[RP] La Turquoise…

John avait eu vent par les nouvelles de la mort du fidèle ami de Martha. Cela l'attristait et il avait pensé à lui envoyer un courrier et des roses.

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Citation :

Ma chère Martha,

je sais que vous ne me considérez certainement pas comme un ami,
mais ce que vous avez fait pour ma fille vous classe pour ma part au rang de meilleure amie.
Libre à vous de l'accepter ou de le refuser, mais cela ne empêchera pas de le penser.

J'ai appris la terrible nouvelle concernant votre fidèle ami Rodolphe, j'espère ne pas me tromper sur son nom.
Je vous présente mes sincères condoléances et vous accompagne dans votre chagrin.
Des affaires me retiennent encore à Paris, mais j'aimerais que vous me donniez l'autorisation,
de vous rendre visite sous peu. Je viendrais avec Claudia qui a hâte de vous revoir.

Donnez nous une période ou vous serez plus apte à recevoir de la visite,
je sais qu'en ses temps difficiles, vous devez réclamer un peu de solitude,
mais vous savoir sans votre ami me peine et j'aimerais me rassurer de votre état.
J'espère avoir rapidement de vos nouvelles.

Bien à vous,

Votre ami,

John Delaye

Martha était revenue de la cathédrale un peu mieux, le fait de se retrouver possiblement dans cet endroit l’avait en quelque sorte apaisé …cette nuit là elle dormit mieux, mieux que les précédentes nuits où elle s’était promené sur la plage lentement laissant derrière elle les traces d’une vie morne et lourde …mais ce matin-là, elle alla faire la même randonnée mais au soleil …il lui semblait que le jour était plus beau …elle sourit doucement …oui elle recommençait à sourire à une possibilité d’une vie qui se poursuit …certes elle n’avait pas encore d’idée de ce qu’elle entreprendrait mais déjà de trouver la journée belle avec l’envie de sourire c’était déjà un début …

Un plan de reprendre et de s’occuper de ses plants qu’elle avait abandonnez-la titillait tout doucement . De retour de sa balade, elle passa par la serre voir l’étendue des dégâts …mais qu’elle ne fut pas sa surprise de voir que tout était entretenu …alors Rodolphe avait bien poursuivi …elle sourit et murmura un merci …certes les plants manquaient d’eau mai ils étaient en bonne état,elle se mit à les arroser un par un, enlevant feuilles sèche ou morte, retravaillant la terre de certain.

De longues heures plus tard elle entra et trouva un message laisser au bord de sa porte , ne connaissant pas l’écriture elle la glissa dans sa poche de robe et entra se débarbouiller .
Elle se prépara un repas et ouvrit une bouteille de vin dont elle se versa un verre …mangea lentement et finit sa soirée devant la cheminée c’est là que le message reçu plus tôt glissa de sa poche …elle s’étira la ramassant alluma une bougie et lu …

Elle avait les larmes aux yeux mais de joie, comme cette lettre lui faisait du bien …elle se leva et alla s’asseoir à son bureau puis prit plume et papier et écrivit de sa main en lettre fine et délicate une réponse à John .

Mon Cher John

Du manoir de son frère, elle savait que Martha était à Rouen mais ignorait ou était sa maison. Les pigeons savaient eux, alors elle pris de quoi écrire et commença à répondre à la missive de Martha son amie.

Citation :

Chère Martha

Je suis ravie d'avoir de tes nouvelles bien qu'elles ne soient pas tres bonnes à ce que tu me dit. Je suis vraiment désolée pour toi et je fais mes plus sincères condoléances. Je me doute que ton moral doit être bas mais j’espère malgré cela que tu te porte bien et que tu te sente bien chez toi, à Rouen. Tu n'a pas à me remercier de tout cela, c'est à moi de te remercier pour m'avoir pardonner le jour ou je t'ai rencontré lorsque je t'ai crier dessus pour l'accouchement de Fany. Tu avait été d'une grande aide ce jour la et ton amitié que tu m'a offerte, m'a touchée dans mon cœur. Je n'oublie pas mes amies non plus car tu en fait partie, tu es sincère et je peux te dire que pour moi, tu es une vraie amie. Tu es vraiment adorable de me proposer de venir passer chez toi et je passerai volontiers quand je pourrais.

Je t'embrassa aussi,
prend soin de toi surtout

Ton amie

Cara

Elle appela son pigeon, attacha à la missive à sa patte et le fit partir en direction de la maison de Martha. Quand elle pourra c'est sur, elle viendra. Elle demandera même à Fany si elle veut venir. Ainsi, le trio de grandes amies qu'elles sont, pourra se revoir.

Elle venait à peine de terminer la lettre pour John qu’un pigeon roucoula sur le bord de sa fenêtre …tiens ça faisait bien longtemps qu’elle n’avait reçu de la sorte une lettre …elle le déroula et lu …un sourire apparu sur son visage …

Ho! oui ma douce amie tu viens quand tu veux …dit-elle à voix haute…elle se réinstalla devant la cheminée un moment laissant le feu s’éteindre doucement, finissant par la même occasion la bouteille de vin lentement …une douce torpeur l’envahi et elle monta se coucher quelque peu engourdi.

Les jours passaient lentement et ça serait se mentir si elle se cachait qu’elle espérait la visite de John et de Claudia bientôt …

Elle faisait de longue randonnée qui lui faisait du bien . Les jours commençaient à être plus court à cet automne où la température ne semblait pas suivre ce mois d’habitude plus frais. Les journées restaient confortables et chaudes et les soirées tout aussi douces, un châle sur les épaules et tout était bien .

Elle rentra ce jour-là en fin de journée après avoir passé une partie de la journée dans sa serre et l’autre partit en ville pour faire des courses …une longue promenade digestive après le repas du soir presque au clair de lune …elle s’était installé sur un rocher ou ses yeux s’étaient perdus dans le décor devant elle, …beaucoup plus tard elle entra pour la nuit .

Martha vaquait à ses occupations chaque jour occupant ses mains et son esprit pour ne pas sombrer dans la mélancolie ou dans l’ennui ce jour-là après sa visite au bureau du maire, elle alla dans sa serre pour faire quelques arrosage et désherbage puis elle alla se promener sur le bord de l’eau .

Le temps était encore magnifique ...quelques heures plus tard , elle s’installa sur la terrasse et se détendit songeant à Marianne qu’elle n’avait pas revue depuis un long moment mais où diable était-elle passer …puis le visage de John vint danser devant ses yeux encore à la vue de ce magnifique coucher de soleil, elle sourit doucement et ferma les yeux laissant le vent balayer son visage doucement telle une caresse.

John avait tellement hâte de revoir Martha, il est vrai que sa présence à Paris avait été de courte durée pour l'homme, et le récent décès de l'ami de martha avait peiné john, mais c'était surtout l'envie de revoir ce doux visage qui poussait john à mettre toutes ses affaires en pause pour la revoir. Malheureusement il venait sans Claudia, il devait justement en parler à Martha, claudia avait fêté ses quatorze ans il y' avait une semaine et elle avait demandé à entrer dans un collège pour y suivre des cours d'arts. Surtout, elle se sentait de plus en plus seule avait-elle dit à john et souhaitait voir des jeunes de son âge. C'est avec tristesse que john accéda à sa requête, mais il savait que chaque vacance, il pourrait l'avoir avec lui.

Il se sentait donc seul lui aussi, mais fou de joie de revoir martha. Son fiacre s'arrêtant devant la maison, john remercia Monsieur Alexander.

