Bureau de SEMR

Messages : 3540 Date d'inscription : 06/03/2011

Ce bureau est ouvert à toute personne ayant besoin de rencontrer le Secrétaire d'Etat de la Maison du Roi.

Messages : 2647 Date d'inscription : 04/10/2009

Firenze fit amener un bref rapport sur l'enquête qu'il menait depuis le début du mois.

Citation :

Rapport du 17/02/1652
Enquête sur l'inconnu en rouge

Au secrétaire d'état de la maison du Roy, sa majesté Loysse de la Brie en Carly

Voici ce que le garde Porquelin m'a rapporté il y a de ça une quinzaine de jours. Il a vu une personne de taille normale vêtue de rouge sortir d'une haie au abord du Louvre. Cet homme, car il s'agit bien d'un homme, n'ai jamais passé par les grilles. Aucun des gardes n'a souvenir de l'avoir vu entré. C'est donc qu'il se trouvait à l'intérieur depuis un moment. Après quelques minutes de réflexion au calme, il nous ai apparu que l'homme correspondrait à un individu présent au Bal des masques. Malheureusement je n'y ai assisté dans son intégralité, partant dès que les visages de certains furent dévoilés...

Quelques jours après nous avons trouvé au petit matin un mot accroché au grille. Je vous le met en complément. Hier enfin j'ai pu voir dans les rues de Paris alors que je rentrais chez moi le même genre d'annonce.

L'homme semble très bien renseigné. Il agit visiblement à la tombée de la nuit. J'ai d'hors et déjà fait renforcé les patrouilles autour du Louvre, ce dès le premier jour. Je ne voulais pas vous inquiétez plus que cela sachant par quoi vous êtes passée. Cependant je pense qu'il serait bon de mettre le régiment du Roy sur le coup dans les rues de Paris. Surtout en fin de soirée début de nuit puisque notre homme semble avoir ses habitudes là.

Firenze Falcone de Lillebonne
Colonel des Gardes Françaises
Bureau de SEMR Signfirenz

Spoiler:

lettre attribuée à l'homme en rouge a écrit:: À vrai dire, il est bien inutile de se demander si la liberté est naturelle, puisqu'on ne peut tenir aucun être en servitude sans lui faire tort : il n'y a rien au monde de plus contraire à la nature, toute raisonnable, que l'injustice. La liberté est donc naturelle ; c'est pourquoi, à mon avis, nous ne sommes pas seulement nés avec elle, mais aussi avec la passion de la défendre . Si par hasard il naissait aujourd'hui quelques gens tout neufs, ni accoutumés à la sujétion, ni affriandés à la liberté, ignorant jusqu'au nom de l'une et de l'autre, et qu'on leur proposât d'être sujets ou de vivre libres, quel serait leur choix ? Sans aucun doute, ils préféreraient de beaucoup obéir à la seule raison que de servir un homme. La liberté, les hommes la dédaignent uniquement, semble-t-il, parce que s'ils la désiraient, ils l'auraient ; comme s'ils refusaient de faire cette précieuse acquisition parce qu'elle est trop aisée.

Diviser pour "mieux" régner.

C'est ainsi que le tyran asservit les sujets les uns par les autres. Il est gardé par ceux dont il devrait se garder, s'ils valaient quelque chose. Mais on l'a fort bien dit : pour fendre le bois, on se fait des coins du bois même ; tels sont ses archers, ses gardes, ses hallebardiers. Non que ceux-ci n'en souffrent eux-mêmes ; mais ces misérables abandonnés de Dieu et des hommes se contentent d'endurer le mal et d'en faire, non à celui qui leur en fait, mais bien à ceux qui, comme eux, l'endurent et n'y peuvent rien.

Quelle peine, quel martyre, grand Dieu ! Être occupé nuit et jour à plaire à un homme, et se méfier de lui plus que de tout autre au monde. Avoir toujours l'œil aux aguets, l'oreille aux écoutes, pour épier d'où viendra le coup, pour découvrir les embûches, pour tâter la mine de ses concurrents, pour deviner le traître. Sourire à chacun et se méfier de tous, n'avoir ni ennemi ouvert ni ami assuré, montrer toujours un visage riant quand le cœur est transi ; ne pas pouvoir être joyeux, ni oser être triste !

