[RP] Domaine de Nérine Blanche

[quelques temps plus tard]

Citation :

L’aile ouest n’est pas tout à fait terminée Tit Fleur, il reste encore à agencer la lingerie.
Ta chambre, tes appartements, et la chambre d’ami sont disponibles et sont prêtes à être meublées nous pourront y accueillir ton amie dès qu’elle le souhaitera.
Ses enfants pourront avoir accès à l’office au rez ainsi que le parc bien qu’il fasse un peu frais ses dernier temps, si cela te convient.

Ah mince, avec toutes mes occupations, je n'ai pas suivi l'avancement des travaux. Et de plus, je t'ai laissé gérer tout cela seul ... j'en suis désolée, mon Coeur !
Bien, dans ces conditions, donnons lui mes appartements et la chambre d'amis, dans laquelle nous ferons rajouter un lit supplémentaire. Et oui, les enfants seront heureux de jouer dans le parc ...

Citation :

Ah c’est donc cette Dame !!!
Elle a eu une riche idée de l’ouvrir ici, c’est une excellente chose pour nos iles.

Oui, c'est elle, et je trouve que c'est une belle opportunité pour nos îles !

Citation :

Des cours de droit ? Non tu ne m'en à pas piper mots, tu n’as donc pas assez de travail à Saint Pierre !!!
Auras-tu encore quelques instants calins à m’accordés avec toutes ses occupations ?

Oui, j'ai du travail à St Pierre, mais j'ai vraiment envie d'en connaître plus sur cette institution qu'est la justice ! Jusqu'à présent, nous n'avons pas eu trop d'ennuis, mais sait-on jamais ... et là j'aimerai être au fait des lois et de leur application, ainsi que des mécanismes de la défense des accusés ...
Du temps pour accorder mes faveurs à mon époux ?

France planta son regard dans celui de Chric. Regard plein de malice, ainsi que les mots qui s'ensuivirent. ... Heu ... à ton avis ?
Puis, elle partit d'un grand éclat de rire, se blottit dans les bras de son mari : et pourquoi t'aurais-je épousé, si ce n'est pour passer le plus de temps possible avec celui qui occupe mon coeur et mes pensées à chaque minute de ma vie ?

Citation :

je me tournerai plutôt vers la navigation et ses secrets, j’avais demandé une formation au port, mais elle est restée sans suite.
Je pense que telle sera ma reconversion.

Hein ? ... mais alors là, je ne suis pas du tout pour, même si je ne ferai rien contre. La mer est dangereuse, et de plus, c'est toi qui sera loin de moi, et pour de longes périodes .... Hum ... nous en reparlerons ? Et n'oublie pas que nous devons aussi nous occuper du Duché de Petit Valle, mon Cher Duc : ses habitants comptent sur nous !

En attendant, puis-je aller chercher Anj et les enfants, mon Cher et Tendre Epoux ? Auras-tu le temps de faire apporter un autre lit ? Ah, au fait, je passerai également par la mairie. Nous devons trouver de l'aide pour Mary, et ainsi, je pourrai déposer une annonce ? qu'en penses-tu ?

Bien, dans ces conditions, donnons lui mes appartements et la chambre d'amis, dans laquelle nous ferons rajouter un lit supplémentaire.
Et oui, les enfants seront heureux de jouer dans le parc ...


Chric réfléchis une instant et trouvait une solution afin que Dame Anjh puisse être à son aise et surtout indépendante au sein du domaine.

Humm….
Voyons voir, pourquoi ne déplacerions nous pas Mary dans sa vrai chambre de ton coté, afin de libérer l’appartement qu’elle occupe, il y a deux chambres
séparées par un salon, Dame Anjh serait bien plus autonome, ne crois tu pas ?

et là j'aimerai être au fait des lois et de leur application, ainsi que des mécanismes de la défense des accusés ...

Ma foi, si tel es ton choix, je ne m’y opposerais jamais, mais pour moi vivre constament dans un bureau….

Du temps pour accorder mes faveurs à mon époux ?

