[RP] Le petit nid de Rosy sur la plage.

Messages : 1037 Date d'inscription : 30/01/2013 Ville : Au bord du précipice.

Du sol au plafond et du plafond au sol tout est propre comme un louis neuf.
Elle aussi d’ailleurs, elle avait suivit les conseils qu’on lui avait murmuré, le pantalon est tout propre, la chemise est d’une blancheur immaculée, ses bottes sont même cirées, on pourrait se mirer dedans, pas facile quand on vit dans une cabane sur la plage.
Pas le temps de discipliner sa tignasse, elle tresse sa chevelure et assorti même un petit ruban à la couleur de son pantalon pour que tout tienne ensemble.
Puis elle attend, elle tourne en rond, se pose des questions, trop de questions d’ailleurs.
A quoi ressemble un roi ?
Que va-t-il lui demander ?
Sera-t-elle à la hauteur ?
Comment parle-t-on à un roi ?
Trouvera-t-il le chemin ?
Beaucoup trop de questions qui la rend nerveuse, si elle continue comme ca à tourner elle va trouer le plancher, ne voulant pas encore le réparer, elle finit par s’assoir sur le tabouret bancal.

Puis l’heure de la délivrance arrive ou celle du cauchemar qui commence…
On frappe à la porte, elle sursaute, glisse jusqu'à la poignée, la tient entre ces doigts, inspire, expire, est ce lui ?

Elle ouvre, regarde l’homme qui est là devant elle.

Mince alors c’est ca le roi, lui traverse l’esprit, l’homme lui fait plutôt penser a un serviteur. Bon elle connait pas l’homme, ne l’a jamais vu en ville.
Elle n’attend personne d’autre, donc ce ne peut être que lui, déçue la belle en gardant ses prunelles brunes posées sur le monarque qui se tient devant elle.
Faut réagir Rosy. Alors elle s’incline dans une belle révérence sans devoir soulever ses jupons puisqu’elle n’en porte pas. Vision qui doit être ridicule quand même.

Votre Majesté, c’est un honneur pour moi de vous recevoir dans mon humble demeure.

Qu’est ce qui on dit encore ? Ah oui attendre qu’il donne la permission de se redresser, elle attend donc.

Messages : 4263 Date d'inscription : 25/03/2011 Ville : Paris

Il avançait laborieusement alors que son valet allait se présenter. Le jeune garçon fut bien surpris de voir qu'elle le prenait pour le roi, mais en fut néanmoins flatté. Il faut dire qu'on en vante souvent son physique alors être confondu avec lui, wouhou ! Le jeune jette un oeil au-dessus de son épaule et cède le passage au Roi, le vrai, mi-amusé, mi-gêné. Il se doutait bien que le Roi ne prendrait pas ombrage de cela ayant pas mal d'humour et jouant souvent à faire tourner en bourrique les personnes qui ne le reconnaissaient guère. Et ça ne manqua pas.

Arrivé à leur hauteur, il s'adressa à Augustin :

Et bien Majesté, vous ne répondez pas ? Vous n'allez tout de même pas laisser cette charmante demoiselle dans cette posture voyons, elle risque un mal de dos !

Il esquissa un léger sourire et s'approcha de la demoiselle, reprenant son sérieux.

Relevez-vous mademoiselle et sachez que le plaisir est partagé.

Il attendit qu'elle s'exécute et lui réponde afin de savoir s'ils allaient faire l'entretien à l'intérieur de la maisonnette ou ailleurs.

Je vous laisse me guider.

Messages : 1037 Date d'inscription : 30/01/2013 Ville : Au bord du précipice.

En pleine révérence, le nez vers le bas, le regard river au plancher, je ne bouge pas et attend.
Les sourcils qui se froncent en entendant les mots. Tien ils sont plusieurs, elle n’en avait vu qu’un. Bon c’est logique, un Roi ne se promène pas seul, il devrait même y avoir une flopée de garde tout autour de la cabane.
Puis la délivrance, ce n’est pas aujourd’hui que je me choperai un tour de rein. Je me redresse donc à l’invitation et plante mon regard sur les deux hommes.
Regardant l’homme qui cause, que je comprends ma méprise. Je me suis trompée de roi. Rougissante je bégaye.

