[RP] Demeure de l'Espèrance

[Le 24 décembre dans l'après-midi]


J'appelais Vincent qui se trouvait au salon et lui demandais de préparer la calèche capotée pour partir en ville...

- Je crois qu'il est temps d'y aller avant que le soir ne tombe, ma douce. Il faut te vêtir très chaudement, je vais t'aider à endosser ton manteau.

C'était sous la neige, que la calèche quittait l'Espérance pour les boutiques du centre ville afin de terminer les derniers achats de Noël. Ma tendre épouse, très chaudement vêtue se blottissait contre moi et je faisais très attention de mener tant bien que mal, avec souplesse, les deux chevaux qui trottaient sur les aspérités cahoteuses du chemin qui menait en ville.

Puis se furent les pavés du centre ville où la circulation se faisait de plus en plus difficile. Il y avait foule dans la grande rue commerçante et artisanale. Elena me fit arrêter devant plusieurs grandes boutiques, échoppes et orfèvrerie. Je ressortais les mains pleines de jolies choses qu'Hélèna avait choisi avec goût pour tous nos gens de la maison et surtout un tas de superbes jouets pour nos enfants. Je crois que personne n'avait été oublié. Je repris les rênes et guidais les chevaux en direction du marché du centre ville...

Nous avions recueilli le chien de Mémé Anna, Colonel qui, selon ses dernières volontés devait vivre dans notre famille. C’était un très bon chien de garde, gentil et doux pour les enfants. Ambre, notre petite princesse avait une grande tendresse pour les animaux de toute sorte et rien que de la voir se comporter avec le chien et le chat de Marianne de Bourbon, j’ai su qu’elle les adorait alors une idée me vint…

- Ma douce, que penserais-tu d’offrir à Ambre, une petite boule de poils tel qu’un chaton ? Elle aime tellement les animaux qu’elle en sera ravie et peut-être qu‘au marché, on trouvera son bonheur.



[De retour à l‘Espérance]


La nuit était tombée depuis pas mal de temps quand la calèche arriva devant le perron de la demeure. Quelle ne fut point notre surprise de voir la grande porte d'entrée merveilleusement agrémentée par des décorations florales de couronnes de Noël, joliment tressées d'aiguilles et de brindilles de sapin, de pommes de pin, de baies rouges, de même que quelques boules suspendues de branches dorées, nuancées par la couleur rouge des baies étaient très agréable à regarder…

- Regarde ma douce, c'est magnifique ! Et bien, ils ont dû travailler d'arrache pied depuis notre départ et si l'intérieur est tout aussi magnifique alors vite, entrons !

Comme nous avions hâte de voir la décoration intérieure, je pris ma tendre épouse par la taille et l'aida à monter les quelques marches de la terrasse puis m'effaçais à la porte pour la laisser entrer dans le grand hall où une douce chaleur nous enveloppa aussitôt. Sara arriva rapidement vers nous et aida mon épouse à se débarrasser de son manteau. Je ressortis plusieurs fois pour aller chercher dans le grand coffre de la calèche, tous les paquets cadeaux et les entassais dans le hall puis je frottais quelques résidus de neige collés sur mes manches et sur mon tricorne avant d'aller rejoindre mon épouse dans la salle à manger où tous le monde s'affairait pour la préparation du dîner. Martha était aux cuisines et Sara dressait la table, Vincent, monté sur une échelle, finissait la décoration de la salle à manger et Louise devait être occupée, à l'étage, avec les enfants. Et près de la cheminée, trônait notre majestueux sapin tout décoré. Je m'approchais de mon épouse qui regardait émerveillé la décoration de la salle et la prenant par les épaules…

- Ma douce chérie, tu dois être lasse ! Tu devrais aller un peu te reposer avant le dîner en attendant que Daniel et Angel arrivent.

tout le personnel vaquait à ses occupations. Une tasse de café à la main et l'autre dans la poche du pantalon, je contemplais la décoration de la salle à manger ainsi que le gros et haut sapin tout en coloration et il ne manquait plus qu’à ranger ce soir, les paquets cadeau sous l’arbre pour le jour de Noël et c'était avec un large sourire de satisfaction que je m'avançais vers la fenêtre où je regadais tomber les gros flocons de neige qui tapissaient le sol d'un épais manteau blanc…

Spoiler:

24 décembre après midi

Aurore finissait de téter, elle avait déjà un mois, qu’Hélèna la confiait à Louise la nurse, bien sur en ce temps de veille de noël les dernières préparatifs se faisait plus actifs.plus secrets aussi.
Lorsque son tendre époux vient la rejoindre pour aller faire les courses et quelles courses, souriant à son amour

- Oui mon tendre amour, il a l’air de faire très froid, je prendrais mon manteau à capuche bleu, avec la fourrure au col blanc .

Spoiler:

[i]
Des flocons virevoltaient au souffle de la bise du vent pour recouvrir son manteau la parterre sur l’espérance tout comme dans paris, à la grande joie des enfants surtout Ambre qui voulait faire un gros bonhomme de neige, c’est julien qui jouait avec elle dans la neige à faire des parti de boules de neige, parfois aux cris joyeux de Vincent de faire très attention aussi.

Les derniers volontés de la dame du manoir voulait que nous récupérions son chien « colonel » il était doux affectueux les yeux pleins de tristesse surement d’avoir perdu sa maitresse, aussi Hélèna tout comme pour mistral l’aidera à surmonter sa peine de « chien ».

