[RP] Manoir l'Espérance

Messages : 3567 Date d'inscription : 26/08/2010 Ville : Rouen

Ces quelques jours plus tard que la diligence de Martha s'arrêta devant la porte de Marianne a nouveau cette fois conduit par Rodolphe. Les deux femmes à l’intérieur par leur toilette riaient de se voir si bien mise …pas qu’elles ne l’étaient pas habituellement mais disons un peu moins guindée.

Rodolphe descendit et sourit à la jolie Dame qui venait a lui ...Dame Marianne ? ...il salua celle-ci bien bas .C’est qu’il était gâter ce jour ce Rodolphe trois jolies femme a conduire.

Il était tout sourire en se redressant, elle était aussi belle que les deux autres.

Madame …il présenta son bras pour elle y glisse le sien la conduisant a la diligence ou on entendait rire Martha et Ayla …il ouvrit la porte sur un tas de froufrou …mes dames faite un peu de place a votre amie de Grâce ...il riait intérieurement quand Martha sortit la tête en riant ...a la salutation de Marianne puis elle lui fit une place a ses cotés.

Il referma la porte en riant et secouant la tête se disant ces trois la ensemble sont pas possible, grimpant sur son banc il fit avancer au trot les bêtes jusqu'à l’église.

Messages : 751 Date d'inscription : 26/12/2009

Marianne sourit en voyant un Rudolph venir la quérir pour la mener à la calèche.

- Hé bien! Hé bien! Je suis vraiment gâtée, avoir un si charmant cavalier pour m'aider à prendre place dans cette calèche. Je vous remercie messire de vostre charmante attention. C'est vostre épouse, qui en a de la chance de vous avoir, j'espère qu'elle en est bien consciente.

Marianne essayait de garder son sérieux mais chose bien difficile à faire avec deux taquines qui la regardaient par la fenêtre de la calèche en riant. Elle posa son bras sous celui du galant messire et monta s'installer près de Martha qui lui avait fait une place près d'elle. Elle éclata de rire avec ses deux amies lorsqu'elle entendit la réflexion du cocher.

Citation :: mes dames faite un peu de place a votre amie de Grâce

- Vraiment aimable ton cocher très chère Martha. On ne seras point en retard en tous les cas et c'est déjà très bien.

Elles étaient toutes les trois de fort belle humeur lorsqu'elles arrivèrent à destination. Martha sorti la première bien entendu suivi de près par Marianne et ensuite la discrète Ayla. Il y avait peu de monde lorsqu'elle arrivèrent mais déjà quelques instants plus tard les gens se mirent à arriver les uns derrières les autres...

Messages : 751 Date d'inscription : 26/12/2009

[Quelques temps après le mariage]

Marianne avait reçu une missive l'enjoignant de se rendre au tribunal qui se trouvait à Eu. Cela ne lui plaisait guerre de devoir voyager et laisser l'Hôtel-Dieu une nouvelle fois supervisée par la Mère-Supérieur. Heureusement cette dernière était très compétente et la ferait avertir en cas d'urgence bien entendu. Elle se prépara donc à se mettre en route.

- Oncle Mathéo je m'absente une nouvelle fois pour une cause cette fois. Je ne puis savoir pour combien de temps je serai absente mais je vous enverrai un messager si je dois y être pour un certain temps.

Elle en profitera pour rendre visite à Martha en même temps. Sans doute pourra t-elle demeurer chez-elle pour son séjour là-bas. À moins que cela ne la gêne, elle prendra alors une chambre à l'auberge... La dernière fois qu'elle l'avait vu elle semblait pressée de partir sans doute que quelqu'un de très apprécié de son amie y était pour quelque chose...

Par un beau matin ensoleillé, elle se mit donc en route après avoir été visiter ses patients de l'hôpital tout de même. C'était plus fort qu'elle il lui fallait toujours voir si tout allait bien et en faire les suivi régulier. Cela lui fit penser qu'elle n'avait point fait de rapport au Docteur Wesley depuis fort longtemps. Il lui faudra y remédier, bientôt. Elle l,'avait aperçut en compagnie de son épouse au mariage justement mais elle n'avait point osé allez l'importuner. Après tout, les choses se passaient relativement bien, elle était en contrôle de la situation. Le dispensaire avait renouvelé ses fournitures en plante médicinales et autres nécessités.

