[RP] Demeure de l'Espèrance

c'est à l'aube de ce jour du 12 décembre hélèna arrivait au manoir, elle n'avait aucune envie d'y rester un jour de plus, ça lui donnait des boutons à l'idée d'apercevoir certains personnes.

un pli avait été laisser, quand Hélèna le prit, malgré ses mains gelées par le froid, elle se hâtait de rentrer, prendre une petite collation avant de se rendre dans ses vignes, elle ne voulait surtout pas rencontrer la chancelière MJ, et encore moins son oiseau de clocher, elle savait que le procès était jouer d'avance que tout avait été manipuler, comme il est facile d’écraser les autres, les traiter de menteurs de bons à rien quand on a l'appui des grâces du monarque et de son entourage, hélèna est très rancunière quand on lui fait une vacherie, sa vengeance sera rude et tombera comme un couperet, certains insinuations de mensonge de MJ&N s’abattront sur eux comme la foudre, il est plus facile de dégringoler des hauteurs, de rouler comme un tonneau vers le bas, plus bas " les enfers".

quand elle avait fini de lire le message de son amie Marianne, des larmes perlaient le long de ses joues

Ho! Marianne, ma douce amie Marianne que je suis heureuse que tu sois médecin, mais fais attention à toi, tu risque de mettre la main dans un panier de crabes, pense t'elle.

Spoiler:

Martha, nous serons de retour pour le repas et je dois passer aussi en ville.. avez vous besoin de quelques choses?

soyez de retour pour 12h 30 le repas sera pret . lui faisant un petit signe que oui .

Hélèna et Vincent quittèrent le manoir pour se rendre aux vignes ou l'attendaient ses ouvriers .

[21 Decembre 1652]

Il faisait très froid cette nuit de décembre, emmitouflée dans son manteau. Helena se rendait à la capitale pour ses vignes. Elle voyageait de nuit, partie la veille du village d’EU. Enfin Wesley et elle, ont trouvés la paix, se rendant utile au village, sans être juger de bons à rien, ou de faignants, non ça elle n’oubliera jamais tous ceux qui ont monter de toute pièce, un procès truqué, sans compter certaines langues de vipères crachant sans cesse leurs venins sur les autres voulant se mettre à la disposition d’autrui,. ils étaient loin des sarcasmes de Paris. Aussi lorsque l'horloge de la ville sonnait sept heures, la calèche entrait dans l'allée centrale du manoir de l’espérance.

Déjà Vincent au travail entrain de couper du bois, une odeur alléchante mêlé de café et brioches se faisait sentir dans tout le manoir, un bon petit déjeuné ne pouvait que lui faire du bien avant le prendre le chemin des vignes. Apres avoir discuter avec Vincent lui demandant de lui trouver cette fois « cinq ouvriers ».

- Mais ma pauvre Helena comment voulez-vous trouver tant de monde ? Les gens ont froid et faim, et souvent, sans compter ceux qui se meurent, ils restent chez eux par la froidure de l’hiver, lui avait dit simplement Vincent

- Alors écoute- moi Vincent, je veux de la nourriture, des plats chauds et consistants, du vin, du café et du bon pain frais, que tu porteras aux vignes, il est hors de questions que les gens qui travaillent pour moi, le font le ventre vide.

- Ensuite, tu iras chez les habitants, je te donne de quoi acheter pour que les plus démunis et surtout les enfants ne manquent de rien, tu iras voir à St louis, tu feras livrer du bois, du pain, du lait et si tu vois la mère supérieur ou Daniel, dis leurs que nous allons bien. Tout en lui tendant une grosse bourse bien remplis de louis.

- C’est la mère supérieur qui va être contente, elle ne savait pas où trouver du bois, et surtout du pain, des pauvres ! ils y en a de plus en plus et en plus par ce froid, ils ont trouvé de quoi manger et dormir à St Louis..

Ainsi donc paris n’avait pas changé, toujours pareille quand arrivent les grands froids, je me doutais bien aussi que l’on pouvait trouver des nouveaux nés morts sur le parvis d’une église, combien de fois Wesley et moi avions arpenté les rues de la capitale, essayer de sauver des enfants abandonnés. Souvent lorsque nous les trouvions au petits matin c’était trop tard pour eux, mort de froid, il fallait les ensevelir dans la fausse commune, sans nom, aussi je leur donnais un nom, si c’était une petite fille, nous mettions sur sa tombe « petite fleur » un garçon « petit ange bleu »

Dans la salle à manger, buvant mon café, Martha venait s’assoir pres de moi
- Ah ma brave Martha, comment allez-vous ? c’est vrai qu’il y règne un calme hors du commun, j’avais emmenée les enfants ainsi que le chien de mémé Anna « colonel » la dernière fois lors de mon passage.

