(rp) Cocon de Philippine rue Alexandre le Fier au 22

Philippine regardait son ami remettre une bûche dans la cheminée et revenir s 'asseoir le visage un peu triste

Il lui raconta sa rencontre avec la fille de notre maire sa beauté auquel aucun homme ne pouvait rester de marbre ,c 'est vrai que demoiselle Falcone s 'occupait de l 'accueil .Louis Oscar parlait d 'elle comme l 'apparition d 'un ange ,cette rencontre sur la plage un lieu romantique ,il parlait d elle si bien si tendrement que un instant Phill espérait un jour rencontrer un homme qui ferait la même chose .

Elle allai lui parler quand elle vit sur ses joues des larmes ne sachant que faire ,que dire elle se leva et donna un mouchoir propre

Mon ami je suis vraiment désolée pour vous que pourrais je dire ,à part qu'il faut continuer à lui donner votre amitié avec tendresse et si Victoria s 'aperçoit que vous lui manquez elle saura vous le dire .

Elle le regardait et dans un geste amical se leva et lui donna un bisou sur sa joue et essuya une larme ( un peu salée )

Et les rumeurs ne vous en occupez pas ,les gens devraient balayer devant leur porte avant de dire sur les autres .

Son ami reprenait un peu de tonus Nuage comprenait le chagrin de son maître en venant vers ce tableau était touchant à voir .

Louis Oscar se leva pour rentrer chez lui à quelques mètres de chez elle et avant de sortir il fit comme lui seul savait le faire ,un sourire des plus beaux on ne pouvait pas lui dire non .

Mon très cher ami j 'accepte votre invitation avec plaisir et je propose de ramener une jolie couronne d 'entrée que je vais faire moi même .

Il semblait d 'accord et après une bonne nuitée,une caresse à nuage .Ils se quittèrent il était tard et le lendemain il fallait travailler

Son ami parti Phill ferma la porte ,débarrassa le plateau ,prit le chat dans ses bras et monta se coucher .

Philippine se leva assez tôt pour finir sa couronne faire de sapin ,de pommes de pins mises en couleurs ,elle attacha le tout avec des rubans rouge et or puis elle cala au milieu des friandises pour les invités ,celles ci entourées d 'un papier doré elle avait glissé au milieu un petit mot pour chacun et même une friandise pour nuage .

Elle monta se préparer ,se délassa dans un bain et s 'habilla d 'une robe dans les tons bleus couleur qu 'elle aimait ,mis une fine chaîne ,sans rien d 'autre une grande étole blanche sur les épaules elle lit ses chaussures et prit ses cadeaux et sortit .

Dans la rue elle avançait vite pour ne pas prendre froid .

( suite chez LO )

Répondant à la si gentille invitation de Philippine, quelques jours après l'inoubliable veillée de Noël chez Louis-Oscar, Adrien se fit beau pour aller dîner chez la demoiselle à côté de laquelle il avait passé le dîner de Noël et avec qui il avait même dansé. Il lui avait proposé de se concocter un dîner à quatre mains, aussi arrivait-il avec un panier de quelques produits frais : des crustacés qu'il avait été ramasser l'après-midi même (et bien entendu lavés et triés !), une belle tranche de potiron, quelques châtaignes, des oignons et deux bouteilles de vin. Le jeune homme se rappelait que Philippine n'avait pas l'habitude d'en boire, et qu'elle avait su apprécier les breuvages chez leur ami commun.

Bon, mon bonhomme, je crois que tout est prêt. Je prends le panier... et n'oublie pas le petit cadeau.

Descendant les escaliers de l'auberge - les travaux de son "Nid" avaient commencé depuis peu - le jeune homme se rendit, guilleret chez la jeune femme avec qui il aimait partager des moments simples et vrais. Il se sentait bien des points communs avec Philippine : sa sensibilité exacerbée, des malheurs qui avaient frappé un peu trop fort et laissé des bleus, une résolution à vivre malgré tout, et leur amitié commune avec Louis-Oscar. Après tout, c'était bien lui qui les avait présentés.

Le chemin fut très rapide, le ciel clément se teintait de mauve et de violet, la nuit descendait vite. Arrivé devant la porte de la jeune femme, dans la rue qu'il habiterait lui aussi, bientôt, il frappa et attendit que la maîtresse de maison lui ouvrît. La nuit s'annonçait douce.