Le travaux du Manoir avançaient fort bien sous la supervision de Mathéo et avec l'aide de Jean. En repensant à ce dernier elle eu un petit moment de tristesse. Il lui avait annoncé qu'il partait en mer dans quelques semaines. Elle aurait bien voulu qu'il reste encore un petit moment avec eux. Cependant il était temps pour lui de faire ses propres expériences. Elle soupira mais après avoir fait mettre son bagage dans la dilligence qui la mènerait à Eu elle s'était mise en route.

Messages : 751 Date d'inscription : 26/12/2009

Marianne allait et venait entre son Manoir et l'hôpital mais ne restait point tellement longtemps à la maison courant d'un travail à l'autre. Heureusement Mathéo avait vu à ce que les travaux soient terminés avant son retour de Eu ce qui avait été une agréable surprise à la jeune femme lorsqu'elle était revenu un peu soucieuse. Cela lui avait momentanément changé les idées.

Il y avait eu aussi cette fausse alerte pour la naissance du bébé de Mercedes. Trop de chocs avaient procurés quelques soucis à la future mère mais tout était revenu dans l'ordre puisqu'elle n'avait point eu de ses nouvelles depuis. Son amie qui l'accompagnait à ce moment là non plus n'avait point donné de nouvelles, ce qui était bon signe.

- Je vais faire ma tournée à l'Hôtel-Dieu je reviendrai plus tard. Vous devriez en profiter pour aller à la pêche oncle Mathéo il fait un temps splendide aujourd'hui.

Marianne savait qu'il adorait aller taquiner le poisson seulement par pur plaisir. Car il donnait souvent le fruit de sa pêche à de pauvre paysans qui en avait plus besoin que lui. C'était pour lui un instant de pur détente qu'il lui disait.

C'est vrai qu'il fait très beau et surement que ce sera une belle pêche encore cette fois. Je vais sortir la barque et demander à Joseph de m'accompagner si vous n'y voyez aucun inconvénient. Il a travaillé tellement ces derniers temps que cela lui fera grand bien j'en suis convaincu.

Marianne lui sourit. Certain qu'elle ne voyait là aucun empêchement à ce que son palefrenier aille se détendre un peu si sa compagnie lui était agréable. Elle lui fit un petit clin d'œil complice tout en regardant la cuisinière qui s'affairait à ses casseroles elle ajouta:

- Je n'ai nullement besoin de ses services en ce moment alors allez donc tous les deux. De plus, je suis certaine que son épouse vous préparera un petit panier de victuailles.

Elle savait que les deux hommes avaient en général bonne fourchette...

Messages : 751 Date d'inscription : 26/12/2009

Depuis son retour à Rouen Marianne s'ennuyait quelques peu. Non point qu'elle n'ait de travail à faire bien au contraire, mais ce qu'elle ressentait était quelques chose de bien différent de d'habitude. Elle n,en connaissait point trop la raison mais sans doute que sa solitude se faisait plus présente maintenant que son amie Martha avait trouver l'amour avec un grand A. Elle se prépara un petit panier de victuailles puisqu'elle ne serait point en service aujourd'hui et elle irait surement manger sur la plage de l'île qui se trouvait devant le Manoir.

Elle avait tellement envie de retourner sur cette île depuis fort longtemps déjà. Elle n'y était plus allée depuis les vacances du couvent. Marianne savait que normalement celle-ci devait estre inhabitée mais il lui arrivait parfois de voir de la fumée venir de cette direction. Peut-estre que ce n'était que des marins passant par là ou encore des habitants de Rouen voulant faire comme elle...

Avant de partir elle prit quand mesme le temps de dire où elle se rendait juste au cas où son aide serait requise.

- Je vais surement me rendre sur l'Îsle de la Mocque cela me fera du bien de me détendre un peu.