- Helena c’est bien calme ils nous manque tant les enfants, c’est vide ici, et que.. prenant un mouchoir s'essuyant les yeux

Posant ma main sur son bras, je déposais ma tasse sur la petite table, regardant Martha d’un air plein d’affection.

- Ma chère Martha, ce soir vous viendrez à EU avec Vincent et Julien, il est hors de question que vous passiez les fêtes seuls, nous en avons parlé avec Wesley donc je vous donne la journée pour préparer vos affaires et ce soir nous partons pour EU , de toutes façon l’air de la mer vous fera le plus grand bien …

La joie de Martha se lisait sur son visage heureuse.. oui elle l’est, ils n’allaient pas passer les fêtes seuls ? ce ne serait pas digne de la famille des De Lhavilland .

[9 Janvier 1653]

Il était encore très tôt ce matin lorsque j'entrais au manoir, je faisais des allées retour Paris EU , uniquement pour mes vignes, plus jamais je me rendrais dans une auberge et j'en avais mes raisons.

Lorsque devant le manoir j'observais un instant notre bâtisse, mais ce jour là une personne m'attendait il me saluait par politesse et je lui rendais son bonjour par un signe de la tête , mais que me voulait cette personne, que faisait il devant les grilles de si de bonne heure? alors que le jour se levait à peine.

-Et bien que faites vous devant les grilles du manoir ? que se passe t'il ? Paris serai t'il à feu et à sang?

- Ho non madame, je vous attendais, j'ai compté les lunes et je savais que vous viendriez ce jour

Et bien puisque vous êtes ici, entrez et dites moi ce qu'il vous arrive .

le pauvre homme tenait son chapeau entre ses mains, un peu perplexe, c'est vrai , je voyais une lueur de gêne dans son regard, sans comprendre se qu'il se passait réellement . Nous entrions dans le manoir, tout en faisant une bonne flambée, devant une bonne tasse de café, j'observais la personne en question, je lui demandais

- Alors dites-moi que se passe- t'il? pour que vous soyez devant la porte.

- et bien dame ?voila je suis allé à la mairie, j'ai consulté les prix pour travailler dans les champs et je ne sais pas si vous allez pouvoir nous payer plus cher, les emplois il y en à 30 Louis,et 25 louis et 27 , mais avant de prendre les embauches avec mes compagnons je voulais vous tenir au courant

- Et ben ? 30 Louis 25 ? 27 ? louis, ma foi et comme j'ai besoin du bruit de mes vignes, ne vous inquiétez pas , je vous mettrais des emplois à 35 louis

mais dame ?

allé, il est temps de nous rendre aux vignes, j'ai aussi pour vous des paniers garnis de nourriture, et ce soir je repars sur EU ..

Un cavalier arrivait à toute allure venant de EU, il devait remettre un pli à Martha, il descendait de sa monture , regarde à droite et à gauche

- Madame s'il vous plait ..un pli pour vous .

Martha occupée au jardin venait prés de la grille

- Un pli pour nous ?

- Oui vous êtes bien Martha et Vincent ?

- Ma foi oui mais de qui est ce ?

- Ma foi je ne sais point, c'est de Dame Hélèna qui me la remis en disant que c'est urgent.

- Hélèna ? mais

prenant le plis Martha l'ouvrit et au fur et mesure de sa lecture blanchie, elle fut soutenu par Vincent lorsqu'elle devint livide.

Spoiler:

Par tout les saints du ciel Vincent ? qu'est ce que cela veut dire ? notre ami Wesley a été arrêté et Hélèna arrive dans la nuit?

- Ah ma bonne Martha , c'est encore un coup monté de toute pièce, tu sais il y a des pourris de partout, alors que notre bon ami Wesley et hélèna doivent en être les victimes.

Allons Martha allons préparer à manger pour Hélèna et faire sa chambre, elle va être extenuée par son déplacement , tel que je la connais elle doit être dans tous ses état.

