[RP] Bureau Diacre & Curé

Koub c'était a nouveau lever de bonne heure. A présent il avait une vie bien rempli mais un souci de taille subsistait, son épouse, ils étaient marié depuis vraiment pas longtemps mais il n'en pouvait déjà plus. Elle était merveilleuse et douce au première abord mais Koub se rendit vite compte que tout était mensonge. Il tomba de haut au début,s'expliqua biensur avec, elle lui avoua certaine chose mais au lieu de reprendre sereinement leur vie alors que par amour pour sa belle il lui pardonna elle continua jusqu’à ce que tout casse pour de bon non sans mal.

Dans la matinée, juste avant de se rendre a sa tav ou il y avait trouvé refuge. Koub se rendit au bureau de son éminence afin de voir avec lui les démarche a suivre afin d'annulé ce mariage. Quel fut pas sa surprise de voir qu’Héléna était aussi la.

Bonjour Helena.

je lui fit un petite courbette et dans un petit sourire j’ajoutai:

Son éminence va regretté de s'absenter.

Oh bin même pas le temps d'échanger quelques mots qu'elle était invitée à rentrer. Koub attendit son tour...

Bonjour mon éminence,

Il répondit d'abord a la seconde question.

Oui a peine de retour et vous voila avec du travail.

Puis la première, il fit une grimace à entendre le mot baptême.

Non, bien l inverse. Je souhaite divorcé...

Nous étions pas seul mais qu'importe, ça ne serait bientôt plus un secret pour grand monde.

Le mieux peut être est pour moi de revenir plus tard dans la journée ?

mais je vous en prie je peux attendre

bonjour Koubiak, je vais vous laisser discuter entre nous, je vous attend votre éminence, faite d'abord avec Koubiak

je ne savais pas pourquoi Koubiak venait voir le cardinal.

Koub l'écoutait avec attention et prit une bonne bouffée d'air.

Ma raison est qu'elle me dégoute, j'abandonnerais le foyer si il faut que ça pour prononcer le divorce.

Il regarda Hélèna un peut embarrassé d'avoir prit sa place.

D'ailleurs vous pouvez me retirer du cadastre, je viendrais choisir une autre demeure.

Sa raison de " dégout " sonnait fort dans la bouche de Koubiak...Le Cardinal ne s' attendait pas à ça comme raison valable...
sans doute le problème de ces mariages se faisant trop vite.
Repensant au sien avec Maria, ils avaient mis des mois à apprendre à se connaitre pour être sure l' un de l' autre. En y pensant il y avait peut de mariages qui tenaient la route,....

Si celui de Hélèna, justement présente . Et encore dans ce cas là il était bien placé pour savoir qu' elle avait bien du mérite.
Peut être celui du Prince de Guernesey aussi,.... en longévité. Bien souvent c' était la mort qui rompait un couple.
Enfin tout ça ne me donnait pas de raison de prononcer un divorce comme ça...
- Hum,... comment dire, vu votre détermination, ...et semble t' il votre rejet total vis à vis de votre épouse. Déjà oui il serait bon que vous quittiez le toit conjugal...
Pas la peine qu' ils se crêpent le chignon une fois en tête à tête chez eux...

- Ensuite vous ne me donnez pas de raison valable pour votre demande de divorce. Avez vous consommé votre mariage ?..
Si oui il allait falloir attendre...si cela avait porté fruit..
- De toute façon il me faudra parler aussi à votre épouse, ou puis je la trouver ?..je pense que un peut de recul ne vous fera pas de mal à l' un et à l' autre...
Après tout cela pouvait n' être aussi qu' une simple querelle sans lendemain..
- Pour faire court vous allez loger ou de votre coté ? ...

Pour la question du cadastre je laissais Hélèna répondre.

C'est le visage ternes et aigris que Koub écoutait les remarques de Luc d'une oreille parce qu'il se rendait compte de la dureté de ses paroles alors que dans le fond il n'avait pas grand chose a reprocher a sa femme si ce n est justement d'être une femme avec leur petit secret et leur cachotterie.

Quand à la question quant au sujet de la consommation du mariage, je ne répondis pas estimant que ça ne le regardait pas.

je pense que un peut de recul ne vous fera pas de mal à l' un et à l' autre...

Oui, c est ce que j'ai de mieux a faire.

Je les salua puis je remercia Luc du dérangement et prit congé.

Oui du recul, le Cardinal n' était pas certain que cela serve en la matière.. mais bon on ne pouvait prévoir l' avenir.
- Il n' y a point de dérangement mon fils..
Une fois Koubiak sorti , même si son cas restait dans mes pensées.. Je me tournais vers Héléna.
- Bien , en quoi vous aviez besoin de me parler ?...

