[RP GUERNESEY] 1650-03-25 - VI = Rencontre sur l'ïle de Chausey

[hrp ... parce que j'aime finir quelque chose de commencé.
rp réservé aux seuls persos concernés.. merci ... hrp]
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[Le 25 mars avant le lever du soleil]


Les combats avaient fait rage toute la journée du 24 mars. Les soldats français avaient donné l’assaut sur Guernesey et la flotte avait dû ouvrir le feu en riposte pour essayer de repousser l’attaque afin de protéger les habitants. Tandis que les navires protégeaient le port et l’accès aux terres, la milice et la garde s’étaient placées aux points stratégiques de la ville pendant que les groupes de cavaliers parcouraient l’île afin de s’occuper de ceux qui avaient eu le malheur d’y mettre les pieds pour apporter le sang et la bataille. Les dégâts des deux côtés avaient affaibli les rangs.

Apres ses ordres donnés et promesse de Quasi de ne pas sortir du palais, le jeune Prince avait suivi une poignée de soldats vers le Cent Vents, galion marchand du Capitaine Flib qu'il avait fait armer de 16 canons par nécessité. La quarantaine d'hommes qui l'occupait était aguerrie et le capitaine s'était mis au service du prince lorsqu'il n'était pas en mer pour affaires.

Nemours l’accompagnait, ainsi que France et Bouillette. Le gamin était suffisamment débrouillard du haut de ses quatorze ans, pour pouvoir aller chercher du secours avec Flib si le jeune Prince se trouvait en fâcheuse posture.
Pantalons couleur de terre et chemise blanche, rapière à la ceinture et pistolet porté à l’italienne, il avait en bandoulière son épée longue dans son foureau, qui ne le quittait pas lorsqu’il partait.
Plus lourde qu’une rapière, elle était redoutable entre ses mains. Il accrocha la sangle à l’épaule du gamin après lui avoir décoché un clin d’œil entendu.

- bonjour Aimelin le Cent Vents et mes hommes sont prêts à te conduire vers Chausey.
Nous naviguerons vers le sud ouest de Jersey et prendrons tout droit direction le nord de Chausey vers la crique qui abrite ce village dont t’a parlé la Régente.
- merci Capitaine

Un sourire et une poignée de main à l’homme qu’il considérait un peu comme son père depuis des mois qu’il le connaissait . Une certaine tendresse s’était installée entre eux et Flib était l’un des rares à l'appeler par son prénom, en dehors de ses amis, quelle que soit la situation. Jamais de votre altesse, ni de monsieur, Aimelin était son gamin comme il le disait en rigolant.

- Capitaine Flib tu connais notre Maire France ... et je te présente Charles de Nemours Secrétaire d’Etat à la Guerre qui nous accompagnent à ce rendez vous et je ne te présente pas Bouillette qui occupe ton navire régulièrement. Petit regard vers le gamin qui s’était déjà enfui vers les hommes d’équipage afin de se rendre utile comme toujours.
- bonjour Dame France notre bon Maire et bonjour monsieur Nemours ! bienvenue à bord.
Nous serons à Chausey en fin de matinée mon Prince… sourire et petite révérence gauche et moqueuse de Flib à laquelle le jeune prince répondit par un éclat de rire..
- parfait, je n’aime pas faire attendre les dames

Le petit groupe monta la passerelle et pendant que le capitaine s’affairait avec son équipage, le jeune prince ne pût s’empêcher de se retourner vers le quai en murmurant… pascal protèges les pendant notre absence et permets nous de réussir

Un regard vers Nemours et France avant de laisser son regard repartir vers St Pierre qui s’éloignait à mesure que le navire faisait route vers leur destin.

[Le 25 mars avant le lever du soleil]

La journée du 24 avait été éprouvante pour tous les habitants de Guernesey. Le Prince avait fait mander la Maîresse, afin qu'elle l'accompagne dans ses négociations avec la Régente. France, avait dû quitter précipitamment le Chancelier, le coeur gros. Mais, elle était fidèle au Prince, et s'était promis de toujours être présente à ses côtés, lorsqu'il en ferait la demande. Le moment était venu : elle était partie en direction du port, accompagnée d'un garde, sans hésitation aucune.
Elle retrouva Aimelin, accompagné de Bouillette, l'ombre du prince. Le SEG, Charles de Nemours était également présent.
Le Prince les présenta au commandant du navire.

