Charlotte Lackey
Messages : 9 Date d'inscription : 09/01/2015 Ville : Amiens - Picardie
| Sujet: [RP] The Poppy and the Snapdragon - Atelier et demeure Lackey Lun 12 Jan - 20:56 | |
| [= Le coquelicot et la gueule de loup.]
La bâtisse était jetée à la va-vite contre les remparts d'Amiens, s'y adossant là comme un vieillard branlant sur sa canne. Deux étages; la porte principale donnait sur une pièce à vivre amménagée en salon d'apparât (encore qu'apparât fut un bien grand mot compte tenu de la taille de l'endroit et de l'ammeublement modeste). La porte du fond donnait sur l'atelier même, le fameux, aux murs déjà saturés de tâches colorées en tous sens et quelques mannequins nus ou à demi-commencés desquels pendaient au hasard des morceaux d'étoffe. La pièce était étroite mais baignée de lumière, suffisante pour donner à l'anglaise la visibilité nécessaire à son ouvrage; des caisses et des armoires se cotoyaient pêles-mêles, fermant à peine, regorgeant de trésors acquis sur place ou ramenés d'Angleterre.
Le deuxième étage, guère plus spacieux, consistait à lui-seul en une pièce à vivre dont un coin grâce à un paravent de fortune était amenagé en chambre, tandis qu'un autre s'ornait d'un baquet en boispour le bain et d'une causeuse pour l'apparence. Tous étaient habillés en vrac d'images peintes, d'icones et de tissus pour créer un véritable cocon aux couleurs de la jeune femme; des habits trainaient sur les meubles et au sol, outils en vadrouille, dans un chaos organisé qui effraierait la plus aguerrie des caméristes. Elle y irait souvent, quand elle n'était pas dans l'atelier.
C'était là qu'on pouvait la joindre, ou la trouver quand la chance nous souriait -ou pas. | |
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Louis.
Messages : 124 Date d'inscription : 12/03/2014
| Sujet: Re: [RP] The Poppy and the Snapdragon - Atelier et demeure Lackey Dim 18 Jan - 11:11 | |
| Quelle audace révoltante! Menacer un aristocrate d'aller faire le moulin! La France allait trop loin c'était sûr.. Pire encore, il le menaçait de payer une auguste somme.. Le sens les avait complètement abandonné! C'est outragé et terriblement blessé qu'une voiture frappée aux armes des la Fayette, avec bien entendu, ses traditionnels vêtements brodés et rebrodés, sa perruque noire, son tricorne et ses talons rouges, mode instaurée par Louis le quatorzième. La voiture s'arrêtait devant une bicoque délabrée. C'était la demeure de Charlotte. La porte de la voiture s'ouvrait, un domestique ouvrit la porte de la bicoque qui volait: La moisissure ayant en partie rongé la porte. Il était deux heures du matin, il faisait froid, il faisait humide.
- " Madame! Vite venez! Prenez vos affaires nous partons. Nous avons pas que cela à faire si nous voulons partir avant que la porte des remparts ne ferment! " | |
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