Le Sénéchal s’enfonçait au beau milieu de la plantation malicieuse de couleurs que lui offrait la jeune femme avec un léger brin de complicité,
pensant aux délicieuses faveurs dont elle était capable envers lui.

et pourquoi t'aurais-je épousé, si ce n'est pour passer le plus de temps possible avec celui qui occupe mon coeur et mes pensées à chaque minute de ma vie ?

Et oui, pourquoi lui pourquoi cette jeune femme si belle et si intelligente l’avait choisi, lui, pour époux ?
Chric n’aurait su répondre à cette interrogation à cet instant.
Tout était arrivé lentement et le plus simplement du monde, alors simple Garde il l’avait remarqué un jour sur la foire sans qu’il ne su l’abordé,
puis plus tard, il s’était présenté à son bureau, celui qui se trouvait en face du sien à la Chancellerie et c’est ainsi que tout avait débuté,
avec une petite boite de chocolat.

La mer est dangereuse.

La mer n’est pas plus dangereuse que mon activité au Palais Tite fleur, mais tu as raison, nous en reparlerons plus tard.

Le jeune homme avait bien senti qu’il ne la ferait pas changer d’avis sur le moment et qu’il remettrait cette discussion quand l’heure s’en fera sentir.

Et n'oublie pas que nous devons aussi nous occuper du Duché de Petit Valle, mon Cher Duc : ses habitants comptent sur nous !

Je n’oublie rien crois moi, j’aime cette iles et ses habitants tout autant que toi et ferait tout ce qui est en mon pouvoir pour leur offrir un avenir meilleur.

En attendant, puis-je aller chercher Anj et les enfants, mon Cher et Tendre Epoux ?

Tu peux Ma Tendre et Chère Epouse, tout es près pour l’accueillir si l’on transfère Mary, elle n’a nullement besoin de cet appartement.

Nous devons trouver de l'aide pour Mary, et ainsi, je pourrai déposer une annonce ? Qu’en penses-tu ?

Tu as raison, essayons de trouver du personnel, car nous auront beaucoup moins de temps pour gérer les deux Domaines maintenant.
Il nous faudrait un majordome et peut être aussi un palefrenier pour les chevaux.

Citation :

Humm….
Voyons voir, pourquoi ne déplacerions nous pas Mary dans sa vrai chambre de ton coté, afin de libérer l’appartement qu’elle occupe, il y a deux chambres
séparées par un salon, Dame Anjh serait bien plus autonome, ne crois tu pas ?

Tu as raison, comme d'habitude ... Je te laisse t'occuper de cela ? Je vais donc voir Anj, et je passe à la mairie déposer des offres d'emploi. Nous verrons bien, si nous avons des candidats ...
Hum ... dommage que Louis et Germaine soient à Orval .... Enfin, nous n'avions pas le choix, il fallait quelqu'un pour aider ce pauvre Firmin ! Peut-être irons-nous y faire un tour en fin de semaine, après l'installation d'Anj ? qu'en penses-tu ?

Anjhely revenait à peine d'Amiens où elle avait célébrée quatre baptême et une messe. France l'avait invitée à séjourner chez elle et son époux le temps pour elle de se trouver une maison pour sa famille. C'est avec enfants et mari qu'elle arriva devant la demeure. Elle étaot telle qu'elle l'avait imaginée et très ressemblante à son hôte et elle était très heureuse de pouvoir passer un peu de temps avec une personne aussi douce et qui lui redonnait confiance en la bonté humaine ce dont elle commençait à douter sérieusement. Elle espérait sincèrement qu'elles pourraient devenir de vraies amies mais elle n'en doutait pas car elle semblait beaucoup lui ressembler même si elle était plus pondérée qu'elle.

Arrivée devant les grilles, elle descendit du carosse et attendit qu'on vienne leur ouvrir.

L'attente ne fut pas bien longue que déjà un homme vint à eux.

Bonjour madame la vicomtesse!
Le Duc et la Duchesse vous attendait.
Je vais m'occuper des bagages avec le cocher.
La Duchesse vous attends avec vos enfants dans le salon bleu qui se trouve au rez-de-chaussée la seconde porte sur votre droite.

