[RP] A l'hostellerie de la Graine de Paradis

Wallace n'en revenait pas. Il regarda le messager devant lui, qui avait déposé un gigantesque coffre plein de Louis, lui avait tendu une lettre ainsi qu'un acte de propriété:

Citation :

Je soussigné Harry Kingsley, atteste que si, par malheur quelque chose venait à m'arriver, l’intégralité de ma fortune ainsi que mon hostel personnel en France, à Amiens, reviendrait à Wallace Kingsley, partit en France pour épouser sa promise.

Son oncle, qu'il connaissait à peine, était décédé de mort apparemment naturelle, lui léguant de ce fait, sa propriété, et l'énorme coffre à ses pieds, qui avait été ouvert pour l'occasion. Il y était notifié 35.000 Louis, mais il n'allait pas compter. Il donna une petite poignée de Louis au messager qui repartit ravi, lui laissant également la charrette et le cheval, après avoir recharger le coffre sur cette même charrette.

Il se dirigea donc vers l'hôtel qu'il pensait délabré mais surprise..

Spoiler:

Woaw.. se dit-il pour lui même.

Tandis que la charrette continuait d'avancé sur le chemin immaculé, il observait les lieux, parfaitement entretenu.
Il se dit que c'était une aubaine (Tiens donc ^^) et qu'il pourrait ouvrir un hostel, et non un restaurant ici !
Puis descendant de charrette, il regarda autour de lui. Comment ce lieu pouvait- il être aussi bien entretenu?

Ne marchez pas sur la pelouse ! Ne marchez pas sur la pelouse ! Ne marchez p...

Wallace se retourna, voyant une femme courir vers lui, puis disparaître tout d'un coup. On ne lui avait pas dit qu'il y avait des fantômes ici ! Puis elle réapparut en s’époussetant. Il compris qu'en fait, elle était juste tombé, sur la pelouse, et qu'elle reprenait sa course vers lui. Il attendit qu'elle arrive et essoufflée en le regardant elle lui dit:

Ne.. marchez pas.. sur la pelouse..

Elle tenta de reprendre sa respiration puis se releva, droite comme un I.

Spoiler:

Il détailla la jeune femme, puis, dans la politesse qui le caractérise, lui fit un baise main, la demoiselle rougissant, virant a l'écrevisse.

Je me présente, Wallace Kingsley, nouveau propriétaire des lieux, et vous êtes?

La demoiselle ne s'empourpra que davantage, se fendant dans plusieurs révérences maladroite.

Tara, monseigneur, Tara O'lien.
Wallace suffira, demoiselle. Que faites vous ici?
Je suis la femme à tout faire en ces lieux.
Vous voulez dire que c'est vous qui vous occupez toute seule de tout ces lieux?!
Oui, les autres sont tous partis, moi, j'aime vivre ici, c'est toujours mieux que la rue !
Je compte ouvrir une hostellerie en ces lieux, est ce possible à votre avis?
Oui monsieur, je vais vous faire la visite.

Il visita les grandes salles vides. Ce serait un régal d'aménager ces pièces, les appartements étaient immenses..
Une fois la visite terminée, et la jeune femme partie, il rentra dans sa petite maisonnette.

Et ce n'est que le lendemain, en passant au marché qu'il acheta nombre de tissus, nappes, couverts, rideaux, et fit de grosses commandes aux charpentiers.

Une fois tables, chaises, lits et autres boiseries, tissus et bibelots, il décora les salles.

La salle de restaurant:

Spoiler:

Le Salon de thé, pour les réunions de ces Dames:

Spoiler:

Et les chambres, pour les invités qui désireraient profité d'un repos bien mérité, chambre bien évidemment accompagné chacune d'une salle d'eau individuelle:

Spoiler:

L'odeur agréable chatouillait les narines, et le fond de l'air était frais. Les serveurs étaient apprêté et les cuisiniers parés.
A l'hostellerie de la Graine de Paradis, la soirée promettait d'être animé.

Wallace alla ouvrir les portes. Il inspira profondément. Ça y est, il avait réaliser son rêve. Il attendait les premiers invités.

Il retourna en cuisine vérifier que tous les ingrédients étaient prêt à être cuisiné. Il espérait que cela serait une soirée mémorable.