Pourquoi accepte-t-on
de se soumettre ?

Ainsi, puisque tout être pourvu de sentiment sent le malheur de la sujétion et court après la liberté, puisque les bêtes, même faites au service de l'homme, ne peuvent s'y soumettre qu'après avoir protesté d'un désir contraire, quelle malchance a pu dénaturer l'homme seul vraiment né pour vivre libre au point de lui faire perdre la souvenance de son premier état et le désir de le reprendre ?

Les hommes nés sous le joug, puis nourris et élevés dans la servitude, sans regarder plus avant, se contentent de vivre comme ils sont nés et ne pensent avoir d'autres biens ni d'autres droits que ceux qu'ils ont trouvés ; ils prennent pour leur état de nature l'état de leur naissance. On ne regrette jamais que ce qu'on n'a jamais eu. Le chagrin ne vient qu'après le plaisir et toujours, à la connaissance du malheur, se joint le souvenir de quelque joie passée. La nature de l'homme est d'être libre et de vouloir l'être, mais il prend facilement un autre pli lorsque l'éducation le lui donne. Ainsi, la première raison de la servitude volontaire, c'est l'habitude. Ils disent qu'ils ont toujours été sujets, que leurs pères ont vécu ainsi. Ils pensent qu'ils sont tenus d'endurer le mal, s'en persuadent par des exemples et consolident eux-mêmes, par la durée, la possession de ceux qui les tyrannisent.

Heureusement, il y a aussi des révoltés. Mais en vérité les années ne donnent jamais le droit de mal faire. Elles accroissent l'injure. Il s'en trouve toujours certains, mieux nés que les autres, qui sentent le poids du joug et ne peuvent se retenir de le secouer, qui ne s'apprivoisent jamais à la sujétion et qui [...] n'ont garde d'oublier leurs droits naturels, leurs origines, leur état premier, et s'empressent de le revendiquer en toute occasion. Ils se remémorent les choses passées pour juger le présent et prévoir l'avenir [...]. Ceux-là, quand la liberté serait entièrement perdue et bannie de ce monde, l'imaginent et la sentent en leur esprit, et la savourent. Et la servitude les dégoûte, pour si bien qu'on l'accoutre.

Des solutions ?

Ce tyran seul, il n'est pas besoin de le combattre, ni de l'abattre. Il est défait de lui-même, pourvu que le pays ne consente point à sa servitude. Il ne s'agit pas de lui ôter quelque chose, mais de ne rien lui donner.

Lève la Tête peuple sans couronne, lève la tête, regarde non pas le ciel mais le trône qui t'appartient comme toutes choses en ce royaume, lève toi et prends ce qui te reviens

[/quote]

*me semblait pas utile de poster plus tôt puisque en théorie Balphegor ne devait plus exister, mais puisqu'il continue je met le rapport...histoire de ^^'

Messages : 3540 Date d'inscription : 06/03/2011

Le nez dans un dossier on m'apportait une lettre. Seule, je l'ouvrais pour la lire, un long soupir s'emparant de moi tout au long de la lecture. J'avais vu ce torchon ainsi que celui affiché cette nuit même dans la capitale.

Fallait dire qu'il ne manquait pas d'imagination pour nous inventer telles inepties. D'ailleurs la partie me concernant m'avait bien fait rire. Moi jalouse ? mais de quoi donc ? encore quelqu'un qui n'avait apparemment rien d'autre à faire de son temps que de vomir ce qu'il devait être lui même. En somme il était à faire passer sa personnalité par le roi et ma personne....

Par contre ce qui était plus embêtant c'est qu'il ait été vu aux abords du Louvre.

Je me levais de ma table de travail pour aller ouvrir la porte et sommais à l'un des gardes en faction d'aller me trouver le Colonel Falcone au plus vite et de lui demander de me rejoindre en mon bureau.

Ceci fait je retournais à ma table de travail, mettant ces lettres de côté en attendant l'arrivée de Firenze

Messages : 2647 Date d'inscription : 04/10/2009

Le garde avait fini par le dénicher après avoir parcouru tout les recoins de l'aile qu'occupait la garnison des GF. C'est qu'il aurait été jusqu'à le chercher dans les latrines le bougre !!
Heureusement avec tout le raffut qu'il avait fait Firenze avait tout de suite su qu'on était à sa recherche. Il sourit et le laissa entrer. C'était un messager de la reyne.
Il enfila sa veste d'uniforme et se rendit donc au bureau de son supérieur la main caressant la garde de sa rapière.
Il frappa un bref coup à la porte pour s'annoncer.

