( RP ) Les gourmandises de Marie , Herboristerie

Messages : 1486 Date d'inscription : 12/02/2012 Ville : Rouen

Après quelques boutades a cause du chat et un bon moment de franc rires, le calme étant revenu

Citation :: Dame Marie, je n'ose me servir ainsi. Il me serait plaisant de gouter à chacune de vos divins nectars, si vous me le permettez, mais pour le bien de nos états respectifs, il faudra peut-être les déguster en plusieurs fois. Cela me donnera ainsi une autre occasion de vous rendre visite.

Un doux sourire de la part de la brunette avant de répondre en toute sincérité

Monsieur, venez quand il vous plaira, cette échoppe vous est ouverte a votre convenance et ainsi j'aurai plaisir a converser a nouveau avec vous, échanger taquineries et idées , ce qui bien agréable je dois avouer .

Citation :: N'avez vous donc point essayé vous aussi de lui chatouiller le nez lorsqu'il se repose ? En y repensant, cette idée, bien qu'elle soit vindicative, reste dangereuse. Un mouvement de travers et ses griffes, aiguisées tel un couteau risquent fort de nous entailler l'épiderme.

Petit rire de la part de la Marie

Ciel, en fait vous me donnez une belle idée Monsieur Perceval, je vais tenter cela a distance avec un brin de paille tiens tout en faisant attention a ses griffes .

Elle sourit à l'idée d'embêter le chat qui roupillait tranquillement se demandant si la matou apprécierait la chose .

Perceval la pria de l'excuser d'avoir ravivé son passé , Marie se contenta de sourire, heureuse.

Monsieur, cela faisait bien longtemps que je n'avais parlé de mes parents et du couvent, a vrai dire, il est bien agréable de se remémorer les siens par moments, permettez que je vous remercie .

Prenant avec plaisir le verre tendu par le jeune homme, la brunette trinqua et savoura une petite gorgée .

Je me plais moult en Normandie, il me reste tant de choses a voir ou revoir encore que je me réjouis de chaque réveil que le Très-Haut m'accorde .

Et vous Monsieur Perceval, parlez-moi donc de vous .

La jeune femme s'adossa dans son fauteuil tandis qu'un chaton roux et blanc lui sautant sur les genoux pour se faire cajoler .

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Sur le visage du jeune homme un grand sourire se dessina, il était heureux de savoir que la femme face à lui ne trouvait aucun problème à le revoir pour discuter. Il pencha délicatement se tête en avant pour la remercier du compliment qu'elle venait de lui faire.

Essayez donc de vous retenir pour le moment, j'apprécierai grandement que vous attendiez qu'il ne soit plus sur mes genoux pour l'embêter.

Perceval lui lança un sourire taquin. Il aurait tout de même apprécié être là si la jeune femme passait réellement à l'action. Mais elle méritait bien de s'amuser seule avec son chat. Il l'écouta la remercier de lui rappeler ces moments qu'elle qualifia d'agréables. Intérieurement, il douta de l'état de la jeune vigneronne mais lui sourit.

Oui j'ai pu voir que vous vous plaisiez en Normandie, puissiez-vous y rester aussi longtemps que possible. J'aurais ainsi le loisir de continuer de me fournir en délicieuses bouteilles chez vous.

Diable, vous inversez les rôles. Mais soit ! Vous m'avez compté votre histoire, je ne puis rester muet sur la mienne. Que dire que vous ne sachiez déjà ? Surement beaucoup de choses.

Perceval lui lança un sourire avant de commencer.

Mon père est originaire d’Italie, de Milan, alors que ma mère est né en Normandie. Mon père, venu dans la région pour y vendre ses produits, a rencontré ma mère sur la foire de Rouen. Il ont extrêmement bien sympathisé et après quelques semaines passées ensemble, elle a décidé de le suivre. Il n'est pas retourné à Milan, il se sont installés proche de la frontière italienne, où moi et mon frère avons vu le jour. Ma pauvre mère est morte en me donnant la vie, laissant à notre père le soin de nous éduquer.
Et tel mon frère, j'ai décidé de venir dans la région de Normandie pour retrouver mes racines maternelles.
Lorsque je suis arrivé ici j'ai croisé la route du Doc Delarosa. Nous nous sommes bien entendus et il m'a proposé un poste au sein de sa garnison. Nouvel arrivant en Normandie je n'ai pu refuser une proposition pareille et maintenant j'ai envie de donner de mon énergie pour cette région en mémoire de ma mère.