Merci, vous pouvez disposer, je me chargerais de vous retrouver à l'auberge. Le fiacre repart et john toque. Impatient de revoir la dame, mais essayant de garder constance.

Quelques jours plus tard alors qu’elle buvait sa tisane digestive après son petit déjeuner et la sirotant tranquillement, installer dehors sur sa petite terrasse face à l’eau à penser à rien juste à rien, simplement être là et se laisser vivre par le courant de la vie...courant qu'elle espérait la mènerai un jour vers cet homme qui l’avait troublé un jour, homme à qui elle devait sa propre vie, homme qui lorsque ses pensées se tournait vers lui la faisait rougir comme une gamine, l’homme qui avait tout changé .

Elle crut tout d’abord entendre un bruit de roue roulant sur le gravier, elle se leva et fit le tour de la maison pour voir qui était à sa porte, elle vit le fiacre disparaître et lorsqu'elle tourna le coin de la maison pour se retrouver devant celle-ci , elle regarda qui toqua à sa porte .

Son cœur ne fit qu’un bon john faillit-elle crier mais elle se reprit de justesse et sourit doucement le cœur reprenant un rythme mais un rythme de galop …elle fit comme si de dos elle ne le reconnaissait pas .

Monsieur ? mais garda un magnifique sourire pour lorsqu’il se retournerait …toujours sa tasse en main, elle était vêtue d’une simple robe aux couleurs d’été car il faisait encore une magnifique journée en ce jour de septembre …sa peau légèrement dorée par toutes ses journées passer dehors .

John reconnait la voix de la dame et se retourne. Il était à chaque fois troublé par la beauté de la dame, il lui fit un sourire.

J'ose espérer que vous vous souvenez de moi au moins? Il sourit de nouveau, puis voit qu'elle tient une tasse et ricane.

Je crois qu'on est pas si pressé que cela, vous voulez déjà m'offrir à boire alors que je ne suis même pas entré. Laisse apparaitre un regard taquin.

Enfin Martha. Léger sourire, puis redevenant sérieux, il reprend. C'est plaisant de vous revoir Martha.S'approchant, il lui fait un baise-main, puis plonge son regard bleu dans le sien. Comment allez vous ma chère amie?

Il badine et elle rit levant sa tasse ;

je suis a la tisane venez suivez-moi et je vous en offre une John …il s’approche son cœur s’affole quelques instants et elle sourit timidement à son baisemain .

Bien sur que je me souviens de vous ,arrives t-elle a articulé le rouge aux joues par cette proximité et ce regard qui la scrute …elle dégage sa main un peu maladroitement et se retourne l’invitant à la suivre …ils passèrent près de sa serre .

Vous avez trouvé l’endroit sans trop de difficulté? Il est vrai que je suis un peu éloigné de la ville mais c’est si paisible ici parfait pour s’y réfugier …elle rit et le regarda a ses côté discrètement …c’est un bel homme et il semble en paix malgré la peine qu’elle lui connaît .

Ici, désignant sa serre, je passe des heures à cultiver, piler, écraser, mixer et arroser avec amour toutes mes plantes médicinales …art et savoir hériter de ma veille tante ou d’ailleurs cette maison lui appartenait et qu’elle m’a légué à sa mort .

Elle continua sur le sentier qui le mena à la terrasse arrière en contournant la maison …ils montèrent le long escalier et lui désigna une chaise …

Je vais vous préparer une tisane une saveur vous attire particulièrement où vous préférer un verre de vin ...je fais mon vin aussi, puisque j’ai étudié pour devenir vigneronne, malheureusement je n’ai pu acheter de terre à vignes, je cultive le blé mais c’est peu lucratif …enfin je fais importer le raisin …je parle …pardonnez-moi .

Installez-vous et dites-moi ce que vous désirez …certainement la nervosité qui la faisait parler ainsi d’habitude si peu bavarde …elle sourit à sa bêtise espérant qu’elle la pas trop étourdi avec son babillage et attend son choix la main sur la poignée de la porte .

John observe son interlocutrice, la trouvant si adorable en voyant qu'elle rougissait. Il est vrai qu'il était peu courant qu'un homme se retrouve seul avec une femme à cette époque, surtout chez elle, mais john n'était pas de ceux qui profitaient de la situation, même si il en avait terriblement envie. Il saurait se tenir.

Ils contournent sa maison. Non n'ayez crainte, j'ai pu trouver mon chemin, mais c'est vrai que vous êtes assez retiré, une envie de fuir le monde extérieur? Il sourit, la regardant amusé. Puis ils passent devant la serre. Cela interpelle john.

C'est vrai que vous me l'aviez dit, vous devez savoir que je suis aussi médecin et que je soigne mes patients le plus souvent par les bienfaits des plantes, ça serait intéressant que vous me présentiez les plantes que vous avez. Je suis toujours à la recherche de nouvelles plantes. Il balaie des yeux la serre en espérant qu'ils s'y attarderont plus tard.

Ils continuèrent à marcher dans le silence, puis john se souvint que la dame attendait aussi la visite de claudia.

Vous ne m'avez pas demandé pourquoi claudia n'était pas présente. Il sourit. La petite a eu ses quatorze ans il y'a une semaine et a décidé d'entrer dans un collège, plus une sorte de pension ou elle sera en contact avec des jeunes de son âge, elle m'a dit avoir déja fait la connaissance d'autres enfants. Mais peut-être aura-t-elle le plaisir de vous revoir quand elle viendra les vacances pour me rendre visite, d'ailleurs elle s'excuse de ne pas être présente. Vous connaissez les jeunes. Il rit, puis ils empruntent un escalier et Martha lui offre un siège et lui demande ce qu'il désire.

Il sourit discrètement parce que intérieurement, il savait qu'il ne voulait qu'une seule chose, ou plutôt qu'une seule personne. Il appuie son coude contre la chaise et se caresse légèrement le sourcil gauche en fixant Martha, mais l'instant est bref pour ne pas la mettre mal à l'aise, cela donnait plus l'impression qu'il réfléchissait sur ce qu'il désirait boire, alors que chacun de ses doux traits étaient observés par john, c'était une très belle femme.

Un verre de vin m'ira s'il vous plait Martha. Un léger sourire apparait sur son visage et quand elle s'éloigne, il bascule en arrière et l'observe s'éloigner. Même sa démarche avait quelque chose d'envoutant. Une chose était certaine, pendant son séjour à Rouen, il ne pouvait se permettre de rester sur le même toit qu'elle, son désir aurait surement raison de ses valeurs et la passion qui le consumait en présence de cette femme ne pourrait être maitrisée.

À sa réponse elle entra chercher le vin et ressortit quelques minutes après avec un carafon de vin où on pouvait voir la robe de celui-ci d’un beau rouge signe d’une bonne cuvé dont elle était particulièrement fière …elle déposa le carafon sur la petite table ainsi que le verre sur pied …et lui sourit aimablement .

Vous me direz ce que vous en pensez …elle le servit et s’installa sur la chaise en face de lui, reprenant sa tisane laisser sur la table puis répondit à ses questions ou poursuivit plutôt le dialogue .

Claudia, j’allais vous poser la question justement ...elle lui sourit encore, amusée comme s'il lisait dans ses pensées.

Je trouve cela bien, une jeune fille de son âge doit se trouver avec des jeunes de son âge …je sais c’est ce que j'ai vécu …ma tante m’a envoyé au pensionnat aussi pour me faire des amies et pour ne pas rester avec deux personnes âgées …a l’époque ma tante et Rodolphe étaient quand même âgées enfin pour une enfant de mon age …alors oui je peux la comprendre …elle vous manquera certes mais lors de ses visites vous n’en serez que plus content …transmettez lui mes salutations lorsque vous lui écrierez ou la visiterez, et bien sûr mon invitation tien toujours si elle veut venir me voir peut-être même je pourrai passer à Paris qui sait …elle sourit encore se disant que ça faisait bien longtemps qu’elle n, avait sourit ainsi et prit une gorgée de sa tisane rendue froide maintenant .

