[RP] Corps Franc de Guernesey

nous y voila enfin, et en se beau jour qui sonnait la salle dédier au inscription du corps franc était déjà bondé, une affluence d'ont tout le village espérait.

"mesdames et messieurs"

il saluât tout se petit monde sans grande pompe en retirant son tricorne.

il avait sous le bras un gros dossier jaune d'où un tas de parchemins gribouiller ressortait de part en part.

"votre capitaine est prêt a vous enseigner les rudiments propres a notre corps, on va se dépenser un peu et perdre les resserves de cette hivers rude et affreux qu'on a passé"

il demanda ensuite a Luc la liste des inscrits

"Alors, comment on procèdes luc, qui fait quoi ? je m'occupe des entrainements et toi de la paperasse ^^? parlons peu mais bien, les connaissances a avoir ici en se qui concerne le corps franc c'est la capacité a agir vite et a avoir la supériorité sur le terrain notamment en ville, les rue pavés et les étroite ruelle sont de bonne garde, on va devoir travaillé notre niveau d'endurance pour fatiguer l'ennemie, il faudrait mètre en place des zones de replis avec cache d'arme, des entrainement a l'arme blanche et au tire sont au menus ainsi que quelques techniques de combats rapprochée, mètre a jour le plan de st peter port et des autre bourgs afin d'étudier nos déplacement, cela exige une parfaite connaissance du milieu dans laquelle nous opérons, des exercices d'orientation est a prévoir ainsi que des connaissance médical basique. je tien a rappeler,en soutien de l'armée régulière,que nous somme le dernier rempart de résistance si celle ci tombe et qu'il nous faut être en autosuffisance, et peut étre aussi prévoir des exercices sur des méthodes de sabotages. "

Elisabeth fit passer un pli au Doc responsable de la milice urbaine municipale, à Luc Commandant du Corps Franc et à Maël Capitaine de la flotte.

Citation :

En ce jour,

Moi Elisabeth Mézières-Vergy, Juge des iles de Guernesey demande la mise aux arrêts immédiats des personnes suivantes pouvant se trouver sur les terres de la Principauté de Guernesey :

Fafounet47
Mercedes
Roxetricedconteville
Nikita
Nina
Lemat

Elles seront arrêtées, et conduites aux geôles et passé à la question par le Juge ou le Prince lui-même.
De plus au fait des événements toute demande de résidence définitive sur les iles, demandée à compter du 3 mai sera mise en suspend, les demandes de séjours seront surveillées, chaque visiteurs devra présenter des papiers conformes, et si tel n’est le cas sera reconduit par le Capitaine de la Flotte sur les terres française.

Que cela soit su, et lu,

Elisabeth Mézières-Vergy
Duchesse de Crion,
Juge de Guernesey,
Maire de St Pierre.

D'autres messagers partirent vers les fortins parsemant Guernesey, un pigeon fut envoyé à Aurigny et Jersey. L'information serait relayé sur l'archipel en entier.

Salut le Doc et consulte le pli .
- Ben il y va y avoir du boulot ! ........Doc si ça ne te déranges pas tu feras les premiers entrainements de la milice
car je vais devoir m' absenter au moins 4 jours pour aller en France et autant ne pas perdre de temps.
Les effectifs sont :

Spoiler:

6 mai 1621

rendez vous sur la plage de "belle gréve bay" pour une petite séance d'entrainement: course d'endurance, prise de drapeau, et parcour d'obstacle

(veuillez poster au poste "[RP Semi fermé] belle gréve bay" Merci)

Arrivée aux Corps Francs ....

Mon Commandant.... suis arrivée je prend en charge 20 hommes sous mes ordres et reste en alerte...

Me plaçant devant, les hommes arborant l'écharpe les désignant sous mes ordre s'alignèrent en rang devant moi...


Ne restait plus qu'a attendre..... le dénoument.... car mon groupe aurait peut être a ce cinder en deux pour pallier renfort au groupe de Luc et de Doc....

Bien Commandant!


Je fit signe à mes hommes de sortir et les divisés en 4 groupes de 5 dont un qui resterait avec moi faire contrôle des 3 portes à tours de rôle...