[13 Mars entre EU et Paris ]

Il faisait froid en ce jour, une petite pluie fine et glaciale m'a accompagné une bonne partie de la journée. Cela ne suffisait pas, de belles rafales, se sont également invitées, sans apercevoir un rayon de soleil, seul un brouillard épais et dense.
Les mains sur les rênes de mon équidé, emmitouflée d’un manteau, donc je relevais la capuche pour me préserver du froid, je prenais le chemin des bois, traversant les bosquets, au loin je pouvais voir le fourgon cellulaire, seul les grincements de la charrette se faisait entendre.

Je devais être légèrement en retrait, personne ne soupçonnait ma présence à cet endroit, je regardais droit devant moi, le visage embrumé par la pluie et de larmes, par moment le fourgon s’arrêtait puis reprenait sa route.

Le convoi tournait sur la droite, et moi je prenais le chemin de la forêt, le cortège des soldats se rendait à Paris, il me séparait de mon tendre époux, le reverrais-je ? Un jour ? Est- ce la dernière fois que j’ai vu ce matin au manoir avent qu’il ne se rende à la mairie de EU ? Des larmes sillonnaient mon visage malgré moi, la boule au ventre, lorsque j’arrivais sur la capitale, au loin j'aperçut notre manoir.

Je passais par derrière la demeure , allant mettre « mistral » à l’abri, le soigner, lui donnant un bon seau d’avoine, un seau d’eau, une fois installé dans son boxe. Je lui caressais sa crinière, mettant ma tête un instant contre son encolure.

21 heure 30 sonnait à Paris, J’observais le manoir, pas un bruit, tout et calme, pas le gazouillement des enfants, ils sont à EU avec coco, aussi je m’approchais de l’entrée fermant le portail à double tours, enchaînant les deux battants.

Revenant sur mes pas , prenant la clé sous le pot de fleur , j’ouvrais doucement la porte en refermant derrière moi, m'appuyant contre la porte, je sentais le doux parfum de notre maison, j’entrais au salon , prenant un petite collation , je me dirigeais vers l'âtre, m'asseoir devant la cheminée, je mettais mes mains sur mon visage et me mit à sangloter en disant « Pascal pourquoi m’as-tu abandonné ? qu’aie-je fais pour mériter cela ? » J je me doutais bien que l’armée viendrait ici.

Je n’avais pas entendu Martha venir au salon , lorsqu’elle fut prés de moi, en me levant , je l’embrassais en pleurant comme une enfant dans ces bras .

- Martha ? ma douce Martha, ils ont arrêté Wesley ce matin , ils l’ont amené sur Paris, mais je ne sais pas où .


- Mais pourquoi ? Hélèna que c’est il passé,

- Martha ! ce serai trop long à expliquer, le roi l’a fait arrêter et l’armée est venu ce matin, c’est coco qui est venu me dire, et je suis là
Je ne sais même pas si je vais le revoir .


- Hélèna vous avez besoin de repos..


-Non Martha je ne pourrai pas dormir, il vaut que je veille, je vais attendre ici au salon. je veux revoir Wesley .. tout en pleurant à chaude larmes

- Alors je reste avec vous, ne dites pas non, je reste auprès de vous le temps qu’il faut.

Nous parlions une bonne partie de la soirée , je détaillais à Martha depuis le début, au bout de quelques heures, j’ai du m’endormir sur le sofa.

[24 Mai 1653]

Nous étions arrivé tôt le matin à la grande joie de Vincent et Martha, Wesley Estéban, Angélique et moi même sont venus de EU pour les vignes, je ne sais pas pourquoi malgré les emplois alléchants aurai pu satisfaire des gens, aucun emplois ne fut prit, la vigne avait besoin d'arroser, aussi nos amis se sont proposés pour nous venir en aide, c'est ça les vrais amis être présents.

Le soir venus nous étions en tavernes à partager le verre de l'amitié après une journée de travail , ce n'est que très tard que nous arrivions au manoir de l’Espérance tout en regardant les lieux à la lueur de la lune , je souriais car je savais que Vincent s'occupait fort bien du manoir avec Martha le temps de nos absences.

Lorsque nous entrions une bonne odeur de café, de chocolat et surtout de brioches se faisaient sentir, Martha ! pas encore couchée nous attendait, quelle fut sa joie de nous voir .
et la voila à nous demander comment vont les enfants comment se passe notre vie là-bas à Eu , je lui prenais les mains, l'embrassais comme une mère

- Martha, ma douce Martha, Vincent si vous saviez comme nous sommes heureux de nous retrouver au manoir

-Je vous présente des amis qui ont eu la gentillesse de venir nous aider pour les vignes

Voici Esteban et sa douce tendre Aimée Angélique, vous leur donnerez la chambre bleu, le temps de notre séjour, je vous remercie Martha

Nous passions un long moment à discuter de chose et d’autre, tout prés de mon tendre époux d'amour, je lui fis un petit signe et lui chuchote

- Mon amour je suis sure qu'il nous reste un bon cru dans nos reverses, n’est- ce pas une bonne occasion de partager avec nos amis cette cuvée qui nous vient du sud ?

