[RP-Lieu] Salle du Trône

Lukas restait silencieux à l'arrivée des nobles convoqués, les yeux rivés sur les trones vides. Il se trouvait lui-meme en face de la réalité, cette realité qui lui faisait réaliser que plus jamais il ne verrait Alexandre et Léonore se tenir là, sur cette estrade, en grands habits de cour. Quant à la vérité instiguant cette realité... Il esquissa un sourire, dissimulé par la penombre, que personne ne vit. A l'heure du choix chacun est libre. Mais personne ne sait quand vient cette heure de choisir, personne ne s'y attend, quelque fois meme l'occasion ne se presente jamais.
Un concours de circonstance, une metéo propice ou fatale, suivant qu'on se plaça du point de vue de la verité ou celui de la fatalité, des acteurs à leur corps defendant, des rochers mis là par la Providence. On appellait ça le destin, parait-il. Le destin... ce bien grand mot qui voulait tout et rien dire à la fois. Ils ne savaient pas non plus qu'en montant sur ce bateau, ils seraient emmené face à leur destin et qu'ils auraient un choix à faire, deux choix meme... Celui de vivre, ou celui de mourir, celui de vivre et de revenir ou celui de partir et mourir, celui de vivre et partir. Lukas connaissait le choix qu'ils avaient fait, Epona aussi le connaissait.
Realité, verité... cela importait-il veritablement? La réalité, oui, certainement, car de la réalité dependait la vie de l'ensemble des sujets du royaume. La verité, par contre, elle importait qu'à ceux qui les aimaient. Toute verité n'est pas bonne à dire, apophtegme derisoire et pourtant pertinent. Il connaissait la verité, Epona la connaissait aussi, elle en avait été actrice. Mais eux, derriere lui, ils devaient connaitre la realité, il les avait appellés pour cela. Devaient-ils connaitre la verité, ou devait-il la taire? Qu'est ce qui leur ferait le moins mal? Toute verité n'est pas bonne à dire. Et cette verité ne changerait rien à la realité, quoi qu'il en fut.

Il tenait toujours les bottes d'Alexandre à la main. Il se tourna vers eux, le visage grave.

Vos Altesses, mesdames messieurs du conseil du roi... Un drame s'est produit...

Il savait que là, les amis des souverains allaient avoir le coeur brisé. Mais il fallait le dire. Plus vite ça serait dit, plus vite ils commenceraient leur deuil, plus vite leur douleur s'amenuiserait. Il avait perdu sa femme au moment de la naissance du Dauphin. Il la portait toujours dans son coeur, mais la langueur avait fait place à la douleur.

Le bateau menant Leurs Majestés au port de St Malo a chaviré et fait naufrage au large de St Malo, sur des brisants. Voilà tout ce qu'on a retrouvé. Cette paire de botte que je sais avoir appartenu à Alexandre.

Mesdames messieurs, le roi est mort, vive le roi.

Il se tourna vers Louis Philippe, et brisa les batons de heraut que Epona lui tendit. L'instant fatidique était arrivé. Il avait annoncé la realité. La vérité, il la garderait pour lui, pour toujours. Ainsi en avaient choisi Alexandre et Léonore. Il devait respecter leur choix. Et il repeta:

Le roi est mort, vive le roi.

Il eut une pensée pour son petit fils, qui suivant la Coutume etait sensé avoir succedé à son pere, ne serait-ce qu'un instant. Roi ephemere qui ne regna et regnerait jamais. Il venait de déclarer l'enfant defunt lui aussi. Il mit un genoux à terre devant le nouveau souverain.

Moi, Lukas de Rohan, duc de Rohan, heraut d'armes de Votre Majesté, preste ici devant vous serment de loyauté et de fidelité au service de la couronne de France incarnée dès cet instant par Votre Majesté.

Et il se releva. Le principal héraut du royaume venait de preter serment. Louis Philippe pouvait maintenant monter sur le trone pour recevoir le premier serment des pairs et des nobles presents.