Vous avez bien compris le Commandant? Durant la vérification des gens et des charettes et de leur contenus une seul de vous fais l'inspection les quatre autres fesant le guêt et ripostant à la moindre faille où mouvement suspect...

il ne fut pas long que tous s'en furent à leur postes... Montant sur ma jument je partis avec 5 de mes hommes.

Il était plus facile de chevaucher d'une porte à l'autre que de faire le trajet à pied...les trois portes étant éloignées l'une de l'autre et aussi plus facile à se regrouper s'il y avait embuche à l'une d'elles.

[Pendant ce temps au Palais Princier]


- ha bon ? un gosse qui veut faire sa loi sur nos iles ?
- oui votre Altesse. Le cap'tain et le Doc se sont occupés de lui et la française qui se marie est aussi arrivée le chercher, il s'agit de son fils
- hé bien de mieux en mieux

Soupir. Soucieux et énervé le jeune souverain. Il était gentil, les terres étaient libres et le plus accueillantes possibles, tout en préservant leur sécurité et leur paix, mais elles n'étaient pas un refuge pour gens en mal de liberté.
Il avait appris ce mariage par sa douce, et avait délivré de ce fait les autorisations malgré qu'aucun des mariés n'ai pris la peine de l'avertir. Il ne connaissait aucun des invités hormis dame Anne qui avait eu la correction de se présenter ainsi que la Vicomtesse d'Olonne avec qui il espérait pouvoir s'entretenir amicalement, et il n'aimait pas que l'on se croit dans les iles en pays conquis. Lui même respectait la France pour le peu de fois qu'il y posait les pieds.

Un froncement de sourcils.

- préparez moi Altaïr et mettez moi six gardes à disposition je vais aller faire un tour en ville.
J'ai une tonne de travail mais s'il faut que ces gens voient le Prince souverain ils le verront.
- vous allez à la cérémonie votre Altesse ?
- cérémonie ? non je ne suis pas invité et de plus je ne connais pas ces gens je n'ai rien à y faire. Je suppose que le roy n'est pas invité à tous les mariages... heureusement pour lui.

Sourire.

- je vais juste aller voir quelques endroits et m'assurer que tout va bien auprès du Corps Franc et de la mairie.

Quelques minutes plus tard, le Prince et six de ses gardes étaient en voguette dans la ville. Il aurait fallu être aveugle pour ne pas remarquer le blason princier sur la selle d'Altaïr et le drapeau des iles que portaient l'un des gardes.

Suivant le drapeau du clocher je postais mes hommes sous les remparts en face du cimetière.
- Placez vous a trente pas du mur , en arc de cercle , vous tirez en visant bras et jambes. Si il en prend
une dans la tête vous me ferez trente jours d' exercice de tir... c' est clair! ....

Mon deuxième groupe arriva.
- Cinq hommes à droite , 4 à gauche, a couvert .
le 5 ème homme je le faisais venir a moi.
- Tu trouves Maria, avec ses hommes elle boucle le quartier de l' église et du cimetière. Tu restes avec elle
si elle a des questions, tu viens me dire... files...

J'étais près de l'église poursuivant ma ronde avec mes hommes, lorsque je vis un des hommes de Luc venir vers moi.....

-Dame Maria le commandant veux voir voir poster avec vos hommes pres de l'église et du cimetiere boucler tout le quartier.....

Me retournant vers mes hommes

Vous avez compris encercler le quartier en entiere et rester aux aguêts... le but n'est pas d'abattre mais de mobiliser l'individu vous avez compris? Si vous le toucher mortellement vous aurez à faire au commandant je vous jure!

Les cinq qui m'accompagnaient se placèrent en arc de cercle fusil pointés vers les sorties possibles.....

Comme nous étions pas tres loins du dernier poste de garde que nous venions de quitter mes 5 hommes qui y etaient postés fire de même plus vers le cimetiere ainsi tout était bien encerclé aucun civile ne pouvant pénétrer le quartier ni en sortir..... pour ce qui était du jeune entêté.....

