[RP Privé] Domaine de l'Iliade ( Demeure et Ateliers De Louis-Oscar De la Tour du Pin )

Une musique douce et si belle s 'éleva dans la pièce voilà ce qui se préparait .

Camille nous remercia de l 'avoir aidé ce fut un plaisir pensa Phill et les deux hommes revenus ,une entente était visible entre les amis frères Adrien s 'avança et tendit la main à Philippine qui lui donna la sienne et c 'est ainsi qu "ils se retrouvèrent à danser .

Philippine ne savait pas danser mais Adrien était si doux pour lui apprendre qu 'elle se mit à tournoyer entre ses bras ,un peu gauche Phill

évitait de marcher sur les pieds de son partenaire elle lui sourit et adorait cette soirée la magie de Noël entouré d'amis merveilleux

Adrien je vais vous demander des leçons de danse j 'ai l 'impression de voler et pourtant c 'est bien la première fois que je danse et j 'aime déjà .

Un sourire à ses amis et riant tout bas ,en voyant Louis Oscar suivre les pas d 'Adrien ,elle n 'était pas la seule à apprendre ce qui la rassurait .

La danse terminée, les cavaliers et cavalières se saluèrent. A l'invitation de Camille, ils se retrouvèrent autour de la table des desserts : pâtisseries normandes aux pommes, entremets, petites meringues, il y en avait pour tous les goûts. Bols et tasses n'attendaient que d'être emplis de cidre doux ou d'infusions dont Camille avait le secret. Adrien aida au service. Les bulles chatouillaient les palais et amusaient les yeux, les langues se déliaient, les rires fusaient. Et Danath continuait, par sa douce mélodie aux accents anciens, à envelopper chacun de tendresse.

Adrien lui porta une bolée de cidre que le vieil homme but sans s'interrompre de jouer, prouvant son agilité.

Philippine avait demandé à Adrien d'où il savait danser. Le jeune répondit :

C'est sur les terres maternelles, en Toscane, que j'ai appris à danser et à l'apprécier. Je me souviens de ce jour où, avec les cousins et les cousines, nous passions l'été chez Zio Luiggi, le frère aîné de Mère. Nous étions de vrais garnements, à jouer des tours (parfois pendables !) aux domestiques (les braves !), à nous amuser comme des fous dans sa vaste demeure.

Un jour donc, nous voulions savoir ce qui se tramait derrière la porte que notre Oncle nous interdisait chaque matin. Pensez à des enfants que l'on prive ! la première envie est de transgresser l'interdit ! Nous nous retrouvâmes donc à l’espionner derrière la porte, nous bousculant pour avoir la primeur du trou de serrure.

Et quel étonnement à le voir effectuer, sur une musique majestueuse, des gestes amples et étranges ! Sur le moment, nous pouffâmes, ignobles polissons que nous étions ! Nous entrouvrîmes la porte… Mais lorsque je vis Mère le rejoindre, et qu’ils nous offrirent à leur insu un ballet gracieux, nous n’eûmes d’yeux que pour eux, des yeux admiratifs. Or Maria, la cadette, nous trahit par ses exclamations : nous fûmes aussitôt repérés et, alors que nous croyions nous faire réprimander, Luiggi et Mère nous invitèrent à les imiter. Vous doutez bien que nous passâmes le reste de l’été à suivre les cours de danse matinaux, avec notre plus grand sérieux…

Les étés suivants, ce n’étaient que pavane majestueuse, vive gavotte, sarabande solennelle, ou rigaudon de galopins… Mais la danse que nous préférions était la fameuse tarentelle que nous débutions du palier des chambres du manoir, que nous dévalions dans les escaliers pour traverser la grande galerie et terminer, comme des fous, dans les jardins…

Adrien s’interrompit, le regard dans le vague, revivant certaines journées estivales de son enfance insouciante.

Mais je vous assomme avec mes souvenirs personnels. Qui veut encore un peu de cidre ?

Hermione écoutait avec attention la berceuse jouée par Danath. Un souvenir lointain ? Sa mère qui jouait sur son clavecin ?

Adrien évoqua son enfance et comment il avait appris à danser. Que de souvenirs cette soirée aura-t-elle fait remonter dans leurs âmes !