Mesdemoiselles, Messieurs fit-il en tapant des mains pour attiré l'attention de tout le monde. Ce soir est un grand soir. Je vous ai tous selectionner personnellement pour des qualités qui vous sont propres.

Il fit signe à Tara de s'approcher ce qu'elle fit silencieusement

Tara ici présente gèrera toutes les actions, allers et venus des serveurs et tout ce qui concerne l'entretien de l’hôtel. Quant à moi, je m'occuperais des cuisines et des finances. Ce soir, malgré tout, je serais avec les invités. J'espère que tout le monde est prêt car ce soir c'est notre soir. La Graine de Paradis va montrer à tous ses qualités d'hôtel de qualité ! L'hôtel compte surtout sur son restaurant pour attirer les clients alors nous comptons sur vous ce soir !

Il sourit après ce petit discours.

Et bien sur, bon courage à tous.

Il fut applaudit par tous. Puis tout le monde se mit en place, les clients n'allaient pas tardé et pour ce début de soirée, Wallace alla se placé à l'entrée du restaurant, presque dehors, guettant les premiers arrivants.

Spoiler:

Il sourit aux dire d'Ariane. L'ayant accompagnée jusqu'en haut des marches, il l'écoutait répondre à ses questions. Il dit:

Oh je sais bien que la gourmandise vous à, en grande partie poussé ici, même si, j'en suis sur, l'amitié et la curiosité y ont bonne part, mais il me semble que vous êtes une sacrée gourmande, de ce que j'ai pu en voir !

Il sourit en grand. C'était son coté taquin qui ressortait. Puis il répondit à sa question:

Ah non, je ne m'y attendais vraiment pas, je pensais avoir hérité d'une petite auberge au mieux, et au pire d'une bicoque délabrée, et au lieu de ça, un hôtel magnifique accompagné d'un coffret contenant 35.000 Louis ! De quoi décoré entièrement l'hôtel !

Puis il lui souffla:

Sans paraitre rustre, je ne connaissais même pas mon Oncle. Je sais juste qu'il aimait la France, il a du avoir vent de mon départ d'Angleterre pour la France.

Wallace finissait à peine de murmurer cela qu'il vit une voiture s'approcher, et Esmée en déscendre. Il sourit. Elle les rejoignit en haut des marches, et lui, un peu mal à l'aise, se fendit dans un baise main, un peu géné de ce qu'il s'était passé l'autre soir, avec le Roi.

Esmée ! Comment vous portez vous? C'est un plaisir de vous voir ! Mais entrez, je vous en prie ! Vous êtes ravissante ce soir !

Sur ces paroles, il les invita à entrer dans la grande salle de restaurant.

Wallace distingua une silhouette bien chargée qui s'avançait dans l'ombre... Une silhouette... A deux têtes?!
Meuh non ! C'était Athénaïs et sa Chouquette Sacrée ! Pis elle portait pas ma de chose, tellement, qu'a peine avait elle monter les escaliers, il la débarrassa.

Bonsoir Athénaïs ! dit il en la débarrassant. Et bonsoir petite Chouquette Royale ! Pour moi? Tout ça?! Il ne fallait pas voyons, c'est gentil. Vous êtes somptueuse ce soir, je suis ravi que vous ayez répondu présente à l'invitation.

Il lui offrit un de ses plus beaux sourires, l'invitant à entrer pour rejoindre les autres.
Il posa la bouteille sur la table et fila chercher un vase pour les fleurs. Il revint ensuite tranquillement, posant les fleurs sur une autre table. Il sourit aux dames. Puis entama:

Bienvenu donc. Vous êtes dans la salle de restaurant. A l'étage, il y a 21 chambres chacune liée à une salle d'eau individuelle. Il y a aussi, puisque j'ai pensé à vous, n'est ce pas, un salon de thé, qui vous sera ouverte pour vos papotages quotidiens, hebdomadaires, mensuels, enfin, je ne sais pas. Certaines parlent plus que d'autres.

Il sourit, taquin.

Des menus sont disposé devant vous, si vous voulez, je vous prie, y jeter un œil. Pour toute questions concernant le menu ou autre chose, je suis évidemment à votre disposition.

Il sourit à nouveau, soucieux du bien être de ses "clientes" mais aussi amies.