Anjhely sourit à l'homme.

Je vous remercie, nous n'allons pas la faire attendre.

Sacha dans un bras et Alexia et Enzo se tenant la main, Ils avancèrent jusqu'à la porte d'entrée qu'ils passèrent et prirent le couloir se trouvant devant eux. Les enfants semblaient étonnés mais très intéressée par cette nouvelle maison qui a leur yeux ne devait être qu'un espace de jeux de plus dans leur petite tête. Ils arrivèrent devant la porte à laquelle Anjhely frappa et attendit avant d'entrer la permission un peu gênée même si elle avait eut une invitation.

Anjhely attendait qu'on la laisse entrer mais bizarrement il n'y avait aucun bruit derrière la porte. Philippe se serait-il trompé? Tous le monde pouvait se tromper et elle le savait alors elle patientait quand elle vit un jeune homme fort bien mis qu'elle devina être le maître de maison et qui la salua.

Faisant une révérence :

Je vous remercie monsieur le Duc. Vous me voyez ravie de me trouver parmi vous!
Oui très facilement merci! Il faut dire que j'ai un très bon cocher qui avait pris des renseignements avant le départ pour ne pas traîner avec les enfants qui ont du mal à tenir en place.
Je vous présente Sacha que je tiens ainsi qu'Alexia et Enzo.

Alexia suivait sa mère fit également une révérence pas très habile mais elle n'avait pas encore deux ans alors s'était excusable.

Anjhely se relevant suivit Chric jusqu'au bon salon cette fois. Il était magnifique d'un ton bleu qu'elle aimait. Décoré avec goût et ressemblant à s'y méprendre à leur propriétaire tout dans la simplicité. Une fois entrée, elle fit une révérence devant France.

Bonjour madame la Duchesse!
Vous me voyez ravie de vous revoir! Je vois que vous vous portez à merveille!
Veuillez excuser mon retard mais j'ai dû me rendre à Amiens avant d'accepter votre invitation donc je vous suis gré.

France se leva à l'entrée de la Vicomtesse, accompagnée de ses enfants et précédée de Chric.

Citation :

Bonjour madame la Duchesse!
Vous me voyez ravie de vous revoir! Je vois que vous vous portez à merveille!
Veuillez excuser mon retard mais j'ai dû me rendre à Amiens avant d'accepter votre invitation donc je vous suis gré.

Soyez les bienvenus ! et je vous en prie, pas de titre entre nous, voulez-vous .... Asseyez-vous, vous devez être épuisée avec ce voyage sur le continent !

Puis France se tourna vers les enfants : heureuse de vous rencontrer les enfants ... vous allez habiter quelques temps ici, alors je dois me présenter : je m'appelle France, ce monsieur s'appelle Chric et vous ? Elle regarda en souriant les enfants blottis contre leur mère.

Anj, puis-je leur faire servir un jus de fruits, du raisin, en l'occurence ? et quelques petites douceurs ? des petits gâteaux faits par notre cuisinier, ainsi que du chocolat, en provenance directe de Paris ...

Elle fit un clin d'oeil aux enfants, et attendit l'accord d'Anj.

Bien longtemps qu'elle ne s'était sentie si bien et détendue. Pourquoi tout ces derniers mois n'avaient-ils pas été ainsi? se demanda-t-elle! La simplicité de ses hôtes étaient une chose qu'elle appréciait pas de manière ni de chichis et encore moins de ronds de jambes dont certains étaient friands et que dire des lèches-bottes. Anjhely ne comprenait pas le fait que l'on apprécie pas Aimelin ou France comme le lui avait dit le Prince. Ils ne ressemblaient en rien à la cour de France trop guindée où seul les titres et les fonctions comptaient. Elle se sentait libre comme du temps d'Alex et Léo. C'était le coeur léger qu'elle était revenue à Guernesey sachant l'accueil de ses habitants. Elle savait qu'également cela ferait du bien à Firenze qui avait besoin de calme. En pensant à lui ou en étant à ses côtés, elle pensait bien souvent à tout ce qu'il avait fait pour l'armée depuis des années et aujourd'hui gravement blessé il avait été vite oublié, même pas une lettre à sa famille pour la soutenir...Enfin, il fallait croire que c'était le lot de la famille Falcone. Une famille maudite depuis des siècles et cela ne faisait que le confirmer et surtout ne faisait que confirmer certaines choses qu'elle préférait garder pour elle.

