[RP] Demeure de l'Espèrance

Messages : 1991 Date d'inscription : 04/10/2009 Ville : Bourges

Déjà à la première heure du matin, Sara préparait le petit déjeuner et Martha s'affairait aux casseroles pour le repas de midi tandis qu'on frappait à la porte d'entrée. Vincent qui était près à partir de bonne heure au marché, allait voir qui frappait et qui criait de la sorte. Vincent ouvrit la porte sur un homme qui avait un sac en bandouillière et qui se présenta comme un coursier de Rouen.

Holà ! Jeune homme ! Pourquoi donnez-vous de la voix à pareille heure ! Enfin, quelques coups à la porte suffisaient ! Bon, jeune homme, si vous avez quelques minutes, entrez donc et venez vous réchauffer et vous nous direz ce qui est si urgent devant une bonne tasse de café.

Il y avait déjà plusieurs jours qu'Hélèna était partit en mission, sans rien dire à ses gens de maison " l’espérance", leurs avait donnés milles recommandations pour la petite maison, bien que celui-ci est en fait un très beau manoir, il n'en reste pas mieux pour la jeune femme, un havre de paix, où loin des sarcasmes de la vie , aimait tant se promener en compagnie de son tendre amour Wesley, lorsque le temps lui permettait de s'évader de ses occupations quotidiennes.

[avant de partir le soir du 4 Mai 1651]

Helena avait reçut l'ordre de la caserne de partir sur le champ à la recherche des fuyards ayant volés les caisses des mairie, et par n'importe qui de plus, la mairesse de Rouen qui est d'autre que la nourrice du dauphin de leurs majestés le couple royale de France, sans faire de commentaire, Hélèna préparait son paquetage, ses bottes noirs, son uniformes tiré à quatre épingles et ses armes pour une éventualité de se défendre.

le paquetage fini , elle allait voir la nourrice de son bébé Richard et Ambres notre très chère Louise en qui le couple Delhavilland avait une confiance.

- Louise ma très chère Louise comme vous pouvez le voir je dois partir, je vous laisse les enfants je sais qu'ils sont entre bonnes mains.

- Hélèna que Pascal vous garde, mais fêtes attention à vous, Louise tenait dans ses bras son fils et Ambre venant lui sauter au cou ..

- maman mamannnnnnnnn on dirait que tu es un soldat .. Ma princesse je suis un soldat et je me dois partir , fais moi un gros calin, que je le garde contre mon coeur, tu vas me manquer .. mon bébé la chair de ma chair , prenant son fils l'embrassant comme le fait une maman, laissant perler des larmes le long de ses joues, c'est dur pour une maman de laisser ceux qu'elle aime le plus, aussi Hélèna ne voulait pas trop s'attarder, le rendez-vous porte de Vincennes et il lui fallait aller chercher " mistral" sa meilleure monture qu'elle avait sortie d'une maladie inexplicable , aujourd'hui c'est un équidé en qui la jeunne femme à le plus confiance dans la race chevaline.

hélèna avait quitté l’espérance depuis le 4 Mai au soir sans avoir vu son tendre amour Wesley,elle aurait tant voulu l'embrasser lui dire de vive voix mais le temps presse .. Louise lui fera part de sa mission .

[quelque jours plus tard sur le noeud entre Paris et Rouen ]

hélèna avait les traits tirés d'avoir surveiller les routes, toujours à l’affût du moindre bruit, caporal du régiment d'Infanterie se devait être à la hauteur de sa tache et de son grade, cette après midi là... après avoir donné ses consignes aux soldats, allait se reposer un moment , quelque heures de sommeil lui étaient bénéfiques pour récupérer ses nuits blanches sans sommeil, voulant donner des nouvelles à son tendre époux qui lui manque tant .. assise sous la tente prit le temps de lui envoyer un message, un soldat devait se rendre à Paris aussi une aubaine qu'il lui porte à l’espérance ..

Spoiler:

Sortant de la tente en vitesse avant de reprendre sa garde .. soldat c'est vous qui partez pour Paris ?

Oui caporal je pars sur le champ, .. bien tenez passer à l'espérance donnez ce pli au Docteur Wesley je vous prie ..Merci soldat ..

c'est avec plaisir caporal ..sourit

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Le cinquième jours après le départ en mission de ma tendre épouse, un pli arriva de sa part, porté par un soldat de l'armée du RIR. Enfin j'avais de ses nouvelles et j'étais heureux de la savoir en bonne santé. Héléna manquait aussi énormément aux enfants et n'ayant point de nouvelles jusqu'à ce jour, je me trouvais un peu désemparé devant eux, ne sachant plus quoi inventer. Heureusement que Louise, leur nourrice, m'aidait avantageusement quant à l'absence de leur mère qui se trouvait en mission entre Paris et Rouen.

Entre temps, le SEG m'avait demandé de me rendre à Amiens, pour des soins urgents donc je me préparais afin de prendre la diligence ce soir pour Amiens et cela tombait très bien puisque la diligence prenait la route de Rouen et devait faire un arrêt sur le noeud entre Paris et Rouen où se situait le campement de l'armée. Avant de partir, Louise me donna un petit cadeau de la part d'Ambre pour sa douce maman ainsi qu'un petit mot en son intention. Martha me remit un gros panier contenant des petits pains briochés, des pains aux chocolats et des croissants tout frais sortis de la boulangerie de mon épouse ainsi que quelques friandises et des boissons fruitées. Louise me mit dans la confidence du petit cadeau d'Ambre, destiné à mon épouse. C'était une dessin dans lequel, Ambre avait voulu mettre une petite boucle de ses cheveux serrée dans un morceau de ruban bleu. Vincent me mena en calèche jusqu'au départ de la diligence.

[Au MONT ]

Héléna partie depuis très longtemps de chez elle, depuis le 4 mai, jour où elle avait reçut l’ordre de la caserne de rechercher des fugitifs, suite au vol des caisses, partant sur le champ, elle n’avait pas eu le temps d’aller embrasser ses enfants, sa fille adoptive Ambre et son fils Richard nait en décembre, tout son monde lui manquait terriblement.

Au camp entre Paris et Rouen elle avait eu la surprise de revoir son tendre époux Wesley, lui donnant des nouvelles de chez eux ; le mot de la nurse Louise et surtout le dessein de sa princesse avec une mèche de ses cheveux enrouler d’un ruban bleu, qu’elle gardait précieusement comme un trésor.

Puis un autre commandement de se rendre à Rouen, mettre de la discipline dans la ville, être à la disposition de dame Ariane avec le soldat Mickael, tout aller très vite que déjà elle devait revenir au camp des dunes où elle retrouvait son tendre époux parti de son coté pour des soins.

Une ordonnance tombée ils devaient embarquer sur un navire pour Mont, sans revoir les siens, avec son époux, ni l’un ni l’autre ne savait ce qui les attendait, les consignes arrivait au fur et à mesure de la mission

Combien de temps c’est écoulé, que se passe t’il à Paris, elle n’en a aucune idée, ses pensées sont pour « l’espérance », sa famille et sa boulangerie, son apprenti travaillant comme elle lui avait enseigné, lui confiant la boutique.

Prenant le temps d’écrire, Hélèna n’avait pas manger tellement son esprit s’envolait vers les siens, un messager partant pour paris, lui confier son message à remettre soit à Martha soit à Vincent..

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Un messager arriva de Eu, portant un pli à l'Espérance et le remit à Vincent qui l'invita à prendre une collation avant de repartir pour une autre destination. Vincent resta sur le pas de la porte et décacheta rapidement la lettre avec des mains tremblantes par la peur d'une mauvaise nouvelle... Au fur et à mesure qu'il la lisait, les larmes lui montèrent aux yeux...

