[RP] Eglise Paroissiale Pascale de Saint-Pierre-Port

Il semblait ne plus y avoir de gens qui entraient depuis un moment.
Aussi je me dis que je devais commencer déjà ceux qui étaient là attendaient depuis un moment.

L'arrivée de Luc me donna un regain de force après ces jours passés à veiller la défunte.

Mes très chères soeurs mes très chers frères, famille et amis (es) de Dame Marie-Hortense.

Marquant un pause avant de poursuivre.

Nous voici réunis en ce triste jour pour accompagner notre très chère soeur Marie-Hortense jusqu'à sa dernière demeure ici bas. Mais avant prenons le temps de célébrer son passage dans nos vie à tous ici présent.



Ce que je sais de Marie-Hortense c'est qu'elle avait une voix d'or semant le bonheur dès que l'on entendait cette douce voix tel le rossignol qui chante. Cette dame avait le coeur aussi grand que nos îles le sont et elle l'avait dans le creux de sa main pour que tous et chacun en bénéficie à sa juste valeur. Point de regard sur l'allure de celui ou celle qui se tenait devant elle.... Voilà ce que j'ai vu de notre amie... Mais il y a une personne ici présente qui la connaissait sans doute mieux que nous encore ... je vous pries d'écouter l'Abbesse de Paris, Dame Anne-Marie de Benavente.

Je fis signe à Luc de lui aider à monter à l'autel

Je m'avançais et me tins droite face aux personnes venues assistées à l'enterrement. Après être sûre de ce que j'allais dire, de ma voix je pus parler:

Je sais que la coutume veut que l'on dise que du bien de la personne qui vient de décéder ce matin. Mais je tenais à dire, enfin elle m'a demandé de vous dire quel était son seul et unique défaut. Vous avez sûrement plusieurs idées comme une grande exigence sur le plan artistique mais ce n'est pas cela...Elle n'écoute...n'écoutait, à présent, ajoutais-je ayant un sentiment de mélancolie qui m'envahit, elle n'écoutait jamais les médecins sur tout ce qui touchait sa santé. Un jour, lors d'une visite d'un médecin à son chevet alors qu'elle avait attrapé une angine, le médecin lui prescrit des médicaments prendre. A la femme de chambre qui lui dit en le raccompagnant qu'elle était désolée du dérangement car comme il savait, elle ne l'écouterait pas, il rit et dit: "Cela la tuera".

Je marquais une pause.

Et cela la tua.

Un instant de silence, dont j'en profitais pour sourire de cet médiocre... anecdote.

Je n'aurais assez d'une vie pour faire l'éloge de la sienne. Personne ne peut égaler ce don de soit pour le bonheur commun. Toute sa personne était dédiée au bonheur de tous. La première fois que je l'ai vue, je venais de me faire punir par mes parents alors que nous étions en visite chez Madame Cruz de Barcelona qui l'avait adoptée il y avait quelques semaines. J'étais renvoyée dans le jardin et je pleurais, comme pleure un enfant qui s'est fait punir et qui juge sa punition injuste, quelle le soit ou non d'ailleurs. Je la vis alors venir vers moi, souriante. Dans ma colère je lui en voulais d'avoir droit à cette félicité. Mais en la voyant s'inquiéter de mes pleurs, en réussissant non seulement à me consoler de mon mal mais qui plus est en me ramenant à de meilleurs sentiments et en estimant que finalement cette punition était méritée et qu'apprendre à la reconnaître comme juste était déjà un grand repentir.
Depuis ce jour, je me suis promis de suivre ses conseils et son exemple. Bon, pour être honnête je ne suis pas parvenue au deuxième. Il existe des femmes qui sont capables d'une telle générosité envers les autres et qui pour elle-même semble ne rien avoir et pourtant...Elle me disait souvent que s'était une égoïste qui ne pensait qu'à elle. C'est exactement ses mots.

Je me tus et souris en repensant à ces paroles.

Mais je ne saurais parlé d'elle suffisamment juste à mes yeux car en plus d'être ma marraine, elle a été ma sœur de cœur. La meilleure entre toute...En fait, ses derniers mots lui rendent plus hommages que tout les discours de la terre. Si elle a voulu que ses paroles soient destinées à tous, elle ne se rendait pas compte que cela la bonifiait. Elle ne pensait pas à ce moment-là que cela lui serait bénéfique, elle ne pensait qu'à nous qui sommes ici réunis. Elle a dit "je vous ai tous aimé de tout mon cœur".