Perceval sourit à la jeune femme lorsqu'il se souvint d'une petite histoire qu'il dû subir.

En parlant de rencontre, je crois avoir croisé le chemin de l'une de vos amie dernièrement, une jeune femme fort charmante mais pour le moins déstabilisante. Elle m'a pris pour un brigand et sans me laisser défendre ma personne, m'a gentillement demandé de m'éloigner. Sous la menace d'une flèche j'ai essayé de lui faire comprendre que je n'était point celui pour qui elle me prenait mais en vain je crois. Enfin pour tout vous dire je ne sais plus vraiment à l'heure actuelle quel est sa pensée à mon égard, ni qu'en penser moi-même. Elle se nomme Alazais.

Perceval regarda la jeune vigneronne espérant qu'elle lui parle de la jeune archère.

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Marie écoutait Perceval raconter son histoire qui se révélait être très intéressante et bien romantique ce qui amena un doux sourire rêveur sur les lèvres de la brunette tandis qu'elle grattouillait le chaton du bout des doigts .

Ah, Doc lui avait offert un poste dans la garnison ? Il avait bien fait, la Normandie avait besoin de gens stables désormais et arriva l'histoire avec Alazaïs qui fit rire la brune .

Je reconnais bien là ma pétillante Alazaïs, elle est surprenante n'est-ce pas ! Toute en dentelle, charme et griffes .

Par le Très-Haut, si sa charmante jeune amie et complice parfois l'entendait, elle lui ferait sa fête pour sur ! Mais dans la bonne humeur sans aucun doute ^^ .

Je ne sais quelles étaient ses motivations a ce moment précis , mais sans doute avait-elle ses raisons pour vous prendre pour un brigand, vous devriez lui demander directement je pense . Elle est conseillère à l'accueil de la ville si cela vous tente .

Lança Marie sur un ton rieur , imaginant sa blonde tenant en respect Perceval au bout de sa flèche .

Veuillez me pardonner cette hilarité mais j'imagine aisément la scène .

Dit-elle en riant de bon cœur en espérant ne pas vexer Perceval .

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Perceval se concentra sur les réactions de la jeune vigneronne. En narrant son histoire, le jeune homme s'imagina à nouveau face à la flèche menaçante. Mais maintenant qu'il savait la situation indolore, il pu voir le visage de la jeune Alazaïs. Il ne l'avait pas encore remarqué car sur l'instant la terreur l'avait envahie, mais en se remémorant la scène, il pu constater que le visage de la jeune femme paraissait plus durcit par la terreur que le sien.

Il est vrai que cette jeune femme est très surprenante.

Perceval but une gorgé de vin avant de continuer. Il écouta attentivement Marie qui lui indiqua le lieu de sa prochaine visite.

Je n'hésiterai pas à me rendre dans son bureau chercher des réponse qu'elle n'a pas voulu m'offrir le jour de notre entrevue. D'après elle j'avais agressé un homme quelques jours plus tôt.

Le jeune homme ne pu que rigoler à l'unisson avec son hôte.

Je vous en prie, avec le recul, je trouve également cette scène plutôt joyeuse.

Perceval resta une seconde à regarder le mur derrière Marie, la lumière commençait à faiblir, et il sentait les effets du vin agir.

Dame Marie, que diriez vous si nous remettions à plus tard la suite de notre échange. Je dirais même plus, la prochaine fois, c'est moi qui vous inviterai.
J'ose espérer que vous nous ramènerai quelques bouteilles. Je suis prêt à vous les payer pour notre consommation personnelle.

Le jeune homme lui lança un large sourire.

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Marie tout en écoutant Perceval parler , se leva, déposa le chaton parterre et alla préparer un panier bien garni qu'elle revint donner au jeune homme en souriant avec douceur .

Mon Sieur Perceval, il est hors de question que vous payiez quoique ce soit si vous m'invitez . Mais permettez que je vous offre quelques babioles pour régaler votre maisonnée qui , me semble-t'il est nombreuse .

Sourire en coin de la brunette,

Il se trouve que j'ai croisé une jeune femme rousse avec trois bambins et elle semblait sur le point de tomber tant elle était lasse.
Nous avons quelque peu discuté et je lui prodigue quelques soins pour la revigorer . En fait, elle m'a dit bien discrètement travailler pour vous ce qui m'emplit de plaisir.