Spoiler:

Martha ! Martha ! Louise ! Louise ! J'ai de bonnes nouvelles, les Maîtres arriveront demain dans la soirée. Par Pascal ! Ils nous reviennent sains et saufs.

C'est vrai, ils rentrent. Oh ! mon Vincent, comme je suis heureuse. Merci Pascal, je savais que tu exaucerais mes prières. Vite alors, il faut que tout soit prêt avant leur arrivée. Louise ! Louise ! demain ils sont là ! Rassurez notre petite princesse que ses parents arrivent demain soir.

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[Le lendemain dans la soirée]

Il était tard dans la soirée quand la diligence passa les portes de la ville. Ma tendre épouse très affaiblie par notre mission au Mont, dormait depuis notre départ de Eu, contre mon épaule, la réveillant de temps en temps pour la faire boire et manger mais préférant le sommeil à toute nourriture. Une courte halte à Rouen afin de nous dégourdir les jambes et changer de chevaux. Je me faisais du soucis pour ma douce Elena et je respirais enfin dans l'enceinte de la Capitale. A Rouen, j'avais expliqué notre situation aux cochers en leurs demandant de faire un crochet par l'Espérance contre quelques louis de plus. Quand les autres voyageurs descendirent de la diligence, nous prîmes la direction de l'Espérance.

La diligence passa les grilles de la demeure, longeant la grande allée pour aller s'immobiliser devant le grand perron de la bâtisse. La grande porte s'ouvrit sur Vincent et Martha qui s'empressaient de prendre nos quelques bagages. Elena dormait profondément, je la pris par la taille tout en la soulevant dans mes bras, la portant à bras le corps pour la monter directement dans notre chambre. Après avoir donné des boissons chaudes et quelques petits pains briochés aux deux cochers, la diligence repartit du domaine. Vincent referma la porte d'entrée derrière lui, Martha qui me précédait et plus excitée qu'une puce, posa les bagages au sol et se tourna vers nous en mettant les bras au ciel...

Par Pascal ! mes enfants, quelle joie et quel bonheur de vous retrouver chez vous et parmi nous. Nous nous sommes fait tant de soucis et si vous saviez combien notre petite princesse était heureuse qu'elle ne voulait pas aller se coucher, ce soir et je pense que Louise ne va pas tarder à descendre, maintenant Ambre doit être endormie, à l'heure qu'il est ! Et notre bonne et douce maîtresse qui dort comme une enfant et il vous faut vite la monter à la chambre, Monsieur !

- Oui, ma bonne Martha, cela fait plaisir de se retrouver chez soi surtout après une dure mission mais l'état de santé de mon épouse me préoccupe un peu et il lui faut un grand repos de quelques jours et je compte sur vous, Martha car demain, je dois me rendre à l'hôpital.

Vincent prit le relais de Martha et après m'avoir mis sa main sur mon épaule...

Vraiment, Monsieur, nous sommes très heureux de vous retrouver ainsi que votre épouse. Et quel ne fut point notre soulagement quand votre courrier nous est parvenu hier.

- Un grand merci, mes chers amis ! Nous sommes très touchés par votre amitié. Fort bien, Martha, je monte Madame à la chambre et préparez-moi un grand café bien serré que vous me monterez sur un plateau avec une légère collation. A demain matin, mes amis ! Je vous souhaite une bonne nuit !

Retour dans la soirée

C’est au soir, alors que tout semble redevenu normal à Mont , que les fugitifs en bonne gardes, que les négociations devaient être entreprises avec sa sainteté le pape, tout cela reste et restera un mystère pour Helena, , les gardes pontificaux neutralisés , il ne restait plus que pour la caporal de rejoindre son époux qui devait se trouver sur la place .

Il leur fallu refaire le chemin en sens inverse, mais cette fois-ci sortir par la grande porte, là se trouvait quelques navires repartant pour Avranches, puis EU.Rouen ..

Eu ville où ils débarquèrent au milieu de la nuit, une diligence les attendaient, c’est dans une fatigue extrême que la jeune caporale guidée par son époux prenait place au fond de la calèche. Tout doucement sortant de la ville.

Hélèna dont le courage ne manque pas, finie par s’endormir bercée par le cahotement dans un sommeil presque récupérateur, surtout ils allaient retrouver les leurs, serrer dans ses bras son fils qui lui a tant manqué son bébé d’amour, sa princesse Ambre, ses gens de maison et surtout depuis longtemps son lit, Martha leur aura préparé un bon bain, un bon repas.

Elena voyait défiler la route, finie par fermer les yeux … au loin un chant d’espérance, une colombe de la paix, puis la rivière le gazouillement des oiseaux au printemps, tout ce dont elle aime le plus, par pascal que c’est beau... tenant la main de son époux, traversant un champ de fleurs, leurs rires ; leurs joie d’être ensemble se serrer l’un contre l’autre, il est si beau, son Wesley, son prince, son roi, l’amour de la vie , plus loin son fils et Ambre s’approchant en courant les bras tendus vers eux comme le premier jours où sa timidité fut envolé quand Elena lui donné sa première poupée, Hélèna attendait son enfant, la joie de voir un sourire sur son visage, sa gaité, sa joie de vivre au sein d’une vraie famille s’aimant profondément dans le respect d’autrui. …

Tout en se rapprochant, de leur demeure la jeune caporale ne s’est pas réveillée, dormant dans un rêve les plus beau… celui d’une famille, sa famille, ses amours.

Se sentant soulevée comme plume, Hélèna eut du mal à ouvrir les yeux, mais elle se sentait chez elle, épuisée certes, mais chez elle de l’odeur de l’espérance venant la caresser, Wesley ! Wesley, murmura t’elle.. nos bébés.. Ho oui, ils étaient de retour, sentant les draps de soie, lorsqu’elle fut déposée comme une plume sur son lit bien douillée sentant la chaleur de son tendre époux la prendre dans ses bras ne sachant l' idée de l’heure, du temps passé, étions-nous le soir, la nuit, non vraiment Hélèna ne savait pas.Elle était blottie dans les bras de son tendre amour Wesley

Messages : 1991 Date d'inscription : 04/10/2009 Ville : Bourges

Après moult bienvenus chez nous de la part de nos gens de maison, je montais les marches du grand escalier menant aux appartements privés de l'étage quand j'entendis la porte de la chambre de Ambre s'ouvrir et se refermer doucement. Avec un large sourire qui illuminait son visage, Louise s'avança vers nous et regardant dans mes bras, ma tendre Elena qui dormait profondément avec un léger sourire aux lèvres et pensant tous les deux que mon épouse vivait un beau et doux rêve. Louise me fit un signe de la tête tout en mettant son index sur sa bouche par peur de la réveiller et me murmura doucement à l'oreille...

Soyez les bienvenus chez vous ! Ah ! Monsieur ! Il nous tardait tous de vous voir rentrer, surtout Ambre qui ne comprenait point les absences prolongées de ses parents enfin le plus important, c'est que vous soyez sains et saufs. Bien, je vous laisse vous reposer et je vous souhaite à tous deux une très bonne nuit. A demain, Monsieur ! Dame Elena !

- Nous vous remercions, c'est gentil à vous. Bonne nuit, Louise ! A demain !

Louise ouvrit la porte de la chambre avant de rejoindre Martha et Vincent dans le grand salon du rez-de-chaussée. La chambre avait été préparé avant notre arrivée, je m'approchais du lit et allongea délicatement ma douce aimée sur les draps de soie. Comme elle avait toujours son bras agrippé autour de mon cou, je sentais son souffle léger et tiède contre ma joue et comme je libérais doucement mon cou de son bras, elle bougea légèrement de sorte que ses lèvres effleurèrent les miennes. J'eus un petit frisson qui me parcourut l'échine pensant qu'il y avait un certain temps que nous n'avions plus fait l'amour car nos missions nous obligeaient à nous séparer assez longtemps. Je chassais ces tendres et douces pensées en souriant à ma divine épouse et lui ôtais ses bottes et son uniforme, la déshabillant complètement puis recouvris sa magnifique nudité sous un drap de soie.