Je n'ajoutais rien et me tus n'ayant plus rien à dire. Ne sachant que faire, je restais à ma place.

Voilà tout était dit....
Je regardais Luc qui se tenait non loin de moi à présent.
Et de la jeune Abbesse de Paris qui venait de terminer son discours sur la défunte.
Qui avait été pour elle un pilier marquant dans la vie de cette dernière.


Et voilà ce que Dame Marie-Hortense voulait que vous sachiez.... Jusqu'à son dernier souffle elle n'a eut qu'une pensée vous tous ici présent.

Je fit signe à Anne-Marie qu'elle pouvait regagner sa place...

Maintenant prions avant d'aller reconduire notre soeur en sa dernière demeure.

Gloire au Tout Puissant , au plus haut des cieux,
Et paix sur la terre aux hommes qu'il aime.
Nous te louons, nous te bénissons, nous t'adorons,
Nous te glorifions, nous te rendons grâce,
pour ton immense gloire,
Tout Puissant , Roi du ciel,
Dieu le Père Tout-Puissant.

Je fit signe aux porteur pour le cercueil de Marie-Hortense nous la reconduisons au cimetière "La brise du souvenir"

Allons ensemble prier une dernière fois notre chère soeur.

en se dimanche du 10 mars Edmont entra dans l'église.

il se dirigea vers l'autel et mit genoux a terre pour faire son signe de croix et prié.

après un long moment il se releva enfin si signe vers la croix regarda toutel'église puis reparti doucement chez lui.

dimanche 17 mars,

Edmont vint prié a l'église .

après un bon moment il se leva et partis chez lui.

Sa faisait déjà quelque jour qu’il était arrivé à St-Pierre port et qu’il errait dans l’île sans but comme un âme en peine. Il avait essayé de ce rendre utile en aidant les villageois, en allant à la pèche et à la chasse pour ce changer les idées mais rien y faisait, il avait toujours la tragédie en tête. Il décida donc, en voyant l’église que Dieu pourrait peut-être l’aider. Il entra donc dans l’établissement, et s’agenouilla devant l’hôtel un moment pour prier.

-Mon Dieu, aidé-moi. Faite que je puisse atténuer ma peine et qu’au moins une personne ait sortit sauf du naufrage. Sinon reçoit les dans ton royaume au près de toi.

Le voyage s'était merveilleusement passé. Oksanna, accompagnée de Mercutio et Sasha, avait réalisé que le vent, le grand air et le mouvement lui étaient nécessaire. Elle avait revêtu des vêtements de voyage, emporté des jouets pour la fillette de un an ainsi que des vêtements chauds.

Mercedes, dans sa grande bonté d'âme, lui avait prêté sa diligence.

Oksanna avait passé le voyage à raconter ses aventures et à s'ouvrir davantage à son ami, exaltée par le mouvement, le voyage... Du coup, cela la rendait plus extravertie, plus volubile, enthousiaste.

- J'espère que vous ne craignez pas l'eau et les bateaux, avait-elle dit en réglant leur passage vers Guernesey. C'est un bien petit bateau, mais il me semble solide.

C'est ainsi que La Cigogne les avait emporté vers l'île où elle comptait bien retrouvé le marin qui avait fait parlé de lui à Rouen.

"Je ne crois pas que mon père passerait pour un marin. La rumeur aurait plutôt décrit mon père comme un marchand, voire un vieil homme..." pensa-t-elle, bouleversée.

Elle n'en avait pas glissé mots à Mercutio, se demandant néanmoins s'il s'était aperçu de sa mélancolie passagère. Peut-être pas, après tout, elle avait l'humeur plutôt variable depuis qu'elle avait entendu parler de ce marin déposé en Guernesey.

Sur le traversier, Sasha se tenait maintenant debout, faisant quelques pas incertains, s'accrochant aux vêtements des adultes l'accompagnant.

Une fois sur l'île, elle les avait installé à l'auberge, prenant deux chambres, bien sûr! et avait commencé son enquête.

Le marin n'était pas à l'auberge, il n'avait pas loué de chambre. Elle s'était donc rendue au marché, lieu idéal pour glaner des informations.