Posant le panier sur le comptoir, la jeune femme reprit taquine

je serais bien heureuse d'échanger a nouveau avec vous Mon Sieur, votre conversation est plaisante ce qui me change des babillements de mes enfants ^^ .

Messages : 296 Date d'inscription : 18/09/2013

Le regard rivé sur la jeune vigneronne, Perceval ne pu que sourire lorsqu'il compris ce que son hôte avait derrière la tête. Il regarda avec joie le beau panier garni qu'elle vint lui offrir.

Je me doutais que vous ne souhaiteriez point que je vous paye notre futur consommation. Mais comment savez vous que ma maison loge plusieurs personnes ?

Perceval resta intrigué par la déclaration de la jeune femme, comment pouvait-elle savoir qu'il ne vivait pas seul ? Il n'attendit pas longtemps avant d'avoir sa réponse. Sur la bouche de son hôte se dessinait un sourire en coin, signe qu'elle en savait plus et qu'elle aimait taquiner le jeune caporal. Il écouta alors sa réponse.

Moi ce que vous me confiez ici ne m'aurait point réjouit. Si elle était lasse se fût par ma faute et cela je dois le réparer. Je les ai accueilli avant tout pour leur venir en aide, et ils me sont maintenant devenu indispensables, ils sont comme ma famille... Je n'ai pas le droit de fatiguer ainsi ma famille.

Perceval sourit à la jeune Marie, il avait apprécié son après midi en sa compagnie. Lorsqu'une délicieuse femme vous invite à boire de délicieux breuvages, il faudrait être fou pour ne pas accepter.

Moi également, cela me fera un grand plaisir et je pourrai vous présenter la femme que vous avez aidé. Lorsque vous recevrez mon invitation, vos enfants pourront également venir, si vous ne souhaitez pas vous en séparer, et monsieur de la Rose sera également invité.

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La jeune femme sourit rassurée et rassurante a Perceval .

Je vous rassure Mon Sieur, ce n'est point vous qui avez lassé cette gente dame, mais ses grossesses, une mauvaise nourriture, un logis sans doute sombre et un air vicié ainsi que peu de sommeil de qualité .

Je lui ai donné quelques tisanes , des potions qu'elle se doit de prendre régulièrement pour la durée d'un mois et elle devrait aller mieux .
Je me suis permise aussi de glisser des babioles douces pour les enfants et de quoi réchauffer le cœur et l'âme après une dure journée de labeur pour ces braves gens . J'espère que vous ne m'en voudrez point. Les petits sont des plus adorables .

Un léger sourire effleura les lèvres de la brunette qui se rendit compte qu'elle bavardait de trop .

Pardonnez moi de bavarder ainsi, je vous libère de suite de ces chaînes entraînantes que sont mes mots .

Dit-elle riant de bon cœur en faisant une révérence malicieuse . .

Messages : 296 Date d'inscription : 18/09/2013

Perceval se senti plus léger après avoir entendu Marie. La brunette était une fille pleine de joie et de compassion.

Mais Dame Marie, pourquoi vous en voudrais-je ? Aider les personnes dans le besoin n'est pas un pécher. Maintenant que je vous connais légèrement plus, j'aurais trouvé cela étrange que vous ne l'aidiez pas.

Perceval sourit aux excuses de la jeune femme.

Il n'en ait rien, vos paroles sont un onguent appliqué avec soin qui soigne bon nombre de plaies. Je vous souhaite de passer une bonne soirée.

Le jeune homme la salua avec déférence.

Au plaisir de vous revoir dame Marie.

Il lui lança un dernier sourire et se recoiffa de son chapeau. Un dernier regard en direction du chat qui avait occupé ses genoux une bonne partie de l'après midi et il s'en alla légèrement alcoolisé.

Messages : 1486 Date d'inscription : 12/02/2012 Ville : Rouen

La brunette s'affairait dans son échoppe en chantonnant doucement .

Elle déplaçait les sacs , les bouteilles et autres contenants afin de débarrasser les lieux de la poussière .

La porte était entre ouverte laissant échapper une odeur incomparable de mélange de plantes qui se répandait dans la rue .

La jeune femme prit place un instant dans son fauteuil, fixant le feu, se demandant si cela valait la peine de continuer a entre tenir ce lieu tellement il y avait peu de gens qui venaient .

Oh certes, il y avait les plus pauvres dans la ville que Marie allait voir, mais le pourquoi de la non présence de gens à l'échoppe lui échappait .

