[RP] Les Jardins de Versouilles

Le jour des festivités étant arrivé, Alazaïs se rendit à Versouilles où devait se tenir la fête.
Pour l'occasion elle avait passé plusieurs heures à arranger son apparence afin de correspondre au mieux à la tendance de l'époque. Après tout à Versouilles c'est toute la cour qui serait là, alors même venant de province il fallait paraître au mieux.
Elle enfila donc une multitude de jupes et de jupons aux garnitures complexes faites de brocarts d'or, de satin et de dentelles. Aidée de sa chère gouvernante elle passa également un corset, priant cette dernière pour ne point le serrer autant. Comment allait-elle faire du tir à l'arc en ne pouvant qu'à peine respirer ? Mais sa domestique lui assura qu'elle se devait de porter une taille fine si elle voulait plaire et enfin ramener un homme à la maison. Alazaïs bougonna n'en voyant pas l'utilité immédiate mais fini par se résoudre à supporter le corset. Le rendu dans le miroir était en effet plutôt appréciable. Elle recouvrit son visage de blanc comme il en était l'usage, rosit ces joues et coiffa ces cheveux avec des frisures.

C'est donc parée d'une jolie tenue ensoleillée qu'elle se présenta aux grilles du château. Elle donna son carton d'invitation aux gardes puis pénétra dans les jardins.
Elle fut alors saisie de la beauté de ceux-ci. Par endroits, les jardins étaient composés de formes géométriques parfaites donnant une éblouissante perspective aux lieux. Quelques bassins venaient agrémenter le rendu et de nombreuses allées s’enfonçaient dans une végétation plus luxuriante invitant au secret et au mystère. Les jardins avaient également été agrémentés de fleurs, lampions, et d'une belle terrasse pour accueillir les convives.
Émerveillée, la jeune fille resta ainsi un moment à contempler le beau paysage qui s'offrait à ces yeux. Eh bien se dit-elle les grands de ce monde ne se refusent rien.

Impressionnée par la splendeur des lieux, Alazaïs n'avait pas remarqué qu'une personne avait passé les grilles du jardin en même temps qu'elle.
Alors qu'elle admirait les environs, Alazaïs sentit une présence à ces côtés et se retourna vivement. Une jeune femme se trouvait auprès d'elle tête baissée comme en signe d'allégeance. Ou peut-être ne voulait-elle pas être reconnue.
Surprise la blonde l'interpella : -Mademoiselle ? Pardonnez-moi mais qui êtes-vous ? Que faites-vous la près de moi ?

Tout vêtu d’un bleu foncé agrémenté d’une chemise blanche à jabot festonné de dentelle anglaise, je donnais le bras à ma douce épouse, magnifiquement vêtue d’une robe vert émeraude surmonté d’un châle à dentelle et l’autre bras à ma charmante fille Ambre, toute fière de mettre son petit bras sous le mien. Nous passions les grilles des jardins pour s’avancer dans l’allée. Il y avait beaucoup de monde, saluant au passage des personnes connues.

Mon amour, la journée s’annonce belle et les enfants vont se faire une joie d’assister à la fête et surtout de voir la beauté des magnifiques jardins et le somptueux château de Versouilles.

Arrivée à Versouilles aidée par son époux, notre Grande Aumônière descendit de son carrosse... Après avoir passé devant les garde pour formalités Nous empruntâmes le petit sentier des jardins oz le parfum des dernières fleurs bravant le temps frais de l'automne vinrent chatouiller les narines de Maria, qui adore les fleurs. Leur jardin au Mont Gaulefier en faisant foi ainsi que ceux d'Eu et de Guernesey. Certes plus modeste que celui qui s'étendait devant leurs prunelles. Mais les odeurs y sont pratiquement les mêmes. Et la décoration avait été judicieusement élaborée l'oeuvre d'une femme sans aucun doutes.