Je vous remercie pour votre accueil chaleureux. Le voyage a en effet très long et fatigant mais je suis heureuse d'être rentrée et les enfants aussi qui commençait à trouver le temps long.

Je dois avouer que j'étais gênée à l'idée de venir vous déranger étant donné que vous êtes de jeunes mariés. J'ai connu cela et n'ai même pas eut le temps de faire un voyage de noce pour continuer de servir le Royaume de France mais je vous passerai les détails pour les remerciements que l'on en a eut mon mari et moi-même de la part des nouveaux souverains.


Elle retrouva le sourire en entendant les propositions que faisaient France pour ses enfants. Regardant ses enfants qui la suppliait du regard et trépignant sur place. Elle qui n'avait jamais rien pu leur refuser ni même les gronder ne se sentait pas le coeur de leur refuser. Peut-être était-ce une manière pour elle de compenser le manque de leur père qui ne pouvait plus jouer avec eux ni les tenir dans leur bras?

Je vous en prie. Je m'en voudrais de leur refuser ce plaisir surtout en ce moment et cela semble également vous faire plaisir. dit-elle en souriant.

Vous avez une très belle demeure par ailleurs et très bien décorée. J'espère que nous ne vous dérangerons pas trop longtemps et que nous trouverons rapidement une demeure que nous pourrons aménagé à notre goût dès que...

Elle s'arrêta nette ne sachant si un jour Firenze se remettrais de ses blessures ni même s'il survivrait. Ils avaient tant vécu ensemble et même l'un sans l'autre, elle se disait qu'il ne pouvait pas partir et la laisser ainsi seule avec ses enfants. Elle ne pourrait jamais sans remettre.

J'espère que le Prince et la Princesse se porte également bien? Je les savais fatigué lors de ma première entrevue avec eux ainsi que les quelques soucis du Prince qui j'espère ce sont arrangés depuis et surtout qu'ils ont pris un peu de repos.

Citation :

Bonjour ada a dusesse!
Je suis Alessia Falcone!

France se penche vers la petite fille, et lui fait une révérence en retour. Enchantée, Damoiselle Alexia Falcone ! Comment allez-vous ?

Citation :

Oh oui maman du chocolat s'il te plaît! Allez! Dis oui

France sourit lorsque la petite Alexia répond à la place d'Anj ! Ne vous inquiétez-pas Damoiselle, je vais faire porter tout cela jusqu'ici. Se tournant vers Anj, prenez place, le bébé doit commencer à peser dans vos bras. Elle lui indique le divan, confortable.

Tandis que la jeune femme et son bébé prenne place, France se retourne vers le petit Enzo, qui tire sur sa robe, histoire d'attirer son attention et de monter qu'il existe lui aussi.

Jeune homme, comment vous appelez-vous ? Nous n'avons pas été présentés, je crois .... Elle s'amuse devant la frimousse de l'enfant qui lève un sourcil, étonné.

Citation :

Du friandises et du jus de raisin?
Oh oui!oui! oui!
Moi je veux! Je veux.

D'accord, d'accord, répond-elle en riant. Nous ferons les présentations plus tard ! Charlotte .... pouvez-vous vous nous apporter du jus de raisin, du chocolat, quelques petits gâteaux, ... du thé également ?

La servante, qui se tenait à l'embrasure de la porte, hocha la tête : Tout de suite, Madame la Duchesse !

Citation :

Vous avez une très belle demeure par ailleurs et très bien décorée. J'espère que nous ne vous dérangerons pas trop longtemps et que nous trouverons rapidement une demeure que nous pourrons aménagé à notre goût dès que..