L'atmosphère était lourde de sens. Tous le monde était pendu aux lèvres du Duc mais qui était conscient que l'histoire allait changer en quelques secondes et son univers s'effondrer. Un silence de mort régnait et la pénombre de la salle n'allait pas en arrangeant les choses. Le moment était solennel.

Quand Lukas se tourna vers eux, même s'il était difficile de discerné les traits de son visage, on aurait pu entendre une mouche volé tellement tous le monde semblait s'attendre à ce qui allait se passer.

Les premiers mots furent prononcés tel un couperêt tombant sur leur tête à tous. Ils venaient de leur annoncer la mort d'Alexandre. Si elle n'avait pas été debout, elle aurait pu croire que son coeur s'était arrêter et comme si ce n'était pas suffisant voilà celle de la mort du Dauphin. Ce fut comme un coups de poignards, elle ne savait plus perdu entre son envie de pleurer, s'écrouler, et son devoir. Elle savait qu'en tant que noble et pair elle se devait de reconnaître le nouveau Roy et prêter serment mais l'image qu'elle avait était celle de ses amis, ses souverains, le dauphin, son filleul morts. Elle avait l'impression pour la seconde fois de perdre sa famille.

Pour couronner le tout voilà une douleur qui venait vriller son dos. Trop tôt, pensa t-elle, et puis ce n'était pas le moment. Elle avait appris beaucoup auprès de la Reyne et surtout qu'en toute occasion il fallait remplir ses devoirs même s'il nous était pénible de le faire.

A son tour, malgré les contractions ayant décidé d'apparaitre au plus mauvais moment, grimaçant par la douleur, elle s'agenouilla devant celui qui serait à présent son nouveau Roy.

Moi, Anjhely Falcone, duchesse de Gisors, vicomtesse d'Olonne, baronne de Lillebonne, Pair de France, Chancelière de France de Votre Majesté, preste ici devant vous serment de loyauté et de fidelité au service de la couronne de France incarnée dès cet instant par Votre Majesté.

C'est à cet instant qu'elle se rappela la première fois où elle avait dû prêter ce serment face à Alex mais aujourd'hui c'était le passé, un nouveau Roy était né si l'on pouvait dire ça. Son devoir avant tout elle le remplit bien qu'elle commençait à transpirer et sentait les contractions de plus en plus se rapprocher. Mais elle se montrerait digne d'Alexandre et Léonore, ils avaient été mais n'étaient plus même si à jamais il resteraient dans son coeur.

La famille royale morte un nouveau souverain faisait son apparition cela allait dans l'ordre des choses. Nicolas avait trés peu connu le Roi et à peine plus la Reine mais néanmoins de par leur foi se trouvait très proche. Il ne put s'empêcher de penser que parfois le Seigneur pouvait se montrer cruel mais en emmenant toute une famille il ne faisait aumoins pas de malheureux ou d'orphelins.

Les choses allaient être compliqué. Le Roi l'avait nommé grand aumônier bien qu'il ne fut pas Pascalien mais il savait qu'avec ce nouveau Roi les choses pourraient changer mais ce n'était pas vraiment ce qui l'inquiétait il avait accepté ce poste pour aider et relancer la foi tout en sachant que les Rois étaient bien souvent versatile. Enfin il verrait! La suite des évènements ne dépendait pas de lui.

Il laissa s'avancer la chancelière qui ne semblait pas très bien, puis la marquise Esmée s'avancer puis voyant plus personne s'avancer certainement sous l'effet de la nouvelle, il s'avança posant un genou à terre pour prêter serment :

Moi, Nicolas de Vaudmont, Baron de Digoine et Grand Aumônier de Votre Majesté, prête ici devant vous serment de loyauté et de fidelité au service de la couronne de France incarnée dès cet instant par Votre Majesté.

Il se releva, s'inclina et recula pour laisser la place aux autres.

Un regard sur Anne qui s'avançait à son tour les larmes aux yeux. Tous le monde semblait touché par ces disparitions. S'il y avait bien une chose qu'il comprenait c'est ce sentiment que l'on ressent quand on perd des personnes chères. Mais quelle attitude adoptée en cet instant. Il avait envie de la prendre dans ses bras et de la réconforter mais leur relations depuis quelques temps étaient tendu. Néanmoins il s'avança vers elle pour lui prendre la main. Il aurait été mal venu de la serrer contre lui et puis comment régirait-elle déjà à ce signe d'affection et de partage de son chagrin voil ce qu'il se demandait!

