[RP] Une double bonne nouvelle ?

Messages : 2502 Date d'inscription : 18/10/2011

Deux jours. C'est le temps qu'il avait fallu à Marie-Jeanne pour se dégager des bras de son envahissante belle-maman et faire parvenir un message à Athénaïs et Louis-Philippe.

Citation :: De Narcisse et Marie-Jeanne Le Chardonneret
A Sa Majesté Louis-Philippe de la Brie en Carly et Athénaïs Revel

Paris, le 18 décembre de l'an de grâce 1652

Majesté, Athé,

C'est avec une joie non dissimulée que nous sommes heureux de vous annoncer la venue au monde, le 16 décembre 1652, de Lysandre Nathaniel Le Chardonneret et de sa soeur, Angélique Iris le Chardonneret.

Vous êtes naturellement les bienvenus pour les rencontrer. La mère de Narcisse est également des nôtres...

Respectueusement et amicalement.

Narcisse et Marie-Jeanne

Messages : 1758 Date d'inscription : 04/10/2011

Les lueurs du jour avaient déjà passé les nuages gris qui lançaient leur gros flocons, recouvrant le sol d'un épais tapis cotonneux. Le soleil était bien faiblard, traversant à peine les épais rideaux de velours qui habillaient les fenêtres de la chambre où Athénaïs s'éveillait doucement. Louis-Philippe avait déjà abandonné le lit pour son bureau. Même à la "maison" il travaillait, bien que n'étant pas plus du matin qu'elle, mais ses obligations l'imposaient.

La matinée s'avançait doucement mais depuis quelques-jours la fatigue gagnait constamment Athénaïs, mais ses devoirs reprendraient ses droits dans quelques instants, quelques instants de calme et de douceur avant que Louisa ne crie famine. Pourtant le calme serait de courte durée.
On venait de déposer le plateau du petit déjeuner sur la table et laissait entrer la faible clarté. Un pli attira l'oeil encore flou d'Athénaïs, tandis que le second, refusait catégoriquement de s'ouvrir.

Elle repoussa draps et couvertures nonchalamment et pris une gorgée de chocolat tandis qu'elle ouvrait le courrier. Elle fut surprise de voir qu'il était adressé à leurs deux noms, peu habitué à des messages communs, la plupart du temps elle les recevait à la mairie, c'était donc une lettre privée. Elle espérait vainement qu'elle vienne de Londres, mais Henriette ne semblait pas vouloir lui pardonner si facilement d'avoir renoncer à un mariage et une vie rangée pour vivre dans le pêcher comme elle le disait.
Elle reconnut alors l'écriture de Marie-Jeanne ce qui amoindrit la déception et la peine rapidement.

Et ce qu'elle lut acheva totalement de la réveiller, la faisant quitter son fauteuil d'un bond en poussant un énorme OUIIIIII!!!! Elle ne prit même pas la peine de s'habiller et c'est juste couverte d'une chemise de nuit et de sa robe de chambre qu'elle traversa les couloirs, dansant gaiement sous les regards interloqués des employés croisés sur le chemin du bureau.
LOUIS, LOUIS CA Y EST!!!!
Le valet n'eut pas le temps de l'annoncer qu'elle sautait déjà au cou d'un Louis-Philippe qui s'était levé devant tel raffut.

Elle était tellement heureuse, elle avait été le témoin des prémices de l'histoire de Marie-Jeanne et de Narcisse, ils avaient tous deux veillé sur elle avec une infiniment patience dans les pires moments de sa vie, renforçant davantage le lien aujourd'hui indéfectible qu'il y avait entre eux, elle avait partagé leur bonheur au moment de leur union et aujourd'hui sa belle-soeur venait de mettre au monde non pas un mais deux petits neveux,enfin un petit neveu et une petite nièce pour la plus grande joie de leur tante.

Louiiis ça y est!!! ils sont arrivés, enfin!! Lysandre Nathaniel et Angélique Iris Le Chardonneret, je suis trop heureuse!!!
Elle lui tendit la lettre sans se départir de son sourire, le gratifiant d'un Oncle Louis.

Messages : 4263 Date d'inscription : 25/03/2011 Ville : Paris

Vous avez déjà entendu une furie excitée ? Ben ça donne à peu près ça. En clair, on entend qu'elle dans tout le château, et peut-être jusque dans le village ! Et non, pour une fois, je ne parle pas de sexe, quoi qu'il en ait fallu au départ pour amener à l’évènement qui la rendait en cette instant si...Comment qualifier ça ? En fait, je crois qu'on a pas encore inventé de mot pour le décrire !

C'est donc une surexcitée qui arriva en trombe dans son bureau. Il eut tout juste le temps de se lever qu'elle lui sautait dessus ! Ça un petit air de déjà vu ça...Se dit-il, mais non, malheureusement, cette fois ci elle ne le violera pas ! Voilà comme anéantir un espoir en quelques secondes ! Elle lui annonça la nouvelle, et Louis-Philippe de se mettre à rire.

