[RP] La Turquoise…

Quelques jours plus tard , ils se mirent tous les trois à défaire le sapin donc John fit brûler dans la cheminée ramassèrent les décorations qui retournèrent à leur place au grenier puis ils rentrèrent à Paris ...déposant Claudia cependant au couvent avant d'atteindre la ville ...quand après un au revoir quelque peu déchirant John et Martha serrer l'un contre l'autre dans le fiacre en cette journée très froide ils arrivèrent en vue de la résidence de paris ...

Nous y sommes amour ....

John en oublie presque la présence des invitées et l'embrasse tendrement à la remise de ses cadeaux.

C'est très beau, merci beaucoup chérie. Il regarde claudia et se montre taquin.

Tu ne seras pas la seule à avoir de beaux cadeaux. Rit, puis le reste des invités distribuent les cadeaux, tous plus beaux les uns que les autres. Il marque un temps d'arrêt au cadeau de Mercedes, il ne fumait pas, mais il était si beau qu'il le ramènerait à Paris pour l'exposer.

Merci à toutes, j'apprécie vos cadeaux, surtout que vous ne me connaissez pas bien, ca n'a pas du être une mince à faire, merci. Il regarde les petites offrir les cadeaux et sourit, puis son épouse annonce le dessert.

On va encore se régaler, à force je ne pourrais plus courir après les bandits. Rit et regarde sa femme qu'il trouvait rayonnante, il était si chanceux d'avoir une si belle épouse.

A table, les conversations vont bon train et doucement les invités partent, john remercie chacune d'entre elles. Il range la maison et le lendemain, après avoir déposé Claudia en pension, le couple poursuit sa route vers Paris.

Spoiler:

C'est fort tard qu'Alexandre la laissa devant la porte de la Turquoise, il descendit ses malles et du insister longuement pour qu'elle lui permettre de lui faire un feu dans la maison laisser à elle-même depuis les fêtes de Noël et quand tout fut entrer et que le feu brûla dans l'âtre ,elle remercia l'intimant de la laisser seule.

Fermant la porte au monde extérieur dont elle ne voulait plus rien savoir, elle se dit qu’elle ne vivrait que pour ses enfants à mettre au monde dans 4 mois...

Martha remercia d'un sourire Marianne qui avait été d'une délicatesse comme elle savait le faire et l'avait rassuré. Porter un enfant dans sa situation de deuil n'était déjà pas des plus faciles, en porter deux, augmentait de plus la difficulté...tranquillement elle faisait son deuil , elle était rendue à l'étape de la colère, elle en voulait terriblement John de l'avoir abandonné ainsi dans cet état .

Elle se redressa et se rhabilla .

Tu resteras bien avec moi pour un repas, j'ai un mijoté sur le feu...elle lui sourit mais le cœur n'y était pas, elle avait l’impression d'avoir un poids énorme sur les épaules avec les jumeaux qui pointeront leurs nez dès que l’automne pointerait le sien ...elle soupira discrètement de plus en plus dégoûter par cette vie et pour ne point inquiéter son amie, se mit à s'amuser en la précédente dans l'escalier faisant semblant de vouloir courir.

Viens nous mangerons sur la terrasse...merci Marianne de ta présence ici si tu savais à quel point tu me fais du bien...

Martha sourit à l'acceptation de Marianne et se mit à vaquer à préparer le repas avec tendresse tout en écoutant l'offre de Marianne . Elle se retourna et la regarda un moment avant de répondre puis silencieusement elle mit la table...au bout d'un moment elle parla .

Je te remercie d'essayer de me donner un quelque chose a tenir pour m'occuper mais je vais décliner ton offre tout simplement que pour le moment j'ai tout juste l’énergie à porter ces bébés et que je n'ai point envie de m’investir ailleurs...je vais me reposer et donner tout ce que je peux pour mettre ces enfants au monde en santé ensuite je verrai ...elle s’arrêta à sa hauteur et mit une main sur son épaule...alors je peux compter sur toi pour la délivrance ?

Elle se laissa tomber sur la chaise face à son amie de toujours et fondit en larmes...si...su savait comme j'ai peur...je n'arrive pas aimer ces enfants comme si tous mes sentiments étaient mort aussi avec John ...et comme si les enfants avaient entendu sa confidence ils se mirent à bouger déformant son ventre...

Instinctivement ses mains se posèrent sur son ventre qui devenait de plus en pus gros et de sa voix douce les calma ...c'est tout ce que j'arrive à leur donner...ses pleurs redoublèrent se sentant tellement incompétente et mauvaise mère.

Elle se laissa consoler dans les bras de Marianne qui la berçait tout doucement quand ses pleurs cessèrent enfin, elle alla voir le repas et apporta le plat chaud au centre de la table .

Elle servit Marianne puis elle-même et lui sourit reconnaissante quand elle lui confirma qu'elle pouvait compter sur elle et qu'elle resterait avec elle ce soir...Martha glissa sa main sur celle de Marianne et la remercia d'un sourire la gorge nouée par l'émotion incapable de parler...après le repas qu'elles prirent presque silencieusement...Martha proposa une promenade sur la plage en cette fin de soirée d'été .