Philippine revenue de son travail depuis quelques heures ,fit un brin de toilettes rajusta ses cheveux et après avoir mis une robe dans les tons grenat ,elle alla faire remettre du bois .
Regardant par la fenêtre le temps était gris ,un thé à la main elle chercha le petit chat récupéré sur un chemin ,il était là à ronronner près du feu il fallait lui trouver un nom à ce petit qui quand elle l 'a vu s 'amusait à faire des pirouettes en courant après des feuilles mortes et voilà son nom est trouvé pirouette .

Un coup à la porte ,elle posa sa tasse et alla ouvrir le coeur battant

Adrien bonsoir ,vite entrez il commence à faire plus frais et la nuit tombe .

Phill lui montra un fauteuil pour y poser son manteau et gants .

Je suis heureuse que vous ayez trouvé  ,venez au salon près du feu avec moi et je vous sert à boire .

Comme dans son souvenir, Adrien constata combien Philippine savait mettre les gens à l'aise.

Bonsoir, Philippine, vous me voyez heureux aussi de vous revoir. J'ai trouvé facilement : après tout, nous serons voisins dans quelques mois !

La jeune femme proposa à Adrien de quitter son manteau. Ils s'approchèrent tous deux de la cheminée, s'assirent devant afin de se réchauffer et commencèrent à deviser, en toute simplicité. Philippine leur avait servi à boire, et c'était un tableau touchant de voir ces jeunes gens apprendre à se connaître devant les flammes dansantes d'un feu réconfortant.

Puis Adrien commença :

Ma chère amie, si nous allions nous mettre au fourneau ? Je nous ai apporté de quoi débuter une entrée facile : un velouté de potiron aux châtaignes. Qu'en dites-vous ?

Et les jeunes gens de se mettre à éplucher et émincer des oignons - ce qui eu le don de les faire larmoyer... de joie simple ! - de les faire revenir dans un peu de beurre tout frais, d'y ajouter les cubes de potiron et de laisser mijoter dans l'eau frémissante.

Adrien de sentait bien avec Philippine : tous les gestes qu'elle accomplissait étaient faits avec grâce, sa voix l'apaisait, et le rire cristallin de la jeune femme était communicatif.

Quand la préparation fut cuite, ils y ajoutèrent les châtaignes, mixèrent le tout et obtinrent une parfaite texture de velouté.

Et si nous nous en régalions de suite ? Ce serait dommage que le potage refroidisse...

Les deux jeunes amis s'en régalèrent, tout en continuant à parler de thèmes communs, dans une certaine légèreté, et surtout avec humour.

Adrien très élégant et souriant accepta un verre devant le feu ,les flammes crépitaient et dehors un petit vent se lever faisant un peu claquer un volet et le petit chat se mit à venir se blottir sur son coussin près du feu .

Les amis discutèrent comme s 'ils se connaissaient depuis longtemps c 'était bien agréable et Adrien demanda de passer aux  fourneaux et arrivés en cuisine Adrien et Phill épluchèrent les oignons en riant et pleurant Phill eut une idée de passer ses mains dans un bac d 'eau froide pour éviter que ça pique trop .

Et bien si on nous voyait avec des yeux aussi rouge que penserait on ?

Une odeur de velouté et châtaignes donnait envie de déguster de suite ,et c 'est ce qu 'ils firent dans la chaleur de la pièce et de leur coeur à se raconter des petites anecdotes durant leurs études et ils en riaient .

Philippine se sentait bien depuis si longtemps elle n 'avait rit ainsi et autant bavardé .

Nous allons débarrasser et faire une salade avec un peu de viande séchée aimez vous cela Adrien ou bien fait on un autre plat ?
Elle aimait son sourire franc et sa voix rempli de douceur .

Eh bien, je pensais que nous pourrions encore nous régaler de crustacés que j'ai ramassés sur la plage cette après-midi. Comme ils sont déjà lavés, je voulais vous proposer de les assaisonner à votre goût : comment les aimez-vous ? Ou plutôt, avant : les aimez-vous ?

Adrien avait des idées (vin, crème, nature), mais il préférait laisser Philippine choisir.

Sachez, ma chère, que la petite salade avec un peu de viande séchée me met l'eau à la bouche... Et avez-vous prévu un dessert ? ou nous satisferons-nous de ces mets délicieux ? Au cas où vous auriez en vie de touches sucrées à la fin de notre dînette, peut-être devrait-on préparer maintenant et, pendant que nous nous régalerons des autres plats, le dessert cuira... Qu'en pensez-vous ?