Enchantée, Capitaine.

Ils montèrent tous sur le bateau. Le Capitaine dirigea les manoeuvres et le navira s'éloigna rapidement de St Pierre. France n'avait jamais quitté l'île, et son appréhension allait grandissante. Qu'allaient-ils trouver ... ailleurs ? L'inconnu la tétanisait. L'immensité de la mer ne lui plaisait guère non plus.
Elle adressa une prière silencieuse au Très Haut : Seigneur, protège nous des turpitudes de la nature, et surtout protège tous les êtres qui nous sont chers, et qui sont restés à St Pierre ... Seigneur, laisse-nous revenir très vite chez nous, porteurs de la paix à laquelle aspire tout Guernesey !

Elle leva les yeux, et aperçut le Prince, des rides plissant son front, marquant ainsi le souci qu'il se faisait pour eux tous. Elle accrocha son regard, lui adressa un sourire, lui montrant ainsi toute la confiance qu'elle avait en lui.

Citation :

Je te sens inquiète, et ce à juste titre, mais il me semble qu'autre chose voile ce beau regard.

France s'éclaircit la voix : hum .. hum ... je suis inquiète, oui ... et autre chose me préoccupe, vous l'avez bien deviné, mon Prince ! Je vous en parlerai plus tard, car l'heure n'est pas propice aux confidences ! Sachez cependant, que j'ai laissé quelqu'un à Guernesey, quelqu'un à qui je suis très attachée ...

Le SEG demanda combien de temps prendrait le voyage :

Citation :

Le capitaine m'a parlé d'une petite demi journée je pense que nous arriverons en fin de matinée.

France fut rassurée par cette réponse, car elle n'était pas très à l'aise sur le navire. Ne restait plus à espérait que la Régente les recevrait rapidement, et que les négociations iraient pour le mieux. La jeune femme suivrait le Prince, comme son ombre, et lui apporterait toute l'aide qu'elle pourrait ...

[25 mars .. à bord du Cent Vents, en vue de l'île]


Bouillette ! le capitaine s’approcha du gamin qui fixait la terre qui se dessinait au loin… tu peux dire à Aime que nous accosterons dans l’heure. Je ferai mettre chaloupe à la mer et mes hommes l’attendront sur la crique du village

- oui capitain’ j’vais lui dire !

Le gamin ne pouvait détacher son regard de l’horizon. C’était la première fois qu’il partait en mer pour une traversée, la première fois qu’il voyait une terre autre que celle qui l’avait vu naître. Une excitation mêlée d’une peur s’était glissée en lui. Qu’allait faire le promis de Quasi sur cette ile.. et puis y’avait Nemours et France, il devait aller parler pour Guernesey sûrement. Il jeta un regard au capitaine et partit comme une flèche vers la cabine où les trois passagers étaient assis en train de discuter.

Il dévala les escaliers de bois et se planta devant le jeune Prince.

- le capitaine dit qu’on arrivera dans l’heure et qu’il fera mettre une chaloupe à la mer pour vous accompagner tous les trois dans la crique du village.

Il mourrait d’envie de les accompagner et se hasarda à poser la question, même s’il savait qu’Aime ne voudrait pas. Il lui avait dit qu’il l’emmenait mais qu’il resterait à bord pour cette fois.

- j’peux vous accompagner, j’te promets que je bougerai pas de la chaloupe où alors juste pour aider à la remettre à l’eau.

Ses yeux brillants fixaient le jeune prince qui le regardait amusé.

[Sur le Cent Vent le 25 en fin de matinée]


Un bruit de pas précipité fit lever les yeux à Aimelin.

- le capitaine dit qu’on arrivera dans l’heure et qu’il fera mettre une chaloupe à la mer pour vous accompagner tous les trois dans la crique du village.

Regard vers France et Nemours.

- j’peux vous accompagner, j’te promets que je bougerai pas de la chaloupe où alors juste pour aider à la remettre à l’eau.

