[Rp] L’espérance. Un petit nid pour Rosy.

Messages : 1037 Date d'inscription : 30/01/2013 Ville : Au bord du précipice.

Un coin pour se poser, pas grand, tout sur le même étage, comme cela on ne se fatigue pas dans les escaliers. Puis au plus petit c’est, au moins il y a à nettoyer.
Un salon, une cuisine deux chambres, une salle d’eau, un cellier et une annexe ou je pourrai entasser les fut pour ma production de vin, pas besoin de plus, je vis simplement, je n’apprécie pas vraiment le luxe.
Je l’avais repérer lors de mon voyage en ville y a quelques temps, une petite bicoque bien charmante qui semblait être a l’abandon mais en bon état. J’étais tombée sous le charme de la maisonnette, il n’avait pas fallu longtemps pour convaincre le propriétaire de me la cédée pour quelques louis.

Une arrivée matinale, la diligence avait avancé à un rythme d’escargot pour permettre a Vapluvite mon âne de suivre, nous sommes enfin arrivé à destination.
La maisonnée avait été nettoyée par l’ancienne propriétaire, tout sent le propre et le frais.
Première chose à faire, décharger les malles, que j’entasse dans l’entrée, je rangerai plus tard. J’ouvre toute les fenêtres, avant d’aller ranger la diligence et mon âne à l’arrière.

Quand sa Majesté m’avais demandé ce que je ferais en premier arriver à Amiens je lui avais répondu dormir. Il avait rit mais pourtant…
C’est ce que je vais faire, le lit est là tentant, les draps sentent bon, je m’écroule et ne tarde pas à m’endormir.
Demain sera un autre jour, le jour des projets, le jour des espoirs…

Messages : 225 Date d'inscription : 13/02/2013 Ville : là où j'y ai un interet

Je suis arrivé fort tôt ce matin à Amiens et sans encombre cette fois. Épuisé de mon voyage et des tortures, oui je dis bien des tortures, qu'on m'a infligées la veille, je finis par m'endormir un moment dans ma diligence. Finalement, c'était une bonne idée de retaper ce vieux truc.

Après une paire d'heures à dormir et m'être passé la tête sous l'eau pour me réveiller une bonne fois, je me dirige dans la ville à la recherche de la fameuse maison dont Rosy avait parlé. Je croise quelques personnes en route, personne ne sait me dire jusqu'à ce qu'enfin...

Pas b'en grande vous dites ? Une nouvelle pl'tôt mignonne avec un' allure d' garçon manqué et qu'a l'air un petiot peu bizarre sur les bords ? Je crois b'en savoir d'qui vous m'parlez ! Faut allez par là, puis ensuite vous prenez l'virage et vous tournez à droite ! Me dit-il en faisant des grands gestes pour m'indiquer les directions.

Merci monsieur.

Finalement, il ne me faut pas bien longtemps pour réussir à trouvé sa nouvelle demeure. J'approche de la porte puis m'arrête juste avant de poser ma main sur le bois. Un instant le doute et les questions resurgissent et s'emparent de moi. qu'est ce que je fais là ? Est-ce que ça a vraiment un sens ? Est-ce que c'est vraiment utile tout ça ? Et si elle continue après cette semaine ? Je chasse ses pensées, pourquoi je m'embête, elle me paye pour une semaine de surveillance, si elle veut réitérer, je le ferais, sinon non, qu'elle aille mieux ou non, ça ne me regarde pas après tout.

Je ne suis là que pour un travail...Pendant un instant, je me met à penser aux personnes que j'ai rencontrées en Normandie...Il était temps que je parte, je crois que je commençais à filé un mauvais coton et à apprécier quelques personnes véritablement et s'il y a quelque chose que je ne veux pas c'est bien ça.

Oublions tout ça, c'est préférable. Je gratte doucement à la porte et demande :

Rosy, vous êtes là ?

J'attend devant la porte un moment de voir si elle est là, sinon j'irais faire un tour en ville. Mais dans tous les cas je dois la voir aujourd'hui il reste quelques petites choses à voir.

Messages : 1037 Date d'inscription : 30/01/2013 Ville : Au bord du précipice.

Do do l’enfant do, l’enfant dormira bien vite… Ou plutôt dort bien profondément, comme quoi la brunette n’est plus une enfant.
Elle roupille, non elle ne ronfle pas et ne bave pas non plus. Elle rêve.
Et comme souvent, son rêve l’entraine dans cette auberge, se coin perdu entre Eu et Amiens. L’endroit des retrouvailles en cachette a l’abri des regards.
Là ou ils avaient l’impression d’être seul en France.
Ils sont perdus sur le lit au milieu des draps froissés jouant cette danse amoureuse des corps, soupirant, gémissant sous les caresses, partant ensemble dans cet univers de délice.
Comblés, ils s’endorment enlacés. Le vieil aubergiste édenté a comme toujours la consigne d’apporter les rations quatre heures plus tard. Entendant gratter à la porte, sans bouger, sans ouvrir les yeux la brunette murmure

Merci, laissez le plateau devant la porte

Je m’étire doucement en ouvrant les yeux, un sourire plane sur mon visage, pas encore bien réveillé, je marmonne.

Tu as faim mon cœur ?

En posant mon regard sur le lit vide, la chambre qui abrite nos ébats amoureux à disparu, il me faut quelques secondes pour me rendre compte que ce n’est qu’un rêve.
Echevelée, la chemise froissée sortant de mon pantalon, je fonce vers la porte dès que j’entends « Rosy, vous êtes là ? »
J’ouvre, le soleil m’éblouis, je plisse les yeux en regardant la haute silhouette de Gregory a contre jour.

Oui Greg, je suis là, venez.

Je m’écarte pour le laisser entrer et me laisse choir sur mes malles qui trainent toujours en me frottant les yeux avec les poings.

Messages : 225 Date d'inscription : 13/02/2013 Ville : là où j'y ai un interet

J'entend du bruit à l'intérieur, la porte s'ouvre au bout de quelques instants. Je vois apparaitre une Rosy échevelée, les vêtements froissées et légèrement...Endormie. A la voir comme ça, ça donnerait presque envie de passer la main dans ses cheveux et de l'ébourriffer encore davantage. Je pose mon sac sur une petite table que je trouve là et me tourne vers elle.

