[RP] La Turquoise…

Sur la terrasse, ils déjeunèrent, complices, aimant, le regard brillant d'un soleil lumineux et d'un amour profond. Il sourit, dégustant son café dans cette quiétude, regardant les rayons échouer sur sa peau, la dorant d'une chaude caresse. Il admira la finesse de son épaule qu'elle dénuda pour mieux s'offrir au soleil. Il ne put s'empêcher de la contempler. La tête rejeté en arrière sur sa chaise, ses paupières closes. Sur ses lèvres, un léger sourire. Il frissonna. Il l'aimait tellement qu'il en avait la gorge nouée. Il l'écouta et sourit. Que faire aujourd'hui ? ... Ils venaient d'arriver et à part défaire et ranger leur bagage il devait avouer ne pas avoir envie de bouger. Juste de rester avec elle dans l'écrin de la Turquoise. Ils auraient le temps plus tard d'aller remercier Rodolphe et Bertha mais aujourd'hui n'appartiendrait qu'à eux. Posant sa tasse vide, il prit sa chaise et vint s'installer derrière elle. Ses mains glissèrent sur ses épaules et commencèrent à la masser doucement. Ses pouces venant caresser sa nuque tandis que ses paumes déliaient son cou et ses épaules. Il embrassa sa chevelure et son cou à la peau encore salée, murmurant à son oreille :

Je ne veux que toi amour ... aujourd'hui, seulement toi et moi ... le reste peu attendre ...

De gouter sa peau fit naitre le long de son dos un frisson. Il poursuivait son massage, souriait d'entendre ses soupirs. Il n'avait envie que de prendre soin d'elle et de l'aimer ... de faire naitre sur sa peau et son corps le même désir, l'amener aux portes de leurs plaisirs avec une intensité, une lenteur ... figeant les heures dans leur passion. Ils profitèrent d'un soleil éclatant, d'un azur dégagé du blanc cotonneux des nuages. Ils profitèrent simplement d'être ensemble. D'avoir pour eux l'intimité d'une crique, le refuge d'une maison et la chaleur d'un amour que chaque jour faisait croitre un peu plus. Le jeune homme pensait à tout cela le regard perdu vers l'horizon, ses mains à l'oeuvre sur sa peau. Il pourrait s'évertuer à trouver des mots complexes et ardues mais seuls trois suffisaient. Il les lui murmura, comme une caresse de l'âme à son oreille. Une brise de coeur chuchotée ... je t'aime ...

Geoffray sourit sur ses lèvres, se complaisant dans la douce sensualité de son baiser avant de reprendre sa place, ses mains poursuivant le massages de ses épaules. Le soleil haut venait mêler ses caresses à celles de ses paumes et son amour ronronnait de plaisir sous l'ensemble. Il souriait de son bien-être. Ses mains avaient abaissé un peu l'échancrure de sa robe, révélant à son regard la naissance de sa poitrine. Il respirait sa chevelure, se nourrissait de la simple vue de sa peau. Il leva les yeux devant une mer calme. Un horizon où le ciel et l'eau se mélangeaient enchantait ses prunelles. Il vit alors les voiles de quelques bateaux, navigant en bordure des côtes. Il haussa un sourcil avant de se pencher à son oreille et de murmurer :

Tu crois que nous pourrions trouver et louer un bateau ... à tant la regarder, la mer serait encore plus belle à voir sur le pont d'un de ses voiliers non ? ...

Il acheva sa question en déposant à la base de son cou un baiser. Puis le massage prit fin à son tour et approchant sa chaise plus près, il cala sa tête sur son épaule, et l'entoura de ses bras, ses doigts s'entrelaçant sur son ventre plat. Il reprit le fil de ses réflexions :

Rodolphe n'est pas ancien pêcheur ? ... Il pourrait surement nous indiquer quelqu'un, tu ne crois pas ? ...

Joue contre joue, ils suivaient les voiles des yeux. Au loin d'imposants bâtiments venaient au port décharger leurs flancs alourdis de fruits, légumes ou autres articles. Ses navires aux nombreux équipages et aux voiles multiples incita les amoureux à imaginer d'où ils venaient, de quelles îles lointaines. Ils imaginèrent des traversées héroïques et tragiques, des splendeurs enfermées dans les cales. Ils rebondissaient aux mots de l'autre, agrémentant leurs histoires en allant au plus absurdes pour finir par éclater de rire. Comme il aimait entendre son rire et voir ses yeux s'illuminer avec ses sourires. Il resserra doucement son étreinte, embrassant sa joue, son cou et son oreille avant de lui murmurer .... mmh je t'aime ma belle Martha ...