Le jeune homme se sentait si bien ce soir : la compagnie de Philippine lui était si agréable, et cette soirée culinaire si ludique ! Il n'aurait changé sa place avec personne.

Phill adorait les crustacés avec un peu de vin et de la crème aussi

Des crustacés j 'adore ça et si c 'est vous qui les avez ramassés alors je vous fais confiance pour ce festin ,avec une crème au vin blanc je me régale d 'avance que puis je faire pour vous aider j 'avoue y avoir goûté mais jamais je n 'en ai préparé


Pour le dessert j ai fait tout à l 'heure un gâteau aux pommes avec dans le fond un peu de sucre des îles pour caramélisé une recette de ma mère je l 'ai retrouvé dans le grenier de notre maison d 'enfance et je l 'ai gardé ainsi que quelques souvenirs qui j 'espère m 'aideront à revoir des souvenirs .

Phill trouvait de plus en plus charmant son invité ,une soirée à ne pas être seule .

Vous savez pour votre maison ,je veux bien vous aider et faire la cuisine pour ne pas vous retarder dans vos travaux et je sais coudre si besoin .

Adrien resservit à boire et les joues de Phill prenaient des couleurs .

Les deux jeunes gens passaient une merveilleuse soirée. Les crustacés furent cuisinés au vin blanc et à la crème, avec épices. Puis ils dégustèrent la viande séchée et achevèrent par le délicieux gâteau aux pommes qu'avait confectionné Philippine.

La jeune femme proposa son aide à Adrien pour la construction de sa maison.

Merci infiniment, chère Amie, pour votre aide. Je ne la dédaigne pas, surtout que nous serons deux à édifier "le Nid" : Louis-Oscar, mon Frère bien-aimé, m'assistera dans la construction, et je pense que nous aurons des faims de loup... ou de Nuage, tous deux ! Mais je veux avant tout que vous sachiez combien j'apprécie votre esprit d'initiative : la soirée chez Louis-Oscar, cette soirée chez vous, votre aide, ... Il y aura tant d'autres jours à savourer encore ! Vous rendez-vous compte que nous sommes des inconnus et que déjà l'amitié est là, à nous unir tous du même quartier !

Adrien s'enthousiasmait, débordait de gratitude envers Philippine, envers son Frère, ses amis et les événements.

Chère Philippine, nous avons tous deux bien souffert. Mais je sens qu'à présent les pages peuvent se tourner, qu'il en reste encore beaucoup à écrire. Et je désire ardemment que vous, Louis-Oscar et les autres en fassiez partie. Puis-je compter sur vous pour participer à l'écriture de cette aventure ?

Puis le jeune homme prit la main de la jeune femme et :

Oui, il est temps de dompter nos douleurs, nos souvenirs, et d'en créer d'autres, communs, positifs. Le plus beau est devant soi, ne dit-on pas ? Et je ne peux que le confirmer quand je vous vois...

Et il baisa la main de Philippine, sincèrement amical, sincèrement ouvert à l'aventure.

Un pur délice ce repas Philippine était heureuse ,elle ne savait pas comment expliquer les choses mais Louis Oscar son ami son collègue était devenu comme un frère pour son invité et ceci la comblait .

Ne me remerciez pas Adrien ce sera un plaisir pour moi de cuisiner pour des gourmets ,et entre deux je pourrais faire mon travail au cadastre et à l 'accueil cela ne me prends pas beaucoup de temps ,cela ira car la politique ce n 'est pas pour moi mais tenir une maison et

Phill rougit et arrêta de parler son rêve fonder une famille chanter en jouant avec des enfants un jour si Pascal lui donne ce bonheur ce sera parfait .Elle ne pouvait pas en parler de peur de faire fuir les hommes .

Je vous remercie de vos paroles et un jour je vous raconterais mon histoire mais ce soir profitons de cette deuxième rencontre et apprécier cette soirée .

Adrien posa ses lèvres sur sa main sans qu 'elle s 'y attende il était si galant ,charmant qu 'elle voulut de l 'autre main caresser sa chevelure mais n 'osa pas sa timidité revient prendre le dessus .