Il est vrai que je devais paraître mystérieuse à mon tendre époux de lui faire faire toutes les boutiques de la ville quand il me parlait d’un chaton pour Ambre

- Mon amour, je ne suis pas contre, mais tu sais un chaton est aussi un être vivant, je sais que notre princesse en prendra soin.

Il commençait déjà à faire nuit lorsque nous avions presque terminé nos courses, enfin presque, la neige étend son manteau blanc que tout est recouvert immaculé et scintillant, nous devions rentrer heureusement que j’avais tout prévu que tout serai livrer à temps.



[de retour au manoir]
La calèche entrait au manoir les chevaux furent prit en charge par Vincent on pouvait voir qu’il avait l’air d’être heureux quand ? ho surprise nos gens ont fait de la décoration c’est merveilleux.
Des couronnes de Noël, joliment tressées d'aiguilles et de brindilles de sapin, de pommes de pin, de baies rouges, de même que quelques boules suspendues de branches dorées, nuancées par la couleur rouge, on pouvait même voir à la cime du sapin une étoile celle de noël.
Je souriais de voir faire mon tendre époux en pensant « petit cachotier » mais c’est tellement beau » que j’allais vers l’âtre me réchauffer mes mains même l’âtre est joliment ornait de décoration tout en regardant dans les chaussettes rouge


Les flammes dansaient dans l’âtre, un vent soufflait une douce mélodie. Avec la complicité de Julien, j’avais fait en sorte que tout soit minutieusement caché, lui chuchotant aussi « Julien ? s’il te plait tient prend cela, tu ira à cette adresse j’ai fait une commande mais chuttttt pas un mot à monsieur, sinon » ..Julien lui faisant signe qu’il avait comprit’ « mystère, mystère » Hélèna lui avait il soufflait aussi
Quand je sentais la main de mon tendre époux se poser sur mon épaule, je me retournais en lui souriant .

- C’est magnifique mon ange, je ne sais pas ce que nous prépare Martha, mais sens-tu cette bonne odeur alléchante ?

- C’est vrai mon amour, je devrais aller me reposer un peu et puis nous irons à la messe de minuit, il faut que je sois en forme,
Tu m’accompagne mon ange ? Lui dis-je avec un petit air qui lui connaît bien.

[Quelques semaines plus tard]

Depuis mon entretien avec la reine, je me doutais bien qu'il ne fallait pas m'y rendre au Louvre, pour des raisons que je savais déjà pourquoi, une excuse de manque de travail , un entretien néfaste un entretien que je considère de haine, de jalousie d’envie pour moi, mais une chose certaine, c'est que je sais maintenant que mes doutes se sont levés , je savais aussi que mon tendre époux m'aimait encore plus , personne ne pourra nous séparer.

Depuis plusieurs semaines, j'avais disparu de paris, en sortant du Louvre, nul ne sait ce qu'il sait passer durant ces semaines.
Chaque jour je prononçais sans cesse son Prénom, « Wesley » , mes enfants m’ont terriblement manqués durant cette absence forcé, mes prières et ma foi au très haut Pascal ont porter ses fruits, me voila plus forte et plus sereine à la foi, sortir victorieuse du mensonge, car la vérité je la sais maintenant.

Aujourd'hui je reste chez moi, chez nous, mes enfants, ma fille Aurore, mon fils Richard et Ambre ont bien plus de valeur à mes yeux, mon tendre époux d'amour heureux de retrouver son épouse le soir encore plus rayonnante.

un courrier en retard et quel retard et pour quelle cause ? Me voila assise au bureau de mon tendre époux, je prenais la plume pour rédiger une lettre à une amie qui m'a beaucoup aider dans les moments les plus difficiles, il faut bien se rendre à l'évidence que les amies les plus chers sont les plus rares, aussi Marianne de Bourbon fait partie de celle qui donne sans compter et surtout sans remerciement

Spoiler:

plusieurs feuilles chiffonnaient, jetés dans la corbeille fera un bon allumage de l'âtre
je scellais le pli en appelant Vincent

- Vincent mon brave! Vincent pourriez vous faire envoyer ce pli au manoir de Dame Marianne à Rouen

- Je m'en occupe de suite Hélèna

Je passais beaucoup de temps au milieu des miens, de mes enfants et surtout Aurore que j'ai cru ne plus revoir, la prenant lui donnant la tétée, elle a soif de mon lait, son lait qui lui tant manquer ses dernières semaines.
je lui caressais sa petite tête d'ange, l’embrassant d'un amour maternelle, ho oui, que c'est bon de se sentir dans un doux foyer rempli d’amour

- Martha ma brave Martha, c'est si bon de se retrouver chez soi, regardez comme ils sont heureux lui dis-je le sourire aux lèvres.

- Martha j'aimerai chevaucher Mistral, il a besoin d'exercices et j'aimerai porter ma tenue de cavalière aussi, des demain c'est Possible ?

Je regardais mon petit monde heureux et joyeux, oui voila c'est ça, je devais me montrer plus forte, plus sereine à mon tendre époux, je savais que le soir nous, nous retrouverons au coin de l'âtre et là je lui ferais part mes décisions, je ne lui cache rien et lui non plus c'est ce qu'on appelle un couple unis dans l'amour de l'autre et la confiance mutuelle de l'autre.