Elle ne savait point trop l'histoire véritable de cet endroit. Mais l'idée qu'elle était sans doute peu habitée l'attirait un peu. Elle ne saurait dire pourquoi mais quelque chose la poussait à s'y rendre. De toute manière elle pourrait aussi y cueillir quelques plantes médicinales qui y poussaient à profusion. Qui sait c'est peut-estre de cela que les gens parlent tant. Pour elle en tous les cas ce serait un trésor inestimable si elle parvenait à trouver quelques herbes soignantes si près. Des rumeurs parlaient aussi d'ancien pirates qui y auraient semble t-il enterré un trésor. Mais cela la faisait plus rire qu'autre chose et elle n'y croyait point tellement. De plus elle n'était point tellement la personne, la plus aventureuse. Elle laissait ce genre de chose à son amie Martha. Lorsqu'elle y avait été, il y a de-cela quelques années son amie lui en avait aussi parlé. Mais elles n'avaient rien vu qui pourrait laisser croire qu'une telle histoire pouvait estre de quelques véracités. De toute manière elle ne s'y rendait point dans ce but...

Elle parti donc avec son panier bien fourni par sa cuisinière et son éternelle trousse de soins qui ne la quittait pour ainsi dire jamais vers la découverte de cet endroit mystérieux...

Messages : 751 Date d'inscription : 26/12/2009

Depuis un petit moment Marianne n'avait point eu de cas spécifiques à l'hôpital et n'avait donc point tellement de travail à y faire. Aussi, elle rentrait tôt à la maison et parfois allait à la pêche avec son palefrenier ou encore allait se balader sur la plage ou dans l'île mystérieuse où elle y avait trouver quelques petits secrets...

- Bon je crois que je vais me rendre à l'Hôtel-Dieu pour mes visites. Je ne sais point si je saurai revenir très tôt cette fois. Mais nous verrons bien les cas qui se présentent. Si l'envie vous prend, allez donc à la pêche oncle Mathéo, je crois bien que vous trouverez compagnon pour se joindre à vous.

Elle lui fit un petit clin d'œil malicieux en lui désignant son palefrenier.

- Au revoir et bonne journée à tous.

Puis elle sorti pour se rendre à son travail qu'elle aimait par dessus tout[. Le métier d'infirmière était sa seconde nature, soigner les gens du mieux qu'elle le pouvait, la rendait heureuse et l'empêchait de ressentir trop profondément sa grande solitude. Elle exerçait aussi le métier de charpentier et s'y adonnait avec plaisir dans ses moments de loisirs entre autre. En ce moment elle polissait des planche pour en faire une nouvelle diligence pour ses déplacements...

Messages : 3567 Date d'inscription : 26/08/2010 Ville : Rouen

Ils avaient marché bien lentement s’arrêtant a plusieurs endroits regardant les boutiques, entrant dans quelques unes, bouquiner et comme la journée avançait, elle tira la chemise de Goeffray...

Aller viens mon ange on arrivera jamais a ce rythme …et de lui sourire avec amour … enfin le domaine fut a vue…longeant l’allée ils se sourirent encore et Martha tira sur la corde de la cloche a la porte …j’espère qu’elle est la …elle lui vola un baiser et se mit a rire …je vous aime monsieur…elle sourit les yeux plein de malice.

Messages : 751 Date d'inscription : 26/12/2009

[Retour à la maison après ses visites]

Marianne revenait après une longue journée de travail lorsqu'elle aperçut en tournant la rue qu'il semblait y avoir des visiteurs. Elle se demandait qui cela pouvait-il estre. Elle n,attendait personne en fait mais qui sait une surprise cela fait toujours plaisir. Aussi la jeune femme pressa le pas et vit le couple qu'elle aurait reconnu entre mille.

- Désolée elle n'est point à la maison lança t-elle à ses amis derrière eux, avec une petite voix rieuse.

La porte s'ouvrait au même moment sur Mariette qui venait répondre. Lorsque celle-ci vit sa maîtresse derrière les visiteurs elle se recula pour les laisser entrer dès qu'ils auraient fini de faire leur retrouvailles. La jeune femme fit la bise à son amie et serra la main de son compagnon. Elle ne s'était encore jamais permis de lui faire la bise sur la joue. Elle était beaucoup trop gênée de toute manière pour le faire et elle ne savait point si cela était une chose faisable ou non...

- Bonjour ma douce Martha et à vous aussi Geoffray. Je suis bien heureuse de vous voir, mais ne restons point sur le pas de la porte entrons à l'intérieur.