Mon cher ami voulez vous une tisane ou un alcool que nous pourrions déguster près du feu ?

Ce sera avec joie que je partagerai ce que vous prendrez vous-même... Alcool ou tisane, les deux me vont. Et vous ? Quelle est votre préférence ?

Pendant que la jeune femme allait préparer les boissons, Adrien s'occupa de l'âtre en le garnissant d'une bonne bûche. Les braises rougeoyantes ne mirent pas longtemps à venir lécher le morceau de bois par de petites flammes, qui grandissaient. Le feu éclairait doucement la pièce.

Les deux jeunes gens s'assirent au coin de la cheminée et poursuivirent leurs échanges, devisant sur les attentes et les projets de chacun. Adrien se permit :

Chère Philippine, vous étiez toute à l'heure sur le point de poursuivre une phrase, or vous vous êtes interrompue. Oserais-je vous demander de la poursuivre ? Vous parliez de la politique qui n'était pas pour vous, mais que tenir une maison... que vouliez-vous signifier ?

Adrien écouta avec attention les confidences de la jeune femme, puis livra les siennes :

Vous savez, ma chère Amie, mes projets rejoignent les vôtres. Je n'aspire qu'à une chose : fonder une famille et élever des enfants, de nombreux enfants, dans le souci des valeurs qui feront d'eux des gens honnêtes. Je n'en ai pas eu l'occasion avec feue ma précédente épouse. Mais je crois que la vie est devant nous, et  que, ... pardon, je voulais... dire... devant moi... et que... euh...

Adrien sentit le cuisant afflux de sang lui monter aux joues, et ce n'était pas les flammes pourtant ardentes de l'âtre...

Pardon, mon Amie, je crois que je me sens si bien en votre compagnie que ma langue anticipe les désirs de mon esprit !

Et il sourit un peu gauchement de ses bafouilles mais fut rasséréné de voir la bienveillance dans les yeux de Philippine.

Pour se redonner quelque contenance, le jeune homme se leva et invita Philippine à danser, comme ils en avaient déjà eu l'occasion chez Louis-Oscar :

Vous m'accordez cette danse ? Nous fredonnerons ensemble la mélodie entendue chez Louis-Oscar...

Et ils se mirent à danser...

Philippine servit un calvados en écoutant Adrien parler elle frissonna en buvant ses paroles comment pouvait il avoir les mêmes idées sur le bonheur .

Je ne suis pas trop habituée à boire de l 'alcool mais ce soir avec vous je veux bien en prendre un ,et ce que je voulais dire que j 'envisage tout comme vous une vie tranquille avec pleins d 'enfants pour des joyeuses tablées remplies de rire ,faire des bons plats pour eux et leur père dès que je l 'aurais trouvé .

Phill tourna la tête pour cacher ses joues rouges. Avait elle ressenti un jour cette attirance pour un homme ? Non

Adrien lui demanda de danser ,elle se leva ,remit ses cheveux en arrière et le suivit sur la chanson si douce et jolie ,une main dans la sienne elle se laissa conduire entre ses bras et pensa que cette musique ne devait pas s 'arrêter .

Elle se mit à fredonner les paroles de la musique en n 'oubliant pas de respirer .

Les deux jeunes gens se mirent alors à danser, tâchant de se rappeler le menuet chez LO.

Mais ce soir, c'était différent. Ils étaient seuls, ils étaient plus proches...

Adrien ressentait la fragilité et la sensibilité de Philippine à travers la délicate main qu'il tenait, il faisait son possible pour la mettre en confiance, pour lui donner de l'assurance et lui faire sentir qu'il la protégeait.

Curieusement, lui qui n'avait plus dansé depuis longtemps retrouva naturellement ses marques, d'autant plus surpris de le faire avec une jeune femme comme Philippine qu'il apprenait tout juste à connaître.

Ils dansèrent sans voir le temps passer, tout en douceur et en harmonie. Comme cela avait manqué au jeune homme ! Cette forme de beauté qu'est la danse, qui unit les personne sur une musique simple et belle... mais aussi le contact humain, féminin de surcroît... Adrien en était remué au fond de lui, les paroles de la jeune femme avaient fait mouche : ils aspiraient tous deux à fonder une famille, à vivre de ces bonheurs simples mais si précieux !