Pour la serre après votre verre il me fera plaisir de vous montrer ce que je fais pousser actuellement et les tonnes de plants sécher qui remplit mes petits tiroirs …elle rit …je fais moins ces temps-ci je dois l’avouer je me concentre sur les pommades et les sirops que j’aromatise d’alcool, ça calme la toux et c’est bon pour les rhumes et grippes …symptômes qui arrivent à grands pas avec l’hiver à nos portes …puis elle rougit réalisant qu’il était médecin et elle qui parlait de ses recettes de bonne femme .

Je sais que vous êtes médecin ajoute-t-elle par la suite et j’étais persuadé que ma serre vous intéresserai…je fournis l’hôpital de Rouen en potion et autres et il me ferait plaisir de vous donner quelques pots si vous voulez …depuis que mon amie Marianne est parti faire sa médecine, elle était infirmière à l’hôpital et m’avait installé un petit labo si je peux dire et bien depuis qu’elle est partie je ne l’ai la plus revue …les grand manitous on du la garder avec eux, elle avait un don et je ne vais maintenant que faire des livraisons a la demande de la supérieure …ses yeux brillaient de cette passion qui l’animait elle fut même surprise qu’il éveilla cette passion à nouveau …passion qu’elle avait crue morte et qu’elle faisait plus par obligation .

Vous savez …elle le regarda droit dans les yeux malgré la gêne que son regard lui procurait mais elle voulait être franche avec lui .


Si je suis si loin de tout c’est qu’effectivement je me suis réfugier ici pour panser mes plaies du cœur John …le monde extérieur m’agaçais au plus haut point …j’ai quitter Rouen pour Paris par ennuie un moment et c’est la que j’ai fait votre connaissance et j’aime même faillit y mourir même si je mourrai tranquillement d’ennuie bien avant …a cette pensée elle rit .

Sérieusement, je suis revenu me ressourcer dans cette maison pleine de souvenir après la mort de Rodolphe…cette homme qui a prit soin de moi comme un père des années durant même après la mort de ma tante .J’ai tout connu dans cette maison ...l’amour de presque parents mais tellement vrai , les miens ayant disparut en mer alors que j’avais quelques mois et confier a ma tante . Puis l’amour véritable et dont je pleure encore parfois la disparition de cette homme que j’ai tant aimer ….elle regarda au loin l’eau devant elle …

Vous savez l’amour fait vivre et aussi fait mourir …j’ai bien cru que j’y passerai cette fois la, elle le regarda a nouveau cette fois ses yeux avait une lueur amusée …il faut croire que le grand Seigneur du ciel ne me veux pas toute suite a ses cotés …la preuve vous m’avez sauver de la mort .

Mais cette maison est remplit de souvenir et ça m’apaise pour le moment mais j’ai comme on dirai la bougeotte …et elle éclata de rire .

Bien si le cœur vous en dit toujours quand vous serez prêt pour la visite de la serre, je le suis aussi…au fait vous êtes à Rouen pour combien de temps ? …Mercedes la mairesse à une auberge en ville , je suis certaine qu’il lui reste des chambres et je peux vous y conduire avec la voiture plus tard …oui bien plus tard songea-t-elle , elle sentait que cet homme n’était pas là pour rien dans sa vie …elle ne croyait pas au hasard pour elle tout avait un sens .elle jeta un regard discret vers lui, son cœur ne fit qu’un bon quand elle croisa son regard, elle n’avait plus vécu cet émoi depuis la mort de Goeffray.

Elle attendit qu’il finisse son verre avant de se lever pour diriger leur pas vers la serre .

John voit Martha revenir avec une carafe de vin qu'elle lui sert. Il s'empresse de gouter à son vin.

Hum, Martha, votre vin est divin, il a un aspect agréable, il est doux et délectable. Je crois vous avoir dit que j'aimais le vin, si vous me le permettez, j'aimerais vous en acheter une caisse et si je n'abuse pas de votre temps, j'aimerais aussi visiter votre cave. Bien sure je ne veux vraiment pas abuser de votre temps. Il sourit en reprenant une nouvelle gorgée.


Je suis certain que claudia dès les vacances, s'empressera de vous rendre visite, surtout qu'elle m'avait dit vouloir voir ou vous résidez pour plus tard vous rendre visite toute seule même si je lui en donnais l'autorisation. Il sourit, puis pose son verre. Ah pour la visite de la serre je suis tout oui. Ca sera un plus dans mes recherches. Sortant un mouchoir pour tamponner sa bouche, il suit Martha qui se dirige vers le serre, tout en marchant, ils continuent leur conversation.

Oui cela me plairait que vous me procuriez aussi certaines plantes, mais nous en reparlerons plus tard, après la visite de la serre ou je pourrais constater de la nature de vos plantes et de leur vertu sur les hommes.

Puis il ralenti le pas, john la regarde, leurs regards se croisent, cela trouble john, elle avait des yeux magnifiques et un visage enchanteur, il était comme ensorcelé par ses lèvres, mais garde son calme, il se contente de sourire le regard ailleurs.

Vous m'avez dit avoir subi une peine de coeur avec un homme que vous avez beaucoup aimé, vous avez donc déjà été fiancée ou mariée, je suis navré que cela n'est pas marché pour vous deux, et que vous l'ayez perdu, cela a du être terrible pour vous. Mais j'estime que le tout puissant ne fait rien par hasard, peut-être n'était-il pas l'homme avec qui vous deviez finir vos jours. Dit-il en plongeant son regard dans le sien. Peut-être êtes vous destinée à connaitre le bonheur avec un autre homme qui sait. Il sourit en reprenant la marche, les mains maintenant croisées derrière son dos. Sans réellement faire attention, ils frôlent leur main alors que celui-ci les dépli pour les détendre un peu, john a envie de la prendre dans ses bras, de l'embrasser, de la ravir. le contact de leur peau révèle la douceur de celle de Martha, il recroise ses mains derrière son dos, troublé. Puis ils arrivent devant la serre.

Il la félicita pour son vin et en demandant même une caisse …

Ha! vous aimez, j’en suis ravie …je dois bien en avoir une caisse quelque part je vous donnerai cela certainement et avec un grand plaisir …au retour de la serre je vous montrerai ma cave et mon installation .

Continuant la discussion en marchand, il revint sur son amour passer, elle s’arrêta et le regarda, scrutant son regard et fut troublée par ce qu’elle vit …elle baissa les yeux et détourna le regard pour qu’il ne voit pas son trouble et elle ajouta tout en reprenant leurs pas …

Sans doute John sans doute …vous savez je ne sais que croire mais le passé est derrière moi maintenant, certes ça m’arrive d’y penser encore, surtout quand l’ennui me prend… enfin elle balaya sa penser de la main comme si elle effaçait un tableau et leurs mains se frôlèrent un bref instant, juste le temps de hérissement de duvet sur son bras comme un courant électrique qui la parcourut…elle chercha son regard et lui sourit .