Avait-elle fait quelque chose de mal pour que plus personne ne vienne ou tout simplement les gens se mettaient ils a bouder les simples et les gourmandises ...

IL fallait avouer aussi que depuis qu'elle avait repris la mairie, la ville semblait avoir arrêté de vivre, les tensions étaient flagrantes désormais et tant de questions assaillaient l'âme de Marie qu'elle était fort lasse .

Elle continuerait, oui certes, mais tout en espérant que cela ne soit point contrainte et forcée de le faire .

Elle aimait être Maire , le partage et l'écoute de ses administrés était primordiale pour elle .

La jeune femme tentait de faire de son mieux dans une situation des plus épiques .

Les artisans et les agriculteurs baissaient les bras face a de la concurrence déloyale qui s'amusait a hausser les salaires d'embauche a un point que cela en devenait ridicule.
Elle avait du faire en toute hâte un arrêté afin de mettre un terme a cette pratique horrible, tout en souhaitant protéger les moins nantis .
Cela ne lui plaisait guère, tout comme le fait de recevoir des missives d'administrés qui se plaignaient des achats trop nombreux de plats et autres sur la foire .

Comment faire comprendre aux habitants que s'entre aider n'était pas un luxe mais une nécessité de premier ordre et que les uns sans les autres, ils n'étaient tout simplement rien ?

La brune ferma les yeux un moment, tentant de se délasser, une peine immense dans le cœur et l'âme, tandis que l'un des chats venait se nicher sur ses genoux comme pour tenter d'apaiser ses angoisses .

Messages : 1130 Date d'inscription : 27/10/2009

Citation :: Dame,

C'est avec regret que j'apprends votre impossibilité à vous déplacer aux fêtes de fin d'année de Versouilles.

J'espère que vos obligations ne vous prendront pas trop de temps.

Cordialement et joyeuses fêtes.

Roxetrice de Conteville

Messages : 271 Date d'inscription : 15/09/2013 Ville : Rouen

A la veille de l'inauguration de l'hostellerie, Alazaïs quitta son bureau de la mairie plus tôt qu'à l'accoutumée afin de se rendre dans l'herboristerie de
Marie. Celle-ci lui avait laissé la clé avant de partir sur Eu et l'avait autorisé à s'y servir quand bon lui souhaitait. La jeune fille n'était pas pour
l'idée d'aller ainsi piquer dans ses réserves mais exceptionnellement aujourd'hui elle avait besoin de diverses choses pour la journée du lendemain, et qui se trouveraient à coup sur dans l'échoppe.

Elle fit donc tourner la grosse clé dans la serrure, poussa la porte ainsi ouverte et pénétra dans la boutique. Elle observa un instant les lieux bien
sombres et silencieux, s'attendant presque à voir surgir sa brune amie. Ce qui était impossible puisqu'elle logeait sur Eu où elle se remettait doucement.
Cela faisait maintenant presque deux mois qu'elle avait quitté la ville. Alazaïs avait bien sur de ces nouvelles par missive, mais elle devait bien avouer
que son rire et ses petites espiègleries lui manquaient quelque peu. Elle se disait également de même lorsqu'elle repensait à son autre amie la belle blonde Mercedes sur EU aussi. Peut-être les verrait-elle le lendemain.
Mais en fait ne serait-ce que la venue d'un seul individu lui ferait déjà bien plaisir à bien y réfléchir.

La blondinette s'extirpa de ses pensées et décida de passer un coup de chiffon et de balais sur le sol et les étagères de la boutique. Cela ne leur ferait
pas de mal et cela lui permettrait de pouvoir lire chaque inscription sur les bocaux et voir lesquels lui seraient utiles.
Après avoir noué ces cheveux dans un foulard elle se mit à l'ouvrage. Puis une fois chose faite elle reposa tout à sa place et alla faire son choix.
Au moins maintenant y voyait-on plus clair. Et c'était une façon pour elle de remercier Marie pour sa généreuse offre de lui céder l'accès à son échoppe.
Elle piocha diverses plantes, victuailles ou flacons qui lui seraient nécessaires, se promettant tout de même d'essayer de les remplacer plus tard.
Puis elle emballa le tout dans un panier qu'elle avait amené, jeta un dernier coup d'oeil et sorti de l'échoppe en la fermant précautionneusement. Enfin panier au bras, tout comme Marie à son habitude, elle s'en retourna.

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