Rodolphe comme a son habitude se leva tôt et se mit a tournée en rond dans la maison , il se retenait de venir a la turquoise ne voulant déranger Martha et Goeffray mais la plus le temps avançait moins il était patient …sous le rire de sa douce femme Bertha elle lui souffla l’idée d’aller a son bateau ,s’occuper un peu …lui faisant un clin d’œil complice le connaissant fort bien avec son envie de revoir Martha rapidement…elle lui manquait ça elle le savait, elle lui avait sourit tendrement et ajouta amusé quelque peu.

Laisse les donc un peu grand enfant… tu passeras en fin de journée pour voir si tout est correct ... Ha! Il ne s’était pas fait prier le Rodolphe a cette idée souffler par sa tendre femme …il partit de suite presque en courant jusqu’au quai ou reposait Bertha son bijou de voilier se ballotant docilement au gré des vagues …quand il s’occupait de son bateau il n’avait plus de notion de temps comme avec sa douce épouse d’ailleurs pensa t-il en riant lorsqu’il se remémora leur jeunesse a tout deux …il leva les yeux et constata que le soleil déclinait assez rapidement . Il rangea ses seaux et linges, regardant le travail accomplit celui-ci brillait de propreté et se dirigea ver la Turquoise non loin de la.

Il avait frappé de longues minutes à la porte puis pensant que les amoureux étaient sans doute sur la terrasse, il avait fait le tour de la maison et les avait vu revenir en riant main dans la main. Il s’était dépêcher de monter l’escalier et de s’appuyé sur la rampe de la terrasse l’air de rien, les regardant venir en souriant. Il était si heureux de voir sa Martha ainsi heureuse et enjouer …il attendit et comme il s’en doutait ne l’ayant vu, il les vit s’embrasser au pied de l’escalier …il manifesta sa présence amusé et quand Martha monta en courant se blottir dans ses bras pour l’embrasser, il rit doucement lui rendant chaleureusement son baiser

Ma colombe que je suis content de te voir et de serrer la main avec chaleur a Goeffray …et vous de même cher monsieur …alors quoi de neuf ? Vous avez tous ce qu’il faut ici ? Il pouffa de rire, il savait que ils avaient bien plus que demander ….

Ils les laissa s’installer et fit de même les regardant tout deux …Seigneur qu’ils avaient l’air heureux, il eu un pincement au cœur se rappelant ses douces années avec sa Bertha et leur offrit son plus beau sourire avant de sortir sa pire et de la bourré de tabac odorant avant de l’allumer attendant que les amoureux se décide a parler plaçant sa pipe au coin de sa bouche, un sourire amusé …

Le départ de Rodolphe les laissa enfin dans le cocon douillet de leur amour. Il avait bien remarqué qu'il l'avait gêné avec son baiser devant le vieil homme qui, lui n'avait pas semblé offensé. La nuit fraichement installée, lune blonde et étoiles brillantes, ils s'étaient simplement regardés et tendrement embrassés. Mais la fatigue faisait bailler son amour et la soulevant comme il le ferait d'une plume, il la garda précieusement contre lui et l'emmena à leur chambre. Sa tête sur son épaules, ses lèvres parcourant son cou, il sourit et la déposant, l'empêcha doucement de se dévêtir, référant s'en occuper lui même. Et révélant sous les étoffes des chemins tendres, des monts et des vallées au saveurs divines, il les parcourut lentement, respirant le soleil sur sa peau, la faisait frissonner comme le vent sur les cultures. Il dessinait, cambrait, étirait son corps sous les caresses de ses mains, les effleurement de ses doigts, le souffle de ses lèvres et les brûlures de ses baisers.