J'entendis un léger bruit à la porte. C'était Martha qui m'apportait le plateau avec le café accompagné de quelques biscuits et des fruits. Je sirotais mon café, l'avalant à petites gorgées tout en regardant dormir ma douce épouse. Oh ! oui, j'étais à jamais éperdument amoureux de ma femme comme au premier jour de notre rencontre. J'admirais les traits fins et la beauté de son visage angélique et la forme superbe de son corps qui se dessinait sous la finesse du tissu en soie et mon regard s'arrêta au niveau de ses pieds me faisant penser de regarder demain, sa cheville qui était enflée de même que son corps gracile avait perdu un peu de poids. Petit à petit, je sentis mes yeux se fermer, posant mon bol sur le plateau, je me déshabillais complètement pour me glisser entre les draps soyeux, passant mon bras sur ses épaules pour qu'elle puisse se blottir tout contre moi, déposa un doux baiser sur son front et ferma les yeux pour une bonne nuit d'un sommeil réparateur.

Hélèna se reposait dans les bras de son tendre époux Wesley, il était très tard lorsqu'elle se réveillait au milieu de la nuit, est-ce sa cheville qui la faisait souffrir, pourtant durant toute la mission , n'ayant pas quittée ses bottes n'en avait pas spécialement souffert.

Ouvrant les yeux regardait autour d'elle juste la lune jouait a travers les volets, il devait être tard dans la nuit, regardant son tendre époux couché a ses coté s'approchait de son oreille , murmurant quelques mots... mon amour tu es là si tu savais comme j'aimerais que tu te réveille j'ai tant besoin de toi.. j'ai besoin .que tu me fasse l'amour besoin de sentir tes mains sur moi , de tes caresses .. tout en lui caressant la joue, ho oui comme elle l'aime pour rien au monde, même pour une place à la cour n'en voudrait pas changer sa place, être son épouse, le plus beau cadeau que le ciel lui ait donné, toujours attentif à autrui, il donnait sans compter son temps toujours pret à se dévouer aux plus pauvres.

Posant sa joue contre la sienne, Helena se trouve bien blottie contre celui qui lui a donné la force de vaincre , la joie de vivre.

tout doucement de son doigt lui caresse le contour de ses lèvres, sourit lorsqu'il en fit une grimace;

- Mon amour je t'aime plus que tout... posant son main sur son torse nu sentait la chaleur de son corps sa respiration lente d'un sommeil récupérateur . Héléna le sentait bouger un peu , ils étaient nus car ils aimaient se sentir nus l'un comme l'autre dans des draps de soie, sentir leurs corps, cet amour si fort de se retrouver

aussi lui caressant le ventre, passant ses mains sur ce corps qui lui appartient, ho oui comme elle l'aime son Wesley se mémorisant leurs nuit de noce et les suivantes, sourit il n'y a pas de plus grand amour que le leur

- Wesley ? mon amour ...Wesley.. tout en voyant un sourire se dessiner sur ses lèvres, Héléna voulait profiter de cette nuit rien qu'à eux, lui caressant le visage déposait un tendre baiser sur ses lèvres, sa jambe sur son ventre.

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Mes rêves étaient très flous avec un étrange mélange de bataille, de vie familiale voyant mon fils pleurait et ma fille, courir vers moi sans jamais m'atteindre et de bêtes qui me chatouillaient le visage et le corps. Je voulais me réveiller pour les faire partir mais des pluies de flèches venant des remparts du Mont me retenaient tout en pensant entendre une voix vouloir me réveiller. Je grimaçais et bougeais puis le calme, le néant et la voix douce tout près de moi reprit en me disant "mon amour tu es là si tu savais comme j'aimerais que tu te réveille j'ai tant besoin de toi.. j'ai besoin que tu me fasse l'amour besoin de sentir tes mains sur moi , de tes caresses ... Wesley ? mon amour... Wesley..." Je souriais à cette voix qui devenait réalité et prenant le dessus sur mon subconscient, j'ouvris les yeux en souriant à ma tendre épouse, sentant ses douces mains me parcourir en me caressant de partout sur le corps et qui commençaient à stimuler mes sens et mon désir était tel que je l'enlaçais tendrement contre moi et lui murmurais à l'oreille...

- Oui, mon tendre et doux amour ! Je te désire autant que tu me désires et j'ai comme une vague impression que notre nuit va être des plus courte !!!

Nous roulâmes enlacés dans le lit en riant aux éclats comme des adolescents à leur premier émoi...

Elle le regardait comme au premier jour, l’aimait plus que tout au monde, les jours de séparations loin des leurs, l’un comme l’autre heureux de se retrouver, dans leur nid d’amour, non ce n’est pas des amants, ce n’est pas de la folie, c’était un homme et une femme unis par les liens sacré du mariage qui s’aimaient d’un amour pur comme du cristal , limpide comme l’eau d’une source.

Ils avaient été séparé par des missions qui sont contre leurs volontés, pour obéir aux ordres, tout cela ne les empêchaient pas de s’aimer chaque jour un peu plus fort.

- Crois-tu mon amour ? oui mon coeur, je te désire plus que tout, tes mains sur moi me caressant, tes caresses ? jamais je me lasserais de t’aimer de te faire l’amour, je t’aime mon wesley , je t’aime plus que tout au monde j’ai besoin de te sentir, ce n’est pas une nuit de folie mon cœur, c’est l’amour pur riant aux éclats les cheveux sur son visage, deux amants, non deux êtres très amoureux.

Se roulant enlacés l’un sur l’autre, Hélèna se trouvait sur son Wesley, les draps à terre, laissant que leurs corps nus, sentant le besoin de se donner l’un à l’autre, Hélèna le caresser de partout, sentant son souffle, son cœur battre à la chamade, son désir, ce besoin de s’aimer, passant ses bras autour de son cou, posant ses lèvres sur les siennes lui murmurant « mon amour si tu savais comme il fait bon de se retrouver seuls, te sentir, sentir la chaleur de ton corps sur moi » Hélèna le dévorait par des baisers inlassablement, se roulant sur son époux.

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Le drap et les coussins voltigeaient en l'air pour rejoindre le sol, nos corps nus enlacés, assoiffés de tendres caresses et de doux baisers, s'exprimaient avec autant d'ardeur que de passion. Mon tendre et douce me dévora inlassablement de baisers, ses mains et ses lèvres touchaient les moindres recoins de mon corps, je fermais les yeux à l'extase de ce rêve enchanteur bien réel et nos corps rompus par la fatigue de nos désirs charnels, s'assoupirent avec les premières lueurs du jour.

Trois heures plus tard, je me réveillais, chatouillé par ses mèches de cheveux sur mon visage. J'ouvris les yeux, regardant ma bien-aimée endormie sur moi. J'essayais doucement de m'extraire de son étreinte accrocheuse sans y parvenir lorsqu'elle bougea et me serra encore plus contre elle. Le soleil commençait à être haut car la chaleur de ses rayons à travers les vitres me caressait la peau et je devais impérativement me lever pour me rendre à l'hôpital. Je faisais une autre tentative pour me dégager en caressant de mes doigts son dos, les glissant délicatement le long de son échine jusqu'aux fesses et les remontant jusqu'à sa nuque. Ce qui la fit frissonner et soulevant sa tête, me regardait les yeux mi-clos. Soulevant son menton avec mon index, je lui dis tendrement...