Regard indécis vers le gamin. Il lui avait pourtant dis qu'il resterait à bord, Aime n'avait aucune envie de mettre la vie de ce gosse en danger et il serait utile à bord. Il se leva et s'approcha de lui. Ce gamin faisait tant pour St Pierre, il aidait tout le monde et c'était un messager sans faille.
Il plongea son regard gris dans le sien.

- je t'avais dit que tu resterais à bord. Je ne sais pas ce qui nous attends sur cette terre.

Le regard qui brillait le fit imaginer à sa place. Fouler le sol d'une autre terre que la sienne, faire quelques pas, respirer cet air et pouvoir dire "je connais, j'y ai mis les pieds". Il ne pouvait pas rester insensible et baissa la voix tout en gardant un ton autoritaire.

- je veux bien être ... bon prince. Tu vas venir avec nous et si tu t'éloignes de plus de 30 pas de la chaloupe, je promets que tu ne m'accompagneras plus. Par contre s'il arrivait quelque chose tu serais responsable de revenir sur le navire alerter le capitaine. Marché conclu ?
- oui Aime promis j'boug'rai pas

Petit sourire avant de se tourner vers France et Nemours.

- hé bien nous y voila, il faut nous préparer à quitter le navire.

Soulagée d'être arrivée à bon port sans ennui, France soupira. Il restait encore la chaloupe .... Décidément, elle qui pensait voyager un jour sur le continent ferait bien d'y réfléchir à deux fois. La mer, les navires, les chaloupes, tout cela lui laissait un goût amer dans la bouche.
Elle pensa à prendre le petit sac qu'elle avait emporté avec elle, et qui contenait de quoi se changer. Que diable, elle n'oserait se présenter à la Régente dans cet état ... si celle-ci daignait la recevoir !
Elle entendit le Prince autoriser le gamin à les accompagner.

Votre Altesse, je garderai un oeil sur Bouillette, ne vous inquietez pas ... Sauf, si je suis autorisée à vous accompagner pour votre entrevue avec la Régente Mais, je ne m'en ferai pas pour lui ...

Elle ébouriffa les cheveux du gamin : il est plus que débrouillard et nous l'a prouvé à maintes reprises ...

Les marins comencèrent à descendre dans la chaloupe, Le Prince et sa suite, ainsi que M. de Nemours n'allaient pas tarder à devoir en faire autant.

Un regard entendu au Capitaine sur la composition des hommes qui l'accompagnaient, le marin les ayant choisi scrupuleusement, et le jeune prince ne doutait pas des consignes draconiennes qu'ils avaient dû recevoir quant à leur mission de sécurité. Des armes blanches pour compagnes, tout était prêt pour partir.
Le galion positionné côté droit sur la plage était prêt à ouvrir le feu en cas de danger, mais le jeune prince avait été strict. S'il arrivait quelque chose pendant qu'ils étaient sur l'ile, Flib avait pour consignes de rentrer sur Guernesey chercher du secours.

Une besace de cuir autour du cou renfermant des documents qui pourraient éventuellement servir, bien que France et lui aient tout dans la tête depuis des jours Aime était pensif et soucieux en fixant le rivage, cherchant un signe qui pourrait les avertir du danger.

Votre Altesse, je garderai un oeil sur Bouillette, ne vous inquietez pas ... Sauf, si je suis autorisée à vous accompagner pour votre entrevue avec la Régente Mais, je ne m'en ferai pas pour lui ...

Voila que France le vouvoyait à nouveau en l'appelant Altesse, ce qui n'était pas pour calmer son inquiétude. Il lui sourit.

J'aimerais que tu m'accompagnes, si tu en as envie bien sûr, mais que tu restes derrière moi jusqu'à ce que nous soyons sûr d'être en sécurité.
Espérons que la Régente a autant d'honneur que nous tous et ne nous tendra pas un piège.

Il chassa l'inquiétude de son regard et glissa la main dans son dos, sous son gilet afin de s'assurer que le pistolet était toujours là. Regard vers Nemours et léger sourire. Peut être que dans quelques heures les rôles seraient inversés, mais il n'avait pas le choix. Il posa la main sur sa rapière et s'avança vers l'échelle de corde.

Je passe en premier et t'aiderai pour la chaloupe. Charles passera apres et Bouillette tu fermeras la marche.