Wallace vint aussitôt à sa rencontre. Un délicat baise-main et un compliment des plus charmants comme il savait si bien en tourner... le jeune anglais alliait à la séduction naturelle de ses magnifiques yeux clairs et de sa belle tournure une gentillesse innée et une parfaite éducation.

Il aimait visiblement les femmes et s'en entourait avec bonheur, les traitant avec délicatesse et sans flagornerie. Il suffisait pour s'en rendre compte de voir celles qui s'étaient rendues ce soir à l'invitation du jeune homme qui en peu de temps avait su conquérir leur amitié et leur considération.

C'est un honneur et une joie que de pouvoir être là ce soir messire Wallace

Roxanne lui adressa son plus chaleureux sourire et alla s'attabler auprès d'Esmée et d'Ariane qui l'avaient précédée, ravie de passer une soirée en leur compagnie.

Elle venait de s'asseoir quand arriva enfin leur amie Athénais, les bras chargés de présents et de la petite Louisa.

Wallace semblait heureux de leur décrire les lieux dont il avait créé le décor avec beaucoup de goût.

Citation :

Bienvenu donc. Vous êtes dans la salle de restaurant. A l'étage, il y a 21 chambres chacune liée à une salle d'eau individuelle. Il y a aussi, puisque j'ai pensé à vous, n'est ce pas, un salon de thé, qui vous sera ouverte pour vos papotages quotidiens, hebdomadaires, mensuels, enfin, je ne sais pas. Certaines parlent plus que d'autres.

Sourire taquin du jeune homme et rire sous cape des quatre jeunes femmes. Certes, elles aimaient à se retrouver et leurs bavardages pouvaient passer des sujets les plus futiles aux plus graves, mais toujours dans une ambiance agréable.

Il n'en fallait pas plus pour que Roxanne se décide.

Messire Wallace, vous me voyez absolument ravie et convaincue. Je déménage demain de l'auberge municipale pour m'établir ici en attendant la construction de mon hostel particulier. Si la cuisine est à la hauteur de la décoration, et je n'en doute guère eut égard aux aromes divins qui viennent à nous, vostre établissement va certainement être rapidement le lieu le plus courru d'Amiens et des environs

Elle visiterait les chambres plus tard pour choisir celle qui lui conviendrait le mieux, mais était certaine de trouver ici le calme et le confort douillet qu'elle recherchait pour s'installer. En attendant, comme ses amies, elle plongea le nez dans une carte dont les mets semblaient plus apétissants les uns que les autres

C'était la première fois qu'elle se rendait dans pareil établissement. Et tandis que ces amies discutaient et que Shesat se renseignait pour loger éventuellement dans l'établissement, Ariane faisait le tour des tables, frôlant du bout des doigts les nappes damassées ou les couverts d'argent. Elle étudiait tout de la mise en place des couverts, des verres de ce qu'il fallait mettre sur une table.
Les jeunes femmes s'étaient retrouvées là sans concertation, et c'était pur hasard que leurs pas se soient accordés pour se rendre cher Maître Wallace. Heureuse de les voir, Ariane éprouvait quand même un certain malaise: elle avait un rendez vous ce jour là à l'hostellerie.
Et elle imaginait sans peine la réaction somme toute normale des jeunes femmes à savoir une grande curiosité doublée surement de taquineries. Mais pour l'instant il s'agissait de leur dire la chose.
Mais pourquoi tant d'embarras... Il ne s'agissait après tout que d'un repas innocent, partagé entre deux personnes aimant la bonne * chère.

Mesdemoiselles, il vous faudra m'excuser pour ce repas, je ne pourrai le partager avec vous. En effet,
j'ai un certain rendez vous que je ne v.. peux remettre.

Elle avait profité d'une instant d'accalmie dans les flots de paroles pour faire entendre les siennes. C'était dit, et pour éviter des questions par trop précises, qui tomberaient quand même si jamais son compagnon d'agapes ne venait pas rapidement, elle enchaina.

Mais ne vous préoccupez point de moi,et commencez. Ainsi j'aurai un avant regard sur ce qui nous sera servi.