Merci, Anj ! Nous devons la beauté de cette demeure à mon époux, qui a de grands talents de décorateur, mais aussi dans le gros oeuvre ! Il a presqu'entièrement retapé ce manoir ! Vous ne nous dérangez pas le moins du monde, n'est-ce-pas, Chric ? Restez aussi longtemps qu'il vous sierra ! Il y a beaucoup de maisons libres sur l'ïle : le tout est de découvrir celle pour laquelle vous aurez un coup de coeur ... Si vous le désirez, je vous emmènerai faire le tour de St Pierre, et des alentours ... Ainsi, vous serez en mesure de faire un choix plus facilement !

Citation :

J'espère que le Prince et la Princesse se porte également bien? Je les savais fatigué lors de ma première entrevue avec eux ainsi que les quelques soucis du Prince qui j'espère ce sont arrangés depuis et surtout qu'ils ont pris un peu de repos.

J'ai vu le Prince très récemment au Palais, pour régler quelques problèmes : nous avons beaucoup travaillé, et il m'a semblé très fatigué ... quant à la Princesse, je crois que son état ne lui permet plus de sortir, sans prendre de risque pour le bébé ...

A ce moment, Charlotte revint, les bras chargés d'un plateau où se trouvait tout ce que France avait demandé. Sans un mot, mais avec un large sourire, Chric amena les enfants jusqu'à une petite table, près de laquelle il disposa deux chaises, et les servit.

Anj, avez-vous besoin de quelque chose pour Sacha ?

Citation :

prenez place, le bébé doit commencer à peser dans vos bras.[/b][i] Elle lui indique le divan, confortable.

Anjhely s'assit à l'invitation de France.

Je vous remercie il est vrai qu'il commence à peser son poids.
Veuillez excuser mon fils qui en oublie les bonnes manières. Il faut dire qu'il tient sa gourmandise de son père dès qu'on lui parle de chocolat. dit-elle en souriant.

Citation :

Il y a beaucoup de maisons libres sur l'ïle : le tout est de découvrir celle pour laquelle vous aurez un coup de coeur ... Si vous le désirez, je vous emmènerai faire le tour de St Pierre, et des alentours ... Ainsi, vous serez en mesure de faire un choix plus facilement !

J'accepterais volontiers votre proposition de me faire visiter l'île que je ne connais pas ce qui facilitera certainement mes rechercher et nous permettra ainsi de mieux faire connaissance je l'espère.

Citation :

J'ai vu le Prince très récemment au Palais, pour régler quelques problèmes : nous avons beaucoup travaillé, et il m'a semblé très fatigué ... quant à la Princesse, je crois que son état ne lui permet plus de sortir, sans prendre de risque pour le bébé ...

Tous les deux doivent penser à se reposer. je me doute que leur tâche doivent extrêmement les accaparés mais il faut aussi savoir se ménager du temps à soit. Peut-être pourrais-je lui proposer mes services le temps de mon séjour en vos îles pour le soulager un peu le temps que la Princesse ait son bébé et se remette de la naissance?

Citation :

Anj, avez-vous besoin de quelque chose pour Sacha ?

Je vous remercie mais pour l'instant il dort alors laissons-le se reposer. Tous ces voyages le fatiguent le pauvre.

Le Sénéchal fut mal à l’aise lorsqu’Anjh leur parlait des charmes intérieures de la bâtisse.

Hum… vous savez Vicomtesse, France est modeste comme toujours, c’est elle qui à su mettre la petite touche de féminité dans toutes ses pièces, sans elle, je crains que cette demeure ne soit des plus austère. Et ce n’est surement pas ma formation de militaire qui m’aurait permis tout ce que vous entrevoyez autour de vous.

Répliquait-il avec sourire.

Vous ne nous dérangez pas le moins du monde, n'est-ce-pas, Chric ?

Bien sur que non, quelle idée, cette bâtisse est largement assez grande pour vous héberger, ne vous inquiétez donc pas, et cela nous fait grand plaisir de vous recevoir ici.