Nous y sommes …elle ouvrit la porte et se mit de coté pour le laisser entrer en premier …bien humblement je n’ai pas la prétention de tout savoir les vertus mais j’en sais un bout tout et si vous avez des questions j’essaierai d’y répondre…

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Elle le laissa entrer et elle entra à son tour le laissant s’imbiber à l’atmosphère un peu humide de l'endroit, il était divisé en deux un côté pousse et un côté plus fermer au sec pour la réserve des plants sécher, elle se dirigea donc vers cette porte et l’ouvrit …

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Elle s’appuya sur le bord de la porte les bras croisés le regardant a la dérobé ...elle respirait calmement , ce quelle aimait cette endroit c'est son bon Rodolphe qui lui fait tout construit ceci enfin il avait améliorer ce qui existait déjà mais la serre en elle même c'était tout lui qui avait fait ca ...

Arrivés dans la serre, john admire la mixité des plantes. Il reconnait Des feuilles d'arbre à thé, du thym, de l'ortie de la mélisse, puis d'autres plantes lui sont inconnus. S'arrêtant devant, john regarde martha.

Qu'est ce ? Cela m'a l'air étranger, vous avez donc voyagez? Il sourit alors qu'elle répond ses yeux pétillent de curiosité, puis il traverse une porte, martha lui montre des plantes séchées.

Ah il me les faut martha. Dit-il en souriant tout excité, puis redevient sérieux. Non sérieusement, j'ai un patient qui a une commotion cérébral du a une chute de cheval ayant causé une blessure superficielle, mais la blssure a mal cicatrisé et il lui faut des soins, j'en ai déja prescrit, mais si vous connaissez quelque chose de plus éfficace, je suis tout oui, je crois bien que maintenant il a une lésion neurologique.

La conversation va bon train sur les plantes, puis sur le vin, sa cave était un régal pour les yeux, john avait hâte qu'elle lui envoie une caisse. Puis rebroussant chemin, ils retournent sur la terrasse.

J'ai visité votre serre, votre cave, mais je n'ai pas eu le plaisir de voir votre maison martha, j'aimerais bien voir ou une si charmante dame réside. Il la regarde le regard rieur. Il aimait être à ses côtés.

Martha sourit …oui j’ai voyagé un peu partout avec Rodolphe je ramassais tout ce que je voyais me renseignant aux habitants des propriétés des plants j’étais fasciné par tout ceci …et je me suis amusé ici à les faire pousser …certes j’ai découvert certaines vertus de plusieurs spécimens …pour votre patient …attendez je crois que j’ai une pommade ici à appliquer …

Elle fouille un moment dans une armoire où tous des petits pots bien identifier étaient enlignés…elle chercha …et Ha! voila …pour aider à la cicatrisation des tissus …c’est de l’aloès qui vient de cette plante http://medicherb.voila.net/img/aloe.JPG

Elle le ramena à la serre pour lui monter la plante …vous voyez ses larges feuilles et bien à l’intérieur il y a une sorte de liquide comme un gel que je récolte et mets en petit pot que je mélange à un peu d'huiles...appliquer sur une cicatrice ou une brûlure et ça aide à la cicatrisation …Prenez déjà ceci …

Hum! pour le reste je vais voir si je n’ai pas quelque chose qui stimulerait …il a des pertes de mémoire votre patient?

Elle voulait l’aider dans sa démarche avec son patient elle attendit donc la réponse à sa question ensuite il lui montrerait sa cave à vins et puis une visite à sa maison …rien de bien pompeux un petit havre bien à elle ou elle se sentait bien …elle lui sourit le regardant intéressement cet homme lui plaisait de plus en plus …ses traits étaient d’une grande beauté et son sourire des plus charmeurs …elle se secoua pour revenir à la réalité …a sa réponse positives elle poursuivit ;

Je peux aussi vous préparer un tonic mais je crois que j’ai pour stimuler un peu son système nerveux …attendez je regarde …Ha! oui ! voila …elle lui tend le flacon …du calamus voici la plante désignant de sa main la grande tige http://medicherb.voila.net/img/acorus1.jpg

Sa racine me permet de faire une huile essentielle…je la prépare en tonique qui est des plus régénérants pour le cerveau, elle a une autre vertu aussi celle d’aider à la digestion …

Elle sourit... alors si votre patient a des pertes de mémoire aussi j’ajouterai ceci …elle lui tend un petit sachet où on pouvait voir de la poudre …c’est du bacopa http://medicherb.voila.net/img/bacopa.jpg lui montrant la plante.

À saupoudre sur un breuvage ou autres a prendre au moins à chaque repas, ça aide énormément. C'est une plante issue de la médecine indienne. Elle était traditionnellement utilisée pour soigner les troubles nerveux mais également les troubles digestifs (ulcères, flatulences et constipation) mais également les troubles respiratoires comme l'asthme et les bronchites…comme vous voyez elle a plusieurs vertus. elle le regarde encore ne se lassant pas de ses yeux , son visage ...elle ajouta un sourire en coin ...

Vous savez John Dieu a mis sur terre tout ce qu’il faut pour soigner ses enfants, la nature donne un coup de pouce à l’homme mais s'il le veut bien, le reste dépend de ce que l’homme en fait …elle lui sourit magnifiquement …

Allons venez je vous amène à ma cave à vin …nous devons passer par le côté de la maison …elle l’invita à passer devant elle, ferma la porte de la serre et le dirigea vers le côté de la maison par loin de la terrasse sa cave était sous celle-ci …elle ouvrit la porte qui grinça …elle rit …

Ha ! cette fameuse porte Rodolphe arrivait pas à ne pas la faire grincer malgré l’huile qu’il mettait sur les pentures …dans le noir, elle tata sur la tablette et trouva la bougie qu’elle alluma …puis se dirigea vers le côté pour allumer la lampe à l’huile suspendu …

Entrer John, c’est un peu froid mais ça va …vous avez pas trop froid?

Elle sourit et le laissa regarder sa panoplie de bouteilles,

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Voilà vous trouver certainement votre bonheur dans tout ceci …il se faisait tard la journée passait trop rapidement …

John je ne voudrais pas vous bousculer mais avant la nuit j’aimerais bien vous raccompagner chez Mercedes …et vous savez elle fait de magnifiques crêpes… ça fait un moment que je n’ai pas été la voir, ça vous dirait que nous mangions ensemble là-bas ? sinon je peux vous concocter quelque chose ici aussi …

Elle voulait juste pas le quitter mais comment le dire sans paraître déplacée…elle le laissa réfléchir à sa proposition sans dire un mot de plus, gêner de son audace mais qu’est-ce qui lui prenait d’inviter cet homme, heureusement qu’il faisait sombre il ne put voir ses joues aussi rouges que des pivoines.

John observe avec attention les diverses plantes que lui présentent Martha, surtout celles concernant son patient.

C'est vraiment très intéressant Martha, vos plantes ont des vertus beaucoup plus spécifiques que les miennes.

En effet mon patient à des pertes de mémoire, mais assez courte, mais de plus en plus fréquente. Il regarde les plantes qu'il tient. Mais avec vos plantes aucun doute que ses soins seront plus centrés sur son cas. Merci, c'est vraiment rafraichissant de découvrir de nouvelles plantes. Il la regarde vraiment intrigué, cette femme était belle, mais aussi intelligente et curieuse des richesses qu'offrent le monde.

Mais sa phrase concernant le tout puissant attendri john et son sourire l'éblouit et il laisse échapper. Magnifique. En ne la quittant pas des yeux. Puis reprenant ses esprits, il reprend. Et ce qu'il serait possible que vous m'en fassiez un paquet pour chaque plante, j'aimerais les avoir à proximité et puis je viendrais souvent si vous me le permettez m'approvisionner ici. Il sourit en la regardant. Je sais que je vous donne du travail, je m'en excuse. Il sourit.