Angelique ,sa main glissée dans celle d'Estéban avait suivi Helena et Wesley jusqu'à leur demeure qu'elle voyait pour la premiere fois...Estéban ayant un emploi du temps tres
allégé pouvais se deplacer plus facilement et elle se dit que la politesse voulait qu'elle remercie ceux a qui elle devait cet avantage
Elle entra a son tour accueillie par une agreable odeur de café et de chocolat,une douceur tres a la mode en ce moment et ce savoureux parfum de brioches
Angelique sourit en voyant la personne qu'helena nommait Martha ,se rejouir sincèrement de leur retour en la capitale..
Angeline alla s'installer dans un fauteuil ,laissant les deux femmes a la joie de se retrouver et souriant a Estéban ,elle se blottie dans ses bras profitant pleinement de sa
presence

[17 Juillet 1653]

La diligence s’arrêtait à l'aube devant le manoir de l’espérance, c'est le cœur lourd et serré que je revenais à la capitale de Paris, combien de fois je redoutais ces moments, laissant à EU ceux que j'aimais le plus, mon tendre époux, mes enfants mes amis.

Paris a bien changé depuis notre départ, on ne voyait plus les militaires faire leur patrouilles dans les rues, il n'y avait plus âme qui vivent sauf quelques bedeaux et toujours les même « les crèves la faim » et des gamins mendiants quelques louis ou quelques miches de pain.

Le manoir restait toujours le même, fermer à clés, comme on recommandait à Martha et Vincent de le tenir ainsi pour éviter tout pillage.
Mes pas me guidaient vers la porte dans le silence du matin ou tout dors encore, pas un bruit, juste une bonne odeur de café et de brioches se faisait sentir, tout en souriant je savais que Martha devait compter les jours,

Avais-je ? Besoin d’annoncer m a présence ? Surement pas,   lorsqu’en ouvrant la porte en fermant les yeux un instant respirant l’odeur de chez nous.

- Martha ? Vincent ?  Tout en me précipitant vers eux, je les embrassais me jetant dans leurs bras des retrouvailles tant espérées .aussi Vincent ne manquait pas à ses devoirs ni Martha d’ailleurs, j’observais la salle à manger, un panier de victuailles déposer dans un coin et des bouteilles vins

Et Bien Oui Hélèna comme vous le voyez, nous vous attendions, Martha et moi, nous avons préparer un panier, du vin et de l’eau pour vos ouvriers..

 Vous m’avez tellement manqué je suis contente de passer la journée avec vous.

Et Wesley comment va-t-il ?  me demandait Vincent il n’est pas venu avec vous ? et les enfants comment vont-ils ? et « colonel »?

- Vincent, je me suis souvent faite du souci pour Wesley, il restait enfermé des jours et  des jours dans son bureau depuis que le monarque l’a déchu de tous ses titres  et ses fonctions, si il n’est pas avec moi, c’est que depuis le 7 Juillet  il a reprit ses fonctions au sein de la mairie, puis il a ouvert un dispensaire aussi et bientôt sortira de terre un collège  pour ceux qui veulent étudier.

Dites-moi ? et Daniel et Angel ? Ou sont-ils à st Louis,

Je les regardais un à un fronçant les sourcils, Martha prit la parole me laissant choir dans ses paroles.au fur et à mesure

Et bien Daniel a préféré repartir dans le sud avec sa douce Angel, l’air de paris ne lui convenait pas , ni celle de leurs fils, un soir Daniel est venu nous dire qu’ils quittait la capitale ,  la santé d’Angel, le préoccupait plus que tout,

- Angel ? Était malade ? Martha ?

Pas malade, elle a eu les meilleurs soins à st Louis, et leur diagnostique tombait il lui fallait un changement radical de climat et le sud  leur était conseiller.

-Aussi autre chose hélèna .

Je n’étais pas au bout de mes surprises tout en buvant une tasse de café, j’écoutais Martha, les regardant à nouveau l’un et l’autre.