[Quelques jours plus tard au manoir, après le 24 Janvier 1652 ]

Il était temps pour moi de voir ma monture « Mistral », mon équidé que j'avais sortie d'une torpeur, des craintes que l'animal avait subit il y a déjà pas mal de temps, lui et moi nous savions et nous nous comprenions à la perfection, il était là, dans son enclos, docile et calme doucement je m'approchais de lui caressant les flancs lui parlant à l'oreille comme à chaque fois.

« Tu es beau mon mistral que dirais-tu d'aller faire une ballade ? Je suis sure que cela te fera le plus grand bien »

Le temps est beau fixe, froid et sec, la bise qui vous glace sur place donnant des couleurs aux mines tristes, peu importe le temps qu'il peut faire, il est nécessaire que je chevauche pour oublier certaines trucmuches me pourrissant la vie depuis quelques semaines, ce que je savais, le gardais au fond de moi, pas comme un trésor, ça non, mais comme une rage inexplicable, pas tout à fait, et je restais dans un mutisme total comme auparavant, silencieuse et observatrice.

L’arme de mon frère que j’avais tant chéri les derniers jours de sa vie au domaine familiale, cette même arme qui a sauvé la vie de mon frère de cœur Alban place de la grève.
Ma tenue de cavalière, un pantalon, une chemise blanche et d'un veston noir. Et mes bottes noires, je ne craigne rien, surtout pour avoir été militaire, je garde la force, les astuces acquises.

Le fait de me retrouver avec ma monture, me redonne le courage la force de lutter ; une couverture posé sur le dos, une selle, passant les rennes autour de son cou, tout en lui parlant, quelques hennissements de satisfactions me firent comprendre que nous pouvions partir.

Il me restait plus qu’ à grimper dessus, mettant mon pied à l'étrier, en quelques petits sauts, me voila installer sur son échine, toujours le caressant, je le guidais vers la sortie du manoir, quand Vincent me stoppait.

« Mais ou allez-vous Hélèna par ce temps, je ne vous laisserai pas partir seule !
Julien ? Prends « Orlando » et va avec Hélèna, elle ne doit pas être seule surtout en l’absence de son époux,
tu te rends compte si il revient et qu’il ne retrouve pas son épouse ? que dirait-il ?

Tout en écoutant la conversation de Vincent, le regardant du haut de ma monture sans rien dire, le regard sombre en disait long.

- Je pars à la chasse Vincent…

- Mais Hélèna par ce froid ? faisant signe à julien de la suivre..

- Vincent je pars à la chasse c’est tout..
je vais chasser le gibier ou un volatile peut être chasserais-je de la dinde, j’en ai aperçut une fois..

- Bien alors prêt Julien ? on va passer par le petit bois à la sortie de Paris par la porte St Martin .

je fais grise mine, agacée de savoir Julien avec moi, mais j'en fit aucune remarque de fait qu'il soit avec moi.

[De retour au Manoir après quelques jours d'absence]


J'arrivais à l'Espérance un peu avant midi avec l'intention de passer le reste de la journée au Manoir avec ma petite famille car depuis quelques jours, mes charges m'avaient pris à plein temps entre le Louvre et l'hôpital. Je passais les grilles, longeant la grande allée jusqu'aux écuries. Je mis pieds à terre et prenant Sorbonne par les rênes, le dirigeant vers sa stalle, le soulageant de sa selle, lui mis une couverture sur l'échine et le flattais du plat de la main sur son encolure et sur ses naseaux puis regardant autour de moi, mes yeux s'arrêtèrent sur la stalle de Mistral que je trouvais vide. Tout en fronçant les sourcils, j'appelais Vincent et Julien puis m'aperçus qu'il manquait aussi Orlando. Etant donné que je n'eus aucune réponse à mes appels et me souvenant l'heure du repas, ils devaient être tous au Manoir, autour de la table de la salle à manger...

En grandes enjambées, j'arrivais sur le perron de la terrasse et poussais la grande porte d'entrée. Tout le monde avait le nez dans les assiettes et le releva quand je pénétrais dans la grande salle à manger. Tous s'arrêtèrent de manger comme figés par une soudaine apparition de l'au-delà. Je regardais tout ce petit monde dans ce silence absolu et constatais qu'il manquait la Maîtresse de maison et le jeune Julien, je leurs fis un sourire mi-figue, mi-raisin et c'est Martha, la première qui se leva de sa chaise pour venir vers moi suivi de ma petite princesse tandis que mon gros poupon du haut de sa chaise, tapait dans ses menottes...

- Et bien, je ne suis point un fantôme, tout de même !

- Oh ! Monsieur ! Monsieur ! Quelle joie de vous voir ! Nous nous faisons tous tant de soucis pour vous.

- Papa ! Papa ! Mon papa à moi ! Ze t'aime ! La prenant dans mes bras, la fis tournoyer dans les airs en l'embrassant très fort... Ma princesse chérie ! Je t'aime mon petit coeur et tu es de plus en plus belle, mon ange ! Puis reposant Ambre sur le parquet, je m'approchais de mon fils Richard et l'étreignis avec tendresse... Et toi, mon fils, tu es magnifique mais il me semble que tu as grandi depuis quelques jours et quand tu souris, tu présentes les mêmes fossettes que ta maman et j'irai voir dans un instant, ta soeur Aurore qui doit dormir en ce moment... Me tournant vers Martha, Vincent et Louise avec un air interrogateur...

- Dites-moi, je ne vois point mon épouse, serait-elle souffrante ?