Elle resta debout à coté de ses amies et consulta le menu d'un air qui se voulait détaché, mais intérieurement éprouvait une certaine excitation qu'elle avait du mal à contenir.
C'était son premier rendez vous avec un homme, et qui plus est avec un homme dont la réputation était pour le moins sulfureuse et au pire scandaleuse. Voilà qui aurait de quoi provoquer un certain émoi. Fataliste, elle devait reconnaitre qu'elle l'avait cherché, et bien qu'il ne se soit pas beaucoup défendu non plus, elle se disait qu'elle était quand même à l'origine de ce rendez vous qui n'avait rien de clandestin, mais qui n'avait plus rien de discret à présent.
Mais à cette heure qui nous intéresse, Ariane pensait que cela importait peu, et que demain serait un autre jour.




*

Spoiler:

Ariane avait rejoint la table qui avait été préparée, et remercié Wallace d’un sourire. Assise à l’écart, comme sur un ilot préservé d’où l’on pouvait voir sans être trop vu, elle se donna le loisir de s’installer tranquillement et se perdit dans son esprit.
Elle se revit la veille au bal, ou plutôt au petit matin. Joseph Balsamo l’avait raccompagnée chez elle. Ils n’avaient pratiquement pas échangé un mot. Et elle se prit à penser que peut-être en lui souhaitant la bonne nuit, son regard s’était fait un peu plus pénétrant encore, et son baise main un peu plus insistant que ne l’aurait voulu la bienséance. Mais sans doute l’avait-elle rêvé parce qu'espéré. Son cœur n’ayant jamais battu pour quiconque, elle avait ressenti une accélération anormale de son pouls et une étrange chaleur qui était montée jusqu’à ses joues, tout cela heureusement caché par la pénombre. Elle avait mis un très long moment avant de s'endormir, taraudée par les yeux sombres qu'elle avait capturé et gardé vivants en mémoire.

Elle l'attendait avec fébrilité.L’heure semblait passé de quelques minutes, et il n’était pas homme à arriver en retard. Allait-il seulement venir? Peut-être s’était-il ravisé. Le nœud dans la gorge lui signifia que cela était loin de lui être indifférent.
Une ombre, un parfum , elle lève les yeux et croise les siens insondables qui la pénètrent jusqu’aux tréfonds tandis que la voix rassure: ce n’est qu’un retard et il s’en excuse.
Un sourire heureux se dessine, s’étire. Elle le lui dédie sans artifice alors que son souffle chaud caresse sa main et qu’il ne l’a toujours pas libérée de son regard.
Puis il se redresse, l’affranchissant. Et la voilà déstabilisée qui se retient au bord de la table comme si elle allait choir. Elle se reprend malgré tout, souriante toujours pour ne pas l’alerter.

Je vous en prie Monsieur, je ne m’en étais pas aperçue.

Mensonge de courtoisie, mais surtout mensonge de protection. Il n’aurait plus manqué qu’il s’aperçoive de son anxiété. Elle ne faisait pas le poids dans le jeu des sentiments, n’ayant pas toutes les cartes en main et surtout manquant totalement de pratique. Que n’y avait-il de leçons pour ce genre de situations.
Elle se sentait comme dans un huis clos. Elle avait occulté tout ce qui n’était pas lui. Face à face, elle le sentait plus proche qu’ils ne l’avait jamais été, et aucun échappatoire pour elle, mais elle n’en avait pas envie. Elle se trouvait bien et paradoxalement en sécurité malgré « le danger « qu’elle ressentait.
Il fallait meubler et ne pas laisser s’installer un silence dans lequel elle ne trouverait pas d’appui.

L’endroit est fort beau n’est-ce pas? Le parc est un merveille. J’aimerais en avoir un comme celui-ci un jour, et une grande maison aussi.. et une calèche avec de beaux chevaux. Vous verrez, j’y arriverai!

Elle en était tant persuadée, que son ton était enthousiaste et ses yeux brillaient joyeux comme si les objets de ces désirs étaient à portée de main.

Vous avez une grande maison? Un grand parc?

Question stupide qu’elle regrettait à peine posée. Il avait eu une gouvernante, et donc forcément des gens en dessous à gouverner. C'était en tout cas ce qu'elle imaginait. Cela appelait donc une grande demeure.