Alors que charlotte s’exécutait et rapportait tout le nécessaire afin d’égayer les papilles de ses jeunes chérubins. Chric était lui un peu gauche avec les enfants, il faut dire qu’il n’avait pas l’habitude de voir le manoir aussi animé, avant sa rencontre avec France, il vivait seul et jamais il n’avait songé voir autant de bambins entre ses murs.

Il restait quoi devant son épouse, devinant son instinct maternel inné, il n’avait encore jamais perçu cette situation auparavant, et à cet instant, il découvrit ce que pourrait être sa future vie de famille.
Retournant son regard vers les petit affamés, il leurs fit son petit clin d’œil habituel.

Allez les enfants, suivez-moi nous allons déguster ses petits délices que nous a confectionnés Mary la cuisinière et intendante Anglaise du Domaine, c’est une crème en matière de pâtisseries vous verrez.

Puis il les installaient sur une désserte accomodée de petites chaises de feutrines bleues, leur proposant tout ce dont ils avaient envie.

France écoutait son époux parler, et le regardait s'occuper des enfants. Il lui plaisait de le voir en cette compagnie, car il était vrai que sa formation de militaire ne lui avait certainement pas dispensé de cours en la matière ! Finalement, il se débrouillait plutôt bien, pensait-elle en le voyant faire

Citation :

Peut-être pourrais-je lui proposer mes services le temps de mon séjour en vos îles pour le soulager un peu le temps que la Princesse ait son bébé et se remette de la naissance?

Heu ... à ce sujet, Anj, j'ai une proposition à vous faire ! Le Prince vous contactera certainement sous peu à ce sujet, mais j'ai son accord pour vous en parler de suite : voilà ... nous avons besoin d'un juge pour Guernesey ! Cette fonction vous plairait-elle ?

France priait le Très Haut pour que la jeune femme accepte. Elles pourraient ainsi, se voir, même au palais !

Les deux angelots, bien trop heureux de pouvoir se régaler de friandises ne se firent pas prier pour suivre Chric, jusqu'à la petite table où tout avait été déposé, qu'ils auraient suivit au bout du monde pour des gâteaux et surtout du chocolat et pour cela ils tenaient de leur père qui ne savait résister. En y repensant cela la fit sourire.

Surtout n'hésitez pas à les gronder si jamais ils ne se tiennent pas correctement et je vous en pris appelez-moi Anj!

Anjhely se tourna à nouveau vers France dont les paroles l'étonnaient. En proposant son aide, elle avait plus pensé à des tâches pour les soulager comme du classement ou autre mais pas à un poste de juge. Il était vrai qu'elle avait été juge pendant un moment et son poste de Chancelière avait été l'aboutissement de tout ce qu'elle avait fait pour la France même si certains avaient dénigré son travail, elle savait ce qu'elle avait fait et surtout combien ce n'était pas un poste facile car l'on devait parfois prendre des décisions qui mettaient mal à l'aise parce que cela concernait des personnes que l'on connaissaient ou même des membres de sa propre famille. Mais jamais elle n'avait faillit quoique qu'en pense les mauvaises langues.

Je dois vous avouez que votre proposition et celle du Prince m'étonne! Je ne pensais pas vraiment à un poste de juge bien que je sois très honorée de la confiance que vous m'accordez. J'ai en effet été juge et il y a pas très longtemps j'étais encore chancelière et je dois avouer que cela me manque même si cela m'a permit de profiter plus de ma famille.

Ce serait un honneur pour moi de pouvoir servir le Prince si je le peux car je l'apprécie énormément. C'est un homme bien qui a su garder sa simplicité et est resté proche de son peuple. Il y a bien longtemps que je n'ai plus exercé cette fonction de part mes fonctions au conseil d'Etat mais si le prince et vous m'en jugez digne je serais heureuse de pouvoir vous aider en acceptant ce poste.

Anjhely ne savait jamais comment répondre à ce genre d'offre. Elle se rappelait encore quand feue la Reyne lui avait proposé le poste de Chancelière combien elle avait été gênée bien qu'honorée et heureuse.