Je sentais que tout ce petit monde semblait gêné voire mal à l'aise de me dire quoi que ce soit sur leur Maîtresse...

- Et bien, j'attends ! J'attends que quelqu'un veuille bien me dire ce qui se passe ! Alors Vincent dites-moi ? Je commençais à m'impatienter et ma voix devenait de moins en moins douce...

- Heu ! Et bien, voilà ! Dame Hélèna est partie au petit matin chasser le gibier au Bois de Vincennes, accompagné de Julien mais je lui ai dit...

- Bravo ! Vincent ! Et malgré le temps incertain, vous l'avez laissé y aller par ce froid et la neige... Mais c'est de l'inconscience pure et aveugle en espérant qu'ils leur arrive rien et vous avez pensé aux brigands qui se cachent dans les bois et sautent sur les gens pour les détrousser et les trucider... Par Pascal ! Oh ! non là, je rêve tout éveillé !!! Si en fin d'après-midi, ils ne sont point rentrés, je partirai voir quitte de faire une battue pour les retrouver...

- Je suis vraiment désolé, Monsieur, je lui ai fait savoir de ne point partir mais Dame Hélèna était tellement triste de votre absence qu'elle a préféré partir sans tenir compte de mes propos et c'est moi qui est ordonné à Julien de l'accompagner pour ne point qu'elle parte seule dans les bois.

- C'est bon, Vincent, je vais me retirer dans la bibliothèque où j'ai du travail qui m'attend et je réglerai cela quand mon épouse sera de retour. Martha, voulez-vous m'apporter un repas léger et grand bol de café serré, je vous prie !

[RP des bois pas fini]

Ce n’est que le soir tard que nous rentrions d’une chasse fructueuse, un lapin, un coq de bruyère, un faisan, quelques perdrix de quoi satisfaire de estomacs affamés.
Il commençait de faire nuit, le froid retombait nouveau sur Paris, la traversée de la ville se fit sans encombre, les gens à cette heure entraient chez eux transis de froids, quelques bedeaux et quelques ivrognes pouvaient trainer encore dans les rues sombres.

Quand un borgne, un ivrogne demande la charité s’approchant de Mistral essayant de lui faire face, je retenais ma monture afin qu’elle ne se braque pas

A vo’ te bon cœur, m’dame une pièce pour un pauv’, sans le sou et pas d’travail

- Sale chien, va cuver ta vinasse ailleurs tu empestes le picrate à plein nez, sale ivrogne, si tu ne veux pas gouter à ma cravache.
le repoussant de mon pied avec force.
- Tu vas me le payer espèce de … j’te demande la charité, attend que je t’attrape et te faire rouler à terre … asseyant de prendre ma gibecière attacher à Mistral..
levant ma cravache, elle s’abattit comme un coup de fouet sur son visage lui cingler la figure, laissant l’homme à terre

- Vite Helena, rentrons sinon il va y en avoir d’autres qui vont se rappliquer.

Traversant les rues à vive allure, Julien jetait un regard en derrière, l’observant, nous tenions très fort nos montures, quand nous arrivions au manoir ; énervée, Oui je l’étais et ce n’était pas le moment de me dire quoi que se soit

- Demain Julien je repartirai seule j’ai besoin de réfléchir, entrant dans l’écurie, j’aperçois Sorbonne dans son boxe, à ma grande surprise, fronçant les sourcils, en descendant de Mistral, je lui enlevais sa selle, le caressant lui met une couverture sur le dos, prenant un seau d’avoine, lui donner à manger et à boire, Julien en faisait tout autant avec Orlando ; m’approchant de Sorbonne , lui donnant une poignée d’avoine, d’une main caresse dans sa crinière appuyant ma tête contre son cou, je laissais perler une larme.

Entrant avec Julien dans la salle à manger, un silence de plomb, le plus complet, j’allais à la cuisine déposer le gibier, sûre que Martha allait être ravie, lorsque je vis sa mine plutôt fermée.

- Et bien Martha que se passe-t-il ? Encore, je vous ai ramené de quoi faire des bons plats

Justement Hélèna, Vincent, vous avez dit de ne pas partir par ce temps qu’il faisait trop froid

- Martha ça suffit, arrêtez de me donner des leçons, je suis assez grande pour savoir ce que j’ai à faire non ?
La pauvre très surprise de ma réaction, jamais ma bonne Martha je lui parlais de cet façon, très soucieuse, quand je vis derrière moi, Ambre ma princesse et Louise

- Mamamnnnnnnnnnnnnnnnn papaaaaaaaaaaa est là
Devenant pâle comme un linge, je regardais Louise avec Richard dans ses bras lui fit un gros baiser sur la joue toute joufflue

- tu es beau mon amour

- Ambre ma princesse ma petite princesse d’amour, ma fille mon rayon de bonheur, la prenant dans mes bras lui faisait une grosse bise sur la joue.

Maman ma ptite maman ze t’aime beaucoup aussi,
pouquoi t’es criste mais tu peure maman ? pouquoi ?

- Écoute ma douce princesse, tu vas aller avec Louise

Lui caressant son doux visage d’enfant j'avais mal pourtant

- Louise prenez Ambre et Richard je ne veux pas les voir dans les parages, lui dis-je d’un ton sec.

Oui Helena je les emmène dans leur chambre.