- Coucou, mon amour ! Il est l'heure de se lever, mon petit coeur ! Ce matin, je dois me rendre à L'hôpital après avoir pris le petit déjeuner avec toi. Tiens, je dirais à Martha qu'elle nous le serve sur la grande terrasse... Je vais prendre mon bain, tu m'accompagnes, mon amour !

Hélèna se trouvait bien dans les bras de son tendre époux, cette nuit fut une nuit d’amour, leurs corps unis ne faisant qu’un, ho ! combien elle aimait celui à qui elle avait dit « Oui » devant le très haut Pascal qu’il avait béni cette union par les liens sacré du mariage devant les hommes ils étaient mari et femme jusqu'à leur dernier souffle.

Les premiers rayons de soleil lui caressaient le dos nu enlacée dans les bras de son wesley, doucement écoutant sa voie, Wesley lui parlait doucement au creux de son oreille, Hélèna avait du mal à ouvrir les yeux , une nuit comme celle là rempli d’amour, il est vrai que leur amour grandissait de jour en jour plus grand plus fort, plus pur, plus serein plus vrai, limpide comme l'eau de roche, solide comme un roc, pur comme le cristal .

- coucou mon amour, il est temps, c’est vrai mon amour, le jour déjà se lève et nous avons beaucoup de travail en retard depuis que nous sommes partis à Mont .... si je veux prendre un bain avec toi ? ... de suite mon amour.

Hélèna regardait le champ de bataille dans la chambre, les coussins de partout, les draps à terre, les cheveux en bataille une vraie nuit d’amour il y avait si longtemps l’amour qui les unis est encore plus fort souriait à cette nuit qu'ils venaient de passer .

[Dans la salle de bain]

Une bonne odeur de fleurs des iles se dégageaient dans la salle de bain, l’eau tiède, idéal pour les deux amoureux, laissant glisser son peignoir à terre, s’approchant de son tendre amour , lui déposait un tendre baiser sur ses lèvres en lui disant, « Je t’aime mon wesley, je t’aime chaque jours un peu plus, tu es merveilleux, je t’aime plus que tout au monde » tout en se glissant dans le bain face à son wesley fermant les yeux un moment de sa main relevait ses cheveux en arrière, savourant un bain bien mérité et pourtant sa cheville lui faisait un mal terrible.

- Je crois mon amour que Martha nous prépare un bon petit déjeuné, sens-tu cette bonne odeur de café et chocolat ? Je sais que tu dois te rendre à l’hôpital, et moi je dois aller voir Fred à la boulangerie et aller à la caserne ensuite.

- Je pense que martha a dût préparer mon uniforme, tu sais combien je suis strict sur ma tenue militaire, en parlant de ça mon cœur, il faudra que nous en reparlions ce soir après notre journée.

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D'un geste souple des reins, je bondis du lit et me retourna aussitôt sur ma douce chérie pour la chatouiller de partout en riant aux éclats, ne la laissant point le temps de réagir avant de me diriger dans la salle d'eau.

Après avoir rempli la baignoire d'eau tiède et mis des sels de bain à base de fleurs des îles dont les vertus étaient relaxantes, apaisantes et romantiques à souhait, je m'immergeais complètement, restant sous l'eau quelques secondes afin de me détendre. Sortant la tête pour poser ma nuque sur le rebord de la baignoire et souriant à ce bien être tout en fermant les yeux lorsque j'entendis, tout près de moi, le froissement de la soie sur le parquet. Hmm ! Ses douces lèvres se posèrent sur les miennes et j'entendis ses tendres mots à l'oreille « Je t’aime mon wesley, je t’aime chaque jours un peu plus, tu es merveilleux, je t’aime plus que tout au monde ». J'étais aux anges et la sentant nue, prête à me rejoindre dans cette eau aux senteurs de rêves, mon désir était plus qu'en éveil.

J'ouvris les yeux, le temps de voir son corps épanoui par la grossesse, plongeait doucement et de sentir ses pieds et ses jambes sur les miennes. Son contact me fis tressaillir de volupté et en plus elle ferma les yeux tout en soulevant ses cheveux en arrière, me laissant voir son cou gracile jusqu'à la naissance de ses magnifiques seins. Ma tendre Elena me parla de ses prévisions d'aujourd'hui pour la boulangerie et la caserne. Je la relevais sur ses obligations du jour en lui répondant...

- Non, mon coeur, il n'est absolument point question que tu te rendes à la boulangerie ni à la caserne surtout avec cette importante enflure à la cheville. Il n'y a point de cassure mais une foulure doit être pris en considération, tout de même. C'est un étirement des ligaments de l'articulation et ton pied doit être immobiliser un certain temps. Ordre de ton Doc, obligation de rester à la maison, voilà mon tendre amour !!!

Je la regardais tendrement et mes mains jusqu'alors posées sur les rebords de la baignoire, glissèrent sur ses jambes, caressant tendrement la douce peau de ses cuisses, dessinant des arabesques sur son ventre arrondie, montant sensuellement entre ses seins, sentant tout son corps frémir sous mes doigts. M'avançant de plus en plus près de ma douce, effleurant de mes lèvres son cou et ses lèvres avec des yeux pétillants d'amour et de tendresse puis lui murmurait à l'oreille...

- Ma douce chérie, le petite déjeuner peut bien souffrir d'un léger retard, hein ! Il est vrai que j'ai grand faim mais là, je sens que je vais te dévorer comme on croque la vie à pleines dents. Mon amour, j'ai grand faim de toi !

Hélèna se détendait dans le bain, fermant les yeux savourant les caresses de son tendre époux, les sels à base de fleurs les plus relaxantes romantiques, apaisantes, Helena se sentait merveilleusement bien, posant sa main sur son ventre dont elle portait l’enfant de l’amour, l’enfant de wesley leur bébé conçut dans l’amour, ouvrit les yeux regardait son Wesley dans les yeux, la main remplie de mousse de bain lui caressait la joue tout en déposant un tendre baiser sur ses lèvres, ils avaient fait l’amour plusieurs dans l’eau, sans jamais s’en lasser , ho oui qu’elle l’aimait son Wesley lui murmurant souvent des mots d’amours les plus doux, lui caressant le torse, plongeant ses mains dans l’eau savonneuse s’approchait de son tendre amour, corps contre corps s’aimant ne faisant plus qu’un, Hélèna sortait son pieds de la baignoire, combien celui- ci est enflé, Wesley n’avait aucun mal à s’en apercevoir et faire un rapide diagnostique.

- Je n’irai pas à la boulangerie ? Et encore moins à la caserne ? Ordre de mon médecin ? oui mon amour, je resterais à la maison après que tu aura soigner ma cheville, et puis, regarde il fait si beau, je demanderai a Vincent et Louise de m’accompagner jusqu’au lac avec nos enfants, je vais me reposer mon amour, de toute façon je ne pourrai pas marcher, regarde comme ma cheville est enflée.

Bien sûre Helena ne lui avait pas dit qu’elle avait donner un grand coup de pieds dans une pierre, de rage d’avoir été obliger d’obéir à des ordres stupides de la caserne, c’était contre ses convictions aller à Mont pour faire arrêter des innocents que la reine voulait les voir mourir pour une raison dont elle ne connaissait pas au moment du départ c’est qu’après les ordres qui tombaient au fur et à mesure de la mission , mais elle était militaire et devait obéir aux ordres, au risque d’être accusée de haute trahison où autre…

- Mon tendre amour, tu as raison le petit déjeuner peut attendre, moi aussi j’ai faim de toi, j’ai faim de ton amour, et puis faut pas s’inquiéter mon cœur adoré, je pense qu’on nous appellera bien assez tôt se plongeant au fond de la baignoire, se glissant et remontant sortie la tête de l’eau, ouvrit les yeux passant mettant sa tête en arrière dans un éclat de rire .