Messages : 3540 Date d'inscription : 06/03/2011

Je ne savais combien de temps était passé lorsqu'on frappait à la porte. Cela tombait à point nommé en plus. J'en avais plus qu'assez d'avoir constamment le nez dans les différents dossiers.

Je refermais le dossier en cours tout en invitant Firenze à entrer. Je ne voyais d'ailleurs pas qui d'autre cela pouvait être.

Entrez je vous prie.

Messages : 2647 Date d'inscription : 04/10/2009

La voix de la reyne se fit entendre, elle l'autorisait à entrer.
Firenze ne se le fit pas dire deux fois et entra dans le bureau refermant la porte derrière lui.

-Bonjour majesté. Vous m'avez fait demander me voici.

Il s'approcha du bureau où elle se tenait, lui trouvant une mine un peu fatiguée.
Il avait bien sa petite idée de la raison de sa présence ici mais il se tût attendant qu'elle parle.

Messages : 3540 Date d'inscription : 06/03/2011

Lorsque la porte s'ouvrait pour laisser entrer Firenze, je poussais le dossier de côté pour l'accueillir.

Colonel bonjour. Installez-vous je vous prie.

Je lui faisais signe ave la main tout en m'adossant contre le dossier du fauteuil et d'y poser mes mains sur les accoudoirs.

Vous devez sans doute vous douter pourquoi je vous ai demandé de venir. J'ai lu votre lettre et j'avoue que même si je suis au courant de ces torchons remplit d'inepties qui sont placardés dans les villes du Royaume, il n'en reste pas moins que le fait de savoir que cet homme puisse entrer et passer par des haies pour se faufiler au Louvre, ne me plait pas du tout. Votre idée de le rechercher me semble donc très bien. Et je pensais vous donner cette charge pour l'organisation de la recherche. Qui sait il n'oeuvre peut-être pas tout seul non plus.

Messages : 2647 Date d'inscription : 04/10/2009

Firenze tira le fauteuil et s'installa.

-Si je puis me permettre, l'homme n'a pas été vu pénétrant à l'intérieur du Louvre mais plutot ressortant du Louvre en passant par les jardins.

Je me disais qu'il nous faudrait sans doute interroger toute les personnes présentes au bal masqué car notre homme y était. Je n'y suis pas resté assez longtemps pour ma part pour avoir affaire à lui. Je suis parti peu après que tout le monde ai commencé à se dévoiler. C'était peu après ma sortie du coma...
Je ne sais donc pas ce qu'il s'est passé après mon départ. Que pouvez-vous me dire de cet individu masqué en rouge ?

Pour sa part il ne gardait qu'un souvenir confus de la soirée. Il avait abusé de ses forces ce jour-là manquant de se trouver mal au moment de partir. Heureusement qu'il avait su interpréter les signes que lui envoyer son corps. Firenze écoutait la reyne. Ainsi elle voulait qu'il se charge de l'enquête. Pourquoi pas. Enfin c'était pour mieux le conforter dans sa position aussi car elle rendait ainsi son enquête plus officielle que ce qu'elle n'était alors. Il lui sourit.

-J'ai entendu dire que ses affiches ont été retrouvées un peu partout dans le royaume. A moins d'être un mage je ne vois pas comment un homme seul aurait pu parcourir tout ce chemin en un rien de temps. Quoi qu'il en soit il faut lever le voile sur ce mystère. J'accepte donc de mettre en place cette recherche. Je suppose qu'il me faudra prendre contact avec la prévôté.

Beaucoup de paperasse à faire aussi. Peut-être même l'occasion de faire une petite mission avec d'autres soldats de l'armée royale.

Messages : 3540 Date d'inscription : 06/03/2011

Grattant légèrement le velours de l'accoudoir de mon ongle j'écoutais Firenze. Etrange la sensation que donne le velours quand on le gratte et qu'on le remet ensuite en place, comme lorsqu'on brosse un animal dans le sens du poil. D'abord on hérisse puis on adoucit. Cela me faisait d'ailleurs penser à certaines choses, mais il me fallait me concentrer sur les dires de Firenze et non penser à cet Eyquem qui devait sans doute avoir quelques liens avec ces personnes s'amusant à coller affiche dans tout le Royaume.