Me retournant vers Martha dont Vincent l’a rejoint, je les regardais l’un et l’autre plutôt inquiets de me voir dans cet état de nervosité

- Ou est Wesley ? J’ai vu Sorbonne dans son boxe.

Dans la bibliothèque Helena, il … vous…aussitôt, je répondais sans leurs laisser le temps de finir leur phrase.

- Je vous remercie et que l’on ne nous dérange pas, sous aucun prétexte.

Je les sentais plutôt embarrassés, je savais que si je me retournais, ils regarderont dans ma direction, mais je ne le fis pas

très exacerbée, fâchée, irritée pas de ce qu’il s’est produit dans les rues de paris, toujours ma tenue de cavalière, ma chemise n’a pas tenu le choc de la main du brigand, un peu déchirée, surtout que je voulais savoir.

la porte de la bibliothèque fermait, Je ne prenais pas la peine de frapper à la porte, j’entrais dans la bibliothèque claquant la porte derrière moi, les mains dans le dos, m’appuyant contre la porte, tout en regardant en direction de Wesley, l’air sombre, les sourcils froncer, mon cœur battait très fort, fibreuse et très colère, une odeur d’un parfum de femme se dégageait dans la bibliothèque qui n’est pas le mien, ni celui de mon époux.

- Pourquoi ? ….. Pourquoi ? M’as-tu trahi ?… Pourquoi …. Tout en le regardant de loin, droit dans les yeux…
Je veux la vérité, la vraie, je t’écoute et ne me dis pas que tu ignore ce dont je parle ….tu vois ce que je veux dire ?

Je le regardais droit dans les yeux, alors là voila qu’il me tourne le dos, si il n’avait rien à se reprocher il me ferait face, au lieu de se retourner vers la fenêtre, mes mains se serraient l’une contre l’autre, je sentais monter en moi, une colère noire, jamais je n’aurai pu imaginer une chose pareil, ho que si, mais tous cela il fallait qu’il soit franc avec moi, je ne le quittais pas des yeux, l’observant les mains croiser , d’ailleurs je ne vois que ça, son dos et ses mains, même pas la franchise de me faire front .

Je sentais cette odeur de parfum, il en est tellement imprégné que Wesley ne devait même pas le sentir, et ce parfum je savais à qui il appartenait, l’odorat très développé pour connaître d’où viennent tous les parfums, tous comme les vignobles connaissent la nature des vins.
Je m’en moque de ce parfum, je veux qu’il me dise la vérité, la vraie, il y a trop longtemps que ça dure, mais c’est vouloir me prendre pour la dernière des créatines de Paris.

- Et moi quand je te parle, je te prierai de me regarder en face et non me tourner le dos et si je veux élever la voix je le ferai alors je te prie d’avoir la franchise de me regarder, me prends-tu pour une chiffonnière où une marchande de poiscaille au marché ?

Appuyée contre la porte, je serrais les poings derrière le dos, j’avais si mal, mon cœur battait si fort dans ma poitrine qu’il pouvait exploser ronger par la colère enfouie depuis plusieurs mois.

- Tu ne vois pas ce que je veux dire ? Et bien je vais éclairer ta lanterne, retourne toi et regarde moi droit dans les yeux, soit au moins franc envers moi, ne te cache la voile et ne me prend surtout pas pour la dernière des idiotes, car je suis loin d’être stupide Wesley.

Face à face dans les yeux, lorsque Wesley se retournait, les mains sur les hanches, même si un dernier rayon de soleil filtrait derrière les vitres, il était planter comme un piquet, j’aurai pu craquer ses yeux toujours ces bleu azur qui me font fondre, je l’aimais mon Wesley, ma voix se mit à trembler, reprenant ma respiration, je passais mes mains devant moi croisant les doigts.

- Sache, Wesley que je ne crie pas, car si j’avais voulu crier comme une poissonnière comme tu dis ? On m’entendrait au bout du manoir, bon je n’ai pas tant de voix que ça non plus j’ai peut être un rang à tenir, et toi tu as des devoirs et des obligations aussi envers moi, envers nous.

- Alors écoute moi bien, et je veux te l’entendre dire de ta bouche, après je te répondrais, il y a des rumeurs qui courts dans toute la ville, et surement dans tout le royaume, et je n’aime pas ces rumeurs, elles peuvent être infondées je ne sais pas, à toi de me dire la dire , Wesley dis-moi m’as-tu trompée, oui où non, je veux l’entendre de ta bouche.


Je serrais les points en avançant de deux pas, et là je me trouvais devant lui, levant la tête je le regardais droit dans les yeux, je savais que la vérité sortirait de sa bouche face à face, il y a une chose que je ne supporte pas c’est bien le mensonge, élevée dans la plus strict éducation, être soi même , le respect d'autrui, ne jamais mentir car un mensonge en engendre un autre, être droite et juste envers le monde qui m'entoure, je pouvais relever la tête, car la franchise fait partie d'une vie saine et sereine

Je serrais mes points très fort et tout cela n'était qu'autre de nous faire disputer mais il y a pas de fumée sans feu, en tant le regardant serrer les points quand soudain une peur m'envahi serai t'il fâcher certes il devait l'être ,mais quand même pourquoi j'avais cet impression de malaise ?

- si je parlais en sourdine tu tendrais l'oreille pour écouter

Je le sentais aussi nerveux que moi, je serrais les points reculant d'un pas tout en le regardant droit dans les yeux. il fallait que je sache de sa bouche,

- Je ne sais pas qui fait courir ce bruit , une rumeur est un bruit qui court Wesley , alors je te demande si ce bruit est vrai ou pas
tu es le père de nos enfants, avant tout, tu es mon époux et ... je t'aime ... ce grand sage disait aussi « La peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine mène à la souffrance. ».

