[RP] Une arrivée à Amiens

Messages : 120 Date d'inscription : 22/02/2013

Mariana venait d'arriver à Amiens pour l'animation royale. On lui avait dit beaucoup de bien de cette ville et l'étape 4 lui plaisait. Elle n'avait pas participé en Normandie, à Eu elle n'avait absolument rien compris et avait préféré s'abstenir. Et à Rouen elle n'avait pas eu envie de se battre contre des filles dans la boue ça n'avait pas d'intérêt surtout qu'elle avait enfin rencontré la compagne du roi qui lui avait proposé de l'aider. Elle était vraiment belle malgré son état de grossesse avancé, et très bien élevée et distinguée. Mariana était un épouvantail, Gregory avait raison, elle était à faire peur, et se vautrer dans la boue comme une truie n'arrangerait pas son image. Elle se fichait de son image mais la comtesse avait l'air d'y tenir, elle avait envie de l'aider et elle était l'une des rares personne à être gentille et à ne pas la juger. Mariana ne voulait pas la décevoir surtout qu'elle est la compagne du roi de France et qu'elle admirait cet homme différent de l'idée qu'elle se faisait d'un roi, différent des autres hommes même. Elle l'appréciait beaucoup, elle n'imaginait pas une seconde de ce que dirait les mauvaises langues, c'est impossible de penser qu'avec un physique si ingrat elle puisse plaire au roi. Comme si elle se permettrait de rivaliser avec la comtesse en plus, mais même si les gens pensent impossible qu'une femme ait juste de l'amitié pour un homme sans chercher plus, pour elle il ne s'agissait que de ça.

Elle ne prétendait pas être l'amie du roi mais il était un peu le sien, et si elle ne se trompait pas sur Athénaïs elle serait aussi une personne qu'elle apprécierait beaucoup. Elle ne se liait pas facilement d'amitié Mariana mais elle avait rencontré des gens vraiment très gentils et qui ne la jugeait pas et ne la critiquait pas sans la connaitre. Mercedes et Rosy étaient vraiment adorables et Marie avait eu un geste qui l'avait vraiment touché, elle lui avait offert des bonbon; elle n'était plus une petite fille, ce n'était pas tant les bonbons mais surtout le geste de les lui offrir comme elle avait fait pour les autres. Elle ne l'avait pas mise à l'écart.

Ces quelques personnes rendaient son exil un peu plus supportable. Gregory ne l'insultait plus, ils étaient comme des étrangers et bizarrement Mariana n'arrivait pas à s'en réjouir. Mais ce n'était pas plus mal que de se dire des horreurs, enfin peut-être.
Elle était fatiguée par le voyage et n'avait pas de quoi prendre une chambre dans une auberge alors elle entra dans une grange, et se cacha dans un coin pour dormir. Elle était loin de sa chambre à Madrid, mais elle s'endormit oubliant sa tristesse un moment.

Messages : 1037 Date d'inscription : 30/01/2013 Ville : Au bord du précipice.

Quand la brunette a envie d’une omelette, qu’est ce qu’elle fait ?
Elle va voir les voisins qui ont des poules.

Balade au soleil avec mon panier que je balance au bout de mon bras, tout a mes pensées…
Je profiterais bien que Greg le doué en menuiserie est a la maison pour lui demander un coup de main pour construire un poulailler. Une ou deux poules se serait bien.
C’est a ce moment là que je là vois la poulette qui se promène, un sourire nait aux commissures de mes lèvres.

Héhé ou que tu vas ma jolie.

Tien cela me rappelle la chasse aux cocos d’Eu.
Je suis donc le volatile qui se dirige vers une grange qui semble abandonnée.

Si tu entres là dedans tu es fichue ma jolie tu seras à moi.

L’emplumé se glisse entre deux planches, je pose mon panier et me glisse a sa suite avec l’idée de rentrer a la maison avec la poule plutôt que les œufs.
Ca coince un choua mais j’arrive à pénétrer.

Ou es tu cocote ?

La bestiole est là installée a coté d’une forme allongée dans le foin.
Mince alors, je pensais que c’était abandonné. Je me mords la lèvre avant d’oser.

Excusez-moi, je ne pensais pas trouver quelqu’un ici.

Que faire filer ou attendre qu’on se redresse et me parle ?