Je me disais bien qu'elle était trop grosse pour qu'il n'y en ai qu'un.

Il évitera de sortir tous les qualificatifs qui lui viennent à l'esprit, mais notre mammouth (pour ceux qui l'ignorent, c'est Marie-Jeanne !) doit bien se douter de ce à quoi il pense !

Lysandre Nathaniel...J'aime bien...

Vous allez vous dire : Mais pourquoi il ne réagit que sur le garçon ? Parce que Louis-Philippe a une idée en tête depuis fooooort longtemps ! Celle de marier sa fille avec un fils le Chardonneret ! Pourquoi ? Parce qu'il considère que seul un Chardonneret saura être à la hauteur pardi ! Et qu'il ne veut pas que sa Louisa se retrouve dans la même situation que sa mère et ne tombe sur un idiot ! Ben oui, il se qualifie lui même d'idiot LP ! Donc, il a tout planifié ! Et ce sera pareil pour toutes ses filles ! Ses fils, eux, iront courir la femelle comme il dit ! Les dignes fils de leur père jusqu'à ce qu'ils aient le grand ~~malheur~~ bonheur de tomber sur une femme qui leur fera perdre la tête !

Il prend donc la lettre qu'elle lui tend, et ne peut s'empêcher de sourire, remarquant la dernière phrase.

Elle a l'air ravie d'avoir rencontré sa belle-mère, ce doit pourtant être une femme très bien vu son fils ! Bref ! Quand y allons-nous ? Que je puisse voir mon futur gendre ?

Aïe, sujet délicat, que n'avait-il sorti là ? S'ils s'entendaient à merveille, il était une chose qui les séparait grandement Athénais et lui : leurs idées concernant l'avenir de leurs enfants. Sujet sensible qui mène parfois à une dispute !

Messages : 1758 Date d'inscription : 04/10/2011

Elle se mit à rire dans les bras de Louis-Philippe, oui en effet Marie-Jeanne était trop énorme pour un seul bébé, il était prévisible qu'elle en eusse deux. Comme quoi assister à l'accouchement d'Athénaïs ne l'avait pas tant traumatisée, ni même Narcisse qui avait doublé la mise.

J'aime bien aussi, par contre Angélique Iris ne m'inspire guère...Je crois que je l'appellerais Iris tout simplement.
Elle réprima une légère grimace tandis que Louis prit la lettre. Son coeur surexcité par la nouvelle, battait à tout rompre. Elle profita de ces quelques secondes de silence pour revivre sa propre maternité... Du jour où elle dût se résigner à accepter cette grossesse non désirée, à celui de devoir la vivre et l'assumer seule, de cette angoisse permanente des répercussions de son agression sur l'enfant.

Et aujourd'hui elle était la maman comblée de la plus belle petite fille du monde (non je n'exagère pas, elle a de bons gènes la Louisa)et la femme aimée d'un homme extraordinaire. Elle donnerait sans hésiter sa vie pour eux.
Et Marie-Jeanne connaissait dorénavant ce bonheur.

Louis rompit le silence pour la faire bondir, dans le bon et le mauvais sens du terme...

MAINTENANT!!!!! ON Y VA MAINTENANT, TOUT DE SUITE!!!!! et euh... QUOI? On en a déjà parlé Louis, il sera votre gendre s'ils le souhaitent tous les deux. Nous n'allons pas imposer un mariage à nos enfants pour faire deux adultes frustrés et malheureux. Si je ne suis pas un exemple à suivre bien que ne regrettant aucun de mes actes depuis que je vous connais, vous n'en êtes pas tout à fait un non plus. Vous vous êtes enfermé dans un mariage arrangé avec le résultat que l'on connait.

Elle lui sourit en se serrant une fois encore contre lui, plongeant son regard dans le sien, elle lui parlait d'une voix douce.
Nous l'aiderons ensemble dans ses choix mais nous ne lui imposerons pas d'accord.

Elle lui caressa la joue avant de l'embrasser avec tendresse, bon sang qu'elle aimait cet homme, mais alors quelle tête de mule! Je crois que dans quinze ans, ils auront encore cette discussion, et une fois encore ils ne seront pas d'accord. L'un d'eux devra se ranger du côté de l'autre et connaissant leurs caractères respectifs, aucun des deux ne voudra céder. Cela promet des disputes des plus volcaniques. Ne restait plus qu' à espérer que les enfants fassent le bon choix.

ALLONS-Y VITE!!!
Athénaïs en avait totalement oublié sa tenue, enfin sa non tenue et était déjà prête à sauter dans le carrosse, direction Paris.