 - Quoi donc ma douce Martha ?

- St louis n’est plus qu’un bâtiment désert, Mère Catherine est repartie au couvent, après avoir donné congés à tous les médecins, elle savait que chacun d’eux pouvait travailler dans divers ville de leur choix et un matin elle est venue au manoir nous dire au revoir, elle vous transmet ses souvenirs et qu’elle ne vous oublie pas dans ses prières.

Huit heures sonnait à l’horloge du salon ce qui me sortait de mes pensées aussi

- Mes amis, je reviens, je vais jusqu’à la mairie mettre les emplois pour les vignes et je vais donner aussi le panier aux ouvriers et les payer pour leur labeurs, ne vous inquiétez point je reviens d’ici une heure.

un pigeon arriva essoufflé

Citation :

A Dame Helena De lavilland.

Une demande d'adoption ma été adressé afin d'adopté la petite victoire, fillette de bas age d'ont je vous avait donnée la garde durant l'invasion Barbare en Normandie durant l'année 1653.
L'on ma ainsi indiqué que vous ne vous occupiez plus de cet enfants et que vous l'auriez fait gardée par Dame Marie de la rose.
Ainsi, je vous écrit afin d'envoyer une lettre m’expliquant en détail les circonstances de l’éloignement de cette enfants de votre foyer et les raisons du don de l’enfant a dame Marie de la rose .

Aussi, afin de suivre au mieux ce dossier d'adoption, étant tutrice actuel de l’enfant, je vous convoquerait ainsie que dame marie de la rose et L’intendante de Normandie, garante de Marie de la rose en temps voulut afin de signer l'acte d'adoption.

Vous échangerez la petite en ma presence et instituerons des closes venant des deux parties si il y a la demande.

Que pascal vous garde et veille sur votre famille.

Cardinal Nonce apostolique A.R.Delarosa

[ 5 Novembre 1653 au petit matin]

Nous étions arrivés à la capitale au petit matin, une petite pluie tombait depuis des heures , laissant place à un brouillard épais  d'un jour d'automne voir hivernal,.emmitoufler dans une couverture, la  diligence avançait doucement dans l'allée centrale du manoir de « l’espérance », c'est avec un petit pincement que nous revenions chez nous, il y avait si longtemps que nous étions partis de la  ville pour nous éloigner de tous ses sarcasmes qui nous pourrissaient la vie. Nous étions aussi ravis , très heureux de revoir Martha et Vincent, les pauvres nous leur avions confier le manoir, ils devaient bien se sentir seuls, sachant que Daniel et Angel sont partis pour le sud, pour des raisons que Martha m'a expliqué auparavant.

Une bonne odeur de café et de brioches se faisaient sentir ce qui nous donnait faim , ha les brioches de notre bonne Martha personne ne sait  faire d'aussi bonne brioches qu'elle, une recette bien a elle qu'elle garde secrètement.
A peine entrer voilà que notre bon Vincent vint à notre rencontre, les bras charger de bois, il venait de la réserve.

- Wesley Héléna ? Soyez les bienvenus chez vous,  que nous sommes contents de vous revoir et les enfants ? Comment vont ils ?  Venez vite entrez, il fait un temps a pas mettre un chien dehors, c'est Martha qui va être heureuse, nous parlions de vous pas plus tard qu'hier.

tout en regardant mon tendre époux passant mon bras autour de sa taille.

Vincent ? Nous sommes si contents de vous revoir aussi ,comme vous le savez  nous venons pour la récolte des vignes, c'est que le raisin est rare et que nos braves vignerons ont tant besoin du fruit de la vigne pour leur cave.

lorsque nous apercevions Martha, elle en lâchait se qu'elle tenait dans les mains  ce qui me fait sourire,

Hélèna !  wesley  quelle joie de vous revoir , mais venez vite vous chauffer, et boire un bon café

Rien n'avait changé au manoir, sauf que le rire et les allées et venues des enfants se sont tut depuis notre départ,
nous nous installions au petit salon devant l' âtre prendre un bon petit déjeuner.

alors dites nous ? Comment ce passe la vie à EU , les enfants comment vont ils , et «  colonel » ?

Nous étions bombarder de questions c'est que notre brave Martha voulait des nouvelles ,
je repensais à notre discutions avec mon tendre époux

Martha . Nous avons une demande à vous faire,

Ah oui ? mais quoi donc? ,

vous n 'êtes pas sans savoir que depuis la naissances de Christian et David, Sara est débordée de travail, aussi nous aimerions savoir si dans vos  relations vous ne connaissiez pas une cuisinière pour  l'aider.  