Le cadre soigné et chaleureusement revisité pour en faire un havre plaisant qui invite à la délectation des mets aurait presque été occulté
par Joseph si le propriétaire des lieux et instigateur de cette renaissance ne l' avait salué, ce à quoi le balsamique avait répondu avec une
élémentaire courtoisie sans trop en faire comme de bien entendu.
L 'air paraissait enmpli d'une touffeur curieuse de celel qui rend les gestes gours et les mains moites, paraitre plus sûr de lui que jamais restait
au demeurant le meilleur des remparts pour lui. sinon quelques sourires discrets envers ceux dont il croise le regard, son regard ne s' était attardé
que sur une seule, d'aucuns coyant Joseph un prédateur aurait eu tôt fait de parler de proie. En l' occurence pour lui c'était une jeune femme curieuse
en tous les sens du terme qui le mettait dans un émoi particulier, loin et proche à la fois du désir pour le coprs des femmes légitime de par son aspect
naturel. Mais elle si singulière, avait une séduction bien appropriée faite de finesse d'esprit de facilité à s' adapter à tout et une culture florissante,
brillant qui rehaussait tout l'ensemble d'une parure déjà ravissante.
Le baise main et ses vicissitudes car bien au delà des affects physiologiques ou de séduction lente par la courtoisie, arme ultime avec les mots pour qui
espère conquérir une femme; ce baise main lui avait fait ressentir une curieuse énergie ambarique jusque aux tréfonds de son intime. Par ailleurs, ainsi
tourneboulé en un instant fugace mais pourtant difficile à quantifier dans l' émoi, Il était bien incapable de savoir si le courant avait parcouru les deux polarités.
Certes elle affichait un rose aux joues qui eu tôt fait de lui faire naitre un sourire aux lèvres, mais son origine eut pu être si varié comme la chaleur un rien de lassitude physique ou encore un peu de fièvre suite à un coupo de vent lors de la promenade tardive de la veille que, et bien un homme passant pour expérimenté
se révélait soudain en proie à des doutes adolescent où les repères sont floutés.

Alors ne nous apercevons que d' une chose, que la rencontre commence et n 'ai plus de trève.


Instant crucial qui suit le début et son déroulé poli et de circonstances maintes fois répétées, enchainer à ne pas se trouver prit au dépourvu de discussion, penser est
son propre mais l 'expression demeure importante avec une femme, particulièrement de celles qui respirent tant l 'envie de bruler l' instant. Comme lui se complait
dans l' ombre et l' observation afin de disséquer et ouvrir les brèches d' une discussion ou d' une personnalité à plus force raison quand elle lui est antipathique,
la jeune femme aime se haler dans la lumière de la rencontre qui aiguise son esprit critique sublime la finesse de son intelligence, elle est curieuse et à une âme de
papillon qui approche la lumière jusque la brulure, l' ombre aussi à sa lueur mystérieuse qui tant à l' intriguer.
C 'est d' ailleurs elle qui relance la conversation sans tomber dans le lieu commun du temps, elle semble tant aimer partager ses idées que de toutes les manières elle
en vient à facilliter les choses, arrondissant les angles avant même qu' ils n 'apparaissent le plus souvent. Les yeux de l' homme gardent en toutes circonstances leur aspect sombre mais une lueur sourdent à l'intérieur dès lors qu' il y a intérêt de sa part, sans l'avouer il est tomber déjà depuis longtemps dans le piège des deux saphirs aux reflets mordorés de l' énergie d' Ariane.

L 'endroit est en effet ravissant bien que du fait de mon retard j 'ai largement occulté ses extérieurs, mais c'est peu dire si cette salle est digne d' un Prince.

Guère envie de tomber dans les poncifs de la bienséance il en reste au strict minima de son avis, mais elle redouble de ferveur à communier ses joies et lui de sourire à l'évocation des équidés, plus belle conquête de l' Homme sinon l' inverse...

Avec l' envie qui vous caractérise que ce soit dans l' apprentissage ou le dévelloppement des idées, il serait grise mine d'en douter.
Bien qu'une grande maison puisse aussi cacher bien des manques, de par son ampleur elle démultiplie ainsi les choses nécessaire à l' y combler,
la maison idéale ne se mesure pas à sa taille mais au confort que l' on y ressent.

Un léger temps de flottement afin de jauger de l' utilité relatif de sa réponse mais faire ainsi trépigner une imaptience faite femme serait bien mal venu.