Ex …excuser moi, Ma….majesté, je … je suis con… confuse.

Il veut que je le guide, oui mais bon, c’est quoi là, ce n’est pas le roi qui demande et les autres qui exécute, j’ai l’impression que le rendez vous va être bizarre, vraiment bizarre.
Dedans, dehors ?
Hummm, c’est petit chez moi, il fait beau, le soleil brille, la mer est calme autant faire une petite balade plutôt que d’être enfermé sur peu de mètre carré.
Retrouvant mon courage et ma voix, je lui répond.

Nous pourrions peut être profité du beau temps pour faire une petite promenade le long de la mer.

Messages : 4263 Date d'inscription : 25/03/2011 Ville : Paris

Il esquissa un sourire en la voyant bredouiller mais ce n'était pas comme si cette erreur l'avait offensé. Ce n'était pas là une volonté de se moquer de lui aussi joua t il quelque peu de cela. A sa proposition d'aller faire un tour il répondit :

Bonne idée, je n'avais pas envie de rester enfermé pour tout vous avouer. Cependant j'aimerais garder une distance raisonnable entre les vagues et ma personne.

Nan LP n'a pas peur de l'eau et nan il est pas malade comme un chien quand il prend le bateau ! Comment ça je mens ? Et alors ? Bref, toujours est-il qu'il commença à marcher lentement, attendant que la demoiselle se mette en route à ses côtés.

Je vais vous avouer quelque chose, je n'ai pas trop la tête au travail, aussi ferais-je simple. Vous êtes deux à avoir postulé pour ce poste, l'autre personne part déjà avec un handicap certain pour m'avoir manqué de respect à plusieurs reprises, mais soit, mon surintendant doit s'occuper de voir ce qu'il en est.

Je ne vous cacherais pas que certaines compétences sont nécessaires, mais si vous n'avez pas d'expérience en ce domaine, pour ma part, ce n'est pas un critère impératif.

Mais comme je l'ai dit, je ferais simple, alors commencez donc par le parler de vous, votre éducation, vos études, vos expériences et autres petites choses qu'il vous parait opportun de me dire.

Messages : 1037 Date d'inscription : 30/01/2013 Ville : Au bord du précipice.

C’est parti mon kiki, pour une balade au soleil. J’accorde mon avancée dans le sable au pas royal, en me disant que le bord de la plage est bien plus praticable que le sable mou ou nous avons difficile d’avancer. Mais bon c’est le Roi et c’est lui qui décide.
J’écoute, hochant la tête, s’il n’a pas envie de travailler c’est son droit. Il parlotte, je prends note dans un coin de ma tête. Puis je blêmis, faut que je parle de moi. Je gonfle mes joues puis laisse passer l’air en soufflant discrètement.

Que puis-je vous dire sur moi…
Je viens d’une famille nombreuse, j’ai été choyée par ma mère, étant la seule fille et petite dernière de la famille.
Mon père m’a donné une éducation convenable, je sais écrire et compter.
J’étais jeune quand mère est décédée, j’ai du gérer la maisonnée, jusqu’au jour et j’ai décidé de prendre ma vie en main.
Depuis je vis ici a Eu ou après avoir fait des études, j’exerce le métier de vigneron.

Que rajouter de plus, j’en sais fichtrement rien. Mais un truc me turlupine.

Vous dites que vous avez reçu deux candidatures pour le poste convoités.
L’autre personne ne semble pas avoir vos préférences vis-à-vis de son comportement.

Je regarde devant moi en penchant la tête, signe que je réfléchis longuement. Puis j’enchaine.