Me tournant vers le messager du commandant je lui lancé...
Vous pouvez aller dire aux commandant que c'est bon... nous avons boucler le quartier 10 de mes hommes et moi...

me disant en moi meme et qu'il s'inquiete pas pour moi je serai prudente....

l'homme talonna son cheval et s'en fut vers le commandant

Enfin le guetteur nous fit signe de la levée d' alerte.
- Bien on peut rentrer les amis, ......... partez devant je vais informer Maria, ou elle est dans les
ruelles je ne suis pas certain qu' elle voit le clocher.

Au trop j' entrais dans St Pierre me guider vers le cimetière. Je trouvais un des groupes de Maria
gardant une des rues.
- Dame Maria est deux rues plus loin,....

Je la trouvais.
- C' est bon Maria, fin d' alerte, on peut rentrer..........

N' étant plus en service j' embrassais rapidement mon épouse.

Tout semblait revenu au calme pas desclandre plus qu'il n'en faut...
Nous restions aux aguêts tout de même... Lorsque nous entendîmes venir quelqun à cheval.

C'était le commandant

Citation :

- C' est bon Maria, fin d' alerte, on peut rentrer..........

Je fit signe à mes hommes qu'ils pouvaient prendre le chemin du retour à la caserne.

Les hommes partis, n'étant plus en service Luc en profita pour m'embrasser rapidement.
Je sourit puis montée en selle sur ma jument qui partie à la suite de Foudre....

A notre retour de mission, cornemuses et calvas furent de la fête . Normale le peuple de Guernesey fêtait son Prince et ses hommes et femmes.

Spoiler:

Je souriais au Doc et prenais Maria la faire danser sur cet air de nos iles.

Le deuxième air fut le chants des Corps Franc

Spoiler:

Nous baissions tous chapeaux et coiffes avant de passer à autre chose et de faire la fête.
Les loups et louves de Guernesey étaient revenus .

( Samedi 17 Décembre 1651 )

La tempête ayant sévi sur nos îles la veille avait laissé traces et dommages. Dés la fin d' après midi de vendredi, j' avais commencé a battre le rappel des Corps Francs. C' était dans ses missions, défendre les îles, mais aussi aide aux îliens.

Hommes et femmes arrivaient par petit groupe. Je formais des brigades de 20 personnes. A la place des armes ils se voyaient doté de haches,
scies, cordes et d' une charrette.

Ma première brigade formée, je l' envoyais sur le port aider les pécheurs dont bon nombre d' embarcations s' étaient échouées.

La deuxième brigade je l' affectais à la ville de St Pierre, objectif principal porter aide aux commerçants de la foire et du marché de Noël ,
les stands de toiles ayant surement subi des dommages. Puis ils feraient rues et ruelles dégager celles ci.

La troisième et la quatrième sur les routes au tour de la ville, on nous avait déjà signalé de nombreux arbres tombés en travers et gênant
la circulation. D' autres menaçaient de tomber sans prévenir et mieux valait les couper sans tarder.

Pour une quarantaine de Corps Franc restant je faisais petit groupe de 4 ou 5 personnes, eux aller faire du porte à porte demander si on avait besoin de leur aide. Je leur répartissais les rues à sillonner.

Je gardais une dizaine d' hommes avec moi pour répondre à d' éventuelles autres demandes.

15 Mars 1652,

Fêtes de l' indépendance, quoi de plus naturel que les hommes et femmes des Corps Franc se réunissent en nombre.
Après un brouhaha compréhensif ou les salutations se mélangeaient avec les plaisanteries.
Bon nombre des volontaires de Guernesey avaient participé ou assisté aux évènements de la libération.

Bien que devenu homme d' église, en ces jours de fêtes j' avais un réel plaisir à reprendre mon rang de Commandant des Corps Franc.
- Volontaires de Guernesey !!!!............. Formez vous par escouades !!!!........

Nouveau vas et vient avant que ne se dessine carrés d' escouades, les 3 de volontaires à pied et celle de cavalerie.
- Volontaires!!!!!....... nous allons défiler dans St Pierre Port puis irons à l' église ou je donnerais messe en bénissant nos armes, avant nous passerons saluer notre Prince qui veut bien prendre te temps de nous saluer.

Montant à cheval je prenais la tête des Corps Francs, les escouades s' ébranlant à ma suite dans un ordre bon enfant.

Mardi 4 Septembre 1652, le matin.