Le bal ? bien alors je peux vous dire que cet homme y était et qu'il a proféré menaces contre le roi. Sur le coup nous avions pris cela à la plaisanterie, mettant cela sur le compte du bal masqué, mais à présent...... il s'agissait bien de menaces réelles et l'arrivée de cette usurpatrice et folle se faisant passer pour Ariane du Faix le démontre.

Tout est pour ma part lié. Ainsi il doit y avoir des complices un peu partout.

Je sais qu'il était accompagné d'une jeune femme au regard très clair, bleu, je ne l'ai que croisé. Il était comme vous le dites habillé tout en rouge, de taille normale et surtout n'ayant aucun courage de faire front aux personnes qu'il a attaqué. La lâcheté fait partie intégrante de cet homme et de celle avec qui il était.

Sinon je n'ai pas grand chose à dire de plus. La personne ayant eu le plus à faire à lui n'est plus de ce monde. Je vous laisse donc vous organiser comme bon vous semble. Rapprochez vous de notre SEG aussi et/ou son épouse. Ils vous seront sans doute d'une aide importante aussi.

Je me taisais tout en me penchant vers la table de travail et laissais Firenze prendre note des informations données en lui proposant de quoi le faire, soit encre, plume et parchemin. Peut-être aurait-il des questions aussi. Ceci fait je me calais à nouveau dans le fauteuil. Ereintée ces derniers jours je l'étais, mais je ne pouvais et de devais lâcher prise, mon rôle avant tout.

Messages : 2647 Date d'inscription : 04/10/2009

La reyne lui avait fourni de quoi écrire. Firenze la remercia d'un signe de tête avant de prendre en note ce qui lui paraissait essentiel. En entendant le nom d'Ariane il tiqua et releva la tête.

-Comment est-ce possible ? Je la croyais retirer sur ses terres, voir disparue...

Qui que ce soit, usurpatrice ou non, il allait se tenir sur ses gardes car il l'avait connu et le souvenir qu'il en gardait était mitigé. Ainsi il y avait une jeune femme... intéressant...donc la retrouver pouvait sans doute aider à retrouver l'homme. Ou du moins obtenir quelques renseignements supplémentaires...Quand la reyne mentionna une troisième personne décédée sa curiosité s'éveilla et il ne put s'empêcher de demander :

-Qui était-ce ?

Un tout petit détail qui pourrait peut-être se révéler utile. Avec l'expérience il avait appris que négliger un tout petit détail pouvait changer le cours d'une enquête.
En écrivant il était en train de cogiter arrivant à la conclusion que seul c'était infaisable. Quand la reyne mentionna de voir avec le Seg et son épouse, Firenze hocha la tête.

- Ça tombe bien je vais avoir besoin d'un ou deux homme pour fureter un peu dans Paris mais aussi en Normandie. Je compte me rendre à Amiens si vous m'y autorisez en fin de semaine prochaine. (du 1er au 3). Lancer un avis de recherche concernant notre homme et cette mystérieuse femme aux yeux bleux et le faire afficher dans toutes les mairies ne serait pas de trop non plus.

Par contre vous serait-il possible de me faire un ordre de mission officiel ?

Messages : 3540 Date d'inscription : 06/03/2011

Je remarquais l’étonnement aux mots d’Ariane du Faix mais l’étonnement me revenait également lorsqu’il parlait de s’être retirée sur ses terres. Un léger froncement de sourcils de ma part. Il me fallait donc lui dire ce que j’avais moi-même appris.

Colonel, Ariane du Faix est morte tout comme son époux et les enfants apparemment aussi, enfin si je ne me trompe pas il y avait plusieurs enfants. Bref... Je l’ai su de source sure et il n’y a aucun doute possible. Cette personne n’est rien et elle ment. Elle se fait passer pour cette femme et ose se dire Reine de Navarre. Je vous fais donc part que toute information la concernant devra nous être communiquée.