Citation :

"Je pense qu'il est encore ici quelque part, ma petite demoiselle, avait dit une poissonnière, il m'a ramené quelques anchois tout juste hier. Un beau grand jeune homme à l'air triste. M'est avis qu'il devrait pas rester seul bien longtemps."

À ses mots, Oksanna avait du rassembler tout son courage pour ne pas fondre en larmes. Elle avait laissé une pièce à son informatrice, mais n'avait pas eu le coeur de prendre le feuilleté aux crevettes que celle-ci lui tendait.

Son coeur se brisait une seconde fois... Elle avait la confirmation qu'il ne pouvait s'agir de Stepan Igorevitch. Elle aurait tant voulu, pourtant, que ce soit lui...

Retenant ses larmes, le coeur en miette, elle s'était réfugiée dans la chapelle, espérant pouvoir y pleurer en paix.

Une fois à l'intérieur, elle s'était laissé tomber sur le dernier banc, le premier qu'elle avait vu et enfouis son visage dans ses mains, défaite encore une fois.

comme tout les dimanche maintenant , Edmont entra dans l'église pour prié.

en se dimanche 24 mars il vit tout au début de l'entré une jeune femme inconnue de lui prié.

en la regardant bien Edmont aurais juré qu'elle pleurais aussi.

après avoir prié Edmont fit son signe de croix puis se dirrigea vers la sortie , au passage il ne pus dire ;

bonjour a vous jolie inconnue ,je vous souhaite une belle journée.

Edmont lui sourit ,puis sortis de l'église pour aller a sa boutique.

[Note: Mercutio est mentionné avec son accord.]

---

Oksanna s'était effondrée. Dans son coeur, l'espoir qu'un jour, son père resurgirait de là où il était enfouis venait de s'éteindre à tout jamais.

- Do svidanʹya ottsa... Proshchaniye ottsa... soupirait-elle entre ses larmes.

Alors que la petite Sasha, un peu ébranlée par l'effondrement de sa "mama". Elle allait se mettre à pleurer elle aussi, mais le gentil Mercutio, à défaut de ne pas savoir comment atténuer la douleur de la jeune femme, prit l'enfant dans ses bras afin de la réconforter.

Oksanna n'eut pas conscience de l'arrivée de l'homme. Elle ne réalisa qu'il était là qu'au moment où il la salua. Elle retira ses fines mains de son visage pour voir qu'il partait déjà, ce qui la poussa à se demander pourquoi il lui avait adressé la parole si c'était pour disparaître aussitôt.

- Les hommes, vous êtes de bien drôles créatures, dit-elle, se redressant sur le banc, fouillant dans son manteau à la recherche de son mouchoir.

Voilà, elle l'avait. Encore renifflante, elle essuya son visage, ses mains et se moucha.

- Je savais bien que je risquais d'avoir très mal en venant ici.

Elle s'adressait à Mercutio, toujours un peu dépassé semblait-il par ses débordements émotifs. Elle lui sourit d'un air attendri, voyant la petite Sasha bien installée dans ses bras, la regardant de ses grands yeux si bleus, un bout de la main de chiffon de sa poupée dans la bouche.

- Pas dans la bouche la poupée, Sashenka, dit-elle en retirant le bout de chiffon de la bouche de la fillette. Il ne faut pas mettre les poupées dans la bouche.

Elle lui répétait toujours les informations à la fois en français et dans sa langue natale, estimant que la maîtrise de plusieurs langues pourrait peut-être un jour lui servir.

Un mouvement, dans la nef attira son regard. C'est alors qu'elle prit conscience qu'il y avait quelqu'un près de l'autel.

Mais non, c'était impossible! Cette silhouette lui rappelait quelqu'un. Elle se leva, comme hypnotisée et longea l'allée, pour mieux voir l'homme.

Mais oui, c'était bien lui.

Il n'y avait plus de doute possible. Il s'agissait bien d'Arnaud. Celui que Cook, le cuisinier irlandais du Gousli avait surnommé MacLear, fils de la mer. Bien sûr, Arnau n'avait rien ni d'un Arnau, ni d'un MacLear si ce n'est que les hommes de son père s'étaient aperçu de sa présence seulement une fois au coeur de l'Adriatique.

- Mais dis-moi, fit-elle, sa voix tremblante de l'émotion causée par ces retrouvailles.

- On dirait bien que tu t'en es encore tiré.