Alors, le réveil est difficile ? Vous avez fureté toute la nuit ?

Je la regarde avec un petit sourire, elle sait très bien pourquoi je dis ça, c'est la raison de ma présence. Je retire ma veste et la pose sur un dossier de chaise, je fais un peu comme si j'étais chez moi, à l'exception que je n'irais pas fouiner partout, pas mon genre, sauf peut-être à la cave mais ça c'est une autre histoire.

En plus de vous surveiller je crois que je vais devoir vous imposé quelques règles comme...Dormir la nuit. Je suis sûr qu'il existe bien des façons pour vous obliger à faire une nuit normale.

J'aurais peut être dû demander à Marie si elle n'avait pas une poudre de perlin pimpim au cas où. Je vais pas l'assomer la petite quand même.

Bref, dites-moi, comment vous voyez ça ? Vous m'avez prévu un fauteuil confortable j'espère, si je dois passé mes nuits à vérifier que vous êtes toujours là, je peux bien me passé un peu de sommeil, mais mon dos lui, n'est plus si jeune, il n'est pas sûr qu'il supportera !

Je me surprend moi-même à être aussi bavard, je m'interrompt, souris légèrement, adossé contre le mur et ajoute simplement :

Vous voulez que vous envoie un bon seau d'eau fraiche pour vous réveiller ?

Comment ça je suis insupportable ? Mais non, c'est juste pour rendre service !

Messages : 1037 Date d'inscription : 30/01/2013 Ville : Au bord du précipice.

Assise sur une malle, les mains posées sur les genoux, je le regarde prendre possession de la pièce.
C’est fou ce qu’il me parait grand d’un coup, j’ai vraiment du mal à descendre sur terre ce matin, d’ailleurs quel heure est il ? Je marmonne.

Moui un peu dur, non je suis restée sage, la fatigue du voyage, trop fatiguée…

Doucement crie pas, laisse moi le temps d’immerger là, des règles, quelles règles ?
Ah oui les règles, j’écoute, je tente d’enregistrer même.
Comment je vois ca, je soupir, il cause, il cause, je me demande si je l’ai déjà entendu causer autant.
M’attacher au lit peut être? Un fauteuil pour lui, il y a le sofa, qu’on peut mettre devant la porte de ma chambre.
Il a l’air plutôt confortable le sofa, quoi que je ne l’aie pas encore essayé. Et voila suffit de penser au sofa pour que son visage apparaisse, je ne serai jamais tranquille.
Ou alors carrément le lit qui se trouve dans la deuxième chambre, bref je ne sais plus, faut me laisser le temps là.
Il cause de seau d’eau, pourquoi tout le monde me parle d’eau pour le moment.
Je fais non de la tête en me levant, passant devant lui je réplique après lui avoir fait une langue.

Juste un verre.

Direction la cuisine et l’évier, un bon verre d’eau fraiche, il n’y a que ça dont j’ai envie pour le moment.
Je reviens sur mes pas et m’appuie contre le chambranle entre les deux pièces.

La maison n’est pas grande.

Montrant de mon index les pièces je les nomme.

Ma chambre, il y a une deuxième ici entre les deux une salle d’eau, derrière moi la cuisine et le cellier et nous sommes dans le salon.
Le problème c’est que chaque pièce a une fenêtre et qu’il y a une porte à la cuisine qui donne sur l’arrière de la maison.
Le mieux est de barricader la fenêtre de la chambre. On peut déplacer le sofa ou le lit de la deuxième chambre devant la porte de ma chambre.

A vous de voir ce qui vous convient le mieux vous n’avez qu’a tester ce qui est le plus confortable pour votre vieux dos.

C’est a ce moment que je me rends compte que je ne sais pas son âge, intriguée je le regarde en penchant la tête, bon c’est plus un jeunot d’accord, mais j’ai toujours eu difficile de mettre un âge à quelqu’un.
En digne curieuse que je suis je demande.

Il a quel âge votre dos ?

Je vide mon verre puis continue.

Dès que je suis couchée et sensée dormir, il ne vous reste plus qu’a vous installer pour la nuit.
Cela vous convient ?

Messages : 225 Date d'inscription : 13/02/2013 Ville : là où j'y ai un interet

Elle a l'air totalement endormie quand j'arrive. L'idée du seau d'eau ne semble pas l'intéressé plus que ça, je dirais même que c'est un refus catégorique. Je la regarde passer devant moi et se diriger vers la cuisine. Elle prend un verre d'eau avant de revenir puis m'indiquer les différentes pièces de la maison que je tente de visualiser tout en suivant les directions qu'elle m'indique. Quand elle me parle de déplacer le lit je me dis que c'est impossible, si je vais dans ce lit je vais m'endormir profondément et c'est certain que mon travail ne risque pas d'être fait.

Le sofa ira très bien, je pourrai le placer près de la porte en ne prenant pas le risque de dormir d'un sommeil lourd. Je crois que ces prochains jours je ne dormirais que d'un oeil et encore. Enfin, il y a toujours à faire et je sais m'occuper.

Bien évidemment elle n'a pas pu s'empêcher de me poser la question sur mon âge...Ce que les femmes sont curieuses ! Et comme je n'ai pas envie de répondre je me contente de lui demander :

Je ne sais pas, quel âge me donnez-vous ?

Je souris légèrement, d'ici qu'elle me donne plus que mon âge, ce ne serait pas si surprenant avec la vie que j'ai. Ce n'est pas pour rien non plus que je suis cassé de partout. Je sens que si la vie est plus calme ici, ces quelques jours de surveillance ne seront pas de tout repos. Je ne vais pas dormir beaucoup j'ai l'impression surtout qu'elle m'a dit être insomniaque, enfin je me trouverai bien quelques minutes par-ci par là quand elle sera en train de travailler ou à l'auberge avec du monde.