Je l'écoutais le sentais très en colère contre moi, je demandais juste qu'il me dise la vérité et tout serai rentrer dans l'ordre, mais bon discussion un peu trop dure pour moi, j'avais semer le doute, les doutes qui me hantées depuis des mois. j'avais mal à tout ce que j'entendais, mon coeur se serrait encore plus je sentais des larmes me monter au visage je ravalais ma salive, sans rien dire j'accusais le coup.

- Oui quand tu viens, Ambre et Richard sont contents de te revoir, Vincent et tout le monde , tu es le maître de cette maison, je dépasse les limites ? mais Wesley dis moi au moins que je me trompe

Je serrais les dents, j'aurai tellement aimer qu'il me dise " n'écoute pas ces inepties ne sont la que pour te faire du mal, n'écoute pas les rumeurs infondées , et voila qu'il est très en colère que devais- je faire ? allait il me balancer sa main à travers la visage , je fermais les yeux un instant, j'attendais que la foudre s'abatte sur moi comme..... quand soudain j’ouvris

- ha oui tu voulais savoir ce que je faisais dans les bois de Vincennes, il me semble que Vincent te l'a dit lorsque tu es venu ce midi , car si tu n'étais pas revenu au manoir tu ne le saurai même pas alors tu veux savoir ce que j'y faisais ? j'étais à la chasse ho c'est vrai tu aurai pu m'accompagner, mais ton temps est si précieux que tu n'en a pas trop le temps et puis ? quand je te l'aurai demander ? il te faut peut être une invitation ?

j'étais dans une colère que personne ne pouvait comprendre et de plus Monsieur voulait savoir ou je passe mon temps ..

Et encore j'ai autre chose à te demander .. temps que tu es encore là, il y a longtemps que nous avons Ambre avec Nous , as-tu pensé a officialiser son adoption ? au cas ou tu aurai oublie , je te rappelle que c'est notre fille et je veux oui je veux qu'elle porte notre nom celui des De Lhavilland tout comme Richard et Aurore ..

Je remarquais que Wesley desserrait les points, le regardant droit dans les yeux, j’observais les moindres de ses gestes, ce n’est pas pour autant que je décolérais, trop c’est trop mais par pascal que je le trouvais beau, je chassais mes pensées et lui fit face j’avais toujours aussi mal pour ne point savoir si ces rumeurs sont fondées où pas. Quand la discussion changer au sujet d’Ambre.

- Donc tu as demandé d’officialiser l’adoption d’Ambre, c’est une bonne chose.... mais tu aurais pu m’en parler avant non ? .....Ne suis-je pas sa mère non plus ? Que tu le fasse derrière mon dos ? Mais tu es si occupé pour me le faire savoir, quand l’as- tu fais ? Et il a fallu que je te le demande, m’en aurai tu parlé ? Et quand ? Une fois que se serai fait ? J’aurai été mise au pied du mur, sans donner mon avis, car apparemment mon avis tu t’en moque non ?

Jusqu'à présent, jamais il ne se soucier guère de ce que je devenais pendant ses long moment d’absences, il ne savait pas que je restais des heures et des jours à attendre son retour, ha oui c’est vrai que je me rendais souvent à la mairie accueillir les nouveaux leurs donner des conseils , et ce jour là j’étais partie à la chasse pour me changer les idées , j’avais besoin de faire le point.

- Oui je suis partie seule avec Julien, oui j’ai rencontré du monde Wesley, sache une chose je ne mens jamais et ce n’est pas aujourd’hui que je vais commencer.son nom ? j'ai rencontré Monsieur Narcisse le grand écuyer du roi, tu as dut le voir au Louvre ?

Je sentais mon cœur battre très fort par des mots qui font si mal comme si j’étais la menteuse des menteuse et je devais lui rendre des comptes je n’avais rien à cacher aussi je prolongeais mon regard dans le sien, ses bras le long de son Corps, je m’avançais vers lui soutenant son regard , tout en restant à quelques pas de Wesley.

- Demande à Julien puisque ma parole ne te suffit pas ....et tu veux savoir aussi ce qu'il m'ai arrivé dans les rues en revenant au manoir ?

alors là s'en était trop je serrais les poings jusqu'à m'enfoncer les ongles dans ma chair

- A oui et quand tu m'as demander mon avis ? tu viens de me dire que tu as fais la demande et je te demande depuis quand ?

Mais qu'est ce qu'il lui prend non non on inverse pas la situation voila qu'il se tord de rire mais j’hallucine

-Arette toi de rire tu es complètement à coté
Non il n'est pas mon galant et NONNNNNNNNN je n'ai pas couché avec , mais tu me prend pour la catin de paris ? ce n'est pas possible

je rageais encore de le voir presque de s’écrouler de rire , j'aurai pu en rire mais non ce rire me raisonnait dans les oreilles il pensait donc cela que j'allais a un rendez-vous ?

je m'approchais de lui très en colère ne desserrant pas ma colère que mon propre époux pense que je lui soit infidèle

- Wesley tu es ignoble tu ... j'avais si mal je voulais m'enfuir mais m'en fuir c'est de lui donner raison et ça non moi je n'ai pas fautée

plus il riait plus ma colére montait en moi, s'en était trop

je m'approchais de lui et sans qu'il ne puisse réagir , ma main se levait lui flanquer une gifle magistrale qu'il failli en tomber à terre , tu es ignoble et ma main s'abbatait sur sa joue, je fit demi tour pour repartir je me mettais a sangloter nerveusement jusqu'à la porte ...

