idée de faire ce petit jeu de séduction, je vois que tu n'a pas perdu ton romantisme et ton charme qui m'avaient fait craquer, le jour où je t'ai rencontré. Nous avons vécu à nouveau, notre premier amour, et j'en suis tres heureuse.

Elle l'embrassa tendrement.

Que dirait tu de rentrer sur Paris? il est temps pour nous de quitter Amiens et de revenir à la capitale.

Cara sentait, une nostalgie lorsqu'elle dit ces mots. Cette ville, qui avait retrouvée sa gaieté et sa joie de vivre, ainsi que ses habitants, allaient beaucoup lui manquer.

Mission réussie, il passait une bonne soirée , Athénaïs lui sourit largement ,ainsi donc ses efforts étaient récompensés .
Humm ,vous oseriez piquer mes desserts ?haaaaaan !!!!
Elle lui sourit amusée, bien sur qu'il allait oser ,bien que n'aimant pas spécialement le sucré ,il aimait la taquiner alors pourquoi se gêner ?
Merci à vous également . Elle porta le verre de vin à ses lèvres qu'elle savoura voluptueusement .

Ce vin est délicieux, j'aime beaucoup ,j'ai déjà oublié son nom mais qu'est-ce qu'il est bon !
Le dîner était réellement divin ,elle souriait de le voir manger avec tant d'appétit . Cette soirée était exceptionnelle ,elle ne l'oublierait jamais .Ils parlaient de tout et de rien ,elle lui racontait diverses anecdotes de la foire ,et lui l'écoutait avec attention ,elle se sentait importante à ses yeux . Ils riaient également de tout et de rien ,en dégustant les desserts qui n'avaient rien à envier de par leur qualité à l'ensemble du plat .
Non en effet j'ai bien mangé là ce n'est que de la gourmandise, servez-vous .
Elle piochait également dans toutes les assiettes ,se les échangeant, terminant le macaron qu'il avait laissé .
Puis il se leva et lui tendit la main qu'elle prit avec un sourire aux lèvres se laissant volontiers entraîner sur la piste .

Peu importe ce que penserait l'assistance ,ils dansaient ,ils se laissaient bercer au rythme de la musique .Athénaïs se sentait légère ,elle ne se départissait pas de son sourire, elle ne le lâchait pas du regard . Ce bal, cette scène ,elle l'avait rêvée toute sa vie durant, elle vivait une partie de son conte de fées et cela jamais elle ne l'oublierait .
Elle entrelaçait machinalement ,instinctivement ses doigts aux siens à mesure que les notes les rapprochaient .
Les musiciens s'interrompirent déjà ,elle aurait pu danser avec lui toute la nuit, sans même se rendre compte les danses s'étaient enchaînées et déjà on venait l'informer que les artificiers étaient prêts .

Oh Louis venez , ils vont lancer le feu ça va être magnifique, je suis sure que ce sera le plus joli que vous ayez vu de votre vie .Enfin moi en tous cas oui .
Il faut dire que le seul qu'elle ait vu était à Versouilles elle l'avait en réalité juste aperçu au hasard d'une fenêtre,elle avait été abandonnée par son cavalier et n'avait guère le coeur à la fête .
Mais ce soir ...Sans même réfléchir elle prenait sa main comme pour l'attirer dehors, elle était si excitée qu'on aurait dit une petite fille rieuse .

Et c'est le sourire aux lèvres que cara mit fin à ce petit. Elle semblait vraiment contente de ce petit moment. Il l'était aussi, ça les avait bien rapproché, il ne cherchait que ça. D'ailleurs, les paroles de cara lui confirma ce qu'il pensait. Elle était enchanté de ce petit jeu et apparement, elle était contente de son gio, qui n'avait, d'après elle, rien perdu de son romantisme. Ah, c'est comme ça hein! Le gio est un italien, il n'est pas dragueur mais il sait séduire. Par contre, il n'irait pas chercher ailleurs, la femme qu'il avait lui convenait très bien, il n'en voulait aucune autre.

Oh, ma cara, ma seule ambition est d'agir à ta convenance, que ce soit autant avec mes mots qu'avec mes actes. Savoir que c'est le cas m'emplit de joie et de bonheur.

Il l'enlaça fort dans ses bras.

A Paris? Oui je suis d'accord.

Lui n'aimait pas trop amiens, enfin si, il aimait bien la ville mais ce n'était pas la sienne. Il aimait la capitale, il aimait paris et s'en éloigner n'était pas toujours un plaisir, bien que là, ça les avait rapproché donc il n'allait pas s'en plaindre.

Mais il faut qu'on reste jusqu'à la fin non? Pour surveiller le roi.

Qui a dit que les hommes d’église étaient des personnes frustrées et qui n’avaient d’autre choix que de se tourner ver le Très Haut afin d’avoir un semblant de vie et surtout d’ouverture envers son prochain. Seule solution pour eux de se mêler à tout le monde ? Cette personne là se trompait allégrement, car Luc en était la preuve vivante.

Il avait beau être homme d’église, il était marié, heureux et en plus il était une personne ouverte, à l’écoute et non dénué d’humour oh non surtout pas. Je pouvais même dire qu’il était une bouffée d’oxygène, une bulle de joie qui me permettait de savourer pleinement mon retour à la vie publique après ce long temps d’absence.

Je me dirigeais vers le buffet où un serveur s’empressait de me mettre différents mets dans l’assiette. Attendant que le cardinal ait fait son choix, j’allais m’installer à table pour manger après qu’il m’ait proposé une chaise où m’asseoir.

Je vous souhaite un bon appétit…

Un regard sur mon assiette qui débordait quasiment. Une montagne à franchir et pas des moindres, surtout que je n’avais que très peu mangé ces derniers temps. Mais force il me fallait reprendre.

Et bien je crois que lorsque j’aurai vidé cette assiette, vous allez pouvoir me rouler telle une barrique. Imaginez que je mange autant chaque jour, arrivée au bas du Mont je serai bien incapable de le monter à pieds et encore moins partager avec vous de belles promenades.

Je souriais de ma bêtise, mais il était vrai que jamais je ne pourrai vider cette assiette.

Quelques coups de fourchette, de ces succulents plats et déjà je me sentais repus. Je souriais de voir l’appétit du Cardinal. Il n’était pas homme enrobée, mais le mythe du bon gros curé venait de s’écrouler et ce n’était pas plus mal.

Et bien dites-moi… sacré coup de fourchette que voilà….

Je m’éventais cachant un petit rire derrière mon éventail.

Bien alors…. Je vais discuter avec Sa Majesté après la fête et je l’avertirai de mon départ pour Eu et le Mont. Je ne pense pas qu’il s’oppose à ma volonté et changer un peu d’air, voir du monde et revenir en meilleure forme encore ne sera que bénéfique pour tout le monde. Je compte donc à ce que nous nous voyons là-bas disons d’ici une dizaine de jours ? Cela ira-t-il pour vous et vos charges ?

Déjà on arrivait vers moi avec le dessert. Il y avait là de tout et pour satisfaire tous les goûts aussi. Du chocolat, de la mousse au chocolat aussi, mais même si j’adorais cela, je ne pouvais plus rien avaler.

Relevant le regard vers la piste, je voyais Louis-Philippe enchaîner les danses avec une de ses favorites. Détournant le regard, je faisais un rapide tour d’horizon, adressant ça et là des sourires tout en écoutant le cardinal avant de reposer l’azur sur sa personne.