[RP]Paris-Eu : Un voyage macabre!

Messages : 13 Date d'inscription : 15/02/2015

La main noire s'arrête pour faire face à Charles, son regard habituellement rieur, devient acéré. Posément il s'assoit, impose un long silence avant de reprendre.

Voyez-vous, j'y ai déjà réfléchi.

Il frictionne son pouce et l'index gauche sans le considérer visuellement. Cette attitude traduit généralement une imminente rudesse dans son comportement. Il ne serait pas bon pour le malheureux de se heurter à la funeste personnalité de la main noire.

Ce qu'il en est sorti de ma réflexion, c'est que je n'en ai que faire de la ruse que vous aurez à mettre en place pour voler les caisses. Mais je vous certifie que vous le ferez. Vous voulez savoir pourquoi?

La main noire se penche légèrement vers lui.

Parce que quand j'en aurais fini avec votre sœur, c'est à votre personne que je m'en prendrai.

Il va de soi que vous ne serez pas seul à agir. Certains de nos amis, veilleront discrètement à ce que vous exécutiez cette tâche avec brio. Mais si vous vous obstinez à vous opposer à moi. Je m'emploierai à faire de votre vie et de celle de votre entourage, un enfer sur terre. Si vous ne me croyez pas, alors tentez-moi. Il me plairait de vous mettre en pièce. J'en salive d'avance.

Messages : 1991 Date d'inscription : 04/10/2009 Ville : Bourges

Qu’est-ce qu’il pouvait sentir mauvais l’animal et j’ai bien cru défaillir quand il ouvrit la bouche pour ricaner et me crier dessus. Il pintait dur le bougre et cela me donnait la nausée. Quand je vis son regard noir et son poing fermé, j’ai su que j’allais le recevoir à nouveau. Oups ! Le coup s'abattit cette fois-ci dans le maxillaire supérieur, qui me fit par la même occasion une coupure au niveau de la pommette. Aïe ! Ce que ça faisait mal tout de même puis un second rebondissait de plus belle après m’avoir saisi fermement par mon col de chemise.

Entre la nausée de son odeur nauséabonde et les coups qu’il m’assignait, je fléchissais sur mes genoux comme une masse, la tête douloureuse dodelinant en avant, je ne savais plus où j’étais. Un ressort de courage me fit soulever lentement la tête pour le regarder afin d’essayer de lui cracher dessus quand d’autres coups se déchainèrent au niveau de l’estomac et des côtes. Je ne lui répondais plus, buvant les coups tout en m’avachissant recroquevillé à même la sol puis plus rien, le noir complet.

Messages : 2114 Date d'inscription : 24/10/2012

L'homme ne semblait pas plaisanter mais il en fallait plus à notre Charles pour lui faire peur.

Et vous croyez me faire peur?
Vous semblez aboyer plus que vous ne mordez!
Qu'est ce que j'aurais à retirer de tout cela?

Messages : 13 Date d'inscription : 15/02/2015

Un sourire machiavélique ponctue l’agacement de la main noire. Mais le détenu ne peut le voir, puisque la main noire s’est bien gardée de dévoiler son visage. Sans dire mot face à l’arrogance de leur clé de voûte, la main noire se lève et quitte la chambre. Il descend les escaliers et croise alors André.

Je pense que je vais être obligé d’employer la manière forte avec notre pigeon. Tu t’occupes des autres en mon absence, je ne veux pas être dérangé.

Sans attendre la réponse de son acolyte, la main noire va chercher une petite malle laissée en cuisine quelques jours plus tôt. Il l’ouvre et en sort sa pochette renfermant tout son matériel. Il fait un bref inventaire de son matériel de torture, le regard brillant, puis remonte. Il ferme ensuite la porte et dépose la pochette sur une table dans l’angle.

Si je comprends bien, vous voulez qu’on vous mette dans la confidence et qu’on partage le magot avec vous ?

Son regard de glace fixe le dos de sa future victime.

Messages : 5 Date d'inscription : 15/03/2015

André sourit en entendant son chef il allait enfin pouvoir s'amuser. Il entra dans la pièce des femmes d'un grand coup de pieds.