J'avais écouté un moment Koubiak , puis je me replongeais dans mes pensées, regardant la grande bibliothèque, je devinais les livres si bien rangés, un livre attirait mon attention, prenant le livre, j’en feuilletais quelques pages.

St Père Pascal

Je refermais le livre le remettant à sa place, il y avait beaucoup de choses que je ne comprenais pas, pourquoi prêcher la parole de Pascal prophète, que certains font tout autrement.

Sortie de mes pensées, je les regardais un à un.

- Koubiak, tu viens au cadastre quand tu veux, ta vie t’appartient, si tu veux discuter avec moi, je serai à ton écoute.

Après le départ de Koubiak, lorsque le cardinal m'adressait la parole,je reprenais la place dans le fauteuil.

Je n’avais pas attendue longtemps, je regardais l’homme un peu septique, il avait l’air surpris de me voir seule.

- Oui je désire vous voir, je vois que vous avez reçu mon courrier et vous devez savoir de quelle affaire il s’agit. Je ne vais pas y aller par quatre chemins. Ce n’est guère mon habitude.

Je me taisais quelques instants croisant mes mains.

- Alors écoutez-moi bien, je suis venue de ma propre initiative sans que mon époux ne soit au courant de ma démarche. Vous êtes cardinal et moi je suis une pascalienne, j’avais confiance en notre Ste église, et sur certains évènements, je reste septique car je n’en crois pas un mot, que vous puissiez prêcher l’amour de pascal… mais je ne suis pas là pour cela.

Je regardais le cardinal car ma question allait sûrement le surprendre.

- Je vais sûrement vous l’apprendre, j’ai eu confirmation par la bouche même du monarque, et croyez moi, il n’a pas pris de gants pour m’annoncer que mon époux avait eu une fille avec feue la reine Loysse et que vous l’aviez amené au Mont.

- Le monarque m’a dit que vous aviez Elisabeth dans vos couvents du Mont, maintenant que sa mère est morte, elle doit logiquement revenir à son « vrai père » à moins qu’elle vous serve à autre chose.

- Vous avez Elisabeth avec vous au Mont et moi je veux la récupérer.

J’observais à nouveau le cardinal droit dans les yeux en lui disant d’un ton franc et certain.

- Vous êtes représentant et fidèle de Pascal et vous avez le devoir de la rendre à son vrai père.

Je restais sur ma position en attendant la réponse que j’espérais de la part du cardinal, j’irai jusqu’en enfer si il le faut pour obtenir satisfaction.

Hélèna se lançait dans un long discourt...un monologue. J' écoutais, en prenant pour mon grade au passage....
Je n' étais pas surpris qu' elle vienne seule et non sa lettre ne m' avait pas dit pourquoi elle avait voulu me rencontrer,
"affaires nous concernant" étant quand même vague... Un sourire avant de répondre une fois qu' elle eut fini.
- Pour de ce qui est de Pascal nul n' a fait autant que moi, avec l' aide de Maria et de Delarosa. Je vais de ville en ville pour les baptêmes , je répond rapidement à toutes demandes faites à notre église. La garde existe, le Mont vit et il est paradoxal que comme la généralité des Pascaliens vous faites référence à lui quand cela vous arrange....

- Je n' ais point de leçon à recevoir de vous en la matière et votre avis sur ma manière de servir Pascal je dirais même que je m' en contre fout. Pour tout vous dire je peux être Pape quand je le désire, le Mont peut être indépendant quand je le désire.

Il était marrant qu' elle vienne me faire la leçon sur ce chapitre... alors que les églises et le Mont auraient du fermer définitivement suite à Valentin 1er, sans mon engagement envers le Très Haut...
- Que vous veniez de votre propre initiative je peux le concevoir, et vu la situation je peux aisément le comprendre.
Bien que là j' avais certains doutes....Hélèna ayant plutôt la réputation d' une femme soumise
- Je suis navré que le Roi de France n' est pas pris de gant pour vous annoncer que vous aviez été cocu et que votre mari avait séduit feue la Reine au point de lui faire un enfant.
Lors de la réunion secrète de Amiens, le Monarque était tombé de cul aussi. Sans doute son besoin de le lancer à la figue de Héléna....
- J' avais fait une promesse à feue la Reine, récupérer sa fille et m' en occuper au cas ou il lui arriverait un malheur. Pour tout vous dire elle aurait même voulu que je prenne en garde le Dauphin, mais là a moins de faire la guerre à la France..
Puis le cas n' était pas le même. Le Dauphin étant le fils légitime du Roi il ne risque rien. Pour Élisabeth c' était différent et il y avait à craindre pour sa vie si il advenait que la relation entre la Reine et votre mari venait à ce savoir.
Dans les missives échangées en préalable à la rencontre de Amiens, le Roi n' avait pas caché qu' il pouvait faire ce qu' il voulait de la petite. Je pensais à des rondelles de saucisson...
- Donc j' ai du dire au Roi que la petite n' était pas sa fille, pour en avoir la garde totale et entière.