La journée avait été chaude et une brise légère soufflait leurs jupes...Martha regarda le ciel, les étoiles commençaient à paraître ici et là et elle s’arrêta un moment les deux mains sur son ventre .

Tu crois que John peut nous voir là où il est?

Martha sourit au geste tendre de son amie et soupira ...

j'aime croire qu'il nous jette un regard enfin ...elle serra sa main et elles poursuivirent leur promenade jusqu’à ce que la noirceur les fasse réalisée qu'elles devaient faire chemin inverse...le vent s'était lever enfin emportant avec elle une agréable fraîcheur...lorsqu’elles entrèrent enfin à la turquoise, Martha offrit une tisane à Marianne et le gite si elle le désirait ...elles parlèrent encore longuement puis montèrent dormir...

Martha fut longue à s'endormir pensant à tous les derniers événements puis pleura doucement encore ...les bébés bougeaient en elle comme la rappelant à l'ordre, elle caressa son ventre et leur parla a voix basse ...

Je vous promets de faire attention à vous deux comme à mes prunelles...elle sourit essuyant ses larmes...leva les yeux au plafond et parla à John...

Veille sur nous mon amour j'ai trop à faire avec tes enfants pour aller te rejoindre part en paix ...elle sourit puis fermant les yeux elle s'endormit doucement .

Mercedes n 'osait pas rendre visite à son amie , mais elle envoya un coursier pour une missive


 

Code:

e petit courrier pour te dire que je pense bien souvent à toi ,de te savoir si triste mon amie , et comme je te comprends

ce n 'est pas juste ,je ne sais pas trouver les mots de réconfort j 'aimerais venir te voir mais j 'attends que tu veilles bien

Sache que je serais toujours ton amie et là si tu as besoin

je t 'embrasse bien affectueusement

Prends soin de toi et de bientôt cet enfant

Mercedes qui ne t 'oublie pas

Martha trouvait ses journées extrêmement longue et éreintante, la grossesse des jumeaux allait rondement c'est le moins qu'on puisse dire^^...mais il en restait pas moins que vivre une grossesse sans le père à ses côtés était des plus éprouvants .

Elle pleurait souvent et se grondait pour garder le moral du moins pour les enfants en son sein . Heureusement qu'elle avait sa douce Marianne qui pointait son nez avec un panier des plus remplies chaque fois qu’elle venait . Martha appréciait au plus haut point ce moment en elle-même ou elle profitait pour l’examiner et s'assurer que tout se passait bien .

Ce fut un de ces jours d'ailleurs quand elle entendit la voix de son amie .

Douce amie entre et dépose ton panier sur la table, panier soit dit en passant qui semble grossir au fur et à mesure des semaines...entre donc...

Elle se leva et alla l’accueillir lui donnant un baiser sur chacune de ses joues ...

Je mets à l'eau à bouillir et nous préparer une belle tisane...alors raconte-moi ce qui se passe de bon en ville ?

Elle regarda de biais sa douce amie qui la visitait généreusement et son cœur se gonfla de reconnaissance...elle prépara les tisanes et un plateau de croissant tout frais du matin et revint vers elle au salon, les bras chargés du plateau qu’elle déposa sur la table base et reprit sa place sur son fauteuil en lui souriant .

Merci d’être passé...si tu savais comme je m'ennuie...elle prit le tricot laisser par terre au moment de l’entrer de Marianne et lui montra;

Regarde ce que je suis condamné à faire... du tricot...

Elle éclata de rire et lui montra tous les vêtements qu'elle avait faits pour les bébés depuis les dernières semaines...

Heureusement que je sais utiliser mes 10 doigts...elle rit encore et lui tendit une tasse de tisane toute chaude...

Tiens bois ensuite tu pourras m'examiner ...je trouve que mon ventre a descendu depuis quelques jours et j'ai des crampes dans le ventre ce n'est pas régulier mais je les sens bien... tu crois que ce sont de fausses contractions?

Martha sourit à son amie et écouta attentivement ses paroles, hochant la tête, elle savait que Marianne ne se mêlait pas vraiment aux gens car son travail lui demandait beaucoup et elle Martha encore bien moins, elle détestait les commérages...

Sa question n'était autre que pour dire quelque chose ...

Elle sourit à ses compliments et lui tira la langue...

Si lorsque nous étions au couvent on avait su lire l'avenir et que tu m'aurais dit que je tricoterais des langes d'enfants tous grosse. Je t’aurai plongé la tête dans un seau d'eau glacée pour te rafraîchir les esprits...

Elle éclata de rire et alla s’asseoir près d'elle lui prenant les mains ...

Tu sais que j'ai terriblement peur de cette délivrance ...j'ai peur pour les enfants...moi tu sais...elle leva les yeux au ciel ... John me manque tant...

Elle étouffa un sanglot puis la regarda...allez docteur venez me dire comment se présentent les choses...elle se leva avec l'aide de Marianne qui ne lui avait pas lâcher les mains et elles prirent le chemin du deuxième étage à la chambre de Martha ...

Redescendant quelque temps plus tard, elle lui resservit une tisane chaude et ouvrit le panier de victuailles...