Puis elle les conduit à la cave, john écarquille les yeux devant cette richesse. Il s'avance et en sort certaines, dont l'aspect lui paraissait agréable. Il appréciait que Martha partage deux grandes de ses passions. Il se tourne vers elle, quand elle parle de l'auberge ou de diner chez elle.

John avait un peu honte de l'avouer, mais il avait une envie folle de goûter à son repas, fruit de ses belles et douces mains. Le souvenir du contact de leur peau le fit frissonner. Martha crut qu'il avait froid et ils remontèrent.

Vous avez une très belle cave Martha et pour en revenir au repas, si cela ne vous gêne pas, j'aimerais mieux qu'on reste ici, j'aurais tout le temps de me rendre chez Mercedes, comment va-t-elle au juste, cela fait fort longtemps que je ne l'ai vu. Puis repassant devant la porte.

Je ne voudrais pas que vous me trouviez cavalier, mais si vous le désirez le temps de mon séjour, je pourrais m'occuper de cette porte. Il sourit. Je ne suis pas très doué certes, mais je peux quand même vous changer cette porte, à mes frais bien sure, pour vous remercier des découvertes que vous allez me procurer. Il prend sa main, son coeur s'enflamme, mais il reste calme.

Acceptez Martha, vous me ferez un grand plaisir. Il sourit.

Elle n’avait pas répondu à sa demande tout à l’heure volontairement cherchant un moyen de lui donner satisfaction mais aussi lui permettre de revenir s’approvisionner plus souvent ou lui rendre visite pour une livraison …

Ils étaient à la cave et John regarda attentivement le différend cuvé qui s’y trouvait, il se retourna pour la féliciter, elle avait en main une caisse de bois qu’elle plaça sur une petite table de fortune au centre de la pièce .

Servez-vous John, prenez ce que vous avez envie , remplissez cette petite caisse de 12 bouteilles …c’est avec un immense plaisir que je vous l’offre …comme vous voyez j’arrive pas à tout vendre à la ville …elle émit un petit rire presque enfantin .

Lorsqu’il préféra manger sous son toit, elle rougit encore …

Mercedes ? elle va bien , elle doit accoucher ses jours-ci si ce n’est pas déjà fait …elle rit encore puis lui indique la sortie …bien nous monterons alors a haut …j’ai justement sur le feu un mijoté de légumes et viandes qui ma foi doivent n'être sûrement pas loin d’être prêt si mon feu ne ce n'est pas éteint depuis le temps …mais je tiens à vous dire que ce n’est pas un château, mais une humble demeure que j’ai tenu à garder telle que je l’ai connu …enfin j’ai quand même fait quelque modernisation rien de plus …une grande pièce principale regroupant salon, salle à manger et cuisine et les chambres et la salle d’eau sont à l’étage .

John s’avança avec la caisse en main …Martha baissa la mèche de la lampe et le suivit le chandelier en main, arriver à la porte elle s’empressa de lui ouvrir sous les gongs encore bruyants …elle souffla la chandelle et ils se retrouvèrent un petit moment dans le noir le temps que leurs yeux s’habituent …comme il ne faisait pas encore noir à l’extérieur ils purent voir rapidement la sortie sous l’escalier .

John lui proposa de réparer la porte gentiment, elle lui sourit en montant les marches …

John si vous y arrivez je vous donne un diplôme …elle rit doucement et lui fit signe de la suivre .

Déposez cette caisse sur la terrasse elle restera au frais …venez entrer .

Elle ouvrit la porte et un doux arôme de mijoté lui chatouilla les narines, le feu n’était que de braise mais parfaite pour garder au chaud …la maison était confortable côté chaleur .
Elle prit la bouilloire et versa de l’eau dans un bassin la refroidissant avec un peu d’eau froide et la parfuma d’essence de roses …elle lava ses mains et les essuya le regardant …

Allez-y, la cave est tellement pleine de poussière …elle lui tendit une serviette propre .

Attachant sa chevelure d’un ruban elle lui sourit …vous voulez bien rentrer le carafon laisser sur la terrasse nous pourrions terminer ce vin en attendant que le repas soit tout à fait prêt.

Elle souleva le couvercle de la marmite et brassa le contenu une vapeur odorante remplit la pièce encore …la sauce était parfaite Martha avait mis un peu de vin pour donner du goût .

Quand il entra avec le carafon en main elle lui sortit deux verres qu’elle déposa sur le comptoir .

Bienvenue dans mon humble demeure John …soyez comme chez vous .

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Servez-nous chacun un verre je commence à préparer la salade tout en continuant à nous connaître mieux …John je n'ai involontairement pas répondu à votre demande tout a l’heure …mais il n'y a pas de problème laissez-moi quelques jours et je vous donne un assortiment de plante toute prête à servir dans des petits pots où j’identifierai à quoi elle serve… ça vous va? Et lorsque vous arriverez vers la fin des petits pots …garder les pour les remplir à nouveau , ça nous donnera l’occasion de se revoir …elle rougit doucement… car honnêtement John j’aimerais beaucoup vous connaître mieux …je suis désolé si ma franchise vos mets mal à l’aise mais je suis comme ça …elle se mit a couper quelques légumes qu’elle plaça dans un grand bol…vous manger de tout?

Elle lui sourit avec une infinie tendresse dans les yeux …oui John lui plaisait et le voir si près d’elle lui donnait des ailes et de l’audace, son cœur battait la chamade certes mais elle arrivait à contrôler ses mains pour qu'il n'arrive pas d’accident avec le couteau mais tout en elle se retenait de le prendre dans ses bras ou se laisser prendre …elle scrutait les détails de son visage discrètement et ce qui la frappait le plus c’était ses yeux puis ses adorables lèvres qu’elle brûlait d’embrasser …à ses pensées ses joues rougissent encore plus …il fait chaud ici non ?

Elle prit son verre et en but une longue gorgée puis le regarda en souriant tout doucement .

John rit quand elle parle de la porte. Je ne parle pas de vous arranger cette porte, mais de vous en installer une autre, mais nous en reparlerons plus tard, nous avons tout notre temps n'est ce pas? Il sourit soulevant la caisse qu'il tenait dans les mains.

Ils marchent jusqu'à la terrasse, ou Martha demande à john de laisser la caisse au frais. Je ne pense pas que cela soit une bonne idée Martha, l'air se rafraichit et le bouchon des vins risquent de s'assécher faisant perdre le bouquet du vin. Je préfère poser ses vins à l'intérieur et incliner la caisse, enfin si cela ne vous dérange pas, je ne voudrais pas arriver à Paris avec des vins imbuvables. Il sourit. D'ailleurs, cela me fait penser qu'il faudrait peut-être que je les laisse d'abord chez vous, puisque je ne compte pas partir tout de suite, qu'en dites vous? Je pense que c'est la meilleure solution, en entendant, mettons plutôt ses vins à bonne température.

Ils pénètrent à l'intérieur de la maison, john pose la caisse dans un coin en veillant à bien incliner celle-ci, puis se redressant, il rejoint Martha qui lui tend du linge pour se nettoyer les mains.

Merci. Pendant qu'il se nettoie les mains, john observe la maison de martha, c'était une maison très chaleureuse, très conviviale et qui donnait envie d'y vivre paisiblement. S'essuyant les mains, il sourit à Martha. Vous avez une très belle maison, je comprends cette envie de se retirer de tout, c'est un havre de paix ici. John l'observe quand elle relève ses cheveux, ce qui affinaient ses traits et la rajeunissait, bien qu'elle soit déjà jeune. Il est surpris par martha qui lui demande de ramener le carafon, troublé qu'elle est pu voir qu'il observait, il s'empresse de sortir.