Elle s'avança vers la porte et se rangea sur le côté pour les laisser passer devant elle. Puis elle demanda à Mariette de bien vouloir aller préparer un plateau avec quelques victuailles et une bonne bouteille de vin qui ferait sans doute plaisir à Martha et Geoffray. Pour ce qui était d'elle-mesme, nul besoin de le lui dire elle savait fort bien ce qu'elle préférait. Elle le fit venir au salon qui était bien calme depuis que Jean était parti et que Mathéo passait beaucoup plus de temps à l'extérieur. Marianne soupçonnait que celui-ci se soit fait une amie puisqu'il lui arrivait de plus en plus souvent de ne point revenir pendant quelques jours.

- Alors mes amis que me vaut l'honneur de vostre visite icelieu? Seriez-vous venus m'annoncer une bonne nouvelle comme vos fiançailles ou encore mieux vos épousailles?

Elle attendit la réponse en prenant place dans son fauteuil habituel près de la fenêtre. Ils semblaient de plus en plus amoureux c'est ce qui avait fait penser cela à Marianne. L'évidence voulait que cela soit une possibilité entre ce charmant couple qu'il formait tous les deux...

Messages : 3567 Date d'inscription : 26/08/2010 Ville : Rouen

Ils attendaient sagement quand Martha entendit une voix qu’elle reconnu et se tourna en riant …Marianne! Et de courir la serrer dans ses bras et l’embrasser tendrement sur les joues.

Marianne les installa a l’intérieur avec de petites douceur et un excellent vin qui ravie Martha , elle lui sourit quand elle s’enquit de nouvelle en demandant si ce n’était des épousailles.

Et bien en fait nous ne venions pas pour ça mais puisque tu en parle …elle chercha la main de Goeffray et la serra tendrement le regardant un moment toute émue …

Nous aimerions bien nous marier mais Goeffray doit se faire baptisé et tu sais que le curé n’est pas a Rouen mais en repos quelque part …mais le but réel de ma visite en fait c’était de t’annoncer que nous avons décider de nous installer a Rouen , nous restons a la turquoise et Goeffray va l’agrandir a temps perdu et quand j’annoncerai ça a Rodolphe tu peux être certaine qui va s’empresser de venir l’aider… tu sais comment j’adore cette maison ….

Elle lui sourit avec affection se souvenant de leur passage a chaque été au grand désespoir de sa tante parfois et a l’amusement de Rodolphe …et aussi suis venue t’apporter comme promis tes herbes pour l’hôpital ….elles sont séchés a souhait et les voici …elle se leva et alla chercher le sac qu’elle avait apporter avec elle et déballa tout pleins de petits sachets selon les besoin de sa douce infirmière…je dois juste retourner a EU chercher mes plans que je referai ici …elle sourit et se rassoit près de son amour lui souriant tendrement …voila tu sais tout ..Elle prit son verre et goûta au vin.

Hum! Délicieux ce petit vin presque aussi bon que le mien et regardant la bouteille, elle éclata de rire …mais c’est le mien…se souvenant qu’elle avait fait envoyé a Marianne une caisse de son dernier cru.

Messages : 83 Date d'inscription : 13/07/2010

Geoffray sourit en saluant Marianne et en voyant son ange courir l'embrasser en riant, tout heureuse de retrouver son amie. Il les suivit à l'intérieur et s'installa près de sa dulcinée. Il était déjà amusé par les questions de Marianne sur la raison de leur visite. Il dégusta approbateur quelques gorgées du vin qu'une servant leur apporta. Puis ouvrit de grands yeux en écoutant sa compagne. Il se retint de rire. Et voilà. En une phrases, elle annonçait un baptême et un mariage. Une petite phrase. Marianne elle-même ouvrit de grand yeux. Il reposa son verre et éclata de rire :

Hé bien Marianne ... voilà en peu de mots toutes les nouvelles ... Mariage, baptême et emménagement définitif à Rouen ...

Il fit l'impasse sur l'agrandissement prévu, souriant doucement à l'évocation d'un certain ... château à bâtir. Elle lui rendit son regard complice et serra doucement sa main. Puis elle tendit à Marianne quelques sachets. Elles se lançèrent dans les compositions aromatiques et médicinales qu'il ne comprenait pas vraiment mais voir son visage s'illuminer ainsi lorsqu'elle parlait fleurs, herbes et végétaux le rendait aussi heureux.