Sans attendre il agripa l'échelle de corde et se laissa descendre dans la chaloupe prêt à aider son amie tout en murmurant.

Quasi c'est le moment de prier tres fort pour nous.. puisse le tres haut nous aider dans notre tâche.

[25 mars ... sur l'île de Chausey]


France et Nemours, suivis du gamin, avaient rejoint le jeune Prince sur la chaloupe et ordre avait été donné de rejoindre la rive.
Au fur et à mesure des coups de rames, il ne pouvait s'empêcheer de penser à ces dernières semaines exténuantes, aux décisions prises pour le bien être de Guernesey et de ses habitants. Ne plus subir l'oubli, ne plus subir ce roitelet qui n'était que mépris et incompétence vis à vis des îles.

Un regard vers ses compagnons de voyage et promesse intérieure de se ratrapper vis à vis de France lorsque tout ça serait terminé, en priant que cela le soit bientôt. Pensées pour celle qu'il aimait et qui était restée sur leur île, pensées pour son petit Colin qu'il avait tant envie de voir grandir au milieu de frères et soeurs.

Il laissa ses pensées lorsque les marins sautèrent dans l'eau pour accompagner la chaloupe au plus près.

Petite crique de sable aux abords d'un village, où l'embarcation se posa, débarquant ses passagers. Dernières consignes aux hommes d'équipage et à Bouillette.

tu restes ici, les marins sont armés si besoin est.
Si quelque chose arrive, tu retournes à bord, le capitaine saura quoi faire il a des consignes.

Je compte sur toi

le regard du gamin ne laissait pas de doute et le jeune gars lui ébouriffa les cheveux.

Nous revenons au plus vite, je te le promets.

Une fois sûr que France et Nemours étaient prêt à le suivre, ils prirent la direction des maisons du village.

[25 mars - Ile de Chausey]

La barque toucha la plage. Pas de soldats embusqués, c'était déjà une bonne chose. L'ile n'était dérangée que par les cris des mouettes. Une petite marche jusqu'aux maisons pendant laquelle Charles vint se poster auprès du Prince.

- Nous allons probablement vivre une page d'histoire en souhaitant que ce ne soit pas votre fin. Il se peut que les rôles s'inversent et que vous deveniez mon prisonnier.

Le SEG remarqua une calèche et des soldats la surveillant. Ils étaient arrivés. Les hommes pointèrent leurs armes et entourèrent le trio rapidement. Reconnaissant le secrétaire, le plus gradé le salua. Soudain Charles retrouva son rôle.

- Baissez vos armes, ordonna t'il avant de se tourner vers le Prince :

- Prince Aimelin, votre arme s'il vous plait. Une simple précaution. Il ne vous sera fait aucun mal, ni à votre Chancelier, je peux vous le promettre.

Les soldats s'étaient placés de part et d'autres des Guernesiens.

Pour un rendez vous secret, c'était un rendez vous secret. Il jeta un regard à France avant de revenir sur Nemours. Mots prononcés d'une voix sèche.

- je pensais la régente personne de parole mais je vois qu'il n'en est rien elle a rameuté ses troupes.

Un regard aux soldats.

- je vous conseille de reculer ma patience a été mise à rude épreuve ces dernière semaines.
- Prince Aimelin, votre arme s'il vous plait. Une simple précaution. Il ne vous sera fait aucun mal, ni à votre Chancelier, je peux vous le promettre.
- mon arme restera là où elle est. Quant au maire de St Pierre elle est sous ma responsabilité et le moindre mal qu'il lui sera fait sera rendu au centuple, j'en fais le serment.
Nous sommes ici pour parler de Guernesey avec la Régente et voila que les soldats français nous accueillent armes à la main.

Le jeune prince parlait calmement même s'il sentait la colère monter. Comment avait il pu être assez sot, pour penser qu'une française puisse se soucier de la liberté de ses îles.

Il se retourna et son regard se posa sur le visage de l'homme qui les avait suivi et qui observait la scène de loin. Un léger signe de la tête et l'homme partit en courant rejoindre l'équipage. S'il fallait ouvrir le feu sur l'île, tantine serait contente du spectacle, elle serait aux premières loges. Regard vers Nemours, toute gentillesse avait disparu de son visage.