A ma demande les Corps Franc de Guernesey avaient été réuni pour une journée d' entrainement.
Comme à chaque fois cela tenait plus de la foire, le temps que tout le monde se dise bonjour, demande des nouvelles d' un tel ou d' un autre...... joyeux brouhaha, mais bon il fallait bien laisser faire, après tout ils étaient tous volontaires et libres. Leur engagement a ces rassemblements étaient aléatoires , aussi autant faire celui ci avant les vendanges ou les différentes cueillettes de l' automne. Paysans, pêcheurs, artisans ou bourgeois ayant bien d' autres activités, notamment de rentrer du bois avant l' hivers.

Les rangs des escouades se formaient, bigarrés et jubilatoires, au moins ils avaient leur mousquet, rapière et dague, et le coeur à défendre leurs îles si besoin. Diverses pensées me traversaient l' esprit pendant que hommes et femmes faisaient silence en me regardant. L' idée du double commandement se révélait judicieuse, car depuis Ely, nul Maire ou Mairesse ne s' était soucié du Corps. Je connaissais tous les engagements faits à leur création et je n' y dérogerais pas . Même si en ce jour certain cadres me manquaient, je gardais encore des contacts avec eux. Puis Maria et Doc étaient encore à mes cotés. C' était plus le coté cavalerie qui nous faisait défaut. Il me faudrait penser a remédier à cela.

Histoire de stimuler.........

- CORPS FRANC !......... LONGUE VIE AU PRINCE ! VIVE L' INDÉPENDANCE DES ILES !......... Nos pères, nos frères et soeurs avant nous, ont combattus pour une liberté dont nous jouissons maintenant. Nous leur sommes redevables de ce fait !........ Et par le sang qui coule dans nos veines !...Par les vagues venant marteler nos côtes, par la vie parfois rude !......Nous devons faire honneur à leur sacrifice et restriction. Nul ne dit que demain , ou après demain, ...... dans six mois, un an..l' indépendance ne soit pas remise en cause !......... c' est pour ce jour là ou il faudra défendre les îles et leur Prince que nous sommes LA !

Mardi 4 Septembre 1652, le matin au casernement

Votre entrainement constitue un élément majeur pour garder des escouades solides et efficaces . Tout corps franc a le devoir d'entretenir ses compétences, de développer et de maintenir sa forme physique et morale par la pratique régulière d'entraînements sportifs et d'instruction au tir et à la rapière.

Les principes sont simples : créer un esprit de cohésion, d'équipe et bien sûr repousser ses limites. Ces entraînements demandent avant tout de la rigueur et du dépassement de soi car ils forgent les armes de la victoire.

Tout milicien doit suivre un entraînement sportif régulier tout au long de son engagement . L'activité sportive permet au volontaire de pouvoir assumer les contraintes psychologiques et physiques de sa mission. L'entraînement est une force morale faite du goût de l'effort, qui accroît la confiance en soi et l'aptitude à répondre au mieux à toute situation.

Le retour d'expérience s'impose comme une source de progrès. Son rôle est d'améliorer la vie quotidienne par l'exploitation des comptes-rendus de fin de mission et les analyses après action. Et là je compte sur les plus anciens pour instruire les plus jeunes.

Bien nous allons commencer ce matin par des exercices de tir, les meilleurs tireurs se verront affecter un groupe d' une quinzaine d' hommes et femmes qu' ils devront entrainer deux fois par semaine.La mairie fournira la poudre et les balles.

Corps Franc ! direction la plage, gardez vos formations en escouade ! en avant marche !

Monté à cheval, je prenais la tête en direction de la plage, les volontaires parlants et riants entre eux. Commencer par le tir était quand même l' exercice le moins fatiguant.

[ lieu la plage ]

Restant à cheval, je faisais mettre sur deux rangs la première escouade pour un premier tire à cent pas des cibles, de simples planches plantées dans le sable , une par tireur.
- Premier rang , un genoux a terre, Pour tout le monde, en joue ! ........... feu!

Belle communion de bruit dans un nuage de poudre. Je prenais ma longue vue constater les résultats, 25 tirs, dix huit planches de touchées....
- Bien ! recharger et on se rapproche de cinquante pas en courant ! .......
L' escouade reformée sur deux rangs, à cinquante pas des cibles,
- Feu !...
Bon cette fois 22 planches de touchées, plus une mouette s' étant faite surprendre plus loin derrière sur les rocher... j' avais trois nuls au tire dans cette escouade. J' envoyais l' escouade reboucher ses trous à l' aide de bout de chiffon qu' ils trouveraient aux pieds des cibles.