Un étonnement en entrainant un autre je me rendais compte qu’il ne savait pas en effet qui était la personne au courant de cette histoire d’homme rouge. Après tout, réaction tout à fait normal de sa part, vu que très peu de personnes étaient au courant et surtout que lors du bal nous n’avions pas pensé à menaces, plus à jeu rattaché au déguisement.

La personne qui était également au courant était Monsieur Mac Pherson, Dewey Mac Pherson. Etant donné qu’il n’est plus de ce monde et bien je vous charge donc seul de mener cette enquête. Des hommes il vous en faudra et je pense que de bouger dans le Royaume sera une bonne chose.

Je profitais qu’il parle de ce voyage pour l’avertir, ce que je comptais d’ailleurs faire de toute manière.

D’ailleurs au sujet de votre mission, je tiens à vous informer que nous repartons Sa Majesté, le conseil et moi-même pour un voyage dans le Royaume d’ici peu de temps, mais faites votre enquête et je vous ferai ordre de mission. A moins que vous ne souhaitiez attendre notre départ et donc faire partie de l’escorte et ainsi disons faire d’une pierre deux coups. Qu’en pensez-vous ?

Messages : 2647 Date d'inscription : 04/10/2009

Ariane décédée donc. Puisque c'était la reyne qui le disait il ne pouvait que la croire. Par contre il ignorait qu'elle fut marié et mère de famille. Ce n'était pas à lui de juger. Voilà maintenant qu'elle exigeait presque des informations. Et bien voilà une "morte" qui faisait beaucoup parler d'elle...

-Je ne manquerais pas de vous en faire part Majesté.

Le nom de l'homme ne lui disait pas grand chose. Mais il avait un gout de déjà vu. Où donc ? Firenze se souvient. Un nom à connotation anglaise ça ne courrait pas les rues en France c'était sur une annonce sur la place d'arme. Décidément les soldats avaient le don de se mettre dans des situations plus que tordus. Cette remarque il pouvait se l'appliquer également.
Pas contradictoire la reyne...le charger seul de la mission et lui dire dans la meme phrase qu'il aurait besoin d'homme...Firenze mit ça sur le compte de la fatigue.
Il lui sourit quand elle parla de bouger.

-Ça me manque de partir pendant des jours...fit-il un brin nostalgique.

La vie à la dure ou presque. La débrouille presque tous les jours. Les nuits à la belle étoile. Cela formait un tout qui lui rappeler un peu sa jeunesse. Du temps où il était insouciant, voir arrogant et où il aurait pu prendre une mauvaise voie. Prendre part à l'escorte c'était un peu son devoir. Un voyage impliqué des étapes où dormir et donc des résidences à surveiller. Il allait répondre quand la porte du bureau s'ouvrit à la volée.

-Et bien soldat on ne vous a pas appris à frapper avant d'entrer ?

C'est que...

Le regard de Firenze était suffisament noir pour faire comprendre au garde qu'il allait passer un mauvais moment alors celui-ci lui tendit un papier espérant sans doute la clémence.

-Retournez à votre poste on en reparlera plus tard.

Firenze congédia le garde, referma la porte et revient prendre place sur le fauteuil posant le torchon devant la reyne.

Citation :: Le roi publie, le roi écrit, enfin fait écrire des............sornettes et des bêtises .............un exemple et bien voyaez

de sa nouvelle ORDONNANCE DU 16 février 1652

Portant sur l’administration des Offices d’Armes et de Cire, servant règlement héraldique & sigillographique

en son :

Article VII. Parce que noblesse engage à la gentilhommerie, tout noble se doit d’avoir un comportement digne et tout mensonge, faux témoignage, adultère, sorcellerie, ivrognerie, couardise, duel avec un autre noble, meurtre ou escroquerie & tout acte jugé contraire à la noblesse par Sa Majesté le Roi de France, constaté sera sévèrement puni par la loi de Sa Majesté et punissable par l’emprisonnement à la Bastille ou aux Galères de Sa Majesté.

Le Roi qui a un maitresse vous savez celle dont je vous ai parlé.......il est donc adultère

Ah ah ah le jolie roi que voila En prison, aux galères choisissez majesté choisissez avant que l'on ne choisisse pour vous.

-Majesté. Comprenez que je ne puisse partir immédiatement avec vous. Il faut coincer cet individu et l'empêcher de répandre ces absurdités. Ce torchon vient d'être trouver aux grilles une nouvelle fois...Toutefois je vous rejoindrais dès que possible si je connais l'ordre des étapes.