Messages : 120 Date d'inscription : 22/02/2013

Il faisait déjà jour, la nuit avait pourtant été longue et pénible couchée à même le sol. Mariana n'était pas une princesse mais issue de la haute bourgeoisie madrilène, elle vivait dans une grande demeure familiale et n'avait jamais manqué de rien.

Personne n'aurait pu comprendre que la plus jeune de la famille était aussi celle sur qui reposait beaucoup de chose, elle était devenue le "fils" tant espéré du père dans l'espoir qu'il la regarde autrement qu'avec déception. Et à faire son devoir de fils respectueux des convenances, elle s'était lancé à la poursuite de Greg, oubliant leur première rencontre pour ne garder que la haine. Elle était contrainte aujourd'hui à dormir illégalement dans des abris de fortune.

Elle ouvrit rapidement les yeux en sentant des petits picotements sur les fesses. Dans un violent reflexe elle attrapa le coupable et encore un peu endormie, elle ne s'était pas attendue à trouvé une poule.
Lárgate*!!!!!!!!

Et une poule volante, une. Elle se releva d'un bon en entendant une voix, pensant s'être fait surprendre par la propriétaire des lieux. A coup sur que ça allait encore finir par une bagarre de bon matin.
Désolée madame je vais rien volé juste dormir là, euh pour la nuit, j'ai juste dormi.
Elle bredouillait, perdant la conjugaison avant de réagir que la femme s'était excusée, ce qui était bizarre alors que c'était elle qui était en tort. Elle coinça quelques mèches sous son chapeau pour regardé son interlocutrice et eu la bonne surprise de reconnaitre Rosy, l'une des rares personne qu'elle arrivait à apprécier. En y réfléchissant c'était plutôt humiliant de se faire surprendre comme ça par quelqu'un qu'on côtoie, sa fierté en prenait un coup.
Bonjour Rosy je ne savais pas que j'étais chez vous je m'excuse je suis arrivée hier soir pour l'animation et je ne savais pas où aller.
Elle regarda la poule, par chance elle était juste sonnée.
Je vais vous payé pour la poule, je vais trouvé un travail dans la journée et je vous rembourse ce soir, promis. En attendant j'ai quelques sous, tenez.
Elle lui tendit quelques petites pièces réservées pour la nourriture, mais elle ne voulait pas voler l'une des rare à être gentille avec elle.

*Fiche le camp, dégage...

Messages : 1037 Date d'inscription : 30/01/2013 Ville : Au bord du précipice.

Alors là, faut voir la tête de la brunette quand elle entend que la chose en boule dans le foin a une voix de femme et prononce un mot qui doit être d’une langue étrangère.
C’est bien ma veine, moi qui ne cause que le français, ca va pas le faire me dis je en regardant l’emplumer s’envoler dans les airs et atterrir assommée plus loin.
La jeune femme se lève aussi vite que l’éclair, le temps que je réalise que je me trouve devant Mariana, elle se met a bredouiller.
La brune s’excuse, euhhh non t’es pas chez moi là !
Euhhh non ce n’est pas ma poule, m’enfin laisse moi en placer une !
V’la qu’elle me tend ses louis.
Je secoue la tête de droite à gauche en regardant sa main tendue ou brille les pièces.
Et enfin miracle, elle se tait.

Vous n’êtes pas chez moi Mariana, je ne sais d’ailleurs pas a qui appartient cette grange qui semble abandonnée, je passais juste pour aller chercher des œufs chez quelques voisins.
La poule n’ont plus n’est pas à moi.

Mon regard se pose sur la bestiole qui reste sans bouger pour le coup.

Quoi que.

Le volatile est attraper, la bébête finit dans mes bras, se sera ma première poule. A moins que son propriétaire montre le bout de son nez.

Vous avez donc passé la nuit ici

Montrant sa chevelure du doigt.

Vous avez quelques brins de paille là.

Je ris en la regardant, puis penche la tête.

Vous n’allez pas rester ici quand même ?
Il y a une auberge en ville.

Messages : 120 Date d'inscription : 22/02/2013

Mariana était vraiment très embarrassée là et ne savait plus où se mettre. Heureusement elle n'était pas une petite dinde sans cervelle et frivole, le genre à ricaner enfin à glousser pour cacher son d'embarras, avec un visage écarlate. Elle était loin d'être comme ça, ni Rosy à ce qu'elle avait pu voir, sans doute pour cela qu'elle l'appréciait contrairement à nombreuses femmes qu'elle avait pu rencontrer.