Il proposa un verre de cidre et elle tendit machinalement son bol. Elle croqua une meringue nostalgique. La vie reprendra-t-elle son cours un jour ?

Je crois que je vais prendre congé de vous tous mes amis. Ce fut une merveilleuse veillée, inoubliable. Merci Louis-Oscar pour nous avoir réunis tous chez vous.

Elle fit la bise à Camille, Philippine, n'osa pas la faire à Louis-Oscar et Adrien, mais alla jusqu'à Danath qui jouait toujours et lui posa un gros baiser sur la joue. Merci d'avoir joué pour nous.

Philippine écoutait Adrien imaginant la scène de son enfance si joyeuse elle cherchait dans ses souvenirs les siens mais rien ,juste une vague image de temps en temps ,elle aurait bien écouté Adrien des heures sa voix était douce et chaleureuse .

Adrien vous ne m 'ennuyez pas au contraire j 'avais l 'impression de vivre vos aventures ce soir et je vous remercie beaucoup ,ainsi que pour cette danse et si je peux me permettre il me faudra quelques cours !

Louis Oscar fredonnait une chanson si belle que personne n 'aurait voulu interrompre ce charme .

Phill s 'approcha de Camille et tendrement comme à une mère elle la serra dans ses bras et l 'embrassa avec affection pour ce repas ,un grand sourire à Danah pour cette musique enchantée .

Louis Oscar mon cher ami vous avez des parents merveilleux et je vous envie mais de vous voir si bien entouré me fait plaisir ,vous êtes un collègue et ami sur qui je peux compter tout comme vous me concernant ,cette soirée restera gravée en moi ,et nos échanges de mots Adrien m 'ont réchauffés le coeur .

Puis Hermione après avoir fini son verre et biscuit ,se leva pour dire au revoir Phill lui rendit sa bise en lui promettant de se revoir bientôt .

Phill accepta volontiers un nouveau verre de cidre et reprit un des gâteaux si exquis de Camille

Un garde arriva en calèche avec dedans les deux enfants de Mercedes de Villefort Lillye descendit la première suivit de son frère et du garde qui déposa les deux bagages et ensuite heureux de rentrer car ils avaient les oreilles cassées à écouter la môme Lillye il hocha la tête en se demandant ou elle trouvait toute cette énergie

_Bon Raph tu sera sage hein tout comme moi ,et tu portes mon bagage c 'est au garçon de le faire c 'est maman qui l 'a dit ( elle ment mais sa mère pas là alors !!) .

Elle frappa à la porte et avait un gros bouquet de fleurs acheté avec les louis de sa tirelire et celle de Raphaël ,oui il était généreux aussi son ti frère chéri .

Le garde semblait ravi de déposer les deux enfants devant l'entrée du Domaine de l'Iliade.
Et après les avoir aidé à descendre, ainsi que leurs bagages, il ne s'attarda point et fila.

Évidemment Lily armée du joli bouquet acheté avec l'argent de leur tirelire, décréta que c'était aux hommes de porter les valises et Raphaël conciliant s’apprêtait à s'exécuter
Fort heureusement, leur gentil voisin les accueilli avec son sourire légendaire et le délesta de cette corvée.

Citation :

Non laisses Raph, je m'en occupe !
Avez-vous déjeuné dites-moi ?

Heu...ben...pas vraiment...
Mon Papa voulait faire une surprise à Maman !
Alors vite on s'est préparé, et nous voilà !

Sa sœur souriait et tendit le bouquet à leur hôte, tout en écoutant son frère.
Les fleurs furent placées dans un vase en terre cuite, mis en valeur sur la grande table, et les enfants gratifiés

C'est vrai qu'ils avaient faim, surtout après avoir senti les douces effluves de la boulangerie voisine de l'étal de fleurs...
Mais avec leurs sous, ils ont opté pour les fleurs plutôt que pour leur estomac.
C'est qu'ils l’appréciaient Louis-Oscar et savaient qu'en venant passer quelques jours ici, ils seraient  au paradis !

Je pourrais t'aider à ton atelier de menuiserie dit ?
J'aime bien travailler le bois, comme quand tu m'as aidé à faire les noms en bois pour l'écurie !

