[Rp] L’espérance. Un petit nid pour Rosy.

On frappe, je dépose le livre, je n’en ai pas lu une seule ligne, pensant plus tôt à mon futur cours qui me fout une de ses trouilles pas possible.
J’enfile une sorte de peignoir que j’utilise le soir, en fait cela ne ressemble plus a un peignoir mais a un machin tout rapiécé, mais qui servira à me cacher, du moins ma tenue jusqu’au bord de la Somme.
Au moment d’ouvrir, j’espère que c’est bien Alistair qui se trouve dehors et attend derrière la porte.
Non mais imaginer une personne importante comme le maire ou ben le roi tien ! J’aurai l’air de quoi moi fagotée comme cela.
Un soupir de soulagement franchit mes lèvres quand la porte ouverte dévoile le rouquin.
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Alistair, bien venue chez moi.

Alors que faire, l’inviter a prendre un verre ou plutôt directement aller vers le cours d’eau pour commencer ?
Allons Rosy, ne trouve pas des excuses pour repousser encore ton apprentissage.

Ayant ranger toutes ces affaires dans, ses malles, Cara était partante pour se rendre chez Rosy et, profiter du beau soleil pour, aller se balader en ville avec son amie. Rangeant tout cela dans sa diligence, allez fouette cocher, direction l'adresse indiquée. Arrivée devant, elle se demandait si, elle ne dérangerait pas Rosy en, venant de suite.

Attendant un instant, elle hésita et, descendant avec l'aide de son chauffeur, toujours aussi intentionné celui la, elle le remercia d'un regard et, d'un sourire et, frappa à la porte de la maison de son amie.

N'ayant pas vue Alistair sur, le pas de la porte, tellement perdue dans ses pensées, n'étant jamais venue chez son amie. Regardant Rosy ouvrir, elle n'eut même pas le temps de, lui rendre le bonjour qu'elle se faisait entraînée dans une chambre. Ses yeux regardaient dans tous les sens, la chambre était belle et, colorée, surtout bien éclairée, c'était ce qu'il fallait à Cara pour quelques jours. L'écoutant, il est vrai qu'elle se souvenait d'un cours de natation que, Alistair devait donner à son amie et, il ne fallait pas faire attendre le, monsieur, hum...

Je te remercie de m'avoir accueillis chez toi, vraiment mais, si tu veux lorsque tu aura fini ton cours, on pourra peut être aller visiter la ville, histoire que je vois les environs. Mais file vite, on verra cela après.

Lui souriant, elle la laissa partir et, installa ses affaires tranquillement. Sur Amiens, pour le moment, elle se sentait bien mais, dans un sens Eu lui manquait, est ce qu'elle trouverai vraiment son coup de coeur ici, sa maison, son petit bonheur pour voler de ses propres ailes? Cela restait à voir...

Le faucon de Marie atterrit près de la chaumière de Rosy , sur une branche en face de la fenêtre de la cuisine . Un petit saut et le voilà qui tambourinait du bec pour se faire entendre .
C'est qu'il était porteur d'un message pour la brunette de la part de l'autre brunette et en plus, en bon rapace qu'il était, il avait faim .

Citation :

Fait a Eu, le 23ème jour d'août de l'an de grâce 1653

Ma jolie filleule,

Puisse cette petite missive te trouver en bonne santé .
Sois remerciée pour la propriété que tu as su me trouver, cela est un vrai trésor !
Je serais a Amiens dans deux, voire trois semaines, le temps de régler mes affaires ici lieu .
Puis-je te demander de veiller a ce que ,si nécessaire, les gros travaux soient effectués avant notre arrivée a Daniel et moi .
Tu as toute ma confiance afin de régler les détails .  
Je t'en serais grandement reconnaissante ma douce .

Je t'embrasse affectueusement, ta Marraine,

Marie

Dormant profondément,  Cara rêvait d'une forêt majestueuse où, elle de baladait mais, soudainement, elle entendit un cri qui, l'appelait mais, elle ne savait pas qui c'était et, le cri se rapprocher et, vint à ses oreilles ce qui, la réveilla en sursaut.  Oh non ! Elle aurait aimer que, cela soit vrai ! Ayant entendu son nom, elle reconnaissait cette voix qui, était celle de son amie Rosy, la brunette en folie ! Mais toute aussi gentille.  S' 'habillant d'un peignoir,  elle descendit et, fit une bise à Rosy.  