Elle put retrouver une certaine contenance rapidement.
Elle laissa Rosy s'exprimer, elle ne parlait jamais beaucoup mais la surprise et la gêne lui avait fait débiter un flot de paroles sans qu'elle ne s'en rende compte.
Et une autre surprise, et bin quel réveil! D'un sens elle était contente d'apprendre qu'elle n'était pas chez Rosy même si elle avait eu honte de se faire surprendre comme ça.

J'ai cru que c'était chez vous en vous voyant, j'ai eu peur. Je ne venais rien voler de toute façon je venais pour me reposer.

Elle remit les pièces dans sa poche, elle n'irait déjà pas bien loin avec ça mais comme la poule ne lui appartenait pas, du moins jusqu'à présent, elle n'allait pas s'en priver.
Elle sourit légèrement en retirant la paille de sa tignasse rebelle.
Oh euh si elle est abandonnée pourquoi pas, ça ne devrait gêner personne. Ce n'est pas si mal ici en arrangeant un peu...

Elle regarda autour d'elle et grimaça.

Bon ce n'est franchement pas terrible tout compte fait. Vous avez raison j'irais à l'auberge.

Ou pas, elle n'avait pas d'argent à mettre dans une auberge, cette grange serait parfaite le temps de l'animation. Elle s'y ferait, c'est juste pour passer la nuit, la journée elle espère trouver un travail et il y a la Quête, ça devrait aller. Pour sa toilette elle se débrouillerait avec les moyens naturels à disposition. Elle sourit et revissa son chapeau.
Vous venez de gagner une poule on dirait.
Elle lui sourit et en regardant la poule, se dit tu as de la chance poulette sinon tu m'aurais servit de pitance là.

Messages : 1037 Date d'inscription : 30/01/2013 Ville : Au bord du précipice.

Elle retire la paille de sa chevelure alors que je regarde l’intérieur de la grange en me disant qu’heureusement qu’on est a la belle saison parce qu’en hiver dormir ans une étable ce n’est pas la joie et je sais de quoi je parle pour avoir quitté la demeure familiale a la mauvaise saison.

Il fut une époque ou je dormais dans les églises à la chaleur des cierges.

Je regarde la poulette dans mes bras.

Oui, je vais la garder, je lui ferai un enclot.
A moins que vous ne là vouliez ?

Vous êtes donc en ville pour l’animation.
Je vais y participé aussi, j’ai bien aimé celle de Saint Pierre Port, une bonne expérience pour moi.
Celle de Royen me laisse un souvenir d’inachevé.
Par contre a Eu je n’ai pas participé, les combats entre filles dans boue ce n’est pas vraiment ce qui m’attire.
En fait je participe surtout pour me divertir et me changer les idées.
J’imagine que vous irez sur Paris pour participer à la suivante puis au bal de clôture.

Ben voila que c’est moi qui me met a causer sans m’arrêter.

Messages : 120 Date d'inscription : 22/02/2013

Mariana se recoiffa tant bien que mal mais avec les doigts ce n'est pas facile, puis défroissa ses guenilles.

Je suis arrivée dans la nuit et j'ai pris le premier endroit que j'ai trouvé. Je verrais pour la prochaine nuit, il fait un peu froid ici.

Elle avait du mal à se faire au climat humide de la France et le manque de soleil, heureusement l'été était enfin arrivé mais ce n'est pas encore la chaleur. Elle regarda la poule dans les bras de Rosy et sourit.

Non gardez-là, moi elle finirait à la casserole.

Si elle avait une casserole bien sur, elle n'avait aucune commodités ici forcément, alors pour le reste ce n'était pas la peine. Avec ses quelques sous qui lui restait elle pourrait s'offrir un pain pour les deux prochains jours mais il fallait vite trouver un emploi. Elle verrait dans les fermes voisines si elle peut trouver quelques petits travaux, à quoi elle était réduite, si la mère voyait ça elle ferait une syncope à coup sure. Il parait loin maintenant le temps où elle suivait le père pour négocier ses ventes, ou observait la grand-mère à sa couture et les dimanches avec les grandes soeurs qui dansaient dans la tradition du pays, le nombre de fois où elle les avait imités, quand elle retrouvait Tito à la rivière et qui l'accompagnait en musique. Il arrivait tous les printemps, elle n'a jamais pu le prévenir de son départ, le reverra t-elle un jour son seul ami?
Elle secoua la tête pour chasser ses pensées et sourire à Rosy.