Puis la conversation dériva sur ses vignes et la qualité de son cru qu'ils goutèrent, tentant de deviner les arômes qu'elle décelait de bois, de noisettes et autres fruits rouges. Puis alors qu'ils goutaient les mignardises et autres amuse-bouches, Geoffray demanda :

Et vous Marianne, quelles nouvelles depuis votre dernière visite ? ...

Messages : 751 Date d'inscription : 26/12/2009

Martha lui avait apporté ses plantes et elle en était fort heureuse. Ces derniers temps elle avait fait beaucoup de concoction et son inventaire commençait à baisser.

- Merci ma douce cela sera bienvenue dans mon dispensaire qui commençait à en avoir besoin. J'espère que tu pourras remettre en fonction la belle grande serre de ta tante ma belle. Au fait, je vais souvent dans l'île de nostre enfance, j'y ai découvert une panoplie de plantes qui ne demanderaient point mieux que de trouver quelqu'un pour s'en occuper. Je veux dire que tu pourrais t'en servir pour tes futurs plantations. Ce sont des plantes qui peuvent facilement estre transplantées dans un bon terreau...

Marianne sourit lorsque Martha découvrit qu'il s'agissait en fait de la bouteille de vin qu'elle lui avait donnée.

- Oui je la gardait précieusement pour ta prochaine visite. Je ne savais point pourtant qu'elle serait aussi bien partagée entre les deux grand amoureux que vous êtes. Je dois dire que vostre visite me fait grandement plaisir et savoir que vous allez, vous installer tout près de moi me procure une grande joie, je dois bien l'avouer.

Oui cette nouvelle apportait la jeune femme une grande joie, elle se sentirait un peu moins seule icelieu. La solitude était une bonne chose dans certaines circonstances que l'on choisissait personnellement, mais parfois pesait très lourd aussi pour les personnes devant la subir sans le vouloir vraiment. Bien entendu elle tentait de sortir un peu plus et de se faire des amis mais elle n'avait point tellement une grande expérience et bien qu'elle soit de nature sociable ce qu'elle voyait parfois ne lui donnait point tellement envie de lier plus profondément connaissance avec les gens. Il y avait tant de tromperie en se monde qu'il valait parfois mieux poursuivre sa vie seule que mal accompagnée. Elle voyait tant de gens souffrir parce qu'ils avaient été trompés...

Elle parlèrent un bon petit moment ensemble de plantes et de fleurs un sujet inépuisable entre-elles. Tellement qu'elles pourraient en parler très longtemps. Il ne fallait point oublier pour autant que le compagnon de Martha lui ne devait point trop s'y retrouver dans tous ces sachets que sa douce amie lui avait remis. Valait mieux changer un peu de sujet aussi, elle revint au sujet de la conversation l'agrandissement de la Turquoise serait ma foi une belle chose à entreprendre, son petit côté amoureuse de l'architecture venait de réapparaître aussi se tournant vers Geoffray elle lui dit:

- Si vous avez besoin de conseils en la matière, je puis sans doute vous être utile. Les religieuses nous disaient qu'il fallait apprendre à se débrouiller dans la vie et que plusieurs métiers étaient utiles et moi qui aimait beaucoup l'architecture, je me suis lancée dans celui de charpentier. J'ai aussi de très bons ouvriers que je pourrais vous conseiller au besoin.

Elle se rappela de tous les travaux qu'elle avait entrepris pour la rénovation du manoir justement. Encore une chance les ouvriers avaient suivi à la lettre ses plans. Puis il lui demanda ce qu'elle avait fait depuis sa visite à Eu.

- Je dois avouer que je n'ai point fait grand chose d'extraordinaire. Mes visites à l'hôpital puis quelques escapades en solitaire dans l'île d'en face, sont ce que j'ai fait depuis. Je suis certaine que vous deux avez fait des choses beaucoup plus intéressantes que moi.

Elle les regardait avec un petit sourire espiègle. Ensuite s'adressant à eux elle demanda:

- Vous restez à dîner ou vous rentrer à la Turquoise?