France sourit à la jeune femme.

Citation :

Ce serait un honneur pour moi de pouvoir servir le Prince si je le peux car je l'apprécie énormément. C'est un homme bien qui a su garder sa simplicité et est resté proche de son peuple. Il y a bien longtemps que je n'ai plus exercé cette fonction de part mes fonctions au conseil d'Etat mais si le prince et vous m'en jugez digne je serais heureuse de pouvoir vous aider en acceptant ce poste.

Vous m'en voyez ravie, Anj ! Dans ce cas, nous irons demain au Palais, rencontrer son Altesse le Prince.

France se tourna vers les enfants qui avaient l'air de se régaker. La petite Alexia avait le visage rouge de plaisir, les mains pleines de chocolat ; quant à Enzo, il tenait un verre plein de jus de fruits d'une main, l'autre pleine de gâteaux, et ne semblait plus savoir par quoi commencer. France éclata de rire, et s'approcha de Chric : hé bien, mon Coeur, je ne te savais pas aussi patient ! il faut dire que ces petits sont adorables ....

Elle se tourna vers la servante : Charlotte, veuillez nous rapporter des serviettes, que les enfants puissent s'essuyer les mains, et ne pas tâcher leurs vêtements !

Celle-ci inclina la tête : bien, Madame la Diuchesse, veuillez m'excuser de ne pas y avoir pensé plus tôt ! ....

Ce n'est pas grave, Charlotte .... au fait, assurez-vous aussi que les bagages de la Vicomtesse ont bien été portés dans ses appartements ! :merci ...

Demain? Anjhely n'avait pas pensé que cela se ferait aussi vite mais elle était néanmoins heureuse de pouvoir revoir le Prince Aimelin qu'elle appréciait mais qu'elle n'avait pas osé déranger depuis son retour à Guernesey.

Je ne voudrais pas le déranger! Peut-être devrais-je lui demander une audience avant?

Elle n'avait pas eut le temps d'avoir réponse que déjà elle se tournait vers les enfants et son mari. La scène était digne d'un tableau même si Anjhely avait un peu honte de voir ses enfants se goinfrer de la sorte. Cela ne ressemblait pas à ce qu'elle essayait de leur enseigner mais ils étaient encore si jeunes et quand on connaissait leur père, on se disait qu'ils avaient de qui tenir. Pourtant la scène semblait amuser ses hôtes ce qui la rassura un peu.

Elle sourit.

Je crois qu'ils vont mettre de l'animation. J'espère qu'ils ne gêneront en rien la quiétude dont vous avez l'habitude.

[Le lendemain ...]

France se leva de bonne heure, afin de se préparer pour l'entrevue prévue avec le Prince et Anjhely. Elle revêtit une longue robe de satin vert émeraude, qui faisait ressortir le roux de sa chevelure, qu'elle orna également de pierres vertes. Puis, elle prit son petit déjeuner avec Chric, et ils discutèrent de l'avancée des travaux de l'aile ouest.

Puis, la jeune femme appela la servante : Charlotte, veuillez prévenir la Vicomtesse que nous partirons pour le Palais dès qu'elle sera prête. Rassurez-la pour les enfants, dites-lui que vous êtes chargée de vous en occuper pendant son absence !

Bien, Madame la Duchesse ! Dois-je lui porter son déjeuner ?

Je pense que Mary s'en est déjà occupée, mais renseignez-vous en cuisine, et si ce n'est pas le cas, alors, oui, apportez lui de quoi déjeuner ainsi qu'aux enfants ....

Une fois la servante partie, France s'adressa à son époux. Je te remercie d'avoir donné l'hospitalité à Anj et à ses enfants. C'est vraiment gentil de ta part ! Au fait, partons-nous pour Orval, cette fin de semaine ? Il faudrait voir un peu ce qu'il s'y passe, et y faire parvenir quelques meubles .... ? Puis, je m'inquiète un peu pour ce vieil intendant .... il ne m'a pas l'air bien solide. Je sais que Germaine et Louis nous auraient prévenus s'il y avait un problème, mais, sait-on jamais .....