Durant deux heures cet exercice continua, escouade par escouade, chacune passant trois fois sur les pas de tirs, avec une moyenne générale de
réussite de 65 % à cent pas, pour atteindre 80 % à cinquante pas. Je regroupais la trentaine de très mauvais tireurs, les confiant aux cinq meilleurs.
- Continuez de vous exercer au tir. les autres avec moi.
Je les dirigeais plus loin vers la charrette qui venait d' arriver , chargée de bâtons en prévision de l' exercice suivant.

Mardi 4 Septembre 1652, le matin, la plage,

Les Corps Franc pratiquent assez peu les duels car ils ont appris par leurs anciens compagnons d’armes qu’il fallait réserver sa bravoure pour se battre avec l’ennemi plutôt qu’avec ses concitoyens. Ils savent d’ailleurs qu’une fois rentrés dans leurs foyers, ce n’est pas avec l’épée qu’ils auront à terminer leurs querelles. On les voit donc pour la plupart employer leurs loisirs à apprendre ce qu’on appelle jouer du bâton.

Il est peu de régiments qui n’aient leurs maîtres; les soldats aiment en général beaucoup cet exercice, qui est proscrit mal à propos selon moi, dans quelques régiments. C’est de ce goût et de cette disposition que je voudrais qu’on s’emparât, dans un but bien autrement utile que le talent de l’escrime, celui de perfectionner l’adresse du soldat dans le maniement de son arme.

- Prenez chacun un bâton, vous verrez ils sont sensiblement du même poids et de la même longueur que votre fusil.
il s’habituerait ainsi à ne plus la trouver lourde, quand il s’agirait de porter des coups à l’ennemi sur le champ de bataille.

Il n’est pas de militaire qui n’ait eu l’occasion de remarquer combien cet exercice du bâton développe les forces, la légèreté et la souplesse. Ces mouvements précipités pour attaquer et pour parer ; l’action des bras, soit qu’on les emploie tous deux à la fois ou séparément, ces voltes rapides, en avant, en arrière, ou de côté, demandent une grande agilité, et tous ces mouvements ne sont pas plus dépourvus de grâce que d’adresse. Presque toutes les feintes de l’escrime s’y trouvent, ainsi que les moyens d’attaque et de défense, et elles y sont même plus nombreuses, puisque l’on peut se servir des deux bras.
- Bien, ......... maintenant formez vous deux par deux ! une femme face à une femme, un homme face à un homme.

En encourageant cet exercice, vous apprendrez à vous servir avantageusement de votre arme déchargée. Dans un corps à corps vous apprendrez à parer vivement à droite et à gauche, comme si vous vous trouviez dans une mêlée, lancer avec promptitude et à une bonne distance, des coups dans toutes les directions, soit des deux mains, soit de chacune séparément ; et quelle que soit l’adresse des soldats étrangers, le corps franc ainsi exercé ne leur cèdera jamais, s’il se trouve aux prises avec des ennemis même familiarisés avec cette instruction.

Je lançais l' exercice, prenant moi même un opposant de bonne taille. Tantôt attaquant , tantôt défendant, en allant de plus en plus vite. Toute les dix minutes, une pose de cinq avec changement d' adversaire. Je n' étais pas le seul a prendre des coups, bien souvent sur les mains, j' avais eu droit à un spécialiste du tape mimine, ce qui faisait parti de l' entrainement.
Un autre m' avait fait mettre genoux à terre, le souffle coupé par un solide coup au ventre, mais j' avais quand même réussi a l' envoyer le cul dans le sable, en le fauchant de mon bâton aux chevilles, avant qu' il ne m' assomme. A la fin de cet exercice, je comptais douze éclopés sérieux. Histoire de nous remettre,

- Une heure de pose pour le repas !.......