Anjhely s'était relevé laissant sa place aux autres, les laissant face à leur choix de reconnaitre ou non leur nouveau souverain. Choix difficile en la circonstance au vu de l'annonce qui venait de leur être faite et qui les bouleversait tous.

Elle narrivait plus réfléchir et son corps n'étaient plus que souffrance. Penser à ceux dont elle avait été si proche et cet enfant que son amie la Reyne portait lui fendait le coeur pensant à tous les bons moments qu'elle avait pu passer avec elle et surtout quand elle l'avait aidé à mettre Dagda au monde un soir et leur mariage décidément la tête lui tournait en se remémorant tout ça.

Les contractions s'accéléraient, elle ne voulait pas l'admettre mais la naissance était proche, pourtant ni le lieu ni le moment pour ça mais cet enfant en avait dcidé autrement. La vie reprenait ses droits, il y avait eut quatre mort, cinq si lon comptait celui que la Reyne portait et le sien ne demandait qu naître.

Une contraction plus violente que les autres lui vrilla le dos la faisant se courber et comme si les choses n'étaient déjà pas assez difficile comme ça la poche des eaux choisit cet instant pour se rompre. Cette fois il était trop tard pour sortir et reculer. Il commençait bien ce règne ils allaient avoir le droit un accouchement en direct.

Décidément, elle n'avait pas de chance avec la première rencontre avec ses souverains se rappelant les paroles qu'elle avait pu dire à Léonore sur les rois et les nobles comment aurait-elle pu imaginer qu'aujourd'hui elle en serait là.?Le bébé poussait malgré elle et même si elle essayait de ne rien montrer ce qui était difficile vu sa tête et le liquide amniotique qui était à ses pieds. Une douleur plus violente que les autres lui fit pousser un cri. Cette fois, c'était sûr il arrivait.

Louis-Philippe commençait seulement à sortir de sa bulle, à réaliser réellement ce qu'il se passait lorsqu'il entendit un cri. Tournant la tête vers la chancelière à moitié recourbée, il vit la marquise la rejoindre et annoncer qu'elle était en train d'accoucher. Sacrée journée...Il n'aurait jamais imaginé qu'elle fut si mouvementée...Il ne savait trop quelle attitude adopter face à cet évènement plus qu'inattendu, et il fallait dire qu'il n'y connaissait rien de rien en accouchements...
Alexandre devait bien avoir son médecin personnel qui devait se trouver non loin. Il approcha des deux jeunes femmes.

Misère de misère... Il était plutôt embêté notre LP et puis, elle n'allait pas accoucher là, en pleine salle du trone, ce n'était pas tellement le lieu et pas très confortable. Il se pencha vers la duchesse et lu demanda :

Duchesse, pensez vous parvenir à vous rendre dans une des chambres avec quelque soutien ou faut-il que je fasse demander à ce que l'on vous y transporte ? Cela sera plus simple et confortable pour vous si vous accouchiez dans un lit...

Puis se redresssant, demanda à ceux présents: Alexandre avait bien un médecin ? L'un de vous pourrait-il se charger d'aller le quérir ?

Manquait plus que cela. Elle pouvait sentir le bébé descendre. Elle essayait de garder son calme tout en respirant quand elle entendit la voix d'Esmée et qu'elle sentit ses mains sur ses épaules. Elle n'avait pas eut besoin d'expliquation et avait très vite compris. Tant mieux car elle n'avait plus la force de répondre. A cet instant, elle se rappela les circonstances qui avaient déclenché l'accouchement de la princesse Dagda. La Reyne aussi avait acouché prématurément mais bon elle n'était pas Reyne et on accouchait pas en publique et encore moins devant son Roy. QU'elle misère!