Et tout en parlant, ils longèrent l'allée qui conduisait à la petite maison de Danath et Camille, les parents adoptifs de Louis-Oscar .

Lillye regardait partout dans la maison à peine curieuse la môme ;elle embrassa avec chaleur Camille et sentit une bonne odeur venant de la cuisine rien que ça Lillye savait que Camille deviendrait son amie ^^en plus si elle fait des pâtisseries c 'est gagné .

Danah étant absent lillye prendra sa part de dessert il faut pas laisser perdre hein !

Louis Oscar lui demanda si elle aimerait aider sa nounou pour le berceau ,ses yeux devinrent des pépites brillantes


Oh ouiiiiiiiii je veux bien je sais faire des choses a Noêl j ai fait un pull à mon papa hein Raph c 'est vrai et il est super beau
il a du le mettre pour aller promener avec maman .

Lillye guettait le regard de son frère s'il se moque ça va chauffer ^^

Lillye était aux anges de discuter avec Camille elle en racontait des choses Camille se demandait ou elle pouvait bien trouver tout ça .

Elles avaient coupées du beau tissu ,de la dentelle et cousues un voile plus blanc que blanc Lillye écouta les bons conseils et c 'était beaucoup plus joli que le pull fait à son papa

La môme mit le voile et en riant tourna sur elle même Camille lui disant qu 'elle ferait une jolie mariée ,mais Lillye voulait épouser un roi et il aurait de l 'or pour lui acheter un grand voile ^^

Elle sortit et cria

Raphhhhhhh Louuuuuuuuuu a table

Elle se racla la gorge et revint près de Camille et se serra contre elle pour la remercier

Tu sais Camille je t 'aime bien et tu veux pas être ma mamie je ferais pleins de belles choses avec toi ?

L'enfant, après s'être régalé, fut ravi de suivre Louis-Oscar jusqu'aux ateliers, avec une pensée pour sa sœur qui devait aider aux corvées.

C'est bien d'être un homme en fait, juste à travailler et faire ce qu'il nous plait ! pensa t'il intérieurement .

Il fut intrigué en voyant la façon dont son hôte procédait pour allumer le brasero, et quand il lui proposa d'embraser le second, il fut aux anges !
Il intégra bien vite le geste  à exécuter, et après quelques tentatives pour bien coordonner ses mouvements, il y parvint.

C'est qu'il était fier, et espérait très bientôt faire de même devant ses parents et surtout sa sœur .

Puis il dût retirer sa veste et enfiler à la place une chemise bien trop grande..
Heu...elle est à l'envers là non?

Une fois qu'il eut compris les raisons, il ne peut s’empêcher de sourire, surtout quand en tendant les bras, on ne voyait plus ses mains, vu la longueur des manches

Difficile de travailler sans voir mes mains tu sais !
Et Raphaël courut autour du jeune artisan, battant des bras, avec les manches transformées en ailes.

le vêtement ajusté, il était maintenant prêt pour travailler.

Les consignes furent données et les gestes à accomplir expliqués, l'enfant s'appliqua et le temps s’arrêta, tant il était concentré par son ouvrage.

Louis-Oscar à ses cotés, quelques regards et sourires échangés pour signifier la parfaite réalisation du travail accompli,puis une pause fut faite.
Oui, c'est vrai que j'ai un peu soif, mais je n'y pensais pas trop.
Merci! Dit-il en recevant un grand verre d'eau bien fraîche.

Il fallut recharger les braseros, puis le travail repris.
Et quand  il entendit sa sœur, le berceau pratiquement terminé !

C'est trop joli !
Je suis si content d'avoir pu t'aider, tu expliques tout si bien, que c'est facile de travailler avec toi !

Le jeune homme fut touché et flatté par les mots de Raphaël, et ne réussit qu'à lui sourire.
Il l'aida ensuite à retirer la vieille chemise, lui tendit sa veste et le complimenta .

Lilly au lieu de courir jusqu'aux ateliers, se contenta de les appeler :

Citation :

Raphhhhhhh Louuuuuuuuuu a table

Enfin, si on peut dire ça...
Et Camille un peu surprise ne put s’empêcher de lui adresser un tendre sourire.
Et quand la jeune demoiselle, se serra contre elle, lui demanda de la plus jolie des façons d'être sa Mamie, elle ne put retenir une larme, tant elle était émue.