Une idée venait de germer dans sa tête...après tout si c'était la seule façon...le risque valait la peine.

-J'ai peut-être une solution.

Mais il ne savait pas trop comment l'expliquer...

Messages : 3540 Date d'inscription : 06/03/2011

Une certaine nostalgie se lisait sur le visage de Firenze et je pouvais comprendre. J’allais lui répondre au même moment où la porte s’ouvrait pour laisser apparaitre un garde. Pas le temps de dire quelque chose que Firenze le réprimandait déjà et je le laissais faire.

Lorsque la porte se refermait il me posait un message devant les yeux, message que je lisais rapidement avant de me laisser aller contre le dossier du fauteuil en poussant un long soupir tout en secouant négativement la tête.

Et voilà l’histoire de la favorite qui revenait sur le tapis…. Certes ce n’était pas glorieux, mais combien de roi avant lui avaient eu des Favorites ? D’ailleurs il me semblait même que celui qui en avait eu le plus était Henri IV … et puis le roi est le roi, il a des favorites que cela plaise ou non et rien à voir du tout avec de l’adultère.

Je relevais mon regard sur Firenze qui avait repris la parole. Encore sous le coup de cette nouvelle annonce je restais dos collé à mon fauteuil mais je sentais la colère m’envahir.

Colonel… Faites ce que vous avez à faire, peu m’importe les moyens que vous utiliserez, je veux sa tête ! Nul besoin d’en dire plus.

Si on voulait que je devienne plus sévère et stricte et bien on en prenait le chemin tant pis pour ceux qui auront à subir mes colères voire mon courroux.

Partez quand vous le jugerez nécessaire, mais je veux que vous me teniez au courant de l’avancée, et ceci de manière discrète. J’ai de moins en moins confiance…

Ah ça pour sur que la confiance n’était plus là. Trop de personnes avaient recours à du Héros Rapporteur de Paroles sorties d’on ne sait où, à présent la méfiance serait de rigueur.

Messages : 2647 Date d'inscription : 04/10/2009

-Bien ma reyne.

Une bonne chose qu'elle lui laisse carte blanche. Ainsi il n'avait pas de contrainte.
La seule chose qui comptait c'était les résultats qu'il obtiendrait.
Il ne voulait pas la décevoir.
Il aurait pu lui parler de son plan mais elle ne voulait pas l'entendre et c'était mieux ainsi.

-Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour le retrouver.

Cela promettait un travail de longue haleine.

- Dès que j'ai du nouveau je m'arrangerais pour vous le faire savoir. Je trouverai un moyen.

Citation :

Avis de Recherche

Toute personne ayant des informations sur un homme masqué vêtu de rouge est prié de se présenter sans tarder aux portes de Vincennes afin que son témoignage soit entendu et consigné.
De plus cet individu aurait été aperçu en compagnie d'une jeune femme aux yeux bleus lors du Bal Masqué. Si vous la connaissez ..

Il n'arrivait pas à tourner sa phrase comme il le souhaitait..

-J'aimerais votre avis sur ce papier. Je compte le faire publier. Ce n'est pas grand chose mais cela peut-être utile.

Messages : 3540 Date d'inscription : 06/03/2011

Je lisais l'affiche qu'il me soumettait, elle me semblait très bien mais toutefois il me venait une pensée.

Votre annonce est très bien, toutefois il se pourrait qu'il ne soit pas seul à agir. Je pense que de signifier que toute personne ayant été aperçue à placarder ces annonces se doit d'être dénoncée. Quant à la femme aux yeux bleus, je crains fort que nous n'ayons guère de retour. Elle était masquée, donc comment la reconnaître parmi tout à chacun non déguisée ?

Mais tentons on ne sait jamais. A sinon autre chose qui me revient....

Oui là en effet un souvenir refaisait surface et qui n'était pas des moindres. Comment avais-je pu l'oublier ?

Le soir du bal j'étais en compagnie de Monsieur Mac Pherson et une autre personne. Une femme qui a tout vu aussi. Je n'en suis pas certaine à cent pour cent, enfin disons quatre-vingt-dix-neuf pour cent, qu'il s'agissait de Fleur, l'intendante de Picardie. Elle se faisait nommer Bulle, mais de ce que je sais Dewey était très proche d'elle, peut-être qu'elle saurait vous en dire plus.