S'asseoire? Elle en avait de bonnes. Pas une seule chaise ou tabouret juste les deux trônes devant lesquels tous le monde s'était réuni. De toute façon même si elle le voulait ou le pouvait elle n'en avait plus la force ses jambes chancelaient sous elle, la douleur se faisant de plus en plus violente. Une seule solution sasseoire par terre tant pis pour le protocole et tous le reste.

Et maintenant le Roy qui sy mettait. Mais que croyait-il? Si elle avait pu marcher jusqu une chambre, elle ne serait pas l entrain de souffrir comme a devant lui. Ce n'était ni le lieu ni le moment. Décidément, cette famille la ferait tourner en bourrique.

Elle se laissa choir sur le sol à genou se tenant toujours le ventre. Sur un ton haletant elle réussit à prononcer quelques mots :

Majesté!...J'ai bien peur...de n'avoir ni la force...ni le temps de me rendre jusqu'à une chambre...et que je doive...accoucher ici même...quand au médecin royal...il... il a été renvoyé il y a bien longtemps...de cela par notre Reyne...enfin...je veux dire....

Une nouvelle contraction lui coupa le souffle et lui fit pousser un nouveau cri. Elle avait envie de pousser mais comment faire quand on est dans cette situation et puis le bébé semblait trs bien se dbrouiller seul.

Il avait sentie la main d'Anne se refermer sur la sienne, si les circonstances s'y était prêté il aurait pu sourire mais ils étaient tous en deuil donc pas moyen. Un cri? Anne lui lachant la main? Que se passait-il? La chancelière plie en deux qui à première vu était prête à accoucher. Un frisson le parcourut en se rappelant sa femme qui était morte en couche.

Il regardait Anjhely et tous le monde s'affairée autour d'elle et paniqués. Lui regardait la scène comme paralysé alors qu'il était certainement un des rares à savoir quoi faire. Que faire? Pouvait-il rester ainsi sans rien faire? La Reine avait déjà fait appelé des domestiques et tous le tintouin.

Il s'approcha.

Si je peux me permettre faire bouillir de l'eau et faire chercher des linges propres et des coussins ne seraient pas de trop.

Rentrer sur Paris...Firenze en rêvait depuis que toute cette histoire avait commencé. Et encore ce n'était pas encore finit. Le procès n'avait pas encore commencé mais il fallait bien qu'il rentre pour déposer ses rapports. Pour ce genre de chose il avait horreur de confier ses écrits à un coursier. Trop dangereux. Il avait chevauché deux jours sans relâche sans prendre le temps de s'occuper de lui. Wesley avait bien essayé de regarder sa jambe il avait esquivé ,n'en étant pas à sa première blessure, prétextant juste un mauvais coup alors qu'il en était tout autre.

Une halte brève aux grilles le temps de se faire connaitre par les gardes. Il régnait une atmosphère étrange, il ne distinguait aucune lueur à travers les carreaux comme si personne n'était présent à l'intérieur. Que s'était-il donc passé ? Laissant sa monture au soin il prit sa besace et gravit non sans difficulté l'escalier en colimaçon qui menait à son bureau. Il ne pouvait pas se présenter dans cette tenu au roy. Un valet fit une entrée fracassante dans son bureau sans même prendre le temps de frapper à la porte.

-Et bien c'est ainsi qu'on entre ?

Pardonnez cette intrusion mais ça fait plus d'une heure que nous vous cherchons.

Firenze vit au premier coup d'oeil la mine déconfite du valet.

Vous êtes attendu "toutes affaires cessantes" en salle du trone...c'est le duc de Rohan qui l'a dit.

Cela ne laissait présager rien de bon. Tant pis pour la tenue, il n'eut que le temps de se passer un coup d'eau sur le visage et de changer de chemise. Si son pantalon était couvert de poussière, personne ne pouvait en revanche deviner qu'il était blessé. Il emprunta un passage pour se rendre dans la salle du trone. Passages qu'il s'était amusé souvent à emprunté mais qui en ce jour ne l'amusait pas du tout.
Il déboucha un peu avant la salle du trône. Un léger temps d’arrêt histoire d'arranger ce qu'il pouvait bien que ça soit inutile et il entra. Parmi toutes les personnes présentes deux lui était totalement inconnu. Il nota que l'homme avait un certain air de famille avec le roy. Rapidement tout se mit en place dans sa tête, il se rappela de la mission confier à cylouan et il su alors. Mais que faisait tout ce monde ici ? C'est alors qu'il remarqua le Duc de Rohan, sa position vis-à-vis du frère du roy...enfin du roy maintenant c'était ce qu'il supposait. Il s'avança jusqu'à Lukas et son roy de manière à masquer son boitement.