- maintenant nous montons dans cette voiture et nous allons rencontrer tantine très vite en espérant que tout paris ne soit pas au rendez vous.

Il prit doucement la main de France et se fraya un passage entre les deux soldats qui leur faisaient face. Portière de calèche qu'il ouvrit invitant son amie à monter apres un regard ironique vers le secrétaire.

- la politesse se perd chez les français

Il grimpa derrière France et s'installa à ses côtés, essayant de calmer sa colère et sa déception.

L'entretien ne s'éternisa pas. Il fallait dire que chacun savait exactement ce qu'il voulait. Le tout était de le mettre sur papier avec un témoin présent pour attester que tout cela était bien arrivé et que les mots de la déclarations seraient respectés. Charles et France joueraient ce rôle. L'un pour la France, l'autre pour Guernesey.

Tout ceci se terminait enfin. Le SEG salua le Prince. Il avait apprécié cet homme et une fois un peu de temps passé, il reviendrait sur ces iles et espérait le revoir dans de meilleures conditions.

Il se tourna vers la Régente.

- Duchesse, il faut de suite envoyer un pigeon pour faire rentrer nos hommes.

Les navires regagnèrent leur côte respective et chacun pansa ses plaies tant physiques que matériels.[i]

Citation :

GUERNESEY, indépendante depuis le 25 mars 1650

Citation :

Palais princier de Guernesey,
Saint Pierre Port
ce jour du 20 septembre 1650




Nous Aimelin de Millelieues, Prince souverain de Guernesey et des Iles de la Manche par la volonté de Dieu







Afin que nul ne puisse le contester, rappelons à toutes et tous, que notre Principauté de Guernesey, constituée des îles de Guernesey, d’Herm, de Sercq, d’Aurigny et de Jersey, des petites îles les entourant et des villages s’y trouvant a retrouvé son indépendance après des négociations qui se sont tenues dans les îles de Chausey le 25 mars 1650.

Négociations auxquelles ont participé le Prince de Guernesey Aimelin de Millelieues, le Maire de Saint Pierre Port, Dame France, monsieur le prince de Condé, duc de Noaille, baron de Beauvais et pair de France, Charles de Savoie-Nemours, Secretaire d'Etat à la Guerre et mademoiselle Leonore de Rohan, alors régente du royaume de France, pair de France, juge d'armes, princesse de Léon, duchesse de Rohan et Dame de La Queue en Brie, qui ont conduit à un respect mutuel de souveraineté et des frontières respectives.

Depuis ce jour, libre circulation est autorisée entre les deux pays, sous condition du respect des deux terres et nul ressortissant ne sera inquiété ou soumis à mauvais traitement, du fait de sa provenance.

Les échanges commerciaux entre les deux pays sont autorisés suivant les lois en cours sur chacune des terres concernées et chacune des villes. Tout voyageur devra s’informer de ces lois aux personnes compétentes et prendre connaissance des affichages dans chaque ville de nos iles.
Le non respect de ses lois et l'ignorance des avertissements des autorités, conduira à un proces et pourra être précédé d’un emprisonnement, selon le bon vouloir des autorités Guernesiennes.

Toute tentative de l’un des deux pays, visant à ébranler ou menacer l’autorité de l’autre, par quelque moyen que ce soit, rendrait la présente déclaration caduque et se verrait suivie par un avertissement diplomatique, lui même suivi par une riposte armée sans sommation en cas de menace pour la population.

Nulle force armée ne franchira les terres de Guernesey, sans autorisation du Prince Souverain des îles. Quiconque enfreindrait ce fait, mettrait la diplomatie et la paix en péril.

Toute tentative de l’un des deux pays visant à déstabiliser l’équilibre économique d’une ville, d‘une province, ou d‘une île, serait également considérée comme un acte d’agression envers la souveraineté du pays concerné.

Le royaume de France et les îles de Guernesey s’engagent à se respecter mutuellement et à ne pas menacer l’autorité souveraine de l’autre, que cela soit dans son intégrité territoriale comme dans son équilibre économique.


Que la plume porte ces mots par delà les vents et les mers afin que tous les entendent.