Oui ..oui,bien sur !
Je suis si touchée...

Elle n'eut pas le temps de se confier plus avant que Louis-Oscar et le jeune Raphaël entrèrent.
Après s'être lavé les mains, la maisonnée prit place à table et son fils adoptif rompit le pain.

Le repas se déroula dans la bonne humeur, comme toujours depuis qu'ils étaient installés sur Eu.
Chacun se régala, les deux enfants adorables et spontanés, étaient une cure de jouvence pour la vieille femme.

Puis le détail des activités de l'après-midi fut lancé :
Et chacun de son coté s'y attela.
Et quand le berceau lui fut déposé, elle ne put retenir une exclamation....

C'est..Il est magnifique les enfants !

Filez placer les ruches, et je m'occupe d'habiller ce berceau !
Vous aurez ainsi la surprise à votre retour !

Le jour du départ

La journée touchait à sa fin, et l'heure du départ approchait.

Après s'être un peu reposé dans un baquet fumant et frictionné avec du saponaire, il avait choisit de se vêtir d'une tenue, simple, chaude et confortable.
Chaussé de ses grandes bottes, il attrapa sa lourde cape puis sortit et attela les chevaux à la diligence, le jeune loup ne le quittait pas d'une semelle...
C'est qu'il sentait sans doute qu'il ne ferai pas partit du voyage cette fois...

Louis-Oscar s'en aperçut et son cœur se serra...
Depuis plusieurs mois maintenant, Nuage le suivait partout, et un lien les unissait, un regard suffisait souvent pour se faire obéir, et les habitants de la ville s' étaient habitués à voir le jeune homme accompagné de son loup.
Mais il n'avait pas sa place à Paris, comme il ne pouvait entrer au Louvre...
Les consignes de sécurité strictes se devaient d'être respectées.

De quelques enjambées rapides, il frappa la porte de la maison de ses parents adoptifs puis entra;
Camille s'affairait à glisser quelques derniers mets soigneusement emballés dans le panier prévu pour le voyage.

Je viens te confier Nuage, et récupérer les provisions, il me faut partir maintenant...

Il serra affectueusement son ancienne nourrice dans ses bras et lui déposa un bisou sonore sur sa joue ridée.

Mille merci, pour ces victuailles, et prends bien soin de toi et de toi, dit-il alors en ce baissant pour caresser Nuage.
Je te confie Camille et l'Iliade mon Grand !
L'animal ne le quittait pas des yeux, et quelques instants on eût crû qu'ils se parlaient uniquement par ce biais.

Puis il se releva, souriant à la vieille femme puis à son loup qui l'accompagnèrent jusqu'à son attelage, où il grimpa.

Un dernier signe de la main que déjà les chevaux avançaient vers la route.
Il entendit alors un hurlement Lupin...
Et ses yeux s'embuèrent...

Tout en conduisant l'attelage, il passa sa main dans ses cheveux, inspira profondément, et essuya une larme avant qu'elle ne se décide à rouler sur sa joue.
Il releva la tête, et guida les équidés vers la demeure d'Angélique, qui l'attendait pour partager son voyage vers Paris.

Ce matin là, Camille  les mains pleines de farine, façonnait de jolie brioches, qui attendaient maintenant qu'à être enfournées, quand on frappa a sa porte.
Frottant rapidement ses mains sur son tabler, elle ouvrit et vis un moine sur le seuil...
Elle blêmit, pensant au pire...
Depuis que Danath et son fils adoptifs étaient loin d'elle, elle avait tendance à s’inquiéter pour un rien...
Pendant leurs années d'errance, au moins, ils restaient ensemble, même si le danger les taraudait sans cesse...

Et des moines, elle en connaissait certain, surtout ceux du monastère de l'Ain où ils trouvaient refuge pendant la mauvaise saison...
Mais pas celui là...
L'homme baissa sa capuche, faisant ainsi apparaitre un visage avenant, et se présenta tentant de rassurer la vieille femme qu'il voyait inquiète.
Il expliqua qu'une missive à son attention était partie de Paris et le relais par Monastère interposé, leur était arrivée, puis lui tendit sans la quitter des yeux.