Anjhely avait passé une nuit agitée avec ses enfants qui étaient énervées par tout ces déménagements incessants mais heureux de leurs nouvelles chambres. Ce matin-là, elle s'était réveillée de bonne heure repensant à sa discussion de la veille avec France. Elle avait décidé d'accepter l'offre mais ne savait pas comment réagirait Firenze s'il s'en sortait.

Elle avait revêtue une robe de satin rouge et mis les perles que lui avait offert son mari et était entrain de prendre son petit déjeuner quand on vint la prévenir que la Duchesse attendait qu'elle soit prête pour l'emmener voir le Prince. Elle remercia Charlotte et lui dit qu'elle descendait.

Elle embrassa ses enfants et leur fit promettre d'être sage pendant son absence qu'elle ne serait pas très longue. Elle descendit l'escalier et alla toquer à la porte où se trouvait ses hôtes et qu'on lui avait indiquer.

Quand elle eut la permission d'entrer, elle poussa la porte et fit une révérence. Il était dur de se défaire des vieilles habitudes.

Bonjour Madame et monsieur le Duc!
Comment allez-vous?

Un messager était arrivé sur l'ile de Guernesey avec un pli royal à l'attention de la vicomtesse d'Olonne. Se renseignant en chemin, on lui avait dit qu'elle se trouvait chez un dénommé Chric, et toqua à la porte avant de remettre le pli à la personne qui vint lui ouvrir.

Citation :

De Sa Majesté Louis-Philippe de la Brie en Carly,
Roi de France et de Navarre ;

A Anjhely Falcone
Vicomtesse d'Olonne

Madame,

Nous avons bien reçu vos missives, et vous nous voyez navrés d'apprendre que l'état de santé de votre époux ne s'est pas encore amélioré. Sachez que nous sommes de tout coeur avec vous dans cette épreuve que vous traversez.

Concernant votre demande de rencontre, nous serons à Amiens à partir de jeudi. Le temps de nous installer et de rencontrer un peu les gens de cette ville, vous proposons de nous voir soit en fin de semaine, soit début de la semaine ensuivante. Ne connaissant guère encore la ville d'Amiens, vous suggérons de nous rencontrer en l'auberge de la ville, ou ailleurs si vous avez mieux à nous offrir.

Fait à Eu, le XVIII ème jour du mois d'octobre de l'an de grace 1651

Citation :

Bonjour Madame et monsieur le Duc!
Comment allez-vous?

Rohhhhhh, Anjh, quand cesserez-vous d'utiliser ce protocole ? Si je puis me permettre, nous sommes entre amis, et vous êtes ici chez vous !

Les deux jeunes femmes s'apprêtaient à sortir lorsque Philippe vint les interrompre. France se tourna vers lui, les sourcils froncés. Que se passe-t-il Philippe ?

Excusez-moi de vous déranger, Madame la Duchesse, un messager Royal vient d'apporter un pli pour la Vicomtesse d'Olonne. J'ai pensé que c'était urgent !

Vous avez fait fait Philippe, merci.

Après avoir donné le message à Anj, le serviteur se retira et France s'écarta, par discrétion.

Anjhely allait répondre à Chric et France quand l'on toqua à la porte et Philippe entra avec un pli pour elle. Il y avait un moment qu'elle avait écrit au Roy et ne savait pas qu'elle réponse lui serait faite. En écrivant sa lettre, elle ne savait pas qu'on lui proposerait un poste de juge à Guernesey.

Elle prit le pli que lui tendit Philippe et en commença la lecture. Elle avait pensé que sa demande d'entretien ne serait pas accepté vu le dernier mais il avait accepté et lui indiquait son arrivé prochaine à Amiens. Il faudrait lui répondre ce qu'elle ferait plus tard après son entrevue avec le Prince. Elle replia le pli et sourit à France et Chric.

Rien de grave, rassurez-vous!
Je répondrais au Roy plus tard.
Je vous remercie ma nuit s'est très bien passée et mes appartements sont très confortables.