- Dis moi mon amour ? tu pense rentrer tard ce soir ? je serai prés du lac, en demandant à Vincent de m’installer prés du grand chêne, pour que je puisse prendre le soleil, je pense que Richard et Ambre vont être contents de passer un peu de temps avec moi, il y a si longtemps que je n'ai pas eu mon fils et notre petite princesse dans mes bras, il me tarde tant de les revoir, et dès que tu pourras, nous pourrions passer une journée toi et moi avec nos enfants une journée ensemble , savourer ses instants avec nos petits, ils nous ont tellement manqués durant tout ce temps ..

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Après avoir fait ensemble une explosion de fou rire et quelques positions acrobatiques en immersion, je sortis de la baignoire et mis les pieds dans une grande plaque d'eau et le regard plongeait vers le sol, je m'aperçus que le parquet était grandement mouillé par l'eau contenue dans la baignoire, tout en écoutant ma tendre Elena me demandait si ce soir, je pensais rentrer tard à la maison. Je mis une grande serviette autour de mes hanches pour aller me raser. Tout en me rasant, je répondis à ma douce...

- Mon amour, fait bien attention à ton pied à sortant de la baignoire car le parquet y est plutôt glissant... Sourit en pensant à Martha lorsqu'elle verrait l'état de la salle d'eau... Pour ce soir, j'espère ne point rentrer trop tard et passer la fin de la journée avec toi et les enfants... Certainement mon coeur, un de ces jours, je prendrais une journée pour toi et les enfants et nous irons pique-niquer sur les bords du lac.

Bien rafraîchi et rasé de frais, j'entrais à nouveau dans la chambre et mes yeux se portèrent sur le désordre qui y régnait. Un amusant sourire aux lèvres en pensant encore à ma bonne Martha, l'imaginant houspiller avec les bras en l'air et les mains sur la tête. Je ramassais tous les coussins et les draps qui traînaient à terre et les reposais sur le lit puis ouvris l'armoire pour prendre chemise et uniforme. Je me tournais vers ma douce et tendre...

-Ma douce chérie, tu es bientôt prête ! L'amour, ça donne faim et là, j'ai vraiment l'estomac dans les talons et je rêve d'un énorme grand bol de café.

Puis m'approchant doucement de ma douce en lui déposant un tendre baiser dans son cou et lui dis à l'oreille...

Hum ! Et de plus, j'ai le grand honneur de te porter dans mes bras jusqu'à la terrasse et je ne te promets point de résister jusque-là ! Tu es tellement magnifique, mon amour !

Posant mes lèvres à nouveau sur son épaule pour terminer dans son cou, fermant les yeux pour en savourer la douce odeur de sa peau satinée.

Hélèna savourait ses instants où ils se retrouvaient, il y avait si longtemps qu’ils n’avaient pas passé une nuit pareille depuis que les ordres et les contre ordres tombaient sans cesse,
Aussi Wesley et Hélèna se retrouvaient seul à seul, amoureux plus que jamais, déjà il était l’heure de sortir du bain, l’eau commençait à se refroidir, ouvrant les yeux, son tendre amour Wesley se tenait debout, devant le miroir une serviette sur les hanches entrain de se raser.

- Mon amour, Le sol est glissant mon cœur, c’est certain, regarde il y a de l’eau partout que va dire Martha ? quand elle verra la chambre un vrai champ de bataille et je te parle pas de la salle de bain …c’est vrai tu ne rentreras pas tard ce soir, et nous pourrons aller au bord du lac avec les enfants..

Voila une bonne idée aller voir les cygnes près du lac avec les enfants, Hélèna est la plus heureuse entre toute les femmes avoir un époux si attentif si prévoyant, pour rien au monde elle ne laisserait sa place, ne laisserai personne assombrir leur bonheur, malgré tout le travail entre la boulangerie l’hôpital la caserne, ils trouvaient toujours des moments bien à eux. Sortant de l’eau attrapant une grande serviette pour se la mettre sous ses bras, hélas Hélèna ne put mettre son pied à terre, il était si enflée et si bleu qu’elle reçut comme une grosse décharge dans la jambe qu’elle en poussant un cri

- AIEEEEEEEE…. Mon amour ma cheville me fait si mal, je peux ne pas marcher, je ne peux pas poser le pied à terre et il faut que j’aille...... je crois que..... je vais être à la maison pour un bon bout de temps … laissant couler des larmes de douleur s'était plier en deux.

- Je crois, mon amour qu’il va falloir que tu me porte jusqu’au salon, moi aussi j’ai faim et j’ai faim … de ton amour.. je t’aime mon cœur plus tout.

Passant ses bras autour de son cou, posant sa tête sur son épaule lui murmurait des mots d’amour bien à eux, souriante par ce que son Wesley lui dit au coin de l’oreille tu es aussi merveilleux mon amour
Il faisait beau en ce début de journée, aussi c’est sur la terrasse que Wesley menait sa tendre épouse, il faisait bon, un bon petit déjeuner installer sur la table aux bons soins de Martha, la jambe allongée sur une chaise son pieds sur un coussin.

- Je crois mon amour qu’un bon café sans sucre nous fera du bien, je pense que Vincent a dut passer à la boulangerie, je reconnais bien le travail si minutieux de Fred, dis mon amour ? Tu rentreras vers qu’elle heure, il me tarde d’être ce soir pour me serrer dans tes bras, et puis tu feras attention à toi, je n’aime pas te voir loin de moi, j’ai toujours peur qu’il t’arrive quelques chose, tu sais les routes sont si peu sures, et un individu un peu déranger peut faire n’importe quoi.

Hélèna fermait les yeux, savourant les premiers rayons de soleil de cette fin de mois. elle uarait bien aimer chevauchée mistral la monture que wesley lui a offert et qu'elle avait fait des merveilles lui parlant, lui redonnant confiance pour qu'il redevienne un bel étalon

- Au fait mon amour ? Quel jour sommes-nous ? tu sais ce que j'aimerai aussi? tu sais , aller chevaucher nos montures, courir à perdre haleine, les cheveux au vent pour enfin nous retrouver allonger dans l'herbe fraîche regardant le ciel et rire comme des insouciants, que la vie nous donne .

Messages : 1991 Date d'inscription : 04/10/2009 Ville : Bourges

- Martha ! Martha ! Voulez-vous nous apporter le petit-déjeuner sur la grande terrasse, je vous prie... Ah ! et aussi un coussin pas trop moelleux.

Allons ! Docteur ! Sachez que votre bonne Martha prévoit tout pour le bien être de ses petits. Le petit déjeuner va vous être servi sur le terrasse comme....

Elle n'eut point le temps de continuer sa phrase qu'elle resta bouche bée à la vue de la cheville enflée de ma douce Elena que je portais dans mes bras.

- Par le Très Haut, qu'est-il arrivé à ma belle princesse ? Mais voyons, Docteur, vous n'allez point la laisser de la sorte, il vous faut la soigner ! Je vais vite aller chercher un coussin. Vincent ! Vincent ! A celui-là, il n'est jamais-là quand j'ai besoin de lui !!!

Je regardais ma douce accrochait à mon cou et avec un petit sourire amusé, je lui fis un petit clin d'oeil complice avec un petit signe de la tête en direction de Martha qui partait en rouscaillant.

- Elle ne changera jamais notre bonne Martha, toujours aussi impulsive mais nous l'aimons ainsi, n'est-il point vrai, mon amour ?