Hum! tout a l'air délicieux...alors tu crois que la délivrance est pour bientôt ?

Après son dernier courrier Mercedes se décida enfin à rendre visite a son amie ,le coursier à son retour l 'avait informé qu 'elle avait

une dame chez elle et il avait ajouté 'très jolie dame à la voix douce '

Sur la route elle admirait les immenses champs et salua les gens qui travaillaient et aperçu au loin ce fameux pont ,elle se promit d 'engager des personnes pour les travaux ,ce pont était merveilleux ,vu au cadastre il peut relier la ville d 'Eu .

Arrivée devant chez Martha avec le chant des oiseaux sur ses arbres , elle avança devant la porte et frappa TOC.TOC?TOC

et attendit avec son bouquet de fleurs

c'était des semaines dures pour Martha ,ces derniers temps  elle avait perdu sa joie de vivre et désespérait de mettre ses enfants au monde, ceux-ci manifestaient leur présence à coup de pied qui devenait de plus en plus douloureux .Quand a  Martha, elle  sombrait dans une dépression petit à petit, ses enfants lui rappelant constamment la perte de leur père . Elle pleurait de longue soirée e et nuit, elle mangeait peu seul le poids des enfants faisait sa rondeur . Elle avait rêvé de grossesse plus épanoui et plus gaie .

Seule les visites de Marianne arrivaient à lui faire faire un petit sourire et elle mangeait pour lui faire plaisir .

Elle avait reçu un mot de Mercedes et elle n'avait pu se résoudre à lui écrire, elle ne voulait qu’elle la voit ainsi si triste et si démunie...elle soupira assise dans son fauteuil avec son gros ventre qu’elle caressait instinctivement, elle avait réussi à rendre ses enfants au dernier trimestre de la grossesse ,pour des jumeaux c'était plutôt rare...peut-être ne veulent-ils pas venir au monde ?

Elle entendit l'arrivée de Marianne et se leva la rejoindre à la porte lui souriant du mieux qu’elle put...elle devait surement ne pas être des plus attrayante à ce stade, de plus elle n'était plus capable de prendre un bain, et se laver à la serviette ce n'était pas pareil...elle aimait bien se baigner.

Belle et douce amie entre ...a ses paroles elle caressa son énorme ventre...qu'ils t'entendent, ils n'ont pas trop l'air pressé de voir le jour eux...elle se mit à rire mais vite son visage reprit sa tristesse .

Tu sais belle amie ,j’espère que ça se déroulera bien je suis morte de peur...elle lui désigna la chambre en haut de la tête ...si tu veux t'installer en entendant que je nous prépare un petit quelque chose...elle lui sourit doucement la laissant passer avec son sac...une monter et descente par jour lui suffisait ces derniers jours .

Mais celle-ci préféra laisser là son sac pour aller faire chauffer de l'eau, Martha la suivit au même moment on toqua encore à la porte...Martha fronça les sourcils...qui ça peut bien être ?

Elle alla à la porte et ouvrit .

Mercedes ! Dieu du ciel...aller entre, ne pouvant cacher son état elle replaça une mèche de ses cheveux nerveusement...viens entre... Marianne est ici elle fait chauffer de l’eau pour une infusion...viens...viens te joindre à nous ...

C'est seulement là qu’elle remarqua son bouquet de fleurs...Martha éclata en sanglots à la vue de ses fleurs ....

Mercedes entendit des pas et une porte s 'ouvrir Martha lui offrit un sourire , puis à la vue du bouquet versa des larmes , là Mercé

fut bien ennuyée !! puis elle prit son amie dans ses bras pour la biser bien fort .Elle la suivit avec plaisir pour une infusion , Marianne

était là ,toujours aussi dévouée et gentille

Bonjour Martha , et Marianne c 'est une joie de prendre une infusion avec vous deux , et puis Martha ma douce comment vas tu ?  ils n 'ont pas l 'air pressé de sortir ses petits bouts Marianne mit les fleurs dans de l 'eau fraîche et s 'absenta un instant , pour revenir avec un pli a l 'attention de Martha

Mercedes se tut un peu ( pas évident  ) et prit place près de ses amies et demanda a sa fille de ne toucher à rien ^^

Martha essuya ses larmes et sourit au réconfort de ses amies puis Marianne lui remit un pli qu'elle lut immédiatement en s’excusant un moment pour le lire seule juste au cas de mauvaise nouvelle encore...elle soupira de soulagement à la fin du pli et se retourna...

Ça va c'est un ami qui m'offre son soutien, Blackie...ça fait un long moment que je ne l'ai pas vue...aller je suis prête pour cette infusion...elle sourit à Marianne de reconnaissance pour tout ce qu'elle faisait pour elle et prit le bras de Mercedes pour l’entraîner avec elle a la cuisine .

Oui comme tu dis ils ne sont pas presser ces petits...possible qu'ils n'ont pas envie de voir ce monde ajouta-t-elle presque pour elle...

Elle s’installa dans sa chaise près du poêle chaud et soupira...

Alors quoi de neuf dans ce bas monde...elle prit un biscuit qu’elle tendit à la jeune fille en souriant .