Ca me convient, il ne me reste plus qu'à m'installer on dirait, et je me contenterais de votre canapé. Mais pour commencer, montrez-moi donc cette fenêtre que je fasse ça tout de suite, on sera tranquilles avec ce petit détail. Et pendant ce temps là vous pourrez ...

Je la regarde de haut en bas entre ses vêtements froissés, ses cheveux ébouriffés et la tête qu'elle fait...Heureusement que je suis habitué aux épouvantails ! Je me met pendant une seconde à penser à Mariana et à me dire qu'en fait, elle doit sortir directement après avoir quitté son lit pour avoir cette tête là, parce que Rosy a à peu près la même là ! Enfin comme on dit, une fois qu'on a vu une femme au réveil, on a vu le pire...Normalement !

Heu...Vous réveiller tranquillement.

Messages : 1037 Date d'inscription : 30/01/2013 Ville : Au bord du précipice.

Il écoute, semble même réfléchir, enfin je crois…
Puis au lieu de me répondre, il me pose une question, ah que c’est malin ça !
Je n’en sais fichtrement rien sinon je ne lui aurais pas demandé quel âge a son dos.
C’est bien les hommes, toujours vouloir garder une part de mystère, surtout lui, j’ai bien comprit qu’il n’aime pas se dévoiler.
Ben justement au plus on veut en cacher, au plus on éveille la curiosité et surtout la mienne.
Quel âge, pfffffff, il est bien bâti, encore bien alerte, j’avais pu le constater lors de la quête à Saint Pierre Port.
Il n’a pas de rides aux coins des yeux, pas de cheveux blanc non plus, sans doute une vingtaine d’année.
Bref, il veut jouer l’homme qui ne se dévoile pas, je ne vais pas l’embêter, du moins pas tout de suite…

Il choisi le sofa, je ne laisse rien paraitre sur mon visage, mais franchement j’aurai préférer qu’il prenne le lit, pourquoi ?
Parce qu’on sait glisser sous un lit tout simplement, soit, va pour le sofa, si l’envie me prend, je suis certaine de trouver une idée.
Héhé, il veut voir la fenêtre, s’en occuper pendant que je me réveille, je le regarde me détailler, ben quoi, je suis debout et réveillée maintenant.

Venez, je vous montre.

Demi-tour, je traverse la cuisine et passe la porte pour me retrouver derrière la maison.
Là j’ai juste envie de lui montrer une autre fenêtre, mais bon il n’est pas con, il aura vite fait de comprendre le subterfuge.
J’indique la fenêtre d’un coup de tête en lui marmonnant

C’est celle là, j’ai vu qu’il traine des planches dans l’annexe, je suppose que vous aller la barricader de cette façon.

Oui et cloue les de l’extérieur surtout me dis je.

Je vais me rafraichir, si vous avez besoin d’aide appelez.
Je me ferai un plaisir de taper sur le clou avec la masse pendant que vous le tenez.

Je repars en sens inverse en riant.
A l’intérieur, je m’occupe de distribuer les malles correspondante à chaque pièce, les frustres dans la chambres, il ne me faut pas beaucoup de temps pour les ranger dans l’armoire, je ne suis pas friande des belle toilettes.
Les trucs nécessaires à se faire passer pour une femme dans la salle d’eau, la part contre cela met du temps, parce que je vous assure qu’il en faut des petits flacons et bocaux rempli de choses diverses quand l’on doit se transformée.
Marie m’avait tout préparé, tout maintenant trônait sur l’étagère.
Il ne restera que la malle contenant mes souvenirs, mais j’ai le temps pour celle là, ce n’est vraiment mais alors vraiment pas urgent.
Je la tire dans un coin et n’en sort que mon carnet de pensée que je vais poser sur la petite table de chevet à coté de mon lit.
J’en profite d’être dans la pièce pour emporter une chemise, un long caleçon et un pantalon propre pour aller finir de me réveiller.
La salle d’eau, maintenant ressemble a l’antre adoré d’une femme, le baquet au centre, l’étagère remplie, l’évier en pierre.
Pas le temps de prendre un bain, j’opte pour un rafraichissement sommaire.

Enfin fraiche et vêtue correctement, les cheveux discipliner que j’ai tressé, je passe par la cuisine ou je vérifie que le cellier a été approvisionner comme je l’avais demandé.
Souriante, je prends une pomme et vais m’installer sur la marche à l’extérieur pour voir comment le brun s’en sort.
Heinnnn, il n’a pas encore commencé, je croque dans le fruit préférant ne rien dire, un sourire taquin sur le minois.

Messages : 225 Date d'inscription : 13/02/2013 Ville : là où j'y ai un interet

Je la suis pour faire le tour du propriétaire, nous sortons pour voir la fameuse fenêtre, bien sûr elle n'avait pas choisi une maison avec un étage d'où elle n'aurait jamais pu sauter, ça aurait été trop facile ! Je regarde l'endroit et me demande une seule chose : dans quel sens s'ouvre t elle cette fenêtre ? Forcément, ça peut aider. Bref, je verrais ensuite. Elle s'éloigne pour se rafraichir et à sa phrase, je lève un sourcil. Il ne me faut pas bien longtemps pour comprendre ce à quoi elle pense.

Et si on faisait l'inverse ? Vous tenez et je tape, je suis plus costaud que vous, ça ira tout seul, vous risqueriez de vous y prendre à dix fois avant de réussir à enfoncer ce clou !

Et elle parviendrait surtout à m'écraser les doigts oui ! Comme si je ne l'avais pas vue venir ! Elle se sauve dans la salle d'eau en m'indiquant où trouver des planches. Je vais dans le petit cabanon et commence à fouiller dans ce bric à brac. J'en trouve quelques unes, assez longues et solides pour me permettre de les cloué sur le mur puis me rapproche de la fenêtre pour voir dans quel sens elle s'ouvre. Humm...Si je met ça à l'extérieur, elle pourrait poussé dessus pour les faire partir et si je les mets à l'intérieur...Elle peut dire adieu à sa peinture, mais ça, après tout, c'est pas mon problème !