Adrien n'était pas du tout indifférent au charme de Philippine. Il sentait bien que la réciproque était vraie. Aussi osa-t-il déposer un doux baiser sur la joue de sa nouvelle amie au terme de la danse... Ils allaient sans doute passer plus de temps ensemble, pensa-t-il...

Philippine se sentait légère et bien ,sa main dans celle d Adrien qui la faisait danser au son de cette sublime musique ,c 'était la seconde fois qu 'elle dansait avec lui mais ici ils étaient seuls devant le feu ,deux bougies restaient allumées sur la table .

Comment ne pas apprécier ses instants de rêve ,ils avaient tout deux le même idéal de la vie ,on aurait pu croire qu 'ils se connaissaient depuis bien longtemps ,une alchimie naissait entre eux et Phill découvrait Adrien chaque minute sa douceur ,gentillesse et pensa que cette danse ne devait pas s 'arrêter soudain Adrien déposa ses lèvres sur sa joue ,un frémissement la parcourra elle serra plus fort sa main et apprécia ce contact et avec naturel elle lui rendit ce doux baiser et lui sourit en le regardant n osant interrompre ce charme .

Adrien se saisit alors des mains de la jeune femme qu'il prit délicatement dans les siennes :

Philippine, merci de votre confiance ! Vous m'honorez par vos confidences d'amie très chère. Ce serait vous mentir que de vous dire que vous me laissez insensible. Mais certaines blessures encore mal cicatrisées me font rester sur mes gardes. Rassurez-vous, vous n'êtes absolument pas en cause, au contraire : quand je suis avec vous, j'ai comme l'impression qu'elles sont pansées... Vous avez indéniablement un pouvoir de guérison. Mais je ne veux pas donner de faux espoirs aux personnes de telle qualité comme vous. J'ai simplement besoin de temps pour m'habituer à cette vie toute nouvelle et tellement inattendue qui s'offre à moi ici, à Eu, avec notre petit groupe de voisins.

Puis il invita la jeune femme à s'asseoir au coin de l'âtre. Il revint s'asseoir à ses côtés après avoir fouillé la poche de sa redingote suspendue au crochet. Adrien tenait quelque chose d'emballé dans un linge de baptiste blanche.

Tenez, ma chère Amie, c'est un petit quelque chose pour vous. Ce n'est pas sa valeur qui importe, c'est son symbole : j'y vois une flamme que l'on allume et qui, tout en brillant, va peu à peu changer la matière dure et froide en cire amollie et tiédie... Et même dans les ténèbres les plus noires, on verrait briller cette petite flamme malgré tout.

Adrien remit le paquet à Philippine et attendit qu'elle le découvre. C'était une bougie particulière :


Elle vient de Venise, c'est une fleur de cristal de Murano dans laquelle est insérée une bougie de cire blanche. Je pense que vous avez compris la symbolique : nous sommes chacun la bougie et l'un pour l'autre le réceptacle de verre. Continuons à nous apprivoiser, laissons monter et mûrir nos sentiments mutuels. Je dois en priorité bâtir un Nid décent pour ma future épouse et la famille que nous fonderons...

Puis Adrien regarda Philippine, cherchant dans ses yeux qu'il voulait doux la compréhension de la jeune femme qu'il ne voulait surtout pas blesser.

Juste un peu de temps... et nous pourrons nous consacrer à nos projets... Qu'en dites-vous ?

Adrien lui prit les mains dans les siennes tout en la regardant il lui parla d 'une voix douce et honnête elle fut sensible à ses mots

Je vous comprends fort bien Adrien j 'ai mes blessures à panser aussi mais depuis que je suis bien entourée ,et voir des gens venir au cadastre espérant vivre paisiblement dans notre ville et je l 'avoue avoir des charmants voisins et vous à quelques mètres de moi me fait oublier certaines souffrances .

Assis près du feu Adrien sortit un cadeau ,une bougie merveilleusement belle un symbole en la prenant elle toucha les doigts d 'Adrien et elle ne pu s 'empêcher de laisser couler une larme elle baissa un instant les yeux .

Adrien je ne sais que dire c 'est un si beau présent merci ,merci à vous je vous promets de la garder près de moi je ressens une immense joie au fond de moi la valeur des choses a peu d 'importance si c 'est offert avec le coeur et un sentiment pur .