Bonjour ! Tu va bien? Alors Marie va venir ici? Au moins on pourra la voir toute les deux, la famille réunit dur Amiens !

Souriant, depuis l'accouchement,  Cara n'avait pas eu l'occasion de revoir sa mère, ni d'avoir de ses nouvelles mais, sans doutes avait elle besoin de repos, apres avoir eu son fils alors, elle comprenait mais, il est vrai qu'elle lui manquait.

Aujourd'hui était le jour de la visite d'amiens et, quoi de mieux que de la faire avec son amie? Aussi amysante l'une que l'autre, Cara était prête à y aller, enfin presque...

Je vais peut être aller m'habiller non?

Riant sur le coup, si elle y allait vêtue de cette façon, bonjour la honte !

Souriant à son amie, Cara monta les marches et, suivit de Rosy, elle fit une toilette rapide, ayant hâte de visiter la ville et, de voir si un coup de coeur parmi les maisons, allait lui sauter aux yeux. S'habillant d'une tenue simple mais, appropriée pour ce jour particulier, tout en finissant de se laver, elle écouta les dires de sa brunette. Marie, sa mère qui venait ici sur Amiens, y habiter, pourquoi pas, peut être qu'elle ne se plaisait plus sur Eu, avec le monde qu'il devait y avoir en taverne et, les discussions aussi diverses qu’intéressante, on pouvait avoir du mal à se retrouver mais, c'était Eu et, c'était une ville qui souvent manquait à Cara.

Aujourd'hui, il n'était pas question de penser à cela mais, à Amiens et, de savoir si, elle pourrait s'y plaire. Souriant aux dires de Rosy, voir la maison de sa mère ne serait pas une mauvaise idée et, si l'occasion de prêtait, connaissant l'endroit où se situait la demeure, Cara pourrait passer lui faire un coucou et, qui sait, passer un peu de temps avec elle. Rosy étant la filleule de Marie, Cara se doutait bien qu'elle avait hâte de la revoir, elles étaient très complices.

Sortant de la salle de bain, fin prête pour le départ, pas le temps de dire un mot que, Rosy l’entraîne dehors, direction les rues d'Amiens.

Anne savait que Cara logeait pour un temps chez Rosy....c 'est donc par la qu'un coursier porta une lettre...

Citation :

Ma chère sœur...

Ne t 'inquiète pas je vais bien...et ton neveu a bien grandis...et il a pris de bonne couleurs...
Non peu de monde a l 'auberge, comme cela cela me laisse le temps de ranger  , de faire des confiture pour prévoir l 'hivers et de continuer a me reposer...
il y a encore de"s beaux jours sur Eu...

J’espère que je te verrait bientôt....

Anne

Un petit pigeon arriva chez son amie Rosy, une missive de Cara ne faisait pas de mal.

Citation :

Ma chère Rosy

Tu va bien? Depuis notre visite de la ville je n'ai pas de nouvelles de toi alors j'en prend ! Tout va bien sur Amiens pour toi? Moi je suis toujours sur Eu, j'y est appris des nouvelles comme être témoin à un mariage et j'ai rencontrer quelqu'un là bas, il est adorable et gentil mais bon...tu me connais je m'avance pas trop vite. J’espère te revoir bientot mon amie, Marie et toi me manquez.

Je t'embrasse

Cara

Pour un feu c’était un feu, installée sur une grosse pierre le long de la rivière qui passe au fond du jardin, j’avais regardé les flammes hautes s’envoler vers le ciel.
Le bruit du bois qui craque, du toit qui s’effondre, ne m’a fait ni chaud, ni froid.
Passivement j’étais restée figée, le regard river sur la petite bâtisse sans tressaillir, en fait j’étais sereine.
Une nuit entière, au petit matin, il ne reste qu’un tas de cendre, ca et là on peut encore apercevoir soit un morceau de vitre soit un morceau de porcelaine.
La poussière noire formait maintenant un tapis difforme, le vent et la pluie future feraient le reste.
Conclusion, une page est arracher au grand livre de ma vie et je suis fatiguée d’avoir veillé.
Frappant le plat de mes mains sur mes cuisses, j’inspire un bon coup, puis prenant mon sac, je me lève et m’éloigne vers le centre de la ville sans même un regard en arrière.