Au bout de quelques minutes, la voilà qui revient avec un petit sourire amusé. Je ne relève pas et je lui dis :

Le plus simple, ce serait peut-être simplement de murer la fenêtre, non ? Là si je vous en met à l'extérieur et que vous êtes vraiment décider à vous sauver, vous pourrez toujours y arriver même si je mets dix planches. Si je les met à l'intérieur...Aussi même si vous aurez beaucoup plus de mal. Dans tous les cas, je l'entendrai probablement et ça me réveillera mais...

Mais c'est pas terrible et il y a un risque. Le plus simple, ce serait tout simplement de l'enfermé dans la cave ! Mais bon, je ne me vois pas lui dire ça. L'assommer ? Non plus. Finalement je me dis que je vais peut-être écrire à Marie quand même. Elle doit bien avoir une poudre magique pour endormir, je lui met ça dans une tisane et pouf, tranquille pour la nuit ! Et ça lui fera pas de mal à la donzelle de dormir un peu !

Enfin moi je fais comme vous voulez, vous me dites, j'exécute.

Oui bon je dis ça mais faudrait voir à ne pas dépasser les bornes des limites quand même hein ! Je suis pas homme à tout faire non plus même si ça y rapproche d'un certain point de vue.

Messages : 1037 Date d'inscription : 30/01/2013 Ville : Au bord du précipice.

Mais qu’est ce qu’il raconte lui, murer la fenêtre, euhhhhh là ça va tenir et ça va faire tache pendant des années.
Je vous jure, ils ont de ses idées parfois les hommes.
Je quitte la marche croquant une nouvelle fois dans ma pomme et avance dans sa direction en regardant la fenêtre.
Me posant juste a coté de lui je reste songeuse un moment en mastiquant.
Après avoir avalé je soulève mon regard vers lui.

Ca va faire moche hein ! Vous n’avez vraiment pas une autre idée ?

Je soupir, me rendant compte que tout ceci n’a pas de sens, il suffirait que je prenne sur moi, que je me raisonne et tout serait plus simple.

Ecouter mettez des planches à l’extérieur et si il y en a de trop laisser trainer le reste ici, je vais construire un poulailler avec ce qui reste.
Vous voulez un coup de main ?
Sinon je vais nous préparer de quoi nous restaurer.

Messages : 225 Date d'inscription : 13/02/2013 Ville : là où j'y ai un interet

Faire moche, oui, sans doute, mais après il n’y a pas trente-six solutions. Soit je mure la fenêtre soit je la barricade, et ça, vous pourrez toujours le faire sauter. Enfin, j’ai le sommeil assez léger, au pire je vous enfermerais dans la cave pour vous rafraichir les idées. Tient d’ailleurs, elle est où la cave ?

Je la regarde avec un petit sourire moqueur. Tient, elle veut un poulailler maintenant, je sens que ça va être pour moi ça encore. Enfin, il faudra bien que j’occupe mon temps. Je reviens sur le sujet qui nous préoccupe et lui dit :

D’accord, je vais barricader ça, vous pourrez l’enlever plus tard quand…Heu…Vous n’en aurez plus besoin.

Je prend les planches et me dirige vers la fenêtre quand elle me demande si j’ai besoin d’aide. Heu..Bof…J’ai pas envie qu’elle me tape réellement sur les doigts en tentant d’enfoncer les clous, je me débrouillerai tout seul pour ça. Par contre sa dernière proposition n’est pas pour me déplaire ! Et puis, chacun son travail, les hommes dehors et les femmes aux fourneaux, logique !

Je veux bien quelque chose à manger oui, je n’ai rien avalé depuis mon départ pour Eu, Marie m’avait fait des réserves mais…Comme elle le dit, j’ai très bon appétit.

Quand il s'agit de mangé, je ne me fais jamais prier bizarrement.

Messages : 1037 Date d'inscription : 30/01/2013 Ville : Au bord du précipice.

Grignotage intempestif de la pomme, puis le trognon est envoyé plus loin, nature tu retournes à la nature.
La cave, je le regarde en me demandant si son voyage ne l’a pas trop fatigué, parce qu’en général une cave se trouve toujours en dessous de la maison, c’est logique non ?

Bien barricade qu’on soit tranquille avec ca. Oui je les retirerais sans doute un jour.
Je le regarde se mettre à l’œuvre et là j’avoue que je suis sous le charme, c’est fout ce qu’un homme qui travail c’est beau, je prierai bien Pascal pour qu’il fasse plus chaud peut être bien qu’il retirerait sa chemise.
Ben oui pourquoi il n’y a que les hommes qui pourraient mater.

Bon faut que je me secoue, monsieur a l’estomac dans les talons, faut nourrir la bête.
Je fais demi-tour en lui disant.

Greg, la cave est sous la maison voyons.
Je vais voir se que je peux nous faire pour combler nos estomacs.
Le premier qui a fini a gagné.

Je ris en entrant dans la cuisine, visite du cellier, j’y pioche de quoi nous faire un truc qui calle bien.
Dans le genre de ce que je faisais quand mes frères rentrait de l’auberge et qui devait les remettre sur pieds.
Devant le fourneau je m’active, un oignon est émincé, un beau morceau de lard est coupé en lardon.
Une grande poêle est mise à chauffer, le tout est mi à cuire avec quelques bolets coupés en rondelle.
Dans un grand bol les œufs sont cassés, je les mélange en venant me poser à la fenêtre pour observer mon menuisier du jour.
A chaque coup contre le mur je ferme les yeux. Dire qu’il faut faire cela parce que je n’arrive pas à oublier, c’est d’un ridicule.
Les crépitements dans la poêle me rappellent à l’ordre, je rajoute un filet de lait dans les œufs avant de les rajouter dans la poêle. Le feu est diminuer, il y a plus qu’a laissé cuire doucement.
En quelques secondes la table est dressée, je retourne devant le fourneau regarde la poêle sans vraiment la voir, plongée dans mes pensées.