Arnau parlait plusieurs langues, mais elle lui avait parlé dans sa langue maternelle car ils avaient toujours parlé dans celle-ci ensemble. Elle le fixait, les mains sur les hanches, mais ne camouflant pas son sourire et son euphorie de le retrouver. Car, si elle avait espéré voir son père en premier, Arnau, qui était comme un frère pour elle, pouvait lui faire oublier sa peine.

"Maintenant qu'il est là, je ne suis plus une étrangère..." pensa-t-elle. "Arnau me connaît depuis toujours, alors j'ai récupéré toute ma vie, il a remis les morceaux."

Il priait toujours silencieusement sans réprimer les larmes qui lui montait aux yeux. Il était tout seul après tout, qui pourrais ce moquer de lui ? Un homme qui pleure, n’était pas un vrai homme, lui disait-on souvent mais ici devant Dieu en sa seul présence… Puis soudainement entre deux sanglo silencieux il entendit des voix lointaines. Des gens venaient d'entrer dans l’établissement, il falait donc qu’il ce ressaisisse. Il ce redressa, essuya ces larme du revers de la manche de sa chemise et sursauta en entendant la voie familière qui lui parlait dans une autre langue que le français. La reconnaissant, il leva le regard vers le crucifie et dit juste avant de ce retourner :

-ça c’est du service, merci mon Dieu !

Il ce mit à sourire, de ce sourir qui monte jusqu'à vos yeux et qui étincelle le visage tout entier et répondit :

-Et oui, pourquoi crois-tu que l’on m’appel MacLear, piccola astuta ? J’ai toujours survécu à la mer !

Puis ce mettant à rire il la souleva de terre et la fit tournoyer dans les aire avant de la reposer et de la serrer dans ses bras, des larme de joie dégringolant sur ses joues.

- Aaaaaaaaaaaaaah!!!!!

Elle ne put s'empêcher de pousser un grand cri de joie typiquement féminin lorsqu'il la prit dans ses bras et la fit tournoyer.

Puis il la serrait à l'étouffer, étreinte auquel elle répondit du mieux qu'elle pu, enserrant ses bras autour de son cou et parsema ses joues d'une averse de baisers.

Elle enfouis son visage dans sa chemise, respirant son odeur et détectant le thim, le romarin, la sauge et la lavande enfouis dans la pochette de cuir qu'il portait toujours au cou.

À nouveau, Les émotions montèrent en elle comme un raz-de marée, la submergeant et elle fondit en larmes, secouée de sanglots, soulagée d'enfin retrouver un personne qui comptait pour elle.

Sasha, ne comprenant pas pourquoi sa "Mama" pleurait, se mit à geindre aussi, pressant son visage dans les vêtements de Mercutio.

comme tout les dimanches Edmont vint a l'église.

il entra fit son signe de croix puis se dirigea vers l'autel pour y prier.

après de longue minutes il se releva et se dirigea vers la sortie.

a un moment il vit un couple avec une petite fille , il reconnu la jolie jeune femme vu la semaine passer.

il sourit et se dit ,elle a retrouver son chéri.

il leur fit signe de la tête ,tout en souriant puis sortis pour aller dans son manoir.

dimanche 7 avril,

Edmont vint comme chaque dimanche a l'église.

il y pria longtemps.

quand il eu fini il fit son signe de croix puis partis chez lui.

Il rit de plus belle lorsqu’elle ce mit à lui embrasser la figure et en profita pour l’embrasser aussi. Bon il ce doutait, avec son tempérament qu’il ce risquait une gifle, mais il s’en fichait. Posant sa tête sur la sienne, il demanda :

-Il mio dio, comment as-tu fait pour t’en sortir ? Je t’ai cherché partout et je n’ai vue personne ! Que des débrit et des morts.

Il frissonna à ce souvenir et revit Stepan Igorovich son patron se noyer. Toute fois il ne lui en parla pas. Si Oksanna lui demandait un jour de lui dire comment son père était mort, il lui dirait peut-être, mais là il n’avait pas envie de l’attrister d’avantage.

- Ariouchka.... souffla-t-elle lorsqu'il posa sa tête sur la sienne. Désormais, toute petite qu'elle était, elle serait toujours protégée.

- J'imagine que le Très-Haut avait encore des surprises pour moi. J'ai dérivé jusqu'à la Normandie, Je ne sais pas comment j'ai survécu. C'est arrivé, c'est tout.