Je ne l’écoutais plus, je ne saurai jamais si ces rumeurs sont fondées ou pas, mais son rire moqueur, sarcasme s’en était trop, j’avais trop mal si mal , qu’ il ne le voyait même pas, après la gifle magistrale, que je venais de lui donner de toute mon énergie d’emportement, je n’avais qu’une hâte, fuir loin emportant avec moi un lourd fardeau , je venais surement d’occasionné l’irréparable, ma colère était t’ elle, il me restais plus qu’à disparaître, je prenais la poignés de la porte , quand j’entendais Wesley derrière moi, il ne lui fallu que trois enjambées , je serrais les poings de toutes mes forces, quand de sa main me prit le bras, pour me retournait face à lui, je me débattais secouant la tête, lui donnant des coups de poings sur le thorax, j’étais pour lui « la catin de Paris » alors que jamais, ho grand jamais, je ne l’avait tromper et il croyait le contraire, j’avais très mal ce mal qui vous serrent les entrailles comme un étau.

- Tu n’aurai … jamais dut me dire … une chose.. pareille Wesley, jamais, jamais je ne t’es trompée.. je … t’aime .. et tu es le père de nos enfants …j’ai rencontrer Monsieur Narcisse il est tombé d’une branche, il n’est pas mon amant … je t’aime Wesley ….. Je suis aussi désolée pour la gifle, mais je voulais savoir de ta bouche si tu m’avais trompé …. C’est rumeurs sont vraiment donc fausse ?et toi seul pouvait me le dire.

Sa voix devenait celle de mon wesley de celui que j’aimais, celui avec lequel nous avons fait serment de nous aimer dans la peine comme dans la joie par les liens sacre du mariage dit « oui devant Pascal, devant les hommes » serment que nous avions renouvelé le jour de notre anniversaire de mariage, je sentais sa main soulever mon visage, essuyer le trop de larmes gardé en moi depuis des mois, lui prenant les poignés, je le regardais dans les yeux cherchant comme une enfant le réconfort, entre deux sanglots je ne pouvais plus parler

- Te pardonner ? Il fallait que je sache de ta bouche, que tu me dises la vérité, j’avais trop de doutes, trop de craintes depuis des mois et toutes ses rumeurs, et ton absence prolongée, je te soupçonnais de me trompais.. Mon ange je t’aime je n’ai rien à te pardonner, puisque tu me dis vrai, je te demande pardon d’avoir douté de toi et ta fidélité, ne nous laisse plus jamais seuls mon ange, nous avons besoin de toi, j'ai besoin de toi aussi

Je l'écoutais quand il me disait que ses absences sont involontaires, ....de sa volonté , je soupirais désespérément , car je savais que son travail est très important et le faisait passé avant tout surtout celui du Louvre,
J’étais très en colère contre lui, sans savoir que moi je pouvais me faire un sang d'un d'encre.

J'avais pris initiative de partir à la chasse, j'avais besoin de faire le point, et c'est en foret que je pouvais me ressourcer sans pour autant m'enlever de l'idée que j'ai des doutes, je sentais mon cœur se serrer, des larmes perlaient sur mon visage et si il ne disait que cela pour me rassurer ? Je ne sais pas ce qu'il fait au Louvre comment pouvais-je le savoir ? Puisque depuis Noël, Wesley n'avait plus mis les pieds chez nous et nous étions en fin janvier ?est ce que le couple royal lui donnait tant de travail pour l’éloigner de sa famille et de moi ?

- Oui je t’en veux aussi, tant que le voile ne sera pas dévoiler, je ne sais pas,… je ne sais plus … ton devoir ? tes obligations.. Le Louvre tout cela est trop pour moi …. Je voulais savoir je voulais que tu me dise la vérité..

- Si je n’ai pas mis les pieds depuis Novembre à l’hôpital c’est que depuis l’entretient avec la reine, oui la reine s’est très mal passé, certes tu dois le savoir ? Elle devait t’en parler, mais est-ce pour me faire douter de toi ? Wesley je ne sais plus ou j’en suis, j’ai trop de questions sans réponses.

Tout en me prenant dans ses bras, caressant mes cheveux, je le regardais dans les yeux en passant mes bras autour de sa taille.

- Wesley ! Si un jour il s’avère que je viens à savoir que tu me trompe avec qui que se soit, sache que je ne le supporterai pas, notre mariage est l’union d’un amour Vrai, sincère, sans mensonge nous avons juré de nous aimer dans la peine comme dans la joie, de se secourir mutuellement et d’être fidèle l’un à l’autre sur la sainte bible de l’église de Pascal que nous avons renouvelé le jour de notre anniversaire de mariage.

St louis c’est vrai je n’y avais plus mis des pieds bien avant la naissance de notre fille Aurore , et suite a mon entretien toujours avec la reine, était des plus désastreux sur cette discussion « St louis, comment pouvait elle savoir ? Que je sois une infirmière ou pas ? puisque je n'ai pas fait un seul stage »

- Wesley j' avais demandé à la mère supérieur de faire venir une infirmière de grande qualité, je sais que demoiselle Angel est une très bonne infirmière, dévouée et sans compter son temps, Oui je pense m’y rendre aussi pour me former dans cette branche, tu sais combien cela me tenais à cœur, depuis la peste de Reims et je n’ai pas changée d’avis, j'ai tellement vu tant de misères, je ne savais pas comment les soigner. je te demandais de l'aide t'en souviens-tu ?