Messages : 225 Date d'inscription : 13/02/2013 Ville : là où j'y ai un interet

Je commence à me mettre au travail alors qu'elle fait demi-tour et me répond que la cave est sous la maison. Comme si je n'y avais pas pensé ! Je m'en doute bien qu'elle est dessous, mais je n'ai pas vu par où on pouvait y accédé. Je secoue légèrement la tête et me remet au travail alors qu'elle me lance un petit défi.

Le premier qui a fini a gagné ? Mais il gagne quoi ?

Je souris légèrement, c'est bien beau de dire ça mais c'est quoi le lot ? Une bouteille de liqueur ? Ce ne serait pas si surprenant avec elle. Après tout dépend de ce qu'elle prépare aussi, si elle nous fait un repas rapide il y a des chances pour qu'elle le gagne son défi ! bon allez, on s'applique et on essaye de ne pas se tapé sur les doigts, ce serait pas mal. Je veille à prendre des clous bien longs pour les enfoncer un maximum dans le mur. Une planche est rapidement accrochée, je passe à la suivante. Je n'ai pas besoin d'en mettre énormément mais il faut que ce soit solide tout de même et met donc pas mal de clous pour bien les maintenir.

Lorsque j'ai enfin terminé, je m'essuie le front avec le poignet et regarde le ciel. On voit que ça va être l'heure du repas, le soleil commence à taper et j'ai une suée. Je pose mes outils et me dirige vers la maison. Je pousse la porte de la cuisine et rentre me mettre un peu à l'ombre. Je ne peux pas m'empêcher de tourner la tête vers la cuisinière avec cette odeur qui me chatouille les narines, je remarque qu'elle nous a fait des oeufs et me remet à penser à son poulailler. Il faudra bien que je m'occupe le temps que je serai ici après tout, puis regardant Rosy lui demande :

J'ai terminé, je peux accaparer votre salle d'eau deux minutes ?

Là tout de suite, je me mettrais bien la tête sous l'eau froide et j'ai les mains pleines de poussière de bois dont j'aimerais autant me débarrasser.

Messages : 1037 Date d'inscription : 30/01/2013 Ville : Au bord du précipice.

Un frisson me parcourt, comme une mauvaise impression qui se pose sur mes épaules.
Je n’aime pas ressentir cela, je ferme les yeux pour chasser les idées qui me submergent, je dois tenir bon.

Je sursaute en entendant la voix de Gregory derrière moi et me retourne d’un bloc, manquant de faire tomber la poêle, que je rattrape à temps et stabilise sur le fourneau.
Il a terminé, plongée dans mes pensées, je n’avais pas remarqué qu’il ne faisait plus trembler la maison avec ses coups de marteau.
J’esquisse un sourire en remarquant qu’il est plutôt en sueur, c’est que le soleil doit taper dur quand même.

Oui bien sur Greg, allez s’y, il y a des linges propre sur l’étagère du fond.

Je le précède, lui montre l’étagère en question avant de continuer vers ma chambre.
Il y fait comme en pleine nuit, je me dirige vers la fenêtre, l’ouvre et pousse les planches qui ne bougent pas du tout.
Beau boulot me dis je en soupirant. Je laisse glisser ma main sur le bois brut en me disant que se n’est pas part ici que je pourrai filer.
Une écharde se loge dans ma paume, un juron franchit mes lèvres.

Merdum.

Ma main est portée a mes lèvres et je suçote pour tenter de la faire sortir en quittant la pièce.
Je me pose devant la salle d’eau et marmonne.

Vous auriez pu raboter les planches avant de les mettre.

Je montre ma main tendue.

J’ai un morceau bien enfoncé maintenant.

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Je la suis jusqu'à la salle d'eau et prend une serviette sur l'étagère. Je remplis l'évier de pierre d'eau et commence par me laver les mains en prenant le premier produit que je trouve, il y en a tellement, on voit bien qu'on est chez une femme, alors qu'un suffit il en faut trente ! Je me passe de l'eau sur le visage et la nuque pour me rafraichir quand j'entends du bruit près de la porte. Je prend la serviette et m'essuie le visage tout en me redressant et la regarde. Un petit sourire amusé nait sur mes lèvres.

Pauvre petite chose. Ca vous apprendra à aller voir de quelle façon vous pourriez tout défaire. Maintenant, vous serez peut-être dissuadée de recommencée.

Bon j'y crois pas des masses, à mon avis il en faut plus. Je prends sa main dans la mienne et regarde l'écharde qu'elle s'est plantée dans la main.

Je crois qu'on a pas le choix, va falloir amputer.

Je me marre moi-même de ma connerie et pince légèrement sa peau là où se trouve l'écharde, avec un peu de chance, elle sortira assez facilement ou pas d'ailleurs.

Si ça marche pas vous n'aurez qu'à essayer de la retirer avec les dents, c'est radical et toujours mieux que l'amputation.

Je souris légèrement alors que je tente encore de retirer l'écharde qui finalement semble vouloir sortir de là.

C'est bien parti, vous devriez réussir à l'avoir maintenant. Bon, c'est pas tout ça mais j'ai faim moi, j'espère que vous n'avez pas oublié notre repas sur le feu, ce serait dommage que tout soit brulé !

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Je le regarde prendre un linge et s’éponger, puis je pose à nouveau mes prunelles sur ma main.
C’est ca moques toi, tsssssssss, une petite chose moi, puis je n’avais pas l’intention de sortir par là, n’importe quoi !
Ma main est dans la sienne, il ausculte ma petite paume meurtrie, oui, oui meurtrie.
Puis opte pour une amputation, héééééééé mais non là ca va pas dans ta tête toi, le soleil à taper trop fort.

Heuuuuu vous y aller un peu fort là docteur.

Puis il se met à pincer, je grimace, le regarde en espérant qu’il est plus doux avec ses conquêtes, parce que là, fichtre, pince plus fort tant que tu y es.
Le miracle à lieu, l’énorme morceau de bois brut planté sous ma chaire semble bien venir prendre l’air. Je n’aurai donc pas souffert le martyr pour rien !
Je marmonne

Merci.