Est ce pour cela qu’il serait un mauvais maire ? Je peux comprendre que cette personne ai pu vous blessé par son manque de respect envers votre grandeur.
Personnellement je n’ai aucune expérience en la gestion d’une maire et je vous avoue que j’ai peur de ne pas être a la hauteur, j’ai l’envie, l’espoir même d’y arriver puisque j’aime cette ville, mais…
Cette personne doit l’aimer aussi si il a postulé et il a peut être de l’expérience en la matière.
D’où une idée qui vient de me traverser l’esprit.
Pourquoi ne nous occuperions pas de la ville D’Amiens ensemble, il y a plus dans deux tête que dans une.
Une simple idée, n’est ce pas.

Messages : 4263 Date d'inscription : 25/03/2011 Ville : Paris

Il sourit légèrement tout en avançant dans le sable, regardant où il mettait les pieds avant de répondre :

Je pars du principe que lorsqu'on ne sait pas respecter les gens, Roi ou non, on ne respecte pas grand chose. Je ne vous cache qu'il n'a aucunement ma confiance et pour un tel poste mieux vaut l'avoir. Il va tout de même toucher aux louis de la ville et je ne veux prendre aucun risque. Nous n'avons plus personne à Amiens, que ce soit au niveau de la ville ou de l'intendance, aussi n'ai-je personne pour surveiller tout cela de près. La seule personne qui fera vérification sera le surintendant aux finances royales, sans intermédiaires, aussi pensez bien que vu le travail qu'il a déjà, il ne peut suivre ce que fait chaque maire à la lettre.

Quant à savoir si vous pouvez travailler ensemble, sachez que si je vous nomme maire, vous composerez votre conseil vous même. Il sera sous votre responsabilité, qu'il fasse son travail bien ou non, qu'il soit honnête ou non. Ce sera votre problème ai-je envie de dire.

Qui a dit que LP était du genre à enrober les phrases pour dire ce qu'il pensait ? Toujours direct, peut-être trop parfois, mais il ne tournait pas autour du pot.

Vous n'avez donc aucune expérience en le domaine, dites-moi donc simplement ce que vous comptez faire si je vous nomme, si vous avez des projets pour la ville, exposez moi brièvement la façon selon laquelle vous pensez gérer cette mairie.

Messages : 1037 Date d'inscription : 30/01/2013 Ville : Au bord du précipice.

La balade continue, j’écoute, marche et regarde mes bottes, me demandant même pourquoi je les avais cirées.
Hochement de tête, soulèvement de sourcil, mimique en mettant la bouche en coin, voilà les expressions qu’on peut lire sur le visage de la brunette.
Il a raison la Roi, je ne demanderais même pas qui est l’auteur de l’autre missive, si cette personne est réellement comme il dit, je n’ai pas envie de m’y frotter.
Ne vaut-il pas mieux être seul que mal accompagné.
Je cherche mes mots pour lui répondre.

Premièrement, je pense que le mieux est de me présenter aux villageois, leurs expliquer mes espérances pour leur ville, les rencontrer aussi serait une bonne chose en soi, concrètement être disponible pour eux.
Puis simplement faire le bilan des stocks de la mairie, contacter sans doute les artisans afin de les paliers les manque de denrées et marchandises, ci celle-ci venaient a manqués.
Proposer des animations, afin de les faire sortir de chez eux, car j’ai remarqué lors de mon séjour en ville que beaucoup restent confinés en leurs demeures.

Que dire encore, des projets elle en a plein, de l’espoir aussi, mais une chose a la fois. On ne met pas la charrette avant les bœufs.

Messages : 4263 Date d'inscription : 25/03/2011 Ville : Paris

Il esquissa un léger sourire en l'entendant parler, relavant le regard vers elle, il ne manqua pas de remarquer la mer en décor de fond qui lui donnait la nausée rien qu'à y penser. Il se demandait encore et toujours comme on pouvait avoir envie de vivre aussi près de la mer et même comment on pouvait aimer ça. Ce n'était qu'horreur et dévastation selon lui et il fallait bien qu'il n'ait pas le choix pour qu'il se décide à mettre le pied sur un bateau.

Bien, bon programme, vous m'avez convaincu, je vote pour vous.