Tout en regardant vers le bureau, je voyais bien qu’il n’avait pas manger et que moi non plus, j’avais envie de rester avec mon tendre époux,

- et si nous allions manger en tête à tête comme autrefois dans une auberge mon ange, rien que nous deux, nous pourrions sortir un peu .. si ton temps te le permet..

je sentais monter en moi une certaine angoisse par un refus, je le regardais dans les yeux ses yeux azur mêlés aux miens verts émeraudes.

J’écoutais sans rien dire, écouter encore et encore, bon c’est vrai, quoique quand on aime celui ou celle avec lequel on partage sa vie, son amour, il est normal qu’on se pose un tas de questions ? Depuis le temps que Wesley n’est pas revenu au Manoir, mais toutes les femmes se poseraient le même interrogatoire « du pourquoi » protéger celui qui compte le plus, tout dans ce monde parfois hostile, Comment pouvais- je savoir qu’il avait eu une discussion et qu’il fut élevé au rang de Vicomte ?

- Non Wesley je ne te prends pas pour un Prostitué, ou pour un coureur de jupon, ne dis pas ce que je n’ai pas dis

Le regardant étonné dans les yeux, je lui prenais la main, je voulais que tout cela cesse.

- Et tu me dis que la souveraine dans sa grande bonté me donne une seconde chance ? Qu’est-ce que j’ai fais ou que je n’ai pas fais ? mon travail de Grand échanson et grand panetier, ha oui c’est vrai, je ne suis pas toujours à ma place et tu le sais comme moi, puisque je t’en avais parler, la baronne Ariane m’a littéralement mise a la porte, alors que je venais lui demander un conseil, en me disant que ma place se trouvait aux cuisines , certes je le conçois, alors que nous devions préparer des festivités, alors j’aurai du faire quoi ? Gratter à la porte de la reine et aller me plaindre qu’on m’avait mise à la porte ? Tu sais très bien que les débuts ont été des plus pénibles tu me vois aller me plaindre.


- Je suis ravie de te savoir « Vicomte » que tu sois élevé a ce rang, comment veux tu que je le sache.
Je voyais bien dans son regard qu’il devait penser à autres choses, aussi je coupais court a cette discussion devenant stérile et inutile, un large sourire sur ses lèvres quand on parlait de cette formation d’infirmière.

- Ho oui que cette formation me tient à cœur, déjà quand nous étions militaire ça date de longtemps n’est-ce pas, je crois même que le baron Liet devait être médecin si mes souvenirs sont bons, je voulais devenir infirmière mais les choses ne sont pas faites et je ne sais pas pourquoi, tant que j’y pense ? L’université, est elle fermée ? Que je n’ai jamais eu de nouvelle de dame Nina nommée rectrice, Je ne comprends que l’on puisse faire ouvrir un tel établissement et ne rien faire, et comme on dit, on apprend sur le tas.

Voila une bonne chose de faite aller diner dans une auberge, être que nous, me rappelant une auberge l’unique de Paris « chez fany »

Ne me dis pas « quand je voudrais », mais quand toi tu seras disponible, Chez Fany ? Dis-moi quel jour l’heure, qui te conviens le mieux…

- Wesley je t’aime et t’aimerai toujours, j’ai confiance en toi, mais je ne sais plus où j’en suis, où est ma place ? Je crois que des demain j’irai à st Louis, je suis certaine que la mère supérieur sera contente de me revoir, j’ai vraiment envie de t’aider mon ange.

L’envie de pleurer, de me blottir dans ses bras, sentir la chaleur de son corps, oui je l’aimais plus que tout au monde, nos longs regards se suivirent, se prolongèrent à l’infini.
Comme deux purs rayons l'un dans l'autre se plongent, nos cœurs l'un de l'autre nous avions cet amour qui nous unit depuis le premier jour.
Le regard d’amour que je lui portais, et qu'il me portait, pur comme de l'eau d'une source, comme du cristal
Wesley plus serein, son doux sourire sur ses lèvres à l’idée d’entreprendre mes études d’infirmière éludés par le manque de temps, je voulais être à ses cotés lui crier « mon amour je t’aime »
Mon regard se déposait vers le plateau sur le bureau, Wesley n’avait point mangé non plus, et je n’avais plus d’appétit depuis des jours et des jours.

Il n’y avait qu’une seule auberge à Paris, évidement! ce n’est pas un lieu digne de son rang, je brulais de désir d’être avec seule en tête à tête avec Wesley, le père de nos enfants, l’amour de ma vie, le fait d’aller manger, de sortir de nos obligations , nous évader une soirée, nous retrouver seuls , être ensembles nous redire des mots de tendresses.

Ce samedi « chez Fany » à vingt heure, mon amour, je t’aime et si j’ai douté de toi je ne voulais pas te perde, j’avais mal mon cœur …allant me refugier aux creux de ses bras, sanglotant de quelques larmes, lorsqu’il m’enveloppait de tendresse et d’amour, plus rien n’avait d’importance que nous enlacer d’un amour pur et serein.