Et ben  laissez réfléchir ...

Mais Martha lui dit Vincent , il y a bien la cuisinière « Pétronille »... de plus elle est sans travail depuis la mort de son époux , c'est vrai elle n'est pas toute jeune , mais fait très bien la cuisine

Martha fronçant les  sourcils, je la regardais tout en buvant mon café le dégustant après une nuit froide.

Pétronille, Pétronille ?  Ha tu veux la  Pétronille ? Mais tu sais ou elle habite ? en hochant la tête.

Bien sure que je sais, mais ce n'est pas un endroit  pour Héléna d'aller la-bas, par contre je pourrais accompagner Wesley à nous  deux, si,  il a y danger, nous serons nous défendre ,surtout qu'il n'y a plus d'armée à la capitale qui ne patrouille plus  depuis longtemps ..  
 


Quand l'horloge sonnait 8h  il me faut prendre congés pour me rendre à la mairie enfin d'y mettre mes emplois  , tiens ? elle fonctionne encore ? l'horloge de Paris? pas un seul chat dans les rues, pas un seul  chien non plus, pas âme qui vive, que c'est triste Paris, en cette saison.

Dis moi mon cœur ? Veux-tu m'accompagner jusqu'à la mairie ? Après tu pourras aller avec Vincent pour cette brave cuisinière... c'est quoi son nom  Ah oui Pétronille..

 -Tenez Wesley  et vincent vous trouverez facilement son adresse, vous passez par les rues des catacombes,  vous longez les quais de la seine  c'est une petite maison   au « 31  petite rue des acacias » et la vous trouverez Pétronille.... dites lui que vous venez de ma  part.

Et bonjour, mon vieil ami, quel plaisir de vous revoir, comment allez-vous ? Je vois que rien n’a changé, ici, grâce à vous deux… Et notre bonne Martha, toujours aussi énergique et plein d’entrain.

Bonjour Docteur, je suis également heureux de vous revoir, enfin. Ne vous inquiétez pas, avec les remèdes que vous m’aviez prescrit avant votre départ pour Eu, ma jambe va beaucoup mieux… Bien sûr, je la ressens de temps en temps avec le mauvais temps mais ça peut aller. Heureusement pour moi, Julien m’aide bien pour les gros travaux. Dommage que Julien ne soit pas là, il est parti tôt ce matin pour allez chasser le gibier dans les bois, mais avec ce temps, je ne pense pas qu’il nous ramène grand-chose… Oh ! Ma Martha est toujours en forme et le jour où elle ne criera plus, c’est qu’elle sera malade.

J’en suis ravi, mon bon Vincent et comme je vous l’ai déjà précisé, embaucher des saisonniers pour les gros travaux et prenez un peu de repos… Un bon garçon, ce Julien, oui, nous aurions aimés le voir aussi… Bien,  allons voir cette bonne et incorrigible Martha.

Comme il recommençait à pleuvoir, Vincent se hâta de mettre le bois dans un abri prévu à cet effet et de nous rejoindre au manoir avec du bois sec pour entretenir le foyer de la grande cheminée de la salle à manger. Quand ma douce passa son bras autour de ma taille, je la regardais en souriant tout en l’entourant de mon bras par les épaules pour la serrer tout contre moi et c’était ainsi que nous franchîmes le pas de la porte d’entrée. La surprise fut telle pour Martha, qu’elle laissa choir tout ce qu’elle tenait dans les mains.

Après les étreintes et les embrassades, notre bonne Martha nous invita à passer au salon pour prendre un copieux petit déjeuner. Vincent nous rejoignit avec des buches de bois pour alimenter le feu de l’âtre de la cheminée du salon où il émanait déjà une douce chaleur lorsque ma douce entama un tout autre sujet, celui d’une autre cuisinière pour aider Sara. Tout en sirotant mon bol de café, j’écoutais d’un air amusé l’échange de paroles entre Vincent et Martha et qui ne manquait toujours point de pigment… Ah ! Ces deux là, ne changeront jamais.

Je manquais à m’étouffer avec une gorgée de café quand Vincent sortit soudainement le nom de « Pétronille », puis je mettais ma main devant ma bouche pour ne point pouffer. Par Pascal, je me demandais qui pouvait porter un nom pareil. Elle va être la risée des enfants avec un nom pareil… Je faisais des gros yeux à ma douce en soulevant les sourcils avec une envie de fou rire. Enfin, Vincent et Martha s’étaient mis d’accord pour que Vincent m’accompagne chez cette fameuse Pétronille.