Il sourit légèrement avant de reprendre :

Vous avez énoncé les principaux points à voir. Je n'ai rien à redire, je ne sais pas si vous saurez gérer, mais on le verra vite. La volonté fait parfois plus que l'expérience. Et nous vous suivrons au départ.

Pour ce qui est des lois, je suppose que vous savez qu'il y en a une sur les tarifs. Pour le reste, il vous faudra fouiller dans les archives de la mairie. Si toutefois vous étiez embêtée sur un point juridique, vous pourrez me contacter ou Marie-Jeanne le Chardonneret qui est ma chancelière. Pour ce qui est de l'économie, c'est Charles Beaumont sur Oise qu'il faut voir, et si vous avez une plainte à déposer, soit vous faites monter le dossier par votre échevin à la sécurité soit vous envoyez la plainte directement à la prévôté.

Si besoin de conseils au démarrage, vous demandez. Il n'y a pas de questions bêtes, seules les réponses le sont. Je vais remonter cet entretien au conseil, je ne sais pas si Charles a fait le sien avec l'autre candidat, mais je ne vous mentirais pas en vous disant que vous partiez avec un double avantage : On a jamais entendu parler de vous en mal et votre lettre avait déjà fait bonne impression.

Vous avez la motivation, c'est bien, pourvu que ça dure. Je l'espère. J'avoue être assez pessimiste connaissant Amiens mais sait-on jamais. Athénais avait réussis à la relever à merveille fut un temps. Peut-être parviendrez vous à en faire de même.

Messages : 1037 Date d'inscription : 30/01/2013 Ville : Au bord du précipice.

La surprise peut se lire sur mon minois, je ne m’attendais pas a le convaincre aussi vite et avoir le vote du Roi, ben ca alors…
Je sais maintenant que si je suis promue au poste de maire, j’aurai de l’aide et cela je vais certainement en avoir besoin.
Les conseils qu’il me donne sont bien mémorisés, il ne me reste plus qu’a attendre que le conseil prenne sa décision.

Je vous remercie Majesté, je ferais de mon mieux, peut être ne serais je pas à la hauteur d’une telle tache qui doit être bien ardue. Mais je me sens prête à relever le défi.

Tout compte fait l’entretien qui me faisait paniquer, s’est avérer bien plus facile que je ne l’avais imaginé.

Messages : 1037 Date d'inscription : 30/01/2013 Ville : Au bord du précipice.

Mai 1654

Entre Rouen et Eu…

La balade entre les deux villes fut assez mouvementée et surprenante…
L’impression d’être suivie, épiée. J’avais accélérer le pas, ralenti, encore accélérer sans me défaire de cette sensation.
Après un tournant de la route, quelques fourrées plus loin je me suis planquée et j’ai attendu gentiment.

Pas longtemps en fait, quelques minutes à peine la haute silhouette est apparue, plissant les yeux j’ai enfin pu mettre un nom sur celui qui me suit depuis la ville.
Mais qu’est ce qu’il fout là ? Que me veut-il ?
Depuis la veillée pour Kali, j’avais tout fait pour l’éviter, faisant demi tour lorsque je l’apercevais au bout d’un chemin, tout cela afin d’éviter la discussion.
Préférant ne pas savoir ce qui l’avait mené si loin de chez nous.
Préférant ne pas prendre le risque qu’il me ramène là bas de force.
Pourquoi a-t-il donc fallu que nos routes se croisent après tant d’années, alors que j’avais tout fait pour l’oublier.