Elle se libéra de lui et recula d'un pas, le sourire éclatant.

- J'ai vécu beaucoup de choses depuis, même une attaque dans une ville!

En parlant, elle l'entraîna par le bras vers le fond de l'église et retrouva Mercutio qu'elle ne put s'empêcher d'étreindre très fort, appuyant sa tête sur son épaule.

- Je n'ai pas retrouvé mon père, mais j'ai retrouvé mon presque frère, Arnau MacLear.

Elle adressa un geste à Arnau:

- Laisse-moi te présenter une des personnes qui m'ont aidée à survivre et à me rebâtir depuis mon arrivée dans le royaume de France, Mercutio.

comme tout les dimanches Edmont entra dans l'église pour y prier.

une demi heure plus tard il en sortis.

en ce beau dimanche Edmont arriva a l'église très tôt.

il pria et mit des fleurs devant les statues.

puis quand il eu tout fini ,il fit son signe de croix et sortis dans la ville.

comme chaque dimanche matin , Edmont vint a l'église pour y faire sa prière.

après une bonne demi-heure il en sorti et alla chez lui.

ce dimanche Edmont alla a l'église pour y prier et demander au tout haut pourquoi la vie est -elle tellement dificille des fois.

Edmont attendit la réponce un moment ,puis après sorti de l'église.

Citation :

POSTE A POURVOIR A LA GARDE PASCAL PONTIFICAL

Prime de 50 louis à l’engagement et un terrain offert en la cité du mont

Rendez vous au bureau de recrutement de la garde au montgaulefier

Citation :

AIDE DE BIENFAISANCE

Distribution de vin chaud et repas distribuée en faveur des plus nécessiteux au souper a partir de 19h30 du 16 décembre au 12 janvier sur le parvis de l’église paroissiale pascale de SPP.

Cardinal A.R.Delarosa

Citation :

ORDONNANCE E T INSTRUCTION PASTORALE
DE MONSEIGNEUR L’ÉVÊQUE DE COUTANCES, NONCE APOSTOLIQUE, EXARQUE DU MONTGAULEFIER, CARDINAL, CHEVALIER PASCAL

PAR LA GRACE DE DIEU ET ET SON PROPHÈTE: A tous Pasteurs, Confesseurs , Directeurs, Supérieurs De Communauté, et autres charger de la conduite des âmes de nôtre diocèse, salut et bénédiction En Nôtre Seigneur Pascal.

L'obligation où nous sommes de conserver le précieux dépôt de la saine doctrine, nous engage a asseoir notre foie & notre autorité, pour arrêter dans ce Diocèse l’infamie des hommes qui survie malgré tous.
Au nom de nôtre Seigneur et nos apôtres, nous évêque de COUTANCE, je demande de prendre garde aux loups ravissant qui se cacherait sous la peau de brebis en apparence de piété qui ruineraient la vérité & l'esprit.

Aussi, afin d'endiguer se mal, je demande a tous fidèles et serviteurs de notre seigneur d’ouvrir leurs cœurs et leur foyer en cette fin d'année 1643 au plus démunie.

le seigneur vous récompensera et s'assurera de la foi de conformité à la volonté de Dieu, et dédaignera l'abandon, l’anéantissement, la mort.
il rassurera l'union divine et les fonds fondements de la piété, l'humilité , la vigilance chrétienne et le véritable esprit de prière.

Mandons & ordonnons à tous Curer, Vicaires, Prédicateurs , Directeurs & Confesseurs de lire en leur particulier nôtre présente Ordonnance & Instruction & de publier dans leurs Prônes & Prédications l'endroit où est la deffense que nous y faisons aux Fidèles de lire & de retenir les Livres qui y font condamnés.
Nous ordonnons pareillement qu'elle sera lue publiquement dans les Conférences & Assemblées Ecclésiastiques du diocèse, qui se tiennent ce jour du 24 décembre 1653 suivant nos ordres & dans toutes les Communauté Séculières & Régulières afin que tous conspirent dans l'unité d'une même foi, que tous enseignent & suivent la même doctrine, qui est la doctrine de l'Eglise.

nous prions pour vous.

Saint pierre port, le mardi vingt quatre décembre seize cent cinquante trois

A.R.Delarosa, Évêque de coutances.