Étrangement je redevenais " représentant et fidèle de Pascal" , ben tien , juste avant j' étais tout le contraire....
- Dame je ne dois rien à personne....même si je vous respectes dans votre.... malheur.

J' attendais la suite car elle n' allait surement pas lâcher comme ça.

Et voila les élucubrations d’un représentant de l’Eglise. Je restais abasourdie de ce que je venais d’apprendre, un roi qui voulait se débarrasser d’une petite qui n’était pas la sienne, un curé qui soit disant connaissait le nom du père et qui en demande la garde à part entière au roi ? Alors à se demander qui en est le légitime père, le cardinal ou mon époux ? Et comme on disait, il y avait « anguille sous roche » tout cela n’était pas clair du tout. C’était sûr que j’irai de surprises en surprises.

J’écoutais le cardinal avec attention, le laissant parler de ses actions qu’il entreprenait pour l’église, lui et sa femme Maria, et Delarosa, comme quoi il était facile de changer d’optique, mais pour moi, cela ne changeait en rien mon entretien, je parlais vaguement de Pascal. Plus je l’écoutais, plus je trouvais qu’il se targuait trop de ce qu’il faisait au sein de l’Église. Un homme d’église à véritable vocation ne se vantait jamais de ses actions mais lui, il se prenait déjà pour le pape et le Mont pour lui, n’était qu’une bagatelle. Il ne lui manquait plus que l’hermine et la couronne du royaume de France.

- Certainement que je suis pascalienne, mais je ne crois plus en vous. Vous, qui soit disant portez la parole, prêchant l’amour du prochain, vous vous déplacez de ville en ville, c’est votre travail, non? . Certes, je ne vais pas vous donner des leçons, comme vous savez si bien les faire aux autres, que le très haut m’en garde, d’ailleurs vous-même pour un représentant exceptionnel de pascal, vous venez de me dire que de mon avis, vous vous en contrefichiez, c’est ça l’amour que vous portez à vos ouailles ?

Ce qui était marrant, c’était que Feu le pape Valentin 1er était un membre de sa famille puisqu’il était l’oncle de sa femme Maria, vu ce qu’il avait fait et ce qu’il était advenu de la doctrine pascalienne, on pouvait dire quel « bel esprit de famille » et comme on disait « balai devant ta porte » ou « regarde la poutre qui est dans ton œil avant de regarder la paille dans l’œil de ton voisin ».

- Je ne sais pas si vous pouvez ou ne voulez comprendre l’objet de cette démarche, mais vous vous en contrefichez de toute façon, n’est-ce pas ?

Tout en le regardant droit dans les yeux.

- Vous êtes navré pour moi, parce que comment dites vous ? J’ai été cocue, laissez moi rire, car entre vous et moi ? Le roi a été cocu, la reine a été cocue. On ne sait même plus qui est le vrai père ? Alors si vous êtes si sûr de vous, que cette enfant est de mon époux pourquoi ne pas la lui rendre ? Ha oui, vous avez fait une promesse à feue la reine s’il lui arrivait malheur et elle vous aurait dit de prendre sa fille en charge !

- Cardinal, vous ne cessez de patauger et vous vous enlisez de plus en plus dans le mensonge en nous faisant croire à une promesse faite à feue la reine et vous ne répondez jamais franchement à mes questions. Surtout ne me prenez pas pour une demeurée qui ne se contente que de vos belles paroles, je ne cherche que la vérité.

- Mais de quel droit, vous autorisez-vous à garder Elisabeth ? De quel droit avez-vous pris la décision de vendre le nom de mon époux, au monarque ? De quel droit vous vous appropriez Elisabeth ? En êtes-vous son père légitime ? Mais, enfin, vous vous prenez pour qui, d’ailleurs, pour voler les enfants des autres ? Le Droit Divin, peut-être ? Les voix du Très Haut, peut-être ?

- Dites-moi ! Ou se trouve Elisabeth exactement, car si vous êtes « absolument » certain qu’elle soit de Wesley, j'irai jusqu'au bout de mes convictions pour la récupérer que ça vous plaise ou pas.