Luc continua sa marche pour aller retrouver Milaidie et Charles de Beaumont. Maria tardait quelque peu admirant ici et là quelques spécimens qu'elle n'avait pas encore dans son propre jardin... Une fois sa curiosité satisfaite elle s'en alla rejoindre le petit groupe qui semblait se former là où Luc s'était dirigé.

Bonjour.... Milaidie vous avez fait un travail splendide avec la décoration du Jardin pour cette grande fête! Vous aussi Charles vous avez fort bien travaillé pour préparer cet événement.

Les minutes passaient et petit à petit les jardins se noircissaient de monde. Presque tous les invités étaient arrivés que Charles saluaient un à un en leur souhaitant une bonne journée. Mais il ne pouvait commencer les festivités tant que le régent et le Prince Gabriel ne seraient arrivés.

Charles était impatient car il fallait dire que la patience n'était pas son fort et cela tous le monde le savait mais la ponctualité n'était pas le fait des rois c'était bien connu. Il sourit à cette pensée se disant que tout allait bien se passer quand on vint le prévenir que sa soeur le demandait instamment car il y avait un problème ce qui lui fit vite perdre son sourire lui qui pensait que tout se passerait sans anicroche vu qu'il avait pensé à tout ou du moins le pensait-il. Bien sûr l'on était pas à l'abri d'une surprise ou même d'un problème.

Il prit donc la direction indiquée par le garde pour retrouver Anne qu'il trouva avec deux jeunes femmes dont une ne lui était pas inconnue même s'il ne se souvenait plus de son nom mais la seconde il avait beau fouiller dans ses souvenirs ne se souvenait pas l'avoir déjà croiser mais il ne pouvait se souvenir de tous le monde bien sûr. Il s'approcha donc du petit groupe qu'il salua.

Bonjour mesdames!
Belle journée n'est-ce pas pour une fête grandiose?
Et bien Anne tu voulais me voir?

Maman m'a fait une surprise... oui oui  Elle m'a emmenée dans un fiacre et je me suis retrouvée à essayer de rentrer à la fête parce qu'elle avait oublié de parler de moi. Elle a eu chaud quand il a fallut passer les gardes. Mais comme d'habitude elle a assuré.
Faut dire que Maman c'est pas une femme ordinaire. Faut dire que je l'aime fort.

Elle m'a emmenée au château où on a mis un papier avec des numéros dans une boite. Le château est drôlement beau en tous les cas.
Puis nous avons rejoint le jardin et tout un tas de monde.

Il y a des enfants.............. oui il y a des enfants......... je vais pouvoir jouer.......
Maman s'approche d'un mossieur puis d'une dame.

- Bonjour mossieur.............. Bonjour madame.

Puis nous voilà partis en direction de Luc l'ami de Maman.
Arriva ensuite Maria.

La location d'un cabriolet , lui permit de faire quelques travaux de lecture pendant le chemin le conduisant à Versouilles. Ne jugeant point sa présence à l'ouverture de la fête , comme une nécessité primordiale. Car le travail au service du Roi et du royaume requérait la primauté de son temps. Mais il fallait bien montrer sa présence , lorsqu'il s'agissait d'une fête voulue par le Roy.

Donc muni du parchemin qui faisait invite, il pénétra dans les jardins , passant entre deux représentants des corps de la Maison Militaire du Roi, La garde suisse et la garde Française. Il suffit de remonter l'allée pour se trouver en lieu de festivités.

Mon attention est vite attiré par le nouveau roy et le régent qui arrive sur l'estrade. Je marche rapidement à la rencontre d'une des assistants et vérifie son travail. Il commence à dessiner le roy et le régent. J'observe avec attention les visages puis apercevant au loin Maria et Luc, je vais à leur rencontre tout sourire.

Bonjour. Comment allez-vous ? Belle journée, n'est-ce pas ?

Tout en leur parlant, j'observais encore avec attention le jeune roy et notre régent pour évaluer leur valeur esthétique et savoir comment les représenter à leur avantage. Ce n'était pas évident car il fallait que je mette de côté toutes mes émotions pour faire preuve d'un jugement raisonnable et impartiale.