Je prenais ma musette, manger pain et jambon, passant d' un groupe à l' autre discuter. Ma mise à genoux faisait pas mal sourire, mais tout le monde avait un coup donné ou pris, a raconter. Certains ne regrettaient pas d' avoir été mauvais, ou très bon tireurs, au premier exercice. Je surveillais aussi que le vin ne coule pas de trop.

Mardi 4 Septembre 1652, après midi, la plage,
Le repas fini, je renvoyais les éclopés dans leur foyer en les remerciant d' avoir répondu présent, confiant à l' un d' eux mon cheval qu' il le laisse au casernement. Pour la suite des exercices j' allais marcher comme tout le monde. En gros il me restait 200 Corps Franc sur la plage.
La cavalerie, faute de chef d' escouade, n' avait pas été convoqué à cette entrainement.
- Reformez les Escouades ! ............... le rassemblement ce fit rapidement cette fois ci.

Face à moi les trois escouades, celle de Maria, celle du Doc et la mienne.
- Corps Franc ! ............. Tout comme moi vous connaissez chaque village, chaque ferme, la moindre construction de nos îles, nos criques et falaises.
Mais aussi les fortifications de nos côtes. Notre force est la rapidité, la connaissance du terrain et notre mobilité à disparaître pour nous reformer ailleurs même si nous nous trouvons dispersés. Notre devoir et de contenir tout assaillant en attendant la jonction avec les armées du Prince.
Notre honneur sera de tirer les premiers !........ Enfin juste après les cannons de nos forts. Vos chefs d' escouade, même si ils ne sont pas là en ce jour, connaissent les plans de déploiement et de défenses, suivant le type d' attaque que nous aurions à subir.

Pour Jersey, Delarosa et moi avions nos propres forces, militaires cette fois.


- Bien, nous allons faire une marche jusque au réservoir St Saviour's , mais pas en ordre de défilé. Les escouades avanceront en ordre éclaté, je ne veux voir aucun groupe de plus de trois personnes. Vous devrez avancer par bonds de quelques pas, profitez de chaque élément naturel ou des constructions pour évoluer le plus possible à l' abris, même si cela doit vous faire faire un détour. Pour les surfaces totalement découvertes, que 3 à 4 hommes la traverse d' abord. Sous la couverture de tir du reste de l' escouade qui, bien sur , devra se tenir à couvert et invisible à d' éventuels tires adverses. Une fois que les hommes envoyés en reconnaissance vous feront signe que c' est bon, l' escouade traversera en deux vagues, et toujours en ligne éparpillées.

Mardi 4 Septembre 1652, à la nuit tombante.

Nous rentrions aux casernements , plutôt fourbus. Il avait fallu revoir avec les trois sections la traversée des espaces vides.
Le principe était simple, trois à quatre éclaireurs qui traversaient et prenaient pieds au prochain bois ou corps de bâtiments.
Ils continuaient à explorer le nouvel abris avant de faire signe au reste de leur escouade.
Une première ligne éclatée les rejoignait faire une tête de pont, investissant le bois ou les bâtiments y prendre postes de tirs.
Ensuite le plus gros de l' escouade traversait et remplaçait les précédents, ainsi de suite.

J' avais du quand même insister pour que même à couvert ils restent en alerte et attentif. Plusieurs fois mon mousquet avait tiré pour siffler au dessus d' une tête quand elle se montrait trop. Voir pour faire voler une motte de terres à quelques pas de certain lambinant comme si ils étaient à la foire à contempler les étals. Mais bon dans l' ensemble j' étais content , ne doutant pas que dans un vrais engagement ils se rappelleraient nos exercices.

Les trois sections réunies dans la coure.
- Corps Franc ! je vous remercie de votre présence à cette journée. Vive les îles ! ... Vive le Prince !...
Rompez et rentrez chez vous....et tenez vous toujours sur vos gardes pour répondre à l' appel des cloches sonnant votre appel.
Si celles ci venaient à sonner, cela ne serait pas pour un exercice.

Quelques dernières discutions avec l' un ou l' autre, en évitant celles politiques pour les qu'elles je n' avait plus aucun intérêt.

Puis gagnant mon bureau du Corps, je planchais sur le cas de la cavalerie. J' avais bien des noms, mais je les pensais incapable à ce niveau.
Puis ce n' était pas mes courtes visites aux îles qui m' aidaient dans un choix.