[Toujours le 7 Février 1653 dans le bureau du curé ]


On pouvait se tromper sur mon tempérament, on pouvait me croire niaise, demeurée, soumise mais au fond j’avais un caractère de fer, un tempérament à pas me laisser intimider et le moine venait d’en avoir un aperçu tout cardinal qu’il était.

- Moi, de quel droit ? Je vais vous le dire puisque vous n’avez pas l’air de bien comprendre, car en droit il y a pas mal à redire aussi, justement vous avez l’air d’oublier que je suis mariée, mais ça aussi vous vous en foutez, si c’est l’enfant de mon époux alors oui, j’ai des droits par alliance. Je vous savez lent mais là, cela dépasse vraiment mon entente.

- Puisqu’il faut que je vous répète encore, que mon époux n’est pas au courant de ma démarche, car il serait avec moi, n’en doutez pas et surtout ne le sous-estimez pas, car cela risquerait de vous faire tout drôle.
.
- Si le roi ne voulait pas que ça se sache, il n’avait qu’à se taire en taverne, et je n’aurais pas eut l’affront devant tout le monde, mais ça aussi vous vous enfichez aussi, et je ne serais pas là, à vous demander où se trouve la petite.

Je continuais à le regarder dans les yeux, nullement intimidée par ses paroles et je n’avais toujours pas mes réponses. Je n’étais pas dupe, il continuait à tourner autour du pot sans franche réponse afin de gagner du temps.

- Mais bien sûr ? Vous ne l’avez pas vendu ? Mais donné ?encore mieux Et ça change quoi, d’après vous ? Et en échange de quoi ? Vous devez bien y trouver votre compte, non ? Alors, expliquez-moi pourquoi avoir donné son nom au monarque ? Qui vous a obligé de le faire ? Personne !ou on vous manipule, peut-être ?

- Vous vous enlisez de plus en plus, cardinal, je ne vous menace pas, mais faites bien attention à vous, tout peut se retourner contre vous.
Et si Elisabeth est bien de Wesley, je vous garantis que lui et moi, nous ferons tout pour la récupérer parce que lui ce n’est pas moi, souvenez-vous en !

- Quand à nos ennuis à Paris comme vous dites, je ne ferais pas de polémique là-dessus, il est tellement facile de jeter la pierre sur les autres, n’est-ce pas ? Et vous priez Pascal, quel ironie !

- Vos conseils, m’importent peu, gardez vos belles paroles pour vos ouailles, vos grenouilles de bénitier, je vais vous dire aussi que j’en ai que faire de vos conseils.

Et je vous redemande, pourquoi avez vous donner le nom de mon époux au monarque, dans quel but ? Vous en avez la garde ? A votre avis pourquoi le monarque me l'a fait savoir ? Vous allez me dire que vous n’en savez rien, et que vous vous en foutez aussi.

Je restais impartiale, droite, car je suis une femme honnête, avec une force de caractère à vous méprendre, ne sous-estimez jamais la personne devant vous, vous risquez de tomber de haut, tout en observant le cardinal, allait-il enfin me dire la vérité , la vraie, ses intentions sur de la petite, Foi des de Lhavilland , nous remuerons terre et ciel, si elle est bien de mon époux , mais là je commence à douter, il y avait bien une raison pour la cacher à Mont, y est elle encore à Mont ? Je n'en savais strictement rien.

Koub rentra chez lui encore outré qu'une femme puisse avoir un tel comportement et des propos aussi vulgaire. il lui fallait agir et écrivis un courrier a son éminence.

Citation :

Mon éminence,

bonjour,

c'est un peu anxieux que je vous fait parvenir ce plie. En effet une vos enfants a besoin de votre aide. Il s'agit de Cococcinelle, je pense qu'elle est possédée par un homme ou pire encore, qu'elle en soit un. Tenir tête au hommes comme elle le fait n'est point normal. Je pense néanmoins qu'il n'est pas trop tard pour remettre votre brebis dans le droit chemin.

Il serait bon je pense, après s’être assuré qu'elle soit bien une femme, ce que j en doute mais bon, de l'envoyer séjourner au couvent afin qu'elle y reçoit un minimum de bonne manière. Dans le cas contraire j'ai bien peur qu'elle soit perdue.

Je vous remercie d'avance,

Koubiak

Il envoya la lettre le coeur lourd.

Le Cardinal pensait à pas mal de chose, depuis sa conversation avec Hélèna. Puis il était moins obtus, il verrais cela en temps et en heure, pensant que c' était à Wesley de lui faire une demande. Concernant la lettre de Koubiak , une fois lut elle filait à la poubelle....


| Dame Rose , petite cérémonie en attendant mieux
| Dame Rosy , petite cérémonie en attendant mieux