J'installais ma tendre épouse dans un fauteuil allongeant sa jambe sur un autre fauteuil qui lui faisait face et je partis dans le bureau, chercher ma sacoche médicale. Je croisais Martha qui revenait avec un coussin sous le bras. Avec dextérité et douceur, j'appliquais sur la partie enflée des compresses imbibées de teinture mère d'arnica puis j'enveloppais l'articulation par un bandage afin de réduire l'enflure et de soutenir les ligaments atteints puis je posais le coussin sous son pied afin de maintenir l’articulation en position élevée pour faciliter la circulation sanguine.

Martha revenais avec un plateau chargé de bonnes choses dont le délicieux arôme du café et du chocolat ainsi que les petits pains briochés venaient taquiner mes narines. Nous avions terminé de manger lorsque Vincent arriva sur la terrasse et regarda avec des yeux interrogateurs, le pied bandé posé sur le coussin...

- Bien le Bonjour, Vincent ! Et ne vous inquiétez point pour Madame, c'est tout juste une petite blessure de guerre... Et vous, Vincent, comment vous portez-vous ?

Bonjour Docteur, Madame ! Je vais bien, à part ma jambe qui fait des siennes de temps à autre. Je dois dire que cela nous fait du bien de vous voir de retour, nous nous sommes tant fait du souci vous sachant en mission loin de nous tous. Heureusement que le Docteur Jourdan nous rendait visite tous les jours pour nous rassurer et voir les enfants.

- Nous savons bien tout cela, mon brave Vincent mais maintenant c'est du passé et ce ne sera qu'un autre cuisant souvenir... Puis regardant le pied de ma douce... Vincent, quand vous aurez un moment de libre dans la journée, auriez-vous la gentillesse de fabriquer des béquilles pour mon épouse et cela lui sera fort utile pour se déplacer. Fort bien, je crois qu'il est temps pour moi de partir pour l'hôpital.

Tout le monde était en effervescence devant l’état du pied d'Hélèna, c'est vrai qu'elle souffrait, mais bien moins que le mal qui la rongeait depuis qu'ils étaient partis en mission, cette mission contre ses convictions devant le très haut, elle avait trop d'horreur là-bas, et ça pour quoi ? Un vol des louis pour qui dans son esprit ne vaut pas la vie d'homme, aussi elle allait prendre une grande décision, mais avant elle en parlera à son tendre époux, chaque fois qu'ils prenaient une décision la prenait ensemble, discuter ensembles de ce qui est juste pour eux.

- Ma brave Martha, ce n'est pas grand chose, une, disons blessure de guerre, ce n'est pas si grave voyons

Assise face à son wesley dégustant son bol de café préparé avec tant de soin par Martha il faisait si bon sur la terrasse le soleil réchauffé

Mon Amour ? J’ai pris une grand décision, durant tout ce temps loin de nos enfants, loin de toi, loin de notre famille et tout ceux que j’aime le plus au monde.
Nous avions toujours dis mon cœur que nous voulions être une famille Unie et heureuse, pas vivre dans la crainte de perdre l’un où l’autre.

Martha tenait son mouchoir écoutant lorsque Vincent s’approchait d’elle lui soufflait quelques mots au creux e son cou qui m'échappe pas au regarde d’Héléna lui souriant de les voir heureux.

- Voila mon amour, je vais donner ma démission à la caserne le Seg dira ce qu’il voudra, je m’en moque éperdument, de plus il était toujours entrain sur mon dos tout se que je faisais n’allait pas, ce n’est pas peu dire comme il ne m’appréciait pas, remarque mon amour c’est réciproque, jamais, jamais au grand jamais il ne saura être à la hauteur de ses prédécesseurs, c’est le cadet de mes soucis.. Tiens mon amour ? tu te souviens de la mort de notre curé à la caserne… paix a son âme, je suis certaine qu’il n’a même fait faire une cérémonie et qu’il doit être encore sur la table de l’autel à la caserne.. entre ce qu’il dit et ce qu’il fait le SEG, il y a une sacré différence..

- Martha ! ma bonne Martha, plus jamais vous vous ferez du soucis, vous me préparerez mon uniforme et mon épée… pas mon pistolet il me vient de mon frère ; je ne suis pas une voleuse ma bonne Martha, je ne garde pas ce qui ne m’appartient pas ..

- Ho ça Hélèna vous êtes la bonté même, la gentillesse même vous êtes notre princesse à nous, n’est ce pas Vincent ?

Wesley devait partir à l’hôpital, bien sûre après avoir soigner son pied, mille recommandations à Vincent et Martha..

- Va mon amour, les pauvres et les malades t’attendent, ils ne sont pas riches c’est vrai, même ils ont surement la plus grande des richesse, ils ont un cœur et rendront grâces des bienfaits que tu leur prodigues, sans te tirer dans le dos, façon de parler mon coeur adoré

Tu ne rentreras pas trop tard, je vais demandais à Vincent, ne m’aider à m’installer sous le grand chêne et à Louise, surtout j’ai grand envie de serrer notre fils dans mes bras, et Ambre, ils m’ont tellement manqués, plus jamais, non plus jamais je ne veux être séparer d’eux , je les aime et ils m’ont tellement manqués.

Vincent ? Ou est mistral ? Il va bien,

- Ho oui certes il va à merveille maintenant, je suis sur que dés qu’il va vous entendre vous le verrez arriver prés de vous, c’est un très bel étalon donc vous lui avez redonner confiance en lui, vous êtes un géni pour les équidés..

Chuttt Vincent il ne faut pas l’ébruiter.. les chevaux, c’est comme les humains, il faut savoir leur parler diagnostiqué pourquoi ils sont triste, qu’est ce qu’ils leur sont arrivé..C’est vrai Vincent j’ai été à la bonne école chez mon père.

- Je vous en prie mes amis prenez place avec nous, nous êtes avant tous nos amis, alors partageons notre petit déjeuner ça me fait tellement du bien de vous revoir j’ai tellement prier pascal pour notre retour ..

Messages : 1991 Date d'inscription : 04/10/2009 Ville : Bourges

Quand je lui parlais de fabriquer des béquilles pour ma douce, Vincent acquiesça d'un geste de la tête avec un large sourire puis ma tendre épouse nous fit savoir qu'elle avait bien l'intention de démissionner de l'armée et quelle ne fut pas ma joie de l'entendre clamer cette décision surtout vis à vis du SEG actuel qui ne portait guère Elena dans son coeur et qui faisait tout pour la contrecarrer aux moindres gestes et paroles de sa part et je savais pertinemment qu'il en était d'ailleurs pareil pour moi et les autres qu'ils soient soldats ou officiers. Psychologiquement parlant, il était du genre monomaniaque, atteint par une psychose caractérisée par une obsession limitée à un seul sujet, "MOI". "MOI, je suis à la tête et vous, vous n'êtes rien que mes pions. MOI, je sais tout et vous rien, MOI, j'ai vécu et tout fait et vous rien. Enfin, il faisait tout mieux que les autres et il était plutôt à plaindre qu'à blâmer mais quand même dangereux voire périlleux lorsqu'un malade de ce type de psychose se trouvait au commandement de toutes les armées et en plus pour couronner le tout, grossier personnage dans toute sa splendeur. Je soupirais à cette image du SEG en me disant que pour le moment, il fallait le supporter et s'en contenter. Peut-être que l'avenir nous apportera un homme de valeur, digne de ce nom à la tête des armées.