Il se dévêtit et la rejoignit sur la houle de leur passion, comblant le creux de leur vagues de leur étreintes qui les propulsaient jusqu'aux crêtes avant de s'abîmer à nouveau dans les eaux troubles et voluptueuses du plaisir. Navire mouvant de leurs peaux réunies, frissonnantes, ils naviguaient toutes voiles dehors, leurs hanches accompagnant la mer déchainée. Et lorsqu'en des mers inconnues, ils ne firent enfin plus qu'un, ils échouèrent sur les plages lointaines des amants rassasiés. Ils se blottirent l'un contre l'autre, imbriquant leurs corps, se murmurèrent leurs amours avant de s'endormir, le coeur battant d'un même rythme.

Il ouvrit les yeux avant l'aube. Contre lui, la femme de sa vie dormait encore. Un coup d'oeil à la fenêtre lui indiqua qu'ils n'allaient pas devoir tarder. Il embrassa son épaule nue et resserra autour d'elle son bras. Il contemplait sa nuque, son cou, la courbe de sa hanches, le galbe de ses cuisses. Il l'aimait passionnément. Il sourit en respirant ses cheveux. Il reprit ses baisers, les appuyant un peu plus sur sa peau. il mordillait son cou et son oreille en murmurant ... mon aaamour ... il faut se lever ... il sera bientôt l'heure ... Il sourit quand il vit ses paupières remuer. Elle s'éveillait doucement. Il sentit son corps se coller au sien et il l'enlaça plus étroitement en étouffant son rire dans ses cheveux ... allez mon ange ... mmmmh .... je t'aime et je te garderais bien ici mais la mer nous attend ...

Que rêver de mieux qu'un réveil dans les bras d'un ange. la tentation du grande lorsqu'elle se retourna vers lui, d'être en retard tant sa peau et son corps encore chaud de sommeil l'enivrait. Et ce sourire sur ses lèvres ... Il rit en la regardant sauter du lit, se rafraichir et revêtir une robe d'été aux motifs floraux qui habillait son corps, en soulignant la beauté. Il passa à son tour faire ses ablutions matinales avant de s'habiller, pantalon et chemise. A quoi bon fanfreluches et autres ornements. Il sourit et la rejoignit à la cuisine. Un panier déborda rapidement de victuailles. Puis elle le regarda et son regard le bouleversa tant il était empli d'amour. Il lui sourit tendrement en achevant de boire son café juste avant qu'elle ne lui ôte la tasse des mains dans un petit rire, lui dérobant un baiser au passage. Il l'enlaça réclamant plus qu'un baiser voler, savourant ses lèvres avec gourmandise. Puis, le manier d'une main et son ange de l'autre, ils gagnèrent les quais, les parcoururent jusqu'au numéro 7, découvrant un Rodolphe en forme et déjà à l'oeuvre.
Sur l'horizon, l'aube se mirait déjà, étalant sa clarté dans les cieux et coquette, se réflétaait sur la surface étale d'une mer calme. Geoffray salua Rodolphe en souriant, aida sa douce à monter à bord avant de l'y rejoindre. Puis il regarda la mer et se perdit dans sa contemplation avant d'être ramené à la réalité en recevant sur l'épaule un bout de corde et les directives d'un Rodolphe sur de lui. Il rit et empoigna la corde :

A vos ordres, Capitaine ! Les voiles dehors toutes !

Et de tirer de bon coeur, faisant monter ladite voile. Puis Rodolphe à la barre les guida pour quitter le port, donnant d'une voix de stentor ses ordres à son mousse temporaire. Lequel se trouva vite à transpirer mais souriait comme un enfant. Le vent secouait sa chevelure, les embruns sur sa chemise, le jeune homme fit vite l'abandon de ses bottes, préférant sentir les mouvements du bâteau sous ses pieds nus. Il sortit de son pantalon sa chemise, la laissant claquer au vent. Dans ses yeux une joie sauvage faisait étinceler ses prunelles et , profitant que Rodolphe avait le regard ailleurs, il enlaca d'une main son ange et l'embrassa à perdre haleine murmurant ... mon amour .... c'est ... magnifique ... et je t'aime !!!

Rodolphe les emmenait vers l'aurore où l'aurore venait à eux, répandant sa clarté qui ne tarderait pas à se teinter d'or et de roses avec la venue du soleil. Geoffray se dirigea vers la proue, son regard sur l'étrave qui fendait la mer dans des gerbes salées. Il riait. La journée s'annonçait superbe ...