Il prend un grand bol d'air, puis prend le carafon et revient plus calme cette fois. Il pose le carafon sur le comptoir. Je vous en remercie martha, il est vrai que dans ce cadre, on ne peut que se sentir comme chez soi. Il sourit en les servant le vin.

Il écoute un sourire sur les lèvres ce qu'elle dit concernant les plantes, il contourne le comptoir et s'appuie contre celui-ci pour l'observer. Désirez vous que je vous donne un coup de main, je suis certes nul en cuisine, mais je sais préparer une salade. Il sourit bêtement, Martha lui propose plutôt de mettre les couverts et lui indique ou cela se trouve. Ouvrant les étagères, sa main fait une pause quand elle dit vouloir le revoir, il sourit discrètement en continuant de sortir les couverts. Revenant sur ses pas, il pose les couverts sur la table.

Oui je mange de tout Martha n'ayez crainte. Il retourne derrière le comptoir, ou elle mélangeait la salade avec la sauce, du pain frais était posé à côté d'elle, il sourit quand elle dit qu'il fait chaud. John qui était adossé contre le comptoir de l'autre côté, se redresse et gardant sa main près d'elle, il juge commettre une maladresse en encerclant Martha pour prendre le panier à pain. La savoir si près de lui, il sent son coeur faire des bonds dans sa poitrine et son parfum si frais, si envoutant. Ses mains tremblent. Il s'éloigne confus.

Pardonnez moi Martha, je ne l'ai pas fait exprès, je pensais avoir mis suffisamment d'écart entre nous pour prendre le pain, mais apparemment non. Et puis john en a marre de jouer au jeu du chat et de la souris. Il pose le panier brusquement sur le comptoir, ce qui attire l'attention de martha. Saisissant ses épaules en conservant une certaine douceur, il s'empare de ses lèvres. Il avait attendu ce moment depuis qu'il était arrivé. Il entend les couverts que Martha tenaient tomber et la sent basculer légèrement en arrière, mais john la ramène à lui prolongeant ce baiser qui l'obsédait.

Puis desserrant son étreinte, il la regarde les yeux remplis de trouble, il ne laisse échapper qu'un Pardon.

Ils avaient rit ensemble pour cette porte …ne vous gêne pas John, je vous dis si vous réussissez, je vous donne un diplôme …elle lui dit cependant pas que cette porte était l’original de la maison et sans doute trop lourde pour les pentures actuelles où toutes celles que Rodolphe avait essayé …un changement de porte pourquoi pas …il lui indiqua pour le vin ses propres consignes .

Bien John faites comme il vous semble entrer les …elle lui fit un petit sourire taquin …

Plus tard lorsqu’il s’offrit pour l’aider après qu’il leur est servi du vin, elle lui demanda plutôt de mettre le couvert lui indiquant où étaient les choses …la chaleur de son être ne diminuerai certainement pas s'il rodait trop près d’elle se dit elle en riant intérieurement .

Quand le couvert fut mis il s’approcha pour commencer à mettre sur la table la corbeille à pain sur celle-ci mais la frôla, ce qui la fit frémir de tout son être un long frisson la parcourut…il s’éloigna s’excusant et elle lui sourit quelque peu troubler sans dire un mot, elle se détourna pour aller brasser bien inutilement d’ailleurs le contenu de la marmite et se retourna aux bruits de la corbeille à pain sur le comptoir, le vit s’approcher la prenant par les épaules tout en douceur puis il colla ses lèvres aux siennes dans un délectable baiser …tout ce que son être désirait depuis quant au juste …bof ce n’était pas important en ce moment même, mais elle désirait ses lèvres sur les siennes ha ça oui …elle répondit à son baiser laissant tomber le couvert de la marmite qu’elle avait encore en main …perdante presque pieds, il la rattrapa prolongeant le baiser délicieusement, elle y mettait toute la tendresse et l’amour qu’elle sentait monté en elle …puis il se recula aussi troubler qu’elle lui demandant pardon .

Elle sourit doucement et s’approcha de lui et mit ses mains chaque côté de son visage …ne me demander pas pardon pour quelque chose que je désirais depuis si longtemps et si nous devons nous demander pardon chaque fois et bien …un sourire taquin sur les lèvres …et bien je vous demande pardon aussi par avance …Cette fois c’est elle qui posa ses lèvres avec une douceur et une passion qui la fit frissonner quand il y répondit .

Puis tous deux se reculèrent à nouveau aussi confus et troubler l’un que l’autre …Martha les joues toutes rouges et les yeux brillants presque honteuse de son audace …le cœur battant a tout rompu dans sa poitrine augmentant ainsi sa respiration …elle sourit gêner mais ne dit rien …elle ramassa le couvert au sol le déposant sur le comptoir .

Je crois qu’on ferai mieux de manger avant que je vous dévore de mes baisers …et elle éclata de rire joyeusement…essayant de détendre l’atmosphère.

Installez-vous et reservez nous du vin, j’arrive avec la marmite …elle le regarda s’éloigner, elle soupira d’aise prit un linge épais qu’elle plaça sur la table et y déposa la marmite chaude au centre de la table , ensuite le plat de salade et s’installa face à lui .

Voilà …simple, nous permettant de nous servir selon notre appétit …elle sourit encore et attrapa son verre de vin le levant devant elle, le regardant dans les yeux .

John! à l’avenir peu importe de ce qu'il sera…elle but une longue gorgée puis déposant le verre sur la table attendit qu’il se serve en premier , quand ce fut fait elle suivit derrière et ils goûtèrent …il était à point parfait pensa-t-elle .

Un silence s’installa, un silence ou nuls mots n’étaient nécessaires chacun reprenant ses esprits et les échanges de sourire et de regard parlaient pour eux . À bout d’un moment …Martha brisa ce silence.

Dites-moi John …j’aimerais vous connaître mieux, parle moi un peu de vous …je ne veux pas ravivez quoique ce soit par contre soyez bien à l’aise …elle déposa sa fourchette sur le bord de l’assiette, elle n’avait pas vraiment faim …

J’aimerais savoir qui est l’homme devant moi pour qui mon cœur semble vouloir battre à nouveau et plus fort que d’habitude …elle avait senti ses barrières se baisser une à une depuis son arrivée et ceci la rendait des plus vulnérables mais en même temps des plus honnêtes face à ce qu’elle ressentait …aucune carapace …elle prit son verre à nouveau pour en déguster une gorgée et lui sourit lorsqu’elle le reposa sur la table pour ainsi l’encourager à parler .

Nous avons tout notre temps John ,je vous parlerai aussi de moi comme cela nous serons qui est l’autre et je ne vous cacherai pas que je n’ai pas envie de vous voir partir toute suite …elle rit et plongea son regard dans le sien .

John sourit aux mots rassurants de Martha, puis savoura ce second baiser, il aimait la sensation de ses baisers, ils le transportaient, l'envoutaient, lui faisaient prisonnier de l'étreinte de cette divine beauté. Puis tous les deux troublés, ils s'éloignent, Martha parle de manger. Mais avait-il encore faim? Il ne pensait qu'à ses lèvres à son parfum, il la voulait encore dans ses bras, sentir encore leurs lèvres s'enflammer. Mais il comprend, il fallait être sage et patient.