Messages : 4263 Date d'inscription : 25/03/2011 Ville : Paris

Une furie, le terme est vraiment bien trouvé ! La voilà qui s'excite et LP sent qu'il va devoir jouer les pompiers une fois encore ! Bon on va pas mentir, ça ne le dérange pas du tout ! Bon, ce qui l'embête un peu plus c'est qu'elle lui dise une fois encore ne pas être d'accord pour marier Louisa avec le fils Chardonneret ! Mais il ne comptait pas abandonner l'idée, et la glisser à Narcisse par ailleurs ! Non mais vous l'avez vue Louisa ? Imaginez la dans quinze ans ! Entourée d'abeilles ! Et pour peu qu'elle se rate...On va avoir un LP furax et celui qui l'aura approchée passera un mauvais quart d'heure !

Donc, il tente de prévoir le coup et de parer à ce genre de soucis ce qui...N'est pas au goût d'Athénais. Il fit une petite moue lorsqu'elle lui parla de son mariage raté. Mais comme on dit, ça aurait pu être pire ! Pour ceux qui se souviennent de belle-maman, oui, je parle de Gertrude ! Imaginez s'il avait épousé une femme comme elle ! Ah ben il aurait été bien !

Et alors qu'Athénais est prête à courir vers le carrosse, il la rattrape, la prenant par le bras.

Ola, pas si vite ! Dans cette tenue ??

Il se mit à rire. Lui n'avait rien contre qu'elle se promène comme ça dans le château mais en extérieur...Mieux vaut éviter !

Il nous faut préparer cela, et puis, nous ne pouvons débarquer ainsi, il faut les prévenir au moins. Je pense par ailleurs qu'il faut leur laisser quelques jours de répit, ce ne doit pas être évident. Si nous y allions plutôt début janvier ?

Il la rapprocha de lui et la prit dans ses bras, arborant un petit sourire.

N'oubliez pas que l'on a déjà des projets pour les fêtes...

Messages : 1758 Date d'inscription : 04/10/2011

Elle savait qu'il n'aimerait pas ce qu'elle lui dirait mais tant pis, si la plupart du temps elle se rangeait à son avis, ce qui n'était pas difficile, il était rare qu'ils ne pensent pas la même chose, concernant l'avenir des enfants, c'était bien différent.

Elle sourit devant la moue qui se dessinait sur le visage de Louis-Philippe. Mais quelle tête de mule!!!
Elle ne s'y attardait pas davantage trop pressée d'aller voir son neveu et sa nièce et d'embrasser les parents. Si elle voyait Marie-Jeanne à Chantilly, Narcisse lui manquait atrocement.
Ils ne s'étaient pas revus depuis leur mariage en juillet.

Elle voulait parler avec sa belle-soeur dans un autre cadre que celui professionnel et voir le couple jouer les parents l'intriguait. Elle se souvenait de leurs moments, quand elle vivait avec eux et d'un Narcisse complètement gaga de sa filleule, alors ses propres enfants...

Elle souriait en les imaginant quand elle sentit qu'on la retenait par le bras. Elle leva les yeux sur Louis, avait-elle dit ou fait une bêtise?
Il lui parla de...sa tenue? Au moins elle n'avait rien fait de mal...Pourquoi parle t-il de ses vêtements ?

Ma tenue? Qu'est-ce qu'...

Elle baissa le regard sur cette fameuse tenue et rougit avant de rire avec lui.

Oups... Je ne sais pas où j'ai la tête. Enfin si je sais, à Paris!

Ce qu'il dit ensuite transforma son rire en petite bouderie d'enfant capricieux.
Mais c'est dans longtemps!

Elle soupira tristement puis se serra dans ses bras pour "se consoler", ce qui fut rapidement le cas, affichant un sourire ravi quand il évoqua leurs projets pour les fêtes de fin d'année.

Oui vous avez raison, nous leur enverrons une lettre pour les féliciter et les informer de notre venue.
Je me suis laissée emportée par la joie et l'émotion pourtant notre soirée dans notre petit chez-nous m'impatiente, il me tarde tant d'être à ce jour.

Elle lui sourit avant de l'embrasser avec tendresse. Pensant à leur future soirée en tête à tête, elle se dit que cet après-midi elle retournerait voir l'horloger pour connaître l'avancement du cadeau qu'elle lui offrirait.
Le pauvre homme, chaque semaine elle le relance, mais il lui avait expliqué le travail à fournir et elle craignait donc de ne pas l'avoir à temps, surtout que nous étions déjà mi-décembre.

Je ne vais pas vous ennuyer davantage j'imagine que vous avez encore fort à faire. Nous ne nous reverrons pas avant le dîner je suppose?
Elle masqua ses regrets de ne pouvoir le voir plus, se contentant en souriant de ce bonheur retrouvé. Il lui avait tellement manqué, elle n'avait jamais pu supporter son absence, alors il serait bien inopportun de se plaindre aujourd'hui de ce qu'elle avait.

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