Citation :

à l'attention de Camille du Val de Bourg, Domaine de l'Iliade à Eu.

Coucou ,
 Un mot rapide pour t’avertir de mon retour le 15 au matin.
Je serai accompagné de Dame Angélique et ses enfants, Ange et Gabriel.
Ils s'installeront avec moi à L'Iliade.
Je te raconterai plus quand nous seront dans ta cuisine à nous régaler de ce que tu vas préparer pour nos ventres affamés !
Corses un peu l’infusion revigorante, car je n'aurai guère dormi, à conduire la diligence.

Danath reste encore au Hangar à Paris;
L' acheminement des planches n'étant guère régulier comme on l’espérait...

Je t'embrasse et à très vite!
L.O.

Il ne confia point sa surprise qu'une simple vieille femme fut l'objet de ce moyen de communication perfectionné gardé secret.
Sans doute avait t'elle un rôle important à jouer dans les desseins de du tout puissant...?
Le temps de sa réflexion, la missive fut lue et les couleurs de son visage ridé retrouvées.

Et évidemment, Camille invita le moine à s'assoir et lui proposa une collation.
Pardonnez mon émotivité...
Prenez place, si je puis vous offrir un peu de jus de pomme ou une infusion?

L’homme déclina aimablement cette offre généreuse et expliqua qu'il avait d'autres missives à transmettre, dont une dans une maison voisine.
Camille s'inclina d'une bien étrange façon, et le messager sourit, voyant qu'effectivement que cette femme connaissait les codes établis.

La porte fut refermée et la vieille nourrice s'attela à mettre ses brioches au four, ravie du retour de son Petit annoncé.
Ce que vous ne voyez pas, c'est la petite lueur particulière dans ses yeux, de savoir son fils accompagné cette 'adorable jeune femme.

Le retour en diligence se déroula merveilleusement bien, à croire que Pascal lui même y veillait !
Il faut dire que la diligence avait été soigneusement affrétée, pour le confort des bambins.
Et avec Ulysse et Pénélope pour mener l'attelage, Louis-Oscar pouvait se concentrer sur la route, et éviter ainsi les chaos.

Angélique assise à ses cotés, blottie dans ses bras, la froidure de cette nuit printanière ne la saisissait pas.
Une gouvernante ainsi que deux gardes veillaient dans l'habitacle le sommeil des jeunes enfants.

Plus ils s'approchaient, plus l'air marin vivifiant les imprégnait. Et nombres de sourires et de tendres regards furent échangés, à la lueur des lanternes qui balançaient sur la cadence donnée par les équidés.

Enfin l'Iliade fut en vue, quand le soleil apparut !

C'est debout tous les deux, les bras du jeune homme passés autour de son Ange( les rennes de l'attelage toujours dans ses mains), qu'ils contemplèrent ce spectacle offert.
Aucun mots ne fut dit.

Ils furent tirés de leur contemplation par une certaine agitation...
Tournant la tête vers ce remue ménage, le jeune Artisan voyant Nuage, compris très vite.

Il s'empressa de sauter au sol, et tendit ses mains vers Angélique, pour l'aider à descendre de son perchoir. Puis rassura tout  ce petit monde en ouvrant ses deux bras pour y recevoir son jeune loup.
Nuage !!
Je suis si content !
Tu m'as manqué tu sais ...

Il présenta l'animal aux gens de son Amie, puis entendit la voix des enfants qui s'éveillaient sans doute.
Il les porta, un sur chaque bras, et avec un sourire jusque dans ses yeux il leur dit un peu ému.

Que diriez vous de vous installer à L’Iliade avec votre Maman?
Puis le jeune homme s'accroupit et les déposa sur le sol. Gabriel se frottait les yeux encore un peu gonflé de sommeil, et la petite Ange suçait son pouce.

Mais pour commencer, que pensez vous d'un copieux petit déjeuner ?
Camille que vous connaissez déjà nous attend impatiemment !

Louis-Oscar pointa  sa main vers sa mère adoptive qui était sortie sur le perron de sa petite maison, et qui leur souriait, les deux mains croisées sur son cœur.