A l’aide de mes ongles, j’arrive à le retirer.
Monsieur a faim, oui, oui, ca vient, quand il parle de bruler le repas, je blêmis, m’élance et glisse jusque devant le fourneau.

Non, c’est juste bon, vous pouvez vous installer.

Je partage l’omelette, une grosse part dans son assiette, une petite pour moi, je n’ai pas faim.
Une corbeille avec quelques miche pour combler l’estomac de l’affamé est posée au centre de la table.

Bon appétit Greg.

Je m'installe en face de lui, pose mes coudes sur la table, mon menton sur mes mains et je le regarde entamer son repas.

Messages : 225 Date d'inscription : 13/02/2013 Ville : là où j'y ai un interet

Docteur, si je l'étais ça se saurait. J'ai plus du boucher que du médecin, enfin le principal est que l'écharde soit partie. Je la vois se sauver en courant avec un petit sourire amusé. Voilà ce qui arrive quand on fait sa curieuse plutôt que de s'occuper du repas ! Je la suis et la retrouve devant les fourneaux, apparemment ça va, ça n'a pas eu le temps de brulé.

Je m'installe à la place qu'elle m'indique et ne peut m'empêcher de remarqué qu'elle me met les trois-quart du plat dans mon assiette. Je la regarde et lui dit :

Vous allez mourir de faim avec ça c'est une portion pour moineau.

J'en coupe un morceau et lui remet dans son assiette. On m'a apprit à partagé et là j'en ai deux fois plus qu'elle et comme en plus je me fais inviter j'ai pas envie d'abuser non plus. Je la regarde, elle ne touche pas son plat et reste fixée sur moi.

Vous feriez mieux de manger vos oeufs plutôt que de me dévorer des yeux. Bon appétit.

Je ris légèrement avant d'entamer mon repas. Je ne me fais pas prié et prend un bout de pain. J'ai bon appétit il parait, je vais donc faire honneur à mon hôte !

Messages : 1037 Date d'inscription : 30/01/2013 Ville : Au bord du précipice.

Voila mon assiette remplie, c’est gentil, mais je sais que je vais avoir du mal a avalé la moitié.
Pourtant je ne dis rien, je laisse faire, il pourra venir piocher dedans si il n’a pas assez.

Merci.

Bon je te regarde c’est vrai, mais je te dévore pas du regard quand même. Je prends la fourchette et chipote dans mon assiette.

Je ne vous dévore pas, je regarde si vous mangez.

Il y une chose dont j’ai horreur en fait, c’est d’avoir une assiette bien remplie, j’aime manger. Mais je préfère me resservir plus tôt que de voir une montagne de nourriture devant moi d’un coup.
Je ne dis rien, il a cru sans doute bien faire, il ne pouvait pas savoir…
Machinalement j’enfourne quelques bouchées.

Un face a face autour d’une table ca donne quoi en général ?
Voila la question que je me pose, parce que dans le fond, je n’ai jamais mangé, rien qu’avec une personne à table.
A la maison on était sept et les six hommes ne faisaient que râler et rouspéter sur le plat que j’avais préparé, ou bien raconter des cochonneries pour me faire rougir.
Mon regard va de mon assiette a Gregory, ca n’a pas l’air infect, il mange.
Quand la part que je m’étais réservée est terminée, je sens que je ne peux plus rien avalé, je pose mes couvert et m’appuie contre le dossier de la chaise, après avoir repoussé l’assiette vers lui.

Je n’ai pas très faim, la pomme sans doute, si vous n’avez pas assez prenez.

Par la fenêtre je regarde le soleil qui brille, j’irai bien faire une promenade cette après midi.
Balade bien tranquille qui me mènerait dans se petit coin perdu se petit endroit bien caché, se petit lieu de rendez vous.
Ben faut que je trouve une astuce pour qu’il ne me suive pas, je réfléchis un moment, puis pose mon regard sur lui.

Vous devez être fatigué de votre voyage Greg.
Je suis honteuse de vous avoir fait travailler dès votre arrivée.
Comme vous avez terminé avant moi, vous avez gagné.

J’affiche un joli sourire.

Vous avez gagné une sieste bien méritée.

L’estomac bien calé, il va dormir comme un bébé, que la vie est belle quand même, je serais tranquille toute l’après midi.

Messages : 225 Date d'inscription : 13/02/2013 Ville : là où j'y ai un interet

Elle aurait pu me faire le plaisir de jouer le jeu, mais non bien sûr. Pffff ces femmes vraiment ! Enfin bon elle m'a fait à manger déjà je vais pas trop me plaindre. Et forcément, je mange, je suis pas compliqué ni difficile et même si c'était à peine mangeable je me permettrai pas de critiquer de toutes façons, c'est déjà pas mal d'avoir un repas.

Je secoue légèrement la tête quand je la vois repousser son assiette. Bon, ben si c'est ça, je prend, on ne va pas gaspiller.

Petite nature. Enfin on ne va pas jeter, ça se fait pas.

Je reprends le morceau du coup, ces femmes qui picorent comme si ça les rendait plus belles d'être maigrichonnes, n'importe quoi je vous le dis moi. Comme disait mon père ça n'a pas d'intérêt de ronger un os ! Elle me parle de mon voyage, de la fatigue et du travail fait en arrivant. Je termine mon assiette et hausse légèrement les épaules.

J'ai l'habitude de dormir peu, pas de souci et vous en faites pas pour ça, ça m'a pas pris longtemps.

Je reprend la conversation sur le sujet de ma venue et lui demande s'il y a des choses que je dois savoir, je n'ai pas besoin qu'elle s'étale sur les raisons qui l'ont poussé à ça. Tout ce que j'ai besoin de savoir c'est où elle va quand elle y va et où je dois la suivre s'il le faut, pour le reste...Ça me regarde pas.

Messages : 1037 Date d'inscription : 30/01/2013 Ville : Au bord du précipice.

L'horloge tourne, les minutes se suivent.
Et moi je rêve, tranquille je prends mon temps.
Dam dam déo oh oh oh, dam dam déo oh oh oh oh.