Alors comme ça vous n'êtes pas contente de votre sort? Mais vous allez encore moins aimer dans les heures qui viennent car votre ami semble ne pas vouloir coopérer.

Il s'avança vers Helena et lui carresse la joue.

Alors ma jolie que dirais-tu de t'amuser avec moi? Tu dois t'ennuyer dans ton trou à rat?

Puis vers Anne.

Ou bien toi? Quoiqu'une partie à trois ne serait pas pour me déplaire!
Je suis sûr sous vos airs guindés que vous avez tout ce qu'il faut pour plaire à un homme?

Il éclata de rire et pris le couteau qu'il avait à la ceinture.

Si l'on regardait ce qui se cache sous tout ses vêtements? Qu'est ce que vous en pensez?

Il ne manquait plus que lui ,d'un coup de pied il entrât dans la pièce elle le regardait avec son regard des plus sombres, elle avait faim et froid et surtout dévêtue, il faisait froid dans ce trou à rat, elle avait observée les lieux, écouter et scruter le moindre bruit.

On sera contente lorsque tu seras un bout d'un corde, sale rat.

Toute en tournant la tête, une envie de vomir dessus , elle se méfiait d' l'homme, haussant les épaules, le regarde de la tête aux pieds.

Si tu crois me faire peur sale chien galeux, détache moi, si tu as assez de courage, donne nous à manger et à boire sale bâtard,

Qu'avez vous fait de Wesley ? et du frère d'Anne?

Il se retournait vers Anne , sentant sa haine monter en elle, se mit à lui crier de toutes ses forces, peut être que sa voix portera au dessus de la pièce.

Si tu touche à Anne je te jure que je te tue de mes mains, laisse -la tranquille, attaque toi à des personnes égales à toi,

tu touche à elle ? Je te jure par tous les diables tu brûleras en enfer.

Tout en essayant de défaire ses liens, tout doucement elle les sentait détendus.

Messages : 2114 Date d'inscription : 24/10/2012

Une proposition? Voilà qui étonna notre Charles!

Qu'est ce qui pourrait vous faire croire que je pourrais collaborer avec vous?
N'oubliez pas que c'est ma tête que je joue à ce petit jeu!

Il n'arrêtait pas d'entendre les cris depuis le haut.

Qu'est-ce que vous leur faites à mes compagnons?

Messages : 13 Date d'inscription : 15/02/2015

Plus que satisfait par la correction reçue par la grande gueule, Martin le voit s’étaler à même le sol et perdre connaissance. Il s’accroupit pour vérifier sa respiration avant de murmurer au creux de son oreille.

Tu n’es qu’une mauviette. Ta femme a bien plus de hargne que toi. Sans réaction de la part du détenu, le jeune homme a la confirmation que ce dernier a bien eu son compte. Martin rejoint ensuite André et ricane suite aux menaces de la blondinette.

Ce n’est pas comme ça que tu auras à manger et à boire ma jolie. Il faut être plus aimable avec nous. Votre époux a déjà été remis au pas.

Il sort un mouchoir de sa poche et se nettoie les mains souillées de sang. Son sombre regard aux lueurs câlines, se plante dans celui d’Anne alors qu’il prend appui contre le mur.

La brunette nous est utile, mais toi ma belle… Introduit-il en fixant Hélèna.

Nous pouvons nous dispenser de ta présence. Tu comprends ce que ça veut dire ? Il avance pour être à la hauteur d’André et lui tapote l’épaule.

Tu peux faire mumuse avec la blondinette. La brune nous verrons plus tard si l'autre a encore besoin d’elle.

Entre-temps à l’étage, la main noire muni d’un petit manche et d’une pince réduit lentement, mais sûrement la distance.

Vous semblez oublier que nous ne vous laissons pas le choix. Mais peut-être faut-il que je vous donne un avant-goût de ce qui vous attend?