Je regardais ma douce qui était heureuse de se retrouver au sein de sa famille et de ses amis et cela me faisait chaud au coeur. Elena était radieuse de beauté avec les rayons de soleil qui faisaient luire sa longue chevelure brune et bavarde comme pas deux, elle parlait avec amour des enfants qui devaient dormir encore et avec tendresse de son équidé Mistral et des chevaux en général avec Vincent... Les laissant à leur discussion, je me levais pour m'apprêter à partir lorsque je vis un cavalier arpentait la grande allée pour arriver jusqu'à nous et me remit une missive venant tout droit des îles lointaines, plutôt dire de la Martinique. Avec un grand sourire, je reconnus la belle écriture de ma très chère cousine Keri en dépliant le vélin et regardant ma douce avec émotion...

- Oh ! Mon amour adorée, c'est ma cousine Keri qui m'envoie de ses nouvelles et bien si je m'y attendais. Pour une surprise c'est une très bonne surprise. Ecoute-moi, mon coeur, je vais t'en faire lecture...

Citation :: Mon cher cousin,

Voici plusieurs semaines que nous avons posé le pied sur l’ile de la Martinique et après notre installation, je peux prendre enfin la plume pour te donner des nouvelles.

Tout d’abord, permets-moi de te rassurer sur le voyage qui s’est déroulé sans aucun problème. Les cotés du Nord ont été relativement froides pour la saison et notre arrêts au port ne nous a pas permis de rester longtemps. Même l’océan n’a eu de caprice, laissant naviguer le navire tranquillement jusqu’à Fort de France.

Ici la chaleur est très forte, ne nous laissant aucun répit jour et nuit. Malgré l’air du grand large, il nous est assez difficile de faire face à cette vague de climat importante. Pourtant nous allons bientôt entrer dans la saison dit la période hivernage ou la pluie devrait taquiner les terres. Mais pour l’instant à l’heure où je t’écris, aucun orage à l’horizon.

Charles a pu prendre ses marques en tant que Gouverneur de l’ile. Il est très souvent solliciter au bureau aussi bien par les habitants de l’ile que par les personnes des compagnies des iles d’Amérique (la CIA). Ce soir je vais à ses cotés visiter la sucrerie, cette même sucrerie qui permet une exportation en France pour le rhum et que pour le sucre.

Nous avons aujourd’hui un fils, Oh non t’emballe pas en lisant ses mots, je n’ai pas mis au monde le premier né de Charles, mais dans les calles du navire qui nous a mené jusqu’ici, nous avons eu la surprise de trouver le petit Zacharias, le même petit garçon qui avait volé la boulangerie d’Elena. La relation est quelque peu difficile, mais je ne perds pas espoir. Aujourd’hui, nous avons eu à faire à un jeune garçon appartenant au personnel venu s’introduire dans notre carbet (maison) et malheureusement pour lui , les coutumes restent les mêmes en France, le vol est puni ici par correction en fonction de l’age. Je ne te cacherais pas la colère du jeune Zac devant ce spectacle et bien que cela soit juste afin de ne pas reproduire de vol, j’ai du mal à instruire à Zacharias les règles et les conséquences des actes. Je n’ai pas trouvé de livre comment devenir une bonne maman, alors si à ta réponse tu peux me donner un extrait d’un ouvrage que je puisse prendre en exemple, je t’en remercierais.

Charles va très bien, je lui trouve même des couleurs que je n’avais vu sur son visage, il garde un sourire et je te dirais même qu’il est au petit soin pour moi. D’ailleurs ces derniers temps, peut être est ce du au changement de région, mais quelques petits tracas désagréables viennent incommoder mes journées. Des nausées mais aussi des vertiges fréquents. Ici nous n’avons pas encore de médecins alors j’espère qu’il ne s’agit que d’une adaptation au climat et que tout ceci ne sera que passager.

je vais me renseigner sur les différents remèdes qui sont exploités ici et qui sait peut être que certaine plantes pourraient t’être expédiées si leur bien fait se voient efficaces. Je te joindrais à ma prochaine lettre un détail de mes trouvailles.

En attendant, embrasse bien le petit de ma part qui a du bien grandir et Charles se joint à moi pour vous envoyer toute notre sympathie.

Nous pensons bien à vous,

A pourrait tu rendre une petite visite de temps en temps à mémé Anna, te savoir prés d’elle me rassure.

Je t’embrasse,

Ta cousine

Keridwenn.

- Comme je suis heureux d’avoir enfin de leurs nouvelles, mon amour ! Tu t’en rends compte, cette missive a mis presque plus d’un mois pour arrivée d’Outre Mer jusqu’à la France… Oh ! Là, il faut que je file vite à l’hôpital, il doit se faire tard.

Avant de partir, j’embrassais tendrement ma douce épouse en lui disant…

- A ce soir, mon amour, embrasse bien les enfants pour moi et je tâcherai de venir plutôt… Je t‘aime mon petit cœur…

il faisait si bon de retrouver chez soi, au milieu de ceux qu'on aime qu'on ne voudrait jamais perdre, c'est vrai que pour Hélèna la plus grande décision était de donner sa démission à cette caserne où elle se sentait mal , elle pensait à ce pauvre curé que personne n'a su détecter sa souffrance, car il y a des souffrances de coeurs qui ne se voient pas, et qui font si mal, comme la trahison; aussi Hélèna resterait à l’espérance prendre son fils Richard l'embrasser le serrer dans ses bras, elle a eu tellement peur de ne plus le revoir, il fallait avoir un coeur de pierre pour ne pas voir sa souffrance, loin des siens

jamais Hélèna n'a voulu de cette mission, idiote pour elle, mais elle n'avait pas le choix et de plus le Seg, souvent lui parlait très mal, tout juste si il ne lui faisait pas nettoyer la cour à genoux et pourtant elle était caporal, lui qui savait tout le Monsieur " je sais tout , et vous fermez vos ***** mais bon cette fois c'est au milieu des siens qu'elle passera la plupart du temps
hélèna rayonnait de bonheur, un mari toujours attentif, toujours aimant quand un coursier arrivait , fronçant les sourcils serais-ce de mauvaises nouvelles ? Hélèna se mordait la lèvre, un peu inquiète , Wesley lui lissait le message, écoutant attentivement.

- Mon amour ? c'est merveilleux , enfin des nouvelles de ta cousine Keri, et Zac est avec eux, j'en suis ravie mon tendre amour , il était un pauvre gamin des rues, un creve la faim qui volait pour se nourrir , et tu vois mon ange si beaucoup se préauccupait un peu de son voisin, peut etre n'y aurait 'il moins de malheureux, mais helas certains ferait n'importe quoi pour se faire une belle place.

Vincent parti faire je ne sais quoi , Hélèna n'avait pas entendut ce que WEsley lui avait demandé, sa longue chevelure défaite, elle se sentait bien une femme, une épouse attendrie, une mère aimant ses enfants, une femme heureuse de vivre pour les siens.

- c'est vrai mon amour ? tu rentrera de bonne heure? et nous pourrons aller au lac voir les cygnes, je sais sur qu'ils doivent avoir des petits.

Non elle n'allait pas s’ennuyer avec ses enfants et Louise et Martha, Vincent, et tous le monde qui sont a leurs service que Wesley a employé, les sortant de la misère, et ça Hélèna le savait et en est heureuse, et surtout aussi bien qu'elle, que Wesley les respectants

- Mon amour! soit prudent, je t'aime plus que tout au monde, je t'aime chaque jour un peu plus;.

Embrassant tendrement son Wesley, savourant ses lèvres, lui caresse le bras, l'attirant près d'elle le regardant dans ses yeux bleu comme les profondeurs de l'océan, lui murmurant des mots d'amour bien à eux, comme elle aimerait qu'il reste prés d'elle , se souviens d'un pique nique ou il avait posé sa tete sur ses genoux ses baisers passionnels et pleins de tendresses

Messages : 23 Date d'inscription : 05/07/2011

et ce n'était qu'un rêve?