Fort bien, Martha, Vincent m’accompagnera chez cette dame mais avant je me rendrai à la mairie avec ma douce pour les emplois.

Il y avait quoi de trembler  j'avais peur à l'idée de voir partir Vincent et  mon tendre époux dans  les rues louches, malfamées surtout sans  patrouilles de l'armée,

je savais  trop ce qu'il pouvait arriver aux personnes s'aventurant dans les rues , pour avoir été soldat combien les lieux sont dangereux surtout vers  «  la cour des miracles » on pouvait y voir des ivrognes, des borgnes, des boiteux, et tous ceux qui font semblant d' être  infirmes pour avoir une poignée  de Louis, ou la bourse.

nous étions prés de la  cheminée  Martha  et moi,tout en  essayant de me tranquilliser de son mieux.

 vous êtes  sûre Martha ? Pour cette «  Pétronille » ? surtout pour les enfants ? Et si …

Héléna ! si Vincent  la recommande c'est qu'il sait,'il la connaît aussi bien  que moi, une pauvre femme au destin tragique ,  elle ne montre pas sa peine mais au fond elle elle est tres malheureuse, vous savez il n'y a pas que les mauvaises gens , mais je peux comprendre votre angoisse vos craintes,

Martha   le fait qu'il y a plus d'armée aussi pour protéger les personnes et vous savez combien  ça grouilles la puanteur,   certes  aussi ceux qui font semblant, tenez une fois , nous  étions appelé dans les rues pour un soit disant « malaise d'une personne »  et heureusement que nous étions militaires.
je vais vous dire ce qu'il était arriver un jour mais cela date un bon moment aussi
 nous patrouillons dans les rues,  un homme a tiré sur un  l'un de nous, ben oui il n'aimait pas les soldats, et bien croyez moi avec tout le bataillon de  l'armée ,  cet homme a réussi a s'enfuir à travers les bois,  c'est qu'il y a des filou de partout, tenez même au sein de l'armée, cet homme devait avoir  des complices avec des soldats.

ils devaient passer par la cour des miracles,voilà une cour dans laquelle il ne valait mieux pas se risquer à y jouer ! En effet, cette cour était le repaire de tous les truands de Paris, un asile inviolable qui s'étendait sur tout le quartier des Halles où même les sergents du Guet n'osaient pas s'aventurer. 
Larrons, voleurs, coupes-jarrets,ou mendiants, tout ce que Paris comptait de rebuts, d'exclus et de marginaux, venaient se perdre dans ce coupe-gorge depuis  longtemps,
C'était un véritable royaume dans le royaume. Jour et nuit, des guetteurs veillaient sur ses frontières. La Cour des Miracles obéissait à une hiérarchie très stricte. Un roi gouvernait, appelé le Grand Coesre, élu par ses sujets. Et dans la cour de ce roi, les dignitaires portaient les titres de ducs d'Egypte, Archisuppôts et Suppôts. De même que ce roi des gueux avait sa bannière et ses armes : un chien crevé pendu au bout d'une perche. 

La nuit tombée, cette cour se retranchait autour autour des feux et des chaudrons, dans ce domaine interdit à quiconque n'appartenait pas à la Confrérie. Et les ripailles, discussions, jeux de bateleurs duraient jusqu'à l'aube.
Malingres, calots, coquillards, polissons, drilles et narquois, vivaient en groupes distincts, le poète du Lais, du Testament et des ballades en argot, fréquentait le monde des coquillards.


En attendant  enfin la caleche entrer dans l'allée  nous nous précipitions  avec Martha sur le perron , ha par pascal ? C'est ça Petronille ? Mais elle va faire peur en enfants ? Tout en regardant mon tendre époux,  j'étais comme  paralyser sur place.

Martha ? Ma bonne vieille  comment vas tu depuis ce temps et ben dis donc tu parle d'une surprise
,
Petronille décidément tu n'as pas changer non plus toujours aussi...

aussi quoi ?

Entrons on discuteras mieux à l’intérieur ,,
Vincent va chercher  une bonne bouteille de vin
Bon écoute Pétronille , voilà nous avons penser à toi , car tu es sans travail depuis la mort de ton homme n'est ce pas ?