Philippine prit dans le feu une petite brindille et alluma la bougie puis doucement se leva pour faire une bise sur la joue de son merveilleux ami et pensa qu 'elle saura attendre sans bousculer les choses la larme coulait sur sa joue et elle chercha dans les flammes de cette bougie
le regard de la vie et espérait que celui près de lui .

Adrien vit que ses mots avaient touché la jeune femme, au point qu'elle versa une larme. Il la sentit lorsqu'elle vint poser délicatement un baiser sur sa joue.

Alors, se levant et contemplant le visage de Philippine, le jeune homme recueillit cette larme unique du bout de son index et la fit rouler, devant le feu qui dansait et qui l'illuminait ainsi qu'un pur joyau :

Voyez, ma chère Amie, vous m'offrez en retour une larme de cristal que je sais être d'une rare valeur : elle exprime toute votre sensibilité, toute votre âme. Je vous offre le feu, vous m'offrez l'eau, nous habitons une terre commune et sommes entourés de l'air marin revigorant... Les quatre éléments s'unissent pour nous montrer que tout ce que nous semons aujourd'hui sera suivi de récoltes plus tard. Gardons confiance tous les deux, vivons le jour présent comme un cadeau, et viendra le temps des moissons heureuses...

Adrien et Philippine restèrent encore un moment devant ce feu de cheminée qui baissait lentement d'intensité, mais la bougie continuait à briller.

Il se fait tard, je vais rentrer, ma douce Amie. Je ne veux pas réveiller mon Frère d'âme et de cœur qui m'accueille avec tant de bonté. Maintenant que nous savons que nous sommes là l'un pour l'autre, il n'y aura plus de ténèbres qui ne soient éclairées, plus de cœur esseulé qui ne soit consolé, plus de corps défaillant qui ne soit soutenu. Bonne nuit, chère Philippine, et merci infiniment pour la délicatesse de ces moments partagés. Tant d'autres restent à venir !

Après avoir pris la jeune femme dans ses bras et lui avoir déposé un baiser sur le front, Adrien prit congé, vêtit sa redingote, ouvrit la porte et la nuit le happa.

Prenez soin de vous !

Sa voix parvint à la jeune femme, même si elle ne le voyait plus. On entendait la mer au loin, le bruit doux des vagues, comme une berceuse...

Cette flamme de la vie brillait si fort qu elle éclairait la pièce ,un sentiment de bien être enveloppait Philippine et la voix d 'Adrien était si douce comme à la soirée chez leur ami commun .Ses mots la touchèrent plus qu 'elle n 'aurait cru il parlait comme un prince et pensa en regardant la bougie ''que cette magie perdure le plus longtemps possible ""

Il était tard et Adrien devait rentrer ,il se leva et son baiser sur le front fut magique

Douce nuit Adrien ,merci à vous pour ces moments avec vous ,ma maison vous est ouverte et chaque visite de votre part me sera agréable et mes amitiés à Louis Oscar,je sais qu 'il va prendre soin de vous et vous de lui c est ainsi pour des frères .


Adrien mit sa redingote en sortit Phill entendant ses derniers mots

Vous aussi mon ami

Elle referma la porte en pensant à cette soirée ,sa main sur sa joue ses lèvres sur son front ,la bougie se consumait doucement ,elle mit un châle sur ses épaules et resta à côté même sans feu ,elle seule la réchauffait "" merci mon cher Adrien merci ""

.Angelique arriva chez Philippine .Elle avait acceptée son invitation de venir s'installer chez elle Philippine lui ayant proposé si gentiment.
Philippine travaillait a la mairie avec Louis-Oscar et ils etaient amis
Philippine vint lui ouvrir et la fit entrer. A peine assise Nuage vint tourner autour d'Angelique posant ses pattes sur ses genoux
Angelique posa sa tete dans le cou du loup de Louis -Oscar ...a toi aussi il te manque?

Angelique fit entrer Ange et Gabriel qui restaient collés cotre leur maman. Ange suçait son pouce tandis que Gabriel regardait autour de lui

Elle se baissa vers eux et leur sourit tendrement puis leur expliqua le plus simplement qu'elle pu

Nous allons passer un petit moment chez Philippine.Le temps que je nous trouve un beau Maroir.Philippine est tres gentille et c'est une amie de Lou.

Les jumeaux entendirent le mot "crepes" et firent "oui" de la tete

Ange tira sur la robe de sa maman et lui dit tout bas

Maman..Lou ou il vient aussi manger des crepes?