L’heure de me rendre compte que je ne suis pas faites pour les histoires de cœur trop compliquées.
L’heure d’oublier le passé, d’oublier Edern et de simplement lui réserver une place au fond de mon cœur.
L’heure de prendre mes repaires, de m’installer sur le trône, celui de la mairie, bien sur.
L’heure de me plonger dans le travail et de penser aux habitants d’Amiens plutôt qu’a moi.
L’heure d’avoir rencontré le Roi et sa Comtesse.
L’heure d’avoir apprit à les connaitre et les apprécier.
L’heure de me dire que l’amour existe vraiment en les regardant.
L’heure d’avoir apprit comment on mange des fraises, hummmm, trop bon les fraises.
L’heure d’avoir dit au revoir à tous les voyageurs qui s’étaient installés en ville pour la quête du Grall.
L’heure de se rendre compte que la ville est bien vide maintenant.
L’heure d’avoir construit avec Gregory un poulailler pour ma poulette.
L’heure de constater que malgré que je ne sois pas une bonne cuisinière il n’a pas maigrit.
L’heure d’apprendre à le connaitre et apprécier l’homme qui a partagé cette semaine avec moi.
L’heure de digérer toutes les rumeurs qui circulent.
L’heure de me rendre compte que je me sens bien.

L’horloge tourne, les jours se suivent
Et moi je rêve d’arrêter le temps.
Dam dam déo oh oh oh, dam dam déo oh oh oh oh.

Mais le temps ne s’arrête pas, la vie continue, nous sommes arrivés à la fin du contrat.
Il a réussit, j’ai réussis, nous avons réussit.
L’insomniaque que je suis avait trouvé une façon toute simple pour ne pas partir en escapade la nuit.
Je passais des heures à compter les louis que je rajoutais chaque nuit dans la bourse de cuir.

Ce matin à l’aube, alors qu’il investi la salle d’eau, je dépose la bourse sur la table de la cuisine à coté d’une besace avec quelques vivres pour le brun qui est sur le départ.
C’est dingue comme on s’habitue à la présence de quelqu’un à ces cotés, il va me manquer le tombeur de ses dames.
Je me pose à la fenêtre et regarde le jardin en attendant qu’il ait fini ses ablutions.

Messages : 225 Date d'inscription : 13/02/2013 Ville : là où j'y ai un interet

Je me suis décidé, un peu sur le coup de l'agacement il faut l'avouer, mais il est temps que je parte. L'atmosphère qu'il y a depuis quelques jours dans cette ville devient pesante et puis à présent, Rosy n'a plus besoin de moi. Après discussion et avoir entendu que Londres était calme, peut-être trop, je me suis décidé à aller là bas un temps pour me vider la tête et reprendre ma vie en main. Je ne suis pas mal ici mais je sens que je commence à m'attaché aux gens et ça j'en ai pas envie. J'aurais déjà dû partir depuis plusieurs jours, ça aurait évité pas mal de soucis autant à moi qu'à Rosy d'ailleurs qui a été intégrée là dedans.

Je finis par sortir de la salle d'eau et me dirige vers la cuisine où j'ai posé mes affaires. Je vois qu'elle m'a préparé quelques petites choses, je suis gâté tout de même depuis mon arrivée en Normandie, d'abord Marie, maintenant Rosy, j'ai vraiment pas à me plaindre. Je la vois postée devant la fenêtre à regarder à l'extérieur et prend la parole :

J'espère que j'ai rempli ma mission et que tu n'as pas profité d'un moment d'égarement pour faire une bêtise.

Je récupère mon sac, la bourse qui traine et la glisse à ma ceinture. Je ne vais pas m'amuser à recompter de toutes façons même si elle a mis moins que prévu, vu le travail que j'ai eu à faire c'est pas un problème. J'ai connu pire comme boulot que de surveiller une femme qui, miraculeusement, n'est pas pénible. Un fait aussi rare mérite d'être souligné je pense !

Bon, il est temps que j'y aille. Bonne chance pour la suite, la mairie et tout le reste. Et merci. Je repasserais pour t'apporter les planche ou je te les ferais envoyer, t'inquiètes pas.

Messages : 1037 Date d'inscription : 30/01/2013 Ville : Au bord du précipice.

Le son de sa voix grave me fait me retourner, il est tout propre comme un louis neuf, les cheveux encore humide.
C’est vrai qu’il est craquant le brun, cela ne m’étonne pas que certaines seraient prêtes à se perdre avec lui dans une meule de foin.

Tu as rempli ta mission, le passé est bien derrière moi maintenant.

Je le regarde prendre ses affaires, pas grand-chose dans le fond, mais a-t-il besoin de plus pour la vie qu’il mène ? Non.
Et à cet instant je l’envie un peu, pas d’attache, libre comme l’air, un seul souci s’occuper de soi et profiter de la vie.
Tout le contraire de la vie que j’ai choisi du moins pour l’instant.
Souriante je l’accompagne jusqu'à la porte.

Bonne chance a toi Greg et merci pour tout. Je ne m’inquiète pas, fait au mieux pour les planches.

La maintenant avant qu’il ne parte, je lui aurais bien sauté au cou et lui aurait collé une grosse bise sur la joue.
Mais bon cela ne ce fait pas.
Je le regarde partir, rajoutant simplement.

Prend soin de toi. A un de ces jours peut être…

Un soupir franchit mes lèvres alors qu’il s’éloigne, c’est qu’il va me manquer quand même.
Je m’étais habituée à sa présence ici.

Messages : 1037 Date d'inscription : 30/01/2013 Ville : Au bord du précipice.

Les jours qui passent, toujours le même rythme…
Travail a la mairie le matin, l’apéro a midi a l’auberge, l’après midi balade ou travail a la maison, le soir l’auberge.
J’espérais toujours rencontrer l’un ou l’autre habitant de la ville, mais en vain.
Je finis toujours par quitter l’auberge avec une bouteille de se bon breuvage pétillant qui me teint compagnie la nuit.
Nuit d’insomnie souvent ou je me pose toujours les même questions jusqu’au moment ou je sombre dans un sommeil lourd.