Quelques fractions de seconde plus tard, le temps de peser le pour et le contre.
J’ai bondi de ma cachette et je lui en ai fait morfler !
Il en prit plein la tronche mais il n’avait cas pas me suivre, parce que il faut l’avouer c’est un peu a cause de lui que j’ai quitté Rouen.
Comme il me collait comme le miel, je l’ai mis au tapis, enfin dans la poussière plutôt.
Pour sur je me sens forte, agile.
Puis j’ai couru, j’ai essayé de le semer et je pense y être arrivée.
Moi qui voulait du changement, j’ai été servie, ah que la vie est belle certain jour…

Arrivée a Eu…

La ville se dessine a l’horizon, je ralenti ma course, me souvenant la première fois que je suis arrivée a Eu.
Ma longue fuite de ma ville natale et de la fratrie. Le froid hivernal, le vent s’engouffrant dans les ruelles.
Rien de comparable avec aujourd’hui, le soleil est au rendez vous et l’air embaume la mer.
Je n’ai qu’un objectif, la plage, vérifié si ma cabane est toujours là.
Prendre des vacances au bord de la mer, le rêve.
Après avoir traversé la ville, je marche sur le sable trainant derrière moi ma besace contenant mes trésors.
A l’horizon je l’aperçois, de loin j’ai l’impression qu’elle n’a pas changée, pourtant une année est presque écoulée.
Plus que quelques mètres…

Messages : 1037 Date d'inscription : 30/01/2013 Ville : Au bord du précipice.

Parce qu’elle le vaut bien…

Je lâche la bride de ma besace qui rejoint le sol sablonneux et pose mes mains sur mes hanches, restant ainsi quelques minutes a regarde ce qu’il reste de ma cabane trop longtemps abandonnée.
Alors que le vent salé joue avec les mèches rebelles, les balayant devant mon visage.
Je soupir, ne pouvant que constater les quelques planches manquante, la vitre cassée et le tas de sable qui empêche d’ouvrir la porte.

Deux solutions se présente, soit je fais demi tour direction l’auberge, soit je relève mes manches et entreprend de dégager le sable pour pouvoir entrée.
J’opte pour la deuxième et c’est a quatre pattes, le derrière en l’air que je me bats avec le sable jusqu'à ce qu’apparaisse la porte entière.
Quelques minutes plus tard, après avoir frotter mes mains sur mon pantalon, me voici les doigts sur la poignée, retenant ma respiration, j’ouvre et entre d’un pas.

Désolation, misère et miracle.
Rien n’a changer, tout est rester pareil, sauf.
Sauf le sable qui a décidé de loger chez moi.
Courage et volonté, parce que c’est ici que je veux me posée un moment.
Les cheveux sont rattacher, balai est attraper, il ne me reste plus qu’a astiquer, maugréant contre le logeur pas invité…

Messages : 1037 Date d'inscription : 30/01/2013 Ville : Au bord du précipice.

Voila un mois déjà que je suis rentrée, un long mois a retaper la cabane, un mois a me promenez sur la plage, un mois a faire des trous dans le sable pour découvrir les perles scintillantes.
Et voila mes petons qui me démangent, l’envie d’aller voir ailleurs si je n’y suis pas.
Peut être bien allé à Paris, voir la dépouille du Roi.
Bigre ca m’a fait un drôle d’effet quand j’ai lu l’annonce.
Ce si bel homme marié a une si belle femme, ayant de si beaux enfants.
Le voila parti rejoindre les autres disparus, la longue liste qui ne semble jamais s’arrêter.
La faucheuse aime se travail, enlever la vie, faire disparaitre ceux qu’on aime et même ceux qu’on n’aime pas.
Au moins à ce niveau, il y a une justice !
Moi, je m’en fous maintenant, je vis ma vie simplement, sans plus rien demander a personne, ne devant plus rien a personne.

C’est le moment, c’est l’instant, de reprendre la route vers un autre endroit, mettre le feu sans doute à ma demeure a Amiens.
Oui c’est ca, mettre le feu, un beau grand feu pour faire la fête, pour sur là je suis décidée.
Enfin décidée, Paris ou Amiens ?
Ce sera sans doute l’un puis l’autre.

La besace est a nouveau remplie, la cabane est a nouveau refermée.
Je prends la direction de la foire, avant de partir a l’aventure.

» [RP]Au bord de la plage, c'est chez Cara
» [RP] Sur la plage d'Eu
» [RP]Petit weekend en amoureux
» [rp] Petit détour par les boutiques
» [RP] Une maison près de la plage