-Excusez-moi pour le retard et pour ma tenue je viens d'arriver.

5 jours après le départ du roi et de la reine en voyage en Bretagne. Paris, palais des Tuileries, Le Louvre

Cette nuit ayant le sommeil difficile ,je pris l’envie de faire une ronde pour m’assurer que mes hommes ainsi que les gardes français étaient a leur post .
Parcourant les divers endroits ou se trouver les gardes ,je pénétrais dans un bâtiment ,longeant le couloir de celui ci plongeait dans une pénombre étrange je me posais quelques questions

Etrange une telle pénombre est ce pour économiser les bougies ? marchant d’un pas souple et rapide mes pas me menèrent jusqu'à l’endroit ou se trouver semble ‘il le peut de connaissance que j’avais vers la salle du trône .

Entendant des bruits qui se répercutaient ,je me mis a accélérais le pas voir presque a courir ,la main sur ma rapière ,approchant le lieux je vis un groupe d individu s’agglutinant vers la porte .

Que ce passe t'il donc pourquoi cet attrouppement ? les menaçant en posant ma main sur ma rapière
ne connaissant peut leur visage portant une livret de la maison du Roy je fut tout de meme surpris restant sur mes gardes

j’attendais leur réaction prêt en découdre si il devenaient agressif.Lorsqu'un valet vint me faire part qu'une dame aller mettre au monde dans la salle du trône.
Je le regardais surpris

Au salle du trône? comment et pour quelle raison la salle du trône ? restant surpris
.le Vallet s'en retourna ,je réagis aussitôt me frayant un chemin pour arriver dans la salle ou se trouver tout les hauts dignitaires .
voyant tout ce beaux monde je m’inclina quittant mon chapeau ,devant monsieur le frère du Roy et madame la duchesse , monsieur le duc père de sa majesté la reine.

je vis allongé sur le sol Anjhely entrain de perdre les eaux ,ne sachant que faire et voyant tout ce monde je me retiras légèrement .restant en arrière .

La douleur s'amplifiait et elle sentait la tête du bébé descendre et tous le monde discutait pour savoir ce qu'il convenait de faire mais elle s'en moquait tout ce qu'elle voulait c'est que ce bb qui lui déchiraient les entrailles sortent de son ventre. Si seulement sa Reyne était là, elle, elle serait quoi faire mais elle n'était pas là, elle était quelques parts dans cet élément quel affectionnait par-dessus tout.

Elle revoyait l'image de son amie qui de là haut devait veiller sur elle comme elle avait toujours su le faire alors que normalement cela aurait dû être son travail. Elle lentendait déjà de sa voix forte et autoritaire :

Anjhely! Voyons ce n'est pas une tenue pour une femme de votre rang. Aprs tout ce que vous avez vcu ce nest pas cet accouchement imprévu qui va vous faire baisser les bras. Relevez la tête et faites-nous un beau bébé!

Elle avait honte en pensant elle qui avait toujours su se montrer courageuse en toute circonstance. Quel spectacle elle lui offrirait là. Elle sentit les premières larmes coulées le long de ses joues depuis qu'elle avait appris la nouvelle de leur mort, elle ne pleurait pas cause de la douleur mais de son coeur qui saignait davoir perdu quatre personnes quelle considérait comme sa famille. Elle ne sentait plus rien, n'entendait plus les bruits, les voix qui l'environnaient. Elle souhaitait seulement rejoindre son Roy et sa Reyne. Etre à nouveau près d'eux et continuer de les servir comme au premier jour. Mais ils n'étaient plus et elle devrait faire avec.