Oui j'espère que j'aurais plus de chance qu'à Guernesey mais je ne regrette pas c'était assez amusant. En Normandie je n'ai pas participé, je n'ai pas compris la première et pareil la bagarre dans la boue avec des filles ne me disait rien. Oui j'irais à Paris ensuite et vous? Me changer les idées oui aussi. Quoique non j'avoue que je ne sais pas vraiment pourquoi je participe à tout ça. Ca passe le temps je ne sais pas je me suis inscrite un peu par hasard mais je n'aime pas trop me mêler au monde. Et le bal sur le moment ça me paraissait une bonne idée mais je vais avoir l'air d'un cotiche, god...godiche? Enfin un mot comme ça, stupide.

Elle parlait pas trop d'habitude mais sa voix couvrait celle de son estomac.

Je vous offrirais bien un verre de lait mais je n'ai pas de vache...ni de verre.

Messages : 1037 Date d'inscription : 30/01/2013 Ville : Au bord du précipice.

Je l’a regarde tenter de reprendre une apparence, que je qualifierais de normal en souriant légèrement.

Je vais donc la garder, vaut mieux avoir un œuf tout les jours, qu’une poule pour un seul repas.

La brune semble un moment plongée dans ses pensées avant de reprendre la parole.

J’écoute, hoche la tête par moment, fait une légère grimace à un autre, secoue la tête de gauche a droite pour terminer.
La journée est trop avancée pour boire du lait, se serait même plutôt l’heure de prendre l’apéritif et puis un bon repas.

Le bal est une bonne idée, je suis persuadée que vous vous y amuserez bien, puis il est masquer, ce ne sera pas facile de devinez qui est sous le masque.
Rien que pour cela j’irai, j’adore les devinettes.

Je prends la direction de la porte et récupère mon panier, je soulève le couvercle et y dépose la poule avant de le rabattre.

Je vais manger a l’auberge ce midi, je vous invite, vous venez ?

Messages : 120 Date d'inscription : 22/02/2013

Et voilà le sort de la poule en était jeté, elle serait épargnée, du moins pour le moment...
Mariana sourit, le bal oui l'idée lui semblait bonne dans la bouche du roi, dans la sienne moins, mais elle a dit qu'elle irait alors elle irait. Espérons que la Comtesse puisse faire quelque-chose pour elle, si elle doit se rendre à un bal royal avec cette allure elle serait encore humiliée et encore si on la laisse entrer. Il faut avouer qu'elle s'en fout totalement de savoir ce qu'on pense d'elle mais il y avait certaines personnes qui avaient un don pour la blesser et dont l'avis importait. Pourquoi? Elle n'en n'avait pas la moindre idée mais son coeur se serrait à ses moqueries.

Je dois voir la Comtesse pour le bal, j'espère qu'elle pourra m'aider même si je dois avouer que je suis assez gênée. Jamais je ne pourrais la remercier et je n'ai pas les moyens de lui rembourser ses robes. Et je ne suis pas du genre à accepter la charité. Je pourrais toujours lui proposer mes services, dans un château il doit y avoir de quoi faire.

Elle pourrait toujours faire le ménage, aider aux cuisines, n'importe quoi tant qu'elle peut rembourser ses dettes, mais faut pas se leurrer quand on voit les robes que portent la comtesse, si elle en donne une dans le style, il lui faudra des années pour réunir l'argent tout en ayant de quoi vivre à côté. Il lui faudrait trouver un travail supplémentaire le soir.

Mais je dois dire oui que moi aussi ça me plait que ça soit masqué, ce sera plus amusant et on est tous pareils, anonymes, ça permet de voir les gens autrement.
Un grognement se fit entendre dans l'estomac, il était temps de trouver à se restaurer. Rosy l'invite à manger, d'un sens elle devrait refuser mais de l'autre il lui fallait manger et elle ne s'était rien mis d'autre sous la dent que les bonbons que lui avait offert Marie, elle n'irait pas loin qu'avec ça.

Pourquoi pas, merci. Je vous suis alors.

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