Louise et hélèna passaient beaucoup de temps ensembles, soucieuse de ses enfants, Hélèna s'informait de la santé de ses enfants.

Il faisait beau en cette journée, bien qu'elle atteignait la fin de son 5 eme mois de grossesse, Hélèna se sentait bien au milieu des siens.
Ambre jouait dans le sable faisait de chateaux ce qui fait sourire les deux dames.

- je crois que votre petite princesse est la plus heureuse, regardez comme elle a changé depuis que vous rester à l’espérance... hélèna et même notre petit baron, il est de plus en plus heureux ; il a déja 4 dents , et commence bien à gazouiller.

- C'est vrai ! Louise, mes enfants m'ont tellement manqué , plus jamais je ne partirai à moins que mon tendre époux Wesley me demande de le suivre.

Hélèna regardait au loin où les cygnes nageaient majestueusement sur le lac , que c'est beau, le chant des oiseaux dans les arbres lui rapelle bien des souvenirs, et Mistral combien elle aimerait le chevaucher, helas dans son état, je ne pense pas que mon époux serai d'accord

- Vous savez Louise? je sais combien Wesley aimerait être présent parmi nous, savourer les moments avec les enfants, il les aime tellement , jouer et rire avec eux.

- et Oui Hélèna vous avez un époux le plus charmant au monde attentif à vous et aux enfants, sans compter combien, il nous aide aussi, sans lui, Vincent Martha et moi même que vous avez accepter ma présence, vous êtes les plus merveilleux au monde.

- Je vous en prie, Louise, vous savez combien Wesley et moi même sommes sensibles et nous faisons tous que que les malheureux le soient moins, tenez souvenez de cet hivers, quand nous faisions de la soupe et combien d'enfants en bas âge sont hélas décédés par faute que leurs mères n'ont plus de lait, et qu'elles les laissent sur le parvis de l'église, espérant une vie meilleure pour eux, souvent ..

Hélèna s'en dit pas plus, elle avait tellement eu mal lorsque des enfants meurent en plein hivers alors que l'autre sont bien au chaud et bien nourris.

si nous parlions d'autre chose , Hélèna prit son fils dans ses bras, l'embrasse le faisant rire. voyez comme il ressemble de plus en plus à son père, il est si fier de son fils , si vous saviez Louise comme je suis heureuse, il me tarde que mon wesley rentre, il me manque tant.

Messages : 1991 Date d'inscription : 04/10/2009 Ville : Bourges

Comme prévu, je partis plus tôt de l'hôpital car j'avais hâte de retrouver ma petite famille. Passant les grilles de l'Espérance, je filais tout droit aux écuries. Vincent vint vers moi suivi du jeune garçon d'écuries...

Belle journée, Monsieur ! Je crois que Madame va être heureuse de vous voir rentrer de si bonne heure ! Madame est près du lac avec Louise et les enfants.

Je descendis de selle et donna les rênes à Vincent qui à son tour, les remit au jeune Julien...

Tiens ! Julien, bichonne-moi bien Sorbonne.

- Oui, Vincent, et c'est grâce à Daniel qui m'a relevé plus tôt que j'ai pu me dégager... Au fait, Vincent, avez-vous eu le temps de faire ce que je vous avais demandé ce matin avant de partir.

Oui, bien sûr, je vais vous les chercher.

Quelques minutes après, Vincent revint avec les deux béquilles en bois et me les remit. Je les regardais tout en poussant un petit sifflement admiratif...

- Et ben, Vincent, je puis dire que c'est de la belle oeuvre et en plus du très solide apparemment. Un grand merci, mon bon Vincent et je vais de ce pas les rejoindre au bord du lac. A plus tard !

J m'engageais dans l'allée qui ceinturait le Manoir et pris la direction du petit chemin qui menait sur les bords du lac. Je vis Richard dans les bras de sa mère en grande discussion avec Louise et ma petite princesse qui jouait dans le sable. Je m'avançais vers eux tout lui criant...

- Coucou ! Ma petite Princesse d'amour, c'est Papa !!!

Quand Ambre me vit, elle accourut dans mes bras. Papa... Papa... Papa !!! La soulevant dans mes bras, elle me serra fort le cou en me faisant plein de petits bisous puis m'approchant de ma douce épouse et de Louise, je leurs dis.

- Bonjour, Louise ! Comment allez-vous ? Et toi mon amour, comment te sens-tu ? J'espère que cette cheville ne te fait pas trop de misère... Tiens, mon coeur, je t'apporte un petit cadeau de la part de Vincent et c'est lui-même qui a fabriqué ces deux béquilles pour t'aider à marcher.

J'embrassais tendrement ma tendre Elena et pris Richard dans mes bras en le couvrant de baisers, ce qui le fit rire aux éclats montrant ses quatre petites dents tout en le regardant avec tendresse dans le bleu azur de ses beaux yeux.

Hélèna en grande discution avec Louise, observait Ambre jouer dans le tas de sable , quand une voie si fit entendre, tournant la tête vit son tendre époux dans le sillon d'un ombre, tendant les bras à sa fille, ausitôt laissant seau et pelle accourut pres de son père se jetant dans ses bras.

Citation :: Coucou ! Ma petite Princesse d'amour, c'est Papa !!!

papa , papa, papa, la voyant le prendre par le cou l'embrassant comme le fait toutes les petites filles de son âge.

Hélèna tenait son fils dans ses bras l'embrassait, oh oui comme elle l'aime ce petit être qui lui rempli ses jours de joies, ses moments passé avec lui, rattraper le temps perdu, c'est impossible, savourer les instants présents oui , ça hélèna ne laissera personne lui enlever ce qui lui avait de plus cher au monde.

elle laissait parler Louise, qui s’effaçait un laps de temps.

- Nous allons bien Monsieur le baron, maintenant que vous êtes là, je vais aller voir Martha, si elle a besoin de mes services.

Hélèna donnait Richard à son père, c'est qu'il commence à peser ce petit, quatre belle petites perles blanches , ses gazouillements, son joli petit sourire rendait sa mère heureuse, sauf cette maudite cheville

c'est gentille à toi d'avoir penser à moi pour un cadeau, des béquilles vont m’être utile un laps de temps , je remercierai Vincent pour cela, non ça va , tu sais! je ne suis pas douillette, il m'en faut plus que cela pour m’immobiliser, c'est pas une cheville qui va me clouer ici. j'ai envie de marcher, si je met mes chaussures, où mes bottes, je pourrai de monter mistral, j'ai envie d'aller chevaucher les chemins de la foret, courir à perdre haleine avec mistral, viendrais- tu avec moi ?

Hélèna laissait couler des larmes, elle savait que ce n'était pas possible, pas à cause de son pied, elle aurait aimée courir sur leur montures, Sorbonne et Mistral ,côte à côtes prés de lui comme autrefois, où ils étaient insouciants, où rien n'avait d'importance pour eux, se regardant amoureusement qu'aucun nuage ne vienne assombrir leur bonheur, rire aux éclats, elle savait que tout cela est impossible. il est vrai que son tendre amour avait beaucoup de travail à l’hôpital , quelle joie pour elle de le voir franchir la porte de l’espérance, des qu'il peut s'évader de ses obligations, arrive au plus vite prés des siens, passer un moment.

- Dis moi mon amour ? crois-tu que je vais en avoir pour longtemps avant de remettre le pied à l'étrier ? il me tarde d'aller gambader avec toi mon ange .

hélèna se blottie dans ses bras l'embrassant avec passion déposant un tendre baiser sur ses lèvres lui murmurant " je t'aime mon wesley d'amour , tu es toute ma vie , sans toi c'est un jour sans soleil, mon bonheur c'est toi et nos enfants

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