John prend le carafon qu'il avait posé plus tôt sur la table et leur sert, il en boit son contenu d'un trait pour calmer ses ardeurs, puis se resserre, Martha le rejoint et ils prennent place. John ne la quitte pas des yeux, il remarque à peine le repas, jusqu'à ce qu'elle prenne la parole. John sourit quand elle parle d'appétit, il prend son verre restant silencieux, ne voulant pas l'offusquer en lui révélant les idées qui fusaient dans sa tête. Il en prend une grande gorgée, puis repose le verre. Leurs regards se croisent, il sent le désir monter encore en lui, le désir de regoûter à ses lèvres, ses yeux sans réellement y faire attention se font baladeurs, sur la couleur de sa peau, de ses lèvres, la finesse de ses traits et ses formes sculpturales. Oui elle était belle... non belle était bien trop faible de sens, elle était tout simplement divine.

Elle porte un toast, john lève son verre à son tour.Oui à l'avenir Martha, un avenir dans lequel, il me plairait de vous y voir. Il sourit en posant sa main sur la celle libre, puis reposant leur verre, un silence s'installe, mais pas un de ses silences de mort et glacial, la ou on pourrait se sentir mal à l'aise, mais plutôt, un silence contemplateur, ils se contemplaient, se cherchaient du regard. Puis Martha brise de nouveau la glace.

Déjà si je dois parler de moi, j'attends de toi que tu me tutoies. Il sourit, un sourire qui se veut taquin et chaleureux à la fois.

Eh bien, je suis un immigré italien, je crois vous l'avoir déjà informé de ce point de ma vie non? Enfin peu importe. Je suis de Palerme en Sicile. Laissant son doigt caresser son verre pensif. A la mort de mes parents, j'ai quitté l'italie. Ma défunte soeur qui était la seule famille qui me restait avait auparavant été placée dans un pensionnat en Angleterre, ou elle avait fait la connaissance de son époux...Il fait une pause, encore peiné par la mort de sa soeur, puis reprend. Je n'ai donc pas eu à m'occuper d'elle, c'est donc à l'age de dix huit ans que je suis arrivé en France. Je me suis servi du reste de la fortune familiale pour voyager un peu, mais je résidais à Saint-pierre de port. Les pays et les villes visitées n'avaient pas un grand intérêt pour moi.

John reprend une gorgée de vin, il avait à peine touché à son assiette.

Je me sentais perpétuellement seul, puis un jour ma soeur m'a écrit pour m'annoncer le décès de son époux et qu'elle souhaitait me revoir. Elle vivait à Londres, c'est la bas que j'ai fait la connaissance de claudia dans un orphelinat. Il prend sa fourchette et joue négligemment avec.

Je ne lui ai jamais dit ce que je m'apprête à vous dire. Il fixe Martha. En faites, si j'ai adopté claudia, c'est parce qu'elle était la fille de Katarina. Il rebaisse la tête vers son plat. Son époux était un homme cruel et violent, il ne souhaitait pas d'enfants. Je crois que d'une certaine façon il a déteint sur ma soeur qui à l'époque avait eu la chance que son époux soit absent pour pouvoir porter sa grossesse à terme. Mais furieux d'avoir été abusé par ma soeur, il s'est débarrassé de claudia, faisant croire qu'il l'avait tué, alors qu'il l'avait placé dans un orphelinat, je crois que c'est à ce moment là qu'il a détruit la personnalité de ma soeur.

Le regard de john était glacial maintenant. Cet homme était un véritable monstre et je ne sais pas ce que je lui ferais si il était encore vivant. Puis reprenant ses esprits, il regarde Martha gêné. Pardon, je me laisse emporter.

Ayant remarqué l'aversion que ma soeur avait développé contre l'iée d'avoir un enfant de nouveau, je n'ai pu lui dire qui était claudia. Peut-être que si...John secoue la tête...Il est trop tard de toute façon. Il s'adosse à son siège et regarde Martha. Après nous sommes arrivés ici et vous connaissez certainement la suite. Je n'ai plus que Claudia maintenant dans ma vie. Je m'occupe comme je peux à paris durant son absence, entre mon atelier et mes différents postes, cela me permet d'oublier quelque peu son absence et la culpabilité que j'ai pour n'avoir pas compris que ma soeur avait un problème.

Essayant de chasser ses pensées noires, john fait un grand sourire à Martha.

Sinon, je suis un homme tout ce qu'il y'a de plus simple. Il rit, mais repenser à tout ça avait fait resurgir de vieilles blessures en effet, sa soeur lui manquait terriblement et cette culpabilité qui ne le quittait jamais.

Martha était encore sous le choc de leur baiser et de la passion qui en avait émané, elle sourit à ses paroles .

Bien je vous…je te promets rien je ne suis pas vraiment habitué à ça mais je vais faire l’effort promis John .

Il commença par la suite son récit, elle l’écouta touchant à peine son assiette aussi, l’écoutant se raconter, elle était peinée pour Claudia un si grand drame dans une si courte vie …elle se promit que lorsqu’elle la reverrait elle donnerait toute sa tendresse de femme à cette petite qui a écouté ce qui lui était arrivé n’en avait guère eu beaucoup …elle crue sentir une gamme d’émotion venant de John qui lui fait presque regretter sa question, puisqu’il ravivait en elle une émotion qu’elle cherchait à taire depuis …la culpabilité.

À ses dernières paroles, elle lui fit un petit sourire et se levant pour qu’il ne voit pas son trouble pour aller chercher de l’eau bien inutile mais qui occupait ou faisait diversion pour le moment car sa culpabilité venait de la saisir encore à ce moment même …elle déposa le pichet d’eau les mains tremblantes un peu …et d’une voix à peine perceptible lui dit …

Je suis si désolé de toute cette histoire avec votre sœur …ta soeur..se reprit-elle.

Elle se retourna vers la fenêtre regardant sa vraiment voir le dehors maintenant noir, le soir étant tombé, bougies avaient été allumées un peu plus tôt ce qui rendait la pièce quelque peu feutrée ,on pouvait voir le reflet de Martha a la fenêtre qui essayait de se contenir pour ne pas éclater en sanglots, toujours le dos tourné, elle poursuivit d’une voix qu’elle essaya de contrôler les trémolos ;

je me demande si j’ai le droit de ressentir les sentiments que je ressens a ton égard, je m’en sens indigne John …elle se retourna leur regardant les yeux brillants de larmes les lèvres légèrement tremblantes …elle n’avait qu’une envie ses bras pour l’entourer la rassurer qu’elle était trop dure avec elle, elle avait besoin de lui et elle réalisa a cet instant même combien elle en avait besoin et comment sa vie n’était que de faux-semblant depuis si longtemps .

John voit le trouble dans les yeux de Martha quand elle revient avec un pichet d'eau, elle semble ailleurs perdue, cela déplait à john qui se lève, instinctivement, il passe ses bras autour de ses épaules.

Pardonne moi Martha, je ne voulais pas te peiner et encore moins te troubler avec mes histoires. Il la retourne et lui sourit avec une grande tendresse.

Je ne veux pas voir de la tristesse dans ses beaux yeux, ils ne sont pas fait pour verser des larmes, sauf si c'est des larmes de joie. Il ricane doucement, puis prend sa main.

Allez vient, parle moi plutôt de toi, cela nous changera les idées. Ils reprennent place, john en profite pour servir un verre d'eau à Martha pour qu'elle retrouve sa lucidité. Puis il pose une main sur la sienne pour l'encourager à commencer, un sourire charmeur sur les lèvres.

Elle est touchée par sa sollicitude et s’assoit à nouveau acceptant le verre d’eau dont elle boit quelques gorgées .