Ma maison de Normandie est en effet une demeure cossue et d' importance, avec un personnel réduit au minima que ce soit pour sa praticité mais aussi et surtout pour réduire son coût faramineux, celui qui vient ternir le confort quand on est en proie à tout compter.

La gouvernante que vous avez croisé , paix à son âme, est arrivée de manière estompée et avec une impétrance discrète, mais peu à peu elle a mit à sa main tout et plus de ce qui faisait ses attributions. Mais à présent j 'ai gardé le vieux couple qui maintenait à flot les lieux, un cuisinier ayant progressé au contact de Adelyne,
et le jardinier le père de feue est parti prendre ses jours de retraire meurtri de chagrin.
Elle , la demeure, retombe donc dans la grisaille intemporelle dans laquelle je l'ai acquise, ses beaux jours semblent derrière elle à présent.

Et elle de l’écouter de tous ses sens. Car oui elle a appris récemment que l’on pouvait écouter avec autre chose que ses oreilles. Chaque mot entrait dans son esprit et chaque intonation lui parvenait soit comme une caresse soit comme une un lien attaché sur lequel il pouvait tirer à sa guise pour la maintenir en haleine pendant que ses gestes portant sobres lui envoyait les effluves de son parfum poivré qu’elle humait avec délices.
Elle avait toujours pensé qu’une grande maison était synonyme de confort. Chaque pièce pouvant avoir une utilité et donc être meublée et ornementée pour que le séjour y soit agréable et fonctionnel. Un salon pouvait receler quelque coin intime ou l’on pouvait se retrouver avec soit même sans importuner qui que ce soit, une bibliothèque pouvait être d’un grand confort afin de favoriser la lecture, une chambre lieux de délices pouvait être aussi un refuge où se retrouver dans l’intimité d’un lit clos, un bureau pouvait être aménagé selon son propre gout et y faire son lieu à soi. Et tout à l’avenant.
Elle n’avait pas pensé à autre chose. Elle ne dit rien de ce qu’elle pensait, légèrement troublée par ce qu’il venait de dire. Elle avait la faculté de se sentir bien partout, dés lors qu’elle avait les choses qu’elle aimait qui l’entouraient. Mais une grande maison pour elle signifiait la liberté. Liberté de laisser vivre les autres, de les laisser respirer et de ne pas être forcé de supporter à longueur de temps et de journée une proximité ou une promiscuité qui pouvait à la longue devenir pesante.
Elle avait l’expérience de la maison familiale ou ils s’entassaient à cinq dans trois pièces. Bien que proches et s’aimant beaucoup, elle avait beaucoup de mal. Il fallait à Ariane de l’espace et le respect parfois du silence et de l’intimité.

Après un silence qui lui sembla une éternité mais qu’elle n’osa pas rompre il lui parla enfin de sa maison. Maison était surement un terme mal choisi quand elle écoutait la description qu’il en faisait.
A travers celle ci, elle tenta d’analyser et cerner un peu de la personnalité de Joseph Balsamo.
Un peu car l’homme se livrait pas beaucoup, se contentant d’énoncer des faits. A elle de tenter d’en tirer quelque chose.
Les ardoises ne parlaient pas et ne livraient rien, tout juste un sourire parfois. lui parvenait. Elle se contenterait donc de ses mots. Il avait trop insiste sur le " Elle, la demeure ". Ce qu’il en ressortit la choqua un peu.

Me pardonnerez vous de vous parler avec franchise Monsieur?

Elle baissa la tête, mordillant sa lèvre inférieure quelques instants, cherchant les mots. Elle craint de blesser et d’importuner. Mais elle va se lancer.

Il ressort de ce que vous venez de me dire Monsieur, à mon sens, que vous avez fui et abandonné votre demeure. Une maison étant selon moi à l’image de son propriétaire… Bon sang Ariane tu vas loin mais tant pis…Je ne vous trouve point gris ni âgé. Mais surement seul et abandonné comme l’est votre propriété.

Elle osa un regard vers lui. Un regard sans aucune pitié mais avec de la compassion à revendre. Cet homme lui semblait tout à coup vulnérable en un mot..humain. Elle se vouta légèrement attendant la réplique cinglante qui pourrait revenir aussi sûrement qu’un boomerang. Encore une fois elle avait parlé trop vite.