Paix à son âme  il me manque bien , mais que veux tu... bon je ne suis pas là pour parler de cet ivrogne  «  mon mari »

   Non bien sûre , voilà tu ne connais pas Monsieur et Madame  De Lhavilland ?  Ce sont des personnes  charmants irréprochables,  pour des raisons  que ne nous regardent pas, ils ont dût quitter Paris, pour s'installer à EU , et tu vois dame Hélèna et son époux wesley tu connais ? Il était médecin chef de St Louis  , ils cherchent une cuisinière,  alors nous avons penser à toi , tu verras ils ont des enfants,

Pétronille nous sourit et nous observe aussi, je la saluais de la tête tout en laissant Martha s'expliquer.

donc je te disais , tu devras par contre aller à EU, si ça te dis ?

Pour sûre, un  changement  d'air me fera du bien, et entre nous, Martha  je cherchais du travail hélas  j'en trouve pas, du moins comme disent les nobles «  il faut de l’expérience » et surtout ils veulent  « des certificats comme ils disent » et moi j'en ai pas, pour la bonne raison, c'est que mes patrons sont partis aussi, et je suis rester là, je devais soigner mon iv... mari ... que la mort a emporté... Monsieur ? Madame ? Si vous voulez de moi ? Je suis une bonne cuisinière, j'aime cultiver les légumes, faire de bonne confitures et des gâteaux, des tartes pour  les enfants,,, vous en avez combien ?

Mais quelle bavarde  cette Pétronille, je crois que nous n'allons pas nous ennuyer au manoir,

nous avons sept enfants, sur les sept nous en avons adopté trois,  mais vous verrez, ils sont adorables et très bien élevés et polis par leur nourrice Louise, nous veillons sur leur  éducation et nous sommes très stricts sur leur comportement.

Ma douce me regardait d’un air étonné en voyant la cuisinière. J’acquiesçais par un signe de la tête et content d’être revenu sain et sauf de ce lieu infâme. Je me sentais sale, rien que d’avoir respiré cet air vicié et nauséabond des rues du quartier ainsi que d’avoir côtoyé ces résidus de basses fosses qui ricanaient tout en mordant de leurs dents pourris, les pièces pour vérifier si elles n’étaient point en chocolat pour avoir un simple droit de passage dans leur royaume et j’en frémissais rien que d’y penser et à se demander comment cette femme pouvait vivre entourée de tous ces porcins. Puis une discussion pour des retrouvailles peu communes entre nos gens de maison et la cuisinière allait bon train, et j’apprenais par la même occasion que feu son époux avait été un éthylique chronique jusqu’à sa mort. J’avais foi en nos amis et s’ils nous l’avaient recommandé, c’était qu’ils croyaient en elle. Enfin toujours était-il que Pétronille allait faire partie de notre grande famille. Après ma douce, je prenais la parole.

Fort bien, Dame Pétronille, n’ayez aucune inquiétude, nous vous engageons en qualité de cuisinière. Nous nous couchons sur l’entière confiance que nous avons de nos amis et gens de maison, Martha et Vincent et nous vous demanderons rien de plus.

Puis m’adressant à Martha et à Vincent.

Mes chers amis, nous comptons sur vous pour les fêtes de Noël et de fin d’année, sans oublier Julien, évidemment. Les enfants vous réclament souvent et de par votre présence, ils vont être aux anges.

Bon, ceci dit, je crois qu’il serait grand temps de reprendre la route. Ma bonne Martha, si vous voulez bien nous préparer un panier de victuailles et des boissons pour le voyage et vous mon bon Vincent, prenez soin de vous.

Une demi-heure plus tard, après des au revoir larmoyants, nous quittèrent le manoir, laissant Martha et Vincent aux grilles du domaine.

[ 24 Mars 1654]

C'est au petit matin que la diligence entrait dans l'allée du manoir de l’espérance, il y avait toujours une petite pointe de nostalgie de revoir Martha Vincent et Julien, ce brave Julien toujours présent auprès de Vincent , le manoir prenait un air de printemps, il faisait bon retrouver les siens, nous savions que Martha comptait les jours et toujours la même effervescence, la même ardeur, une bonne odeur de café comme nous l'aimions venu tout droit d'Italie.
après avoir discuter longuement avec Martha, je laissais mon tendre époux régler les affaires de notre manoir avec Vincent , le temps que je me rende en mairie, déposer les emplois et me rendre aux vignes portant victuaille et boisson chaudes aux ouvriers.
et ce n'est que le soir tard que nous repartons à notre village.