Messages : 2647 Date d'inscription : 04/10/2009

Firenze écouta la reyne. Voilà c'était mieux ainsi, c'était la phrase qu'il n'arrivait pas à tourner.

- C'est vrai que les femmes aux yeux bleus...ma foi c'est un peu compliqué de les différencier. Et les interroger toute une à autre prendrait sans aucun doute une éternité ! Enfin si cette jeune femme existe et qu'elle a un peu de bon sens elle se présentera à nous..

Citation :

Avis de Recherche

Toute personne ayant des informations sur un homme masqué vêtu de rouge est prié de se présenter sans tarder aux portes de Vincennes afin que son témoignage soit entendu et consigné. Toute personne ayant vu ou aperçu le ou les poseurs des affiches diffamatoires sont également priées de se faire connaitre.
N'oubliez pas que faire entrave à l'enquête est passible de sanction !

Firenze espérait vraiment pouvoir y mettre la main dessus. La rencontrer lui faciliterait peut-être la tache. C'est alors que Loysse se souvint d'un détail au combien important. Un autre hypothétique témoin, bel et bien vivant cette fois.

-Raison de plus de me rendre là-bas alors.

Encore une fois son "don" faisait preuve d'une grande clairvoyance. Il comptait en effet voyager en pays Picard car il n'y avait plus de marine et aussi afin d'éviter à un soldat de Paris ou de Normandie de faire se déplacement. Finalement il semblerait qu'une fois de plus il est fait mouche sans le faire exprès. Il sourit ressentant des fourmillements en lui à l'idée de s'échapper quelques jours. Le grand air lui ferait du bien, le sortirait de sa routine et lui ferait peut-être oublier qu'il n'avait pas revu sa femme depuis très très longtemps.

-Je partirais dimanche.

Firenze rassura la reyne sur le déplacement en province qu'elle effectuerait avec le roy.

-Pour votre voyage je confierai le détachement au garde P'tit Louis. Vous verrez c'est une merveille. Attention à ne pas le confondre avec Alban.

Il attendait qu'elle lui fasse son ordre de mission histoire de pouvoir se justifier si on lui cherchait des ennuis

Messages : 3540 Date d'inscription : 06/03/2011

Le fait que je lui rappelle ce détail qui venait de me revenir en mémoire et je pouvais sentir l’impatience de notre colonel de prendre les chemins pour enquêter. Je savais qu’il aimait bouger et le fait d’avoir été immobilisé longtemps, le fait de reprendre son rôle au sein de la Garde Française, l’avait empêché de pouvoir sillonner les chemins du Royaume.

Je prenais donc ce qu’il me fallait et lui préparais son ordre de mission laissant des parties vides.

Merci pour P’tit Louis, mais que sous-entendez vous par « ne pas le confondre avec Alban » ?

Je venais de terminer et lui tendais le papier

Citation :: Ordre de Mission du Régiment de la Garde Française

Mission :
Enquête sur les annonces placardées contre Ses Majestés

Mission complémentaire :

Effectifs :

Etat d'alerte:
Niveau Vert

Chef de groupe :
Colonel Falcone Firenze

Soldat :

Mission :
Enquêter sur l’homme masqué qui placarde des annonces diffamatoires sur le couple royal dans tout le Royaume.

Jour 1 :
départ de Paris le

Faire un rapport journalier.

Fait à Paris le

Je vous laisse compléter les parties qui ne le sont pas, ou alors dites moi que je le rajoute.

Messages : 2647 Date d'inscription : 04/10/2009

Visiblement la reyne n'avait pas saisi le trait d'humour qu'il venait de faire.

- Simplement qu'Alban et lui sont issus du même moule....il est presqu'aussi grand qu'Alban, il sourit, la seule chose qui les différencie c'est leur uniforme.

A chaque fois que Firenze se retrouvait en face d'un des deux il devait lever les yeux malgré qu'il soit lui-même grand.
Pendant qu'il parlait la reyne était en train d'établir son ordre de mission qu'elle fit glisser devant lui. Il manquait la date de départ.
Firenze la lui donna. Pour le reste

-Départ pour le 4 mars. Avec un groupe restreint cela sera plus discret.
Avant de partir j'irai faire poser l'avis de recherche à Paris.