Il y a sept jours dans une semaine depuis combien de semaines je suis ici ?
L’esprit embrouillé, j’ai mal de crane, je n’ai pas envie de compter.
Ce midi à l’heure de l’apéro j’ai croisé Gregory.
Il m’a demandé si il pouvait passer se soir, ben j’ai été déçue.
Je ne pensais pas qu’il pensait qu’il devait me demander l’autorisation pour venir me faire un coucou ici.
Bon faut avouer que je lui ai jamais dit que ma porte lui était toujours ouverte, pour moi ça coule de source.
Intriguée aussi par ce qu’il m’avait dit, « au calme ». Sans doute trouve t’il la ville trop animée a son gout.
Alors là il est pi que moi, parce qu’Amiens est quand même vachement calme…

Pour passer l’après midi, j’entreprends de m’occuper de mon potager, les mauvaises herbes ont envahit les lieux.
Une tenue confortable, un vieux chapeau de paille, me voila entre mes légumes à faire le tri.

Messages : 225 Date d'inscription : 13/02/2013 Ville : là où j'y ai un interet

Je lui ai demandé pour lui parler ce midi, pour qu'on se voit tranquillement, que tous les deux sans risque d'être dérangés. Je ne suis pas sûr de comprendre ce qu'il se passe, je me demande si je ne me fais pas des idées, si les gens ne se font pas des idées et que je ferais mieux de ne pas les écouter. Toujours est-il que je préfère en avoir le coeur net, que les choses soient claires et tout sera plus simple. Enfin, peut être tout dépend de la conversation qu'on va avoir.

A force d'entendre certaines choses, il faut avoué que je commence à me poser des questions, des choses extérieures bien sûr mais aussi certaines petites remarques de sa part. Peut-être que ça aucune signification ni aucune importance, mais tout ça me taraude et je préfère que tout soi mis à plat. Je vais peut-être regretter de lui avoir demandé pour qu'on se parle ce soir mais s'il y a bien quelque chose, il vaut mieux savoir à quoi s'en tenir.

Je ne me suis jamais vraiment demandé ce qu'il en était quoi qu'en disent les gens jusqu'à ma rencontre avec Elise à qui, il faut l'avouer, je parle beaucoup. Je ne sais pas vraiment pourquoi mais j'ai une certaine confiance en elle, une facilité à être moi-même en sa présence. Peut-être parce qu'on se ressemble au fond. Toujours est-il qu'en m'écoutant elle a cru décelé certaines choses et que j'en suis venu, aujourd'hui, à me retrouver là.

J'arrive donc près de sa maison avec une pointe d'appréhension et d'hésitation. Je me demande, forcément, si c'est une bonne idée de lui en parler, mais si je ne le fais pas que se passera t-il ? Plus que quelques mètres, je gratte à la porte et attend qu'elle m'ouvre.

Messages : 1037 Date d'inscription : 30/01/2013 Ville : Au bord du précipice.

L’après midi à jardiner, la soirée à me reposée, je suis installée dans sur le divan à rêvasser un livre entre les mains.
Je n’ai pas avancé d’une page, mon esprit est ailleurs…
On gratte à la porte, ca doit être lui, je pose le livre, glisse jusqu'à l’entrée et ouvre.

Bonsoir Greg, entre.

Je me glisse sur le coté pour le laisser passer et referme derrière nous.

Messages : 225 Date d'inscription : 13/02/2013 Ville : là où j'y ai un interet

Nous y voilà. Elle ouvre la porte, j'entre puis me tourne vers elle. Maintenant que j'y suis, je ne peux plus faire marche arrière. Il va falloir qu'on parle tous les deux mais comment commencer ? Peut-être simplement finalement.

Bonsoir Rosy. Tu dois te demander pourquoi j'ai voulu qu'on se voit.

Je n'ai pas avancé et suis resté dans l'entrée, je m'adosse contre le mur et la regarde en cherchant à décelé quelque chose. Ce que je cherche ? Savoir, comprendre, parce que là il faut le dire je suis paumer et c'est pas une sensation qui me plait beaucoup. Elle est peut-être tout simplement dans le même cas, j'en sais rien, à vrai dire j'ai du mal à la cerner.

Je crois que la première chose à te demander c'est comment tu vas...Je vais pas te le cacher, j'ai du mal à te comprendre, à comprendre tes réactions parfois. Je sais pas sur quel pied danser avec toi. Tu me dis que ça va et tu n'arrêtes pourtant pas de boire. Au début j'ai pris ça comme un besoin de t'évader, à la limite un jeu auquel j'ai participé, mais maintenant je me rend compte que ça devient une maladie.

Je m’interrompt un instant avant de reprendre. Je n'ai jamais dit que je savais être subtil, je suis direct, un peu trop sans doute, je ne sais pas passer par quatre chemins pour dire le fond de ma pensée ou demander quelque chose.

Ça c'est la première chose la deuxième est un peu plus personnelle et gênante à vrai dire. J'aimerais juste que tu me parles franchement et sans détour parce que depuis quelques temps j'ai l'impression qu'en réalité je ne te connais absolument pas, soit c'est moi qui n'ai rien compris soit il y a effectivement un changement dans ton comportement vis à vis de moi depuis quelques temps. J'en suis peut-être responsable ou je me fais des idées. J'en sais rien. Mais ça me trouble donc je voulais t'en parlé.

Je m'arrête enfin après avoir débité ma tirade d'une traite. Moi qui suis peu bavard en règle générale c'est fou ce que je peux causer quand je suis avec elle. Je la regarde et attend mes réponses, les choses vont-elles avancer ou stagner ? Me suis-je fait des idées ou se passe t-il réellement quelque chose ? Je ne devrait plus tarder à le savoir...

» [RP] Le petit nid de Rosy sur la plage.
» [RP] Chapelle Pascale d'Eu
» (rp) Des cadeaux pour la Saint Valentin pour tous du royaume
» Ne te demande pas ce que l'Eglise peut faire pour toi mais ce que tu peux faire pour Le Seigneur!
» [HRP] Le RP pour les nuls.