La main noire se met face à Charles et agrippe son cou pour le forcer à ouvrir la bouche. Il introduit ensuite le manche dans sa bouche pour l’empêcher de la refermer et montre la pince un sourire machiavélique illuminant son visage. Puis…

Vous avez une belle dentition Messire. Il serait dommage de la perdre…

Messages : 1991 Date d'inscription : 04/10/2009 Ville : Bourges

Afin que mon tortionnaire cesse de me taper comme une brute, je simulais la perte de conscience pour avoir un peu de répit et la paix. Mon visage restait mou et sans expressions comme un inconscient lorsqu’il s’accroupissait pour vérifier ma respiration puis de me chuchoter au creux de l’oreille des mots assez virulents pour un homme ayant les mains enchaînées au mur et qui n’avait aucunes possibilités de se défendre ni de riposter. J’avais une envie folle de lui donner un coup de tête dans sa tronche de macaque mais par crainte des représailles pour sa douce épouse et Anne, je ne bronchais point jusqu’à ce qu’il quittât la pièce.

Resté seul, je me redressais doucement en grimaçant et m’adossais contre la paroi du mur en pensant à ma douce Hélèna. Pourvu qu’il ne lui arrive rien tout en imaginant surtout les sévices de la chair et cela me rendait fou de rage de ne pouvoir rien faire.

Elle observait les deux crasseux ces chiens galeux, les rejetés, les ivrognes, des moins que rien.

Ha non, et crois-tu me faire peur espèce de rat d'égout ! être aimable avec des minables de ta race ? Laisse moi rire sales chien, et arête de m'appeler ta jolie, garde tes balivernes, tu en auras grand besoin.

Ce que ce chien galeux ne savait pas , c'est que ce n'est pas deux mais trois membres du conseils qu'ils avaient enlevés pour Charles et Anne ils ont dut se renseigner mais pour elle ? « secrétaire personnel de sa majesté notre régent Paul », lorsqu'il verra ses membres du conseils sont manquant certaine qu'il va déployer toute l'armée à leur recherche , ils n'en savaient surement rien, aussi elle n'allait pas leur dire.

Elle en croyait pas un mot ce qu'il pouvait dire sur son époux.

Que lui avez-vous fait à mon époux ? Je ne vous crois pas, vous pensez m'intimider avec vos paroles sortant de « votre gueule » comme des crachats de crapauds ?

Elle le regardait s'essuyer les mains tachées de sang , ce qui la fait sourire d'un petit sourire moqueur.

Aurais-tu tuer un de vos confrère ? Un rat d'égout ? Comme toi ? Si tu crois que je ne sais pas ce que c'est du sang humain.

Tu touche à Anne , tu lui fait le moindre mal, je te jure que c'est de mes mains que je te tuerais.

ho que si? tu auras besoin de moi.

Ma personne te sera plus qu'utile? plus que tu ne le pense sale chien, tu veux me tuer ? Je n'ai pas peur de la mort, mais toi méfie- toi de se qui pourrait t'arriver alors ce jour là , c'est moi et par Pascal? tu ne sais pas de quoi je suis capable.

Elle les regardait chuchoter avec l'autre chien galeux l'un partait, l'autre rester il avait un drôle d'air l'animal, pourvu qu'il laisse Anne tranquille, elle saura lui répondre à cet espèce de « crève la faim » .

Puis adressant à lui le regardant d'un air des plus méchant?des plus hargneux.

Tu as un problème ? On dirait bien que oui? hein !pas facile de se faire berner par son ami , enfin ami si on peut dire ça comme ça.

Messages : 2114 Date d'inscription : 24/10/2012

Charles pouvait entendre les cris des femmes qui venaient d'en bas. D'un côté cela lui glaçait le sang de l'autre il s'en moquait un peu mais ne pour l'instant il se souciait surtout de ce qu'il allait advenir de lui. Les menaces commençaient à pleuvoir.

IL serait en effet dommage de la perdre mais croyez vous que cela me fasse peur?
De toute manière c'est ma vie que je joue que j'accepte votre proposition ou que je me plie à vos exigences.
Qui croira que je ne vous ai pas aidé dans votre plan machiavélique?

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