Messages : 3540 Date d'inscription : 06/03/2011

Un sourire naissait sur mon visage et je comprenais bien mieux à présent l'allusion à Alban

Presque aussi grand que lui dites-vous ? ouhla en effet, de dos il me faire attention à ne pas les confondre, quoique l'uniforme m'y aidera grandement.

Je reprenais l'ordre de mission et rajoutais les dates.

Ceci fait je lui redonnais.

Voilà et .... bonne chance, j'espère que les recherches seront fructueuses

Citation :: Ordre de Mission du Régiment de la Garde Française

Mission :
Enquête sur les annonces placardées contre Ses Majestés

Mission complémentaire :

Effectifs :

Etat d'alerte:
Niveau Vert

Chef de groupe :
Colonel Falcone Firenze

Soldat :

Mission :
Enquêter sur l’homme masqué qui placarde des annonces diffamatoires sur le couple royal dans tout le Royaume.

Jour 1 :
départ de Paris le 1er mars de l’An de Grâce 1652

Faire un rapport journalier.

Fait à Paris le 20 février de l’An de Grâce 1652

Messages : 2647 Date d'inscription : 04/10/2009

-Je l'espère aussi. A défaut j'aurai gagner une petite escapade.

Firenze attendit que l'encre sèche avant de rouler son ordre de mission et de le glisser dans l'étui qu'il fourra dans un pan de son uniforme.

-Je n'ai plus qu'à vous souhaitez bon voyage également. J'emmène le détachement ce soir en manœuvre pour ne pas attirer l'attention.

Il se leva prenant congé tout en la saluant.

Messages : 3540 Date d'inscription : 06/03/2011

Il s'apprêtait à partir et pendant qu'il roulait le parchemin.

Bon voyage et tenez moi au courant de l'avancement de vos recherches, surtout si vous avez connaissances d'éléments importants.

Je me levais lorsqu'il se levait et inclinais la tête. Lorsqu'il était sorti de la pièce je me remettais à la tâche. Plus vite j'en aurai terminé, plus vite je pourrai retourner au Louvre.

Messages : 611 Date d'inscription : 19/10/2009

un mousquetaire arriva devant le bureau avec une missive

Spoiler:

Messages : 3540 Date d'inscription : 06/03/2011

Depuis le retour du voyage je n'avais pas eu le temps de venir en mon bureau à Vincennes, et ce matin en arrivant je trouvais une lettre sur mon bureau.

Otant mon manteau que je posais sur le fauteuil, je décachetais ensuite le vélin pour lire le contenu. Un sourire naissait sur mon visage. Qu'il était bon d'avoir des nouvelles de Mai Lee.

Sans plus attendre j'allais voir un garde.

Trouvez-moi le mousquetaire Mai_Lee et dites lui de venir me voir, j'aimerai m'entretenir avec elle.

Le message donné, je retournais dans le bureau, m'attelant à mon travail et me disant que je n'avais plus eu de nouvelles de Firenze depuis un moment. Avait-il du neuf pour l'affaire en cours ?

Messages : 611 Date d'inscription : 19/10/2009

Un mousquetaire était venue prévenir Mai_lee que leur majesté la reine voulait la voir ,elle se présenta devant la porte ajusta son uniforme et frappa .
elle n'avait pas encore eu des nouvelles et trois mousquetaires mais elle était confiante,elle avait appris durant ses années militaires quand ils n'avaient pas de nouvelle en gros que ça allée bien ,et tous le monde sais pas de nouvelle bonne nouvelle.

Messages : 3540 Date d'inscription : 06/03/2011

On frappait à la porte et d'une voix claire je répondais.

Entrez je vous prie.

Sans doute que cela devait être Mai Lee et pour rendre cette discussion moins protocolaire, je me levais de mon bureau pour l'accueillir afin que nous nous installions ensuite dans les fauteuils près de la cheminée qui était encore allumée par ce temps excécrable.

D'abord un hiver long et plus que rigoureux et nous voilà avec un printemps pluvieux.

» Bureau du SEG
» [RP] Bureau de la B.A.S.E
» Bureau de la modération
» HRP Bureau de la modération
» HRP Bureau de la modération