Ce n’est pas ton histoire John qui me bouleverse , enfin si quand même un peu mais la culpabilité de l’événement qui me lie à toi bien involontairement …je t’ai dit ne pas me sentir digne de toi simplement par cet incident dont j’ai de la difficulté à me pardonner …

Elle baissa la tête puis sa main sur la sienne lui donna le courage de la relever pour le regarder à nouveau avec une tendresse dans le regard qu’il ne pouvait pas ne pas voir .

Parler de moi ? il n'y a pas grand-chose à dire en fait . Je suis né à St Pierre port du moins ma mère y a accouché lors d’un passage …

Elle sourit …

Mes parents étaient des voyageurs nés, d’enfant ils n’ont voulu je crois, je fus possiblement le fruit d’une nuit de passion enfin Rodolphe me disait souvent pour me taquiner …ils n'en ont jamais eu d’autre.

Donc ils m’ont laissé au couvent d’une ville de passage, par contre la sœur de ma mère cette tante Lucette avait eu vent de cette naissance quelques années plus tard. Elle était venu me voir s’était pris d’affection . Malheureusement comme elle était assez âgée à l’époque, elle ne pouvait pas s’occuper de moi à temps plein. Elle s’organisa donc avec les soeurs du couvent pour venir me chercher de temps à autre aux vacances dès Noël et les étés.

Elle prit son verre de vin et en prit une longue gorgée puis le reposant le regardant …

Je t’assomme pas trop avec mes histoires ?

À son non de la tête elle lui sourit et poursuit, ce retour en arrière lui permit de réaliser qu’elle avait fait la paix avec tout cela , elle se racontait comme si elle racontait l’histoire d’une autre mais c’était bien son histoire c’était bien tout ce qui lui était arrivé et qui faisait qu’elle était la femme qu’elle était aujourd’hui .

J’adorai revenir ici, j’ai tant de doux souvenir,tante Lucette me montrait tout ses secrets et toutes ses plantes que mes parents lui ramenaient lors d’escales à Rouen …elle avait fini par leur dire qu’elle m’avait retrouvé de peur qu’ils le découvrent lors de leur visite …car c’était de leur bouche qu’elle avait appris mon existence lors d’une soirée bien arroser de vin et honteux de lui avoir caché a demandé ont me voir …mais j’étais petite et je ne m’en souviennent pas puis un jour ils disparurent en mer …j’appris cela bien plus tard par Rodolphe un homme qui avait travaillé sur le bateau de mon père des années durant avec sa femme Bertha .


Je ne fus pas malheureuse de tout ceci j’avais une belle vie quand je venais ici car au couvent c’était une autre histoire …elle se mit à rire …les mauvais coup que j’ai pu faire …j’étais possiblement rebelle à l’autorité et je le suis encore …elle rit encore le regardant …j’ai fait la bas la connaissance d’une jeune fille de mon âge qui arriva à me calmer un peu, elle était si sage cette Marianne …elle me calmait et moi j’arrivais à l’entraîner dans mes coups pendables …

J’ai dû quitter le couvent vers mes 16 ans a la demande de ma tante qui tomba malade j’étais ravie de rentrer, je me suis occupé d’elle quelques années travaillant à ses plants où elle me montra tout puis un matin elle ne se réveilla jamais .

Je fis quelque voyage avec Rodolphe et son épouse pour qui je me suis prise d’affection comme des parents et qu’ils me rendaient bien aussi …puis un jour la terre m’a rappelé et je suis rentré à Rouen …je fus attirer par le vin…façon de parler …elle sourit en prenant une gorgée …

Et j’ai décidé d’aller faire des études sur la façon de faire le vin …je fermai donc ici et me rendis à EU ou là je poursuivis mes études quelque mois et revint à Rouen …je me suis occupé ici de monter une cave qui était déjà existante sous la maison avec l’aide de Rodolphe qui lui aussi était revenu à Rouen s,installer avec son épouse pour une douce retraite ensuite nous avons aussi refait la vielle serre de ma tante pour l’agrandir et ainsi faire culture plus vaste .

J’ai revu ma bonne amie Marianne qui était infirmière et qui travaillait pour l’hôpital de Rouen mais ça je l’ai déjà dit que j’avais travaillé le bas …
Je ne tairai pas qu'un moment dans ma vie j’ai rencontrer l’amour …elle sourit doucement ça aussi c’était derrière elle …malheureusement la vie me la enlever rien n’est acquis dans ce monde je m’en rends bien compte …je me suis enfermé dans ma solitude je l’avoue aujourd’hui … et en l’amour dont je croyais plus …

Elle termina son vin et le regarda …si tu savais comment toi tu me redonnes espoir en cette vie pensa-t-elle.

Elle arrêta de parler, il la connaissait mieux maintenant elle n’avait rien à cacher, elle lui faisait confiance puis elle éclata de rire réalisant qu’elle avait parler longuement ;

Heureusement que je n’avais rien a dire …elle déposa son autre main sur la sienne qui emprisonnait l’autre de ses mains lui souriant ;

Merci John de ta présence , je ne sais pourquoi tu me fais un si grand bien …je ne sais comment expliquer ce que je ressens et ce depuis la première fois que je t’ai vue a cette auberge où je te croyais avec ta femme même brièvement …tu as pénétré mon cœur et mon âme ce jour-là, comment expliquer autrement, je ne trouve pas de mots …

Elle le regarda longuement sans un mot mais le visage serein.

John suivait avec attention le récit que lui contait Martha, c'était une femme forte qui avait subi de lourdes déceptions et qui actuellement se murait dans une grande culpabilité.

Martha, tu n'as pas à te sentir coupable. Relevant ses mains pour les serrer chaudement entre les siennes, il reprend.

Si tu n'avais pas aidé claudia, ma soeur l'aurait surement tué, je crois qu'elle avait perdu l'esprit. Et puis ce n'est pas de ta main qu'elle est morte, mais d'un accident de circonstances, ce n'est nullement toi qui a demandé à ce que les escaliers s'écroulent, mettant ta vie en danger au passage. Et puis...

Il fait une pause, retirant ses mains, le visage dur. Je préfère la savoir morte, plutôt qu'en prison parce qu'elle aurait tué sa propre fille ou alors parce que je l'aurais dénoncé. Il relève le visage vers elle. Je sais que c'est horrible à dire, mais c'est le cas et puis, non tu ne dois en rien te sentir coupable, chasse cette culpabilité. Instinctivement, il caresse sa joue, un sourire rassurant sur les lèvres.

Tu sais quoi, nous allons nous promettre de ne plus jamais en parler, le chapitre katarina est clos, cela évitera de reouvrir de vieilles blessures, d'accord? Il sourit de nouveau. Puis regarde le ciel. Houla, il se fait de plus en plus tard, je ne sais si l'auberge sera encore ouverte, je dois me presser. Se levant, Martha en fait de même. Il l'aide à débarrasser, en continuant leur conversation, puis au moment de partir, devant la porte, ils se faisaient silencieux, john ne voulait pas partir, il ne voulait pas déjà quitté sa Martha, même si il savait qu'ils se reverraient surement demain,être loin d'elle lui était déjà insupportable.

Bon, je crois qu'il est temps que j'y aille, je ne voudrais pas que Mercedes me claque la porte au nez sous prétexte que j'arrive à des heures peu conventionnelles. John prend la main de Martha.

J'ai vraiment passé une agréable soirée en ta compagnie, j'ai hâte de recommencer, bien sure quand tu auras du temps. Il sourit, puis se penche en avant pour l'embrasser tendrement. Le contact de leurs lèvres troublent de nouveau john, qui s'enflamme et leur baiser se fait plus passionné, plus langoureux.