Elle préférait demander leur avis avant de prévenir Mariette de préparer un festin de fête. Il faut dire qu'elle n'en avait point tellement souvent l'occasion avec sa petite sauvage de patronne. De plus elle savait que pour des amoureux les moments d'intimité étaient une chose de grande importance, mesme si elle n'avait point encore expérimenté la chose par elle-mesme...

Messages : 3567 Date d'inscription : 26/08/2010 Ville : Rouen

Elles avaient parler d’herbes, de fleurs et longtemps en plus ...

Je serai ravie de prendre ses plants orphelin et de leur donner tout ce qu’ils auront besoin.

Elle sourit et Goeffray extrêmement patient les écoutait amuser sans un mot puis sa douce Marianne s’adressa a lui pour la construction de la turquoise, il est vrai que Marianne avait un talent inouï pour ce qui touchait l’architecture dont elle adorait.

Elle les écouta sirotant ce petit ma foi délicieux, elle regarda la bouteille et se souvint de l’avoir apporter depuis un moment déjà se souvenant que cette crue la, elle avait eu un raisin d’une extrême saveur boisé ce qui avait donner a ce vin une arome et un goût des plus particulier, elle en avait garder d’ailleurs plusieurs bouteilles et ne le regretta pas après l’avoir goûté ce jour, ce vieillissement était des plus que parfait.

Ils parlèrent encore bois et mur, leurs yeux étincelant de la même passion et de sourire d’idées qui se rejoignaient Martha sourit a tout les deux amusé…

Et bien quelle passion ….elle se mit a rire …moi je veux juste une petite serre hein!
Quand elle leur dit qu’elle n’avait pas grand-chose a raconter que ses allée retour a l’hôpital et ici, Martha eue le cœur serré et lui répondit en souriant;

Ho! Tu sais nous vivons un peu en ermite aussi, tu sais …nous sortons peu et avons peu de visite sauf celle de Rodolphe a l’occasion d’ailleurs nous avons eu une magnifique journée de pêche récemment …sinon nous vivons dans notre vase clos si je peux dire , attendant le baptême de Goeffray pour penser a se préparer pour nos épousailles…l’envie d’enfants a mes robes commence a me tourmenter …

Elle pouffa de rire et sourit a Goeffray pour le rassurer ,ce n’était nullement un reproche , elle avait choisi de se retirer avec lui loin du monde par choix et c’était bien ainsi …et c’est pas parce qu’elle n’avait pas voulu loin de la ,mais elle avait finit pas se faire a l’idée que ce n’était pas pour elle et préférait s’occuper de ses plantes et de son amour ainsi que des peu d’amies qui lui restait et plus tard de leur famille.

Aussi a la question de Marianne pour l’invitation a partager un repas avec elle, Martha jeta un oeil a Goeffray avait-il envie d’étirer leur visite …Marianne qui semblait a Martha bien seule, fit un clin d’œil a celui-ci et sourit a Marianne.

Si Goeffray veux bien, un repas avec toi serait merveilleux ma tendre amie, tu me semble bien seule et ça m’attriste, je l’avoue … elle la regarda plein de tendresse et d’amitié inquiète un peu pour elle.

Messages : 83 Date d'inscription : 13/07/2010

La conversation s'écoulait paresseuse et joyeuse. Les deux jeunes femmes se racontaient boutures, terreaux, plantations, semailles et bien d'autres termes qui paraissaient au jeune homme très proche d'un dialecte obscur d'orient. Mais il aimait voir son ange aussi passionnée, partager ladite passion avec son amie. Lui n'avait pas la main verte et s'émerveillait des talents de sa compagne.

Puis Marianne lui dévoila une facette qu'il ignorait en entamant une conversation qu'il comprenait nettement mieux. Au fil de leur idées, la serre s'accompagna d'une gloriette dans le jardin, la maison s'agrandit de plusieurs pièces, ajoutant ici une charpente de chêne, là des poutres apparentes ou des murs solides de pierres. Martha éclata de rire médusée de voir où les portaient leurs idées. Et rectifia, amusée ...moi je veux juste une petite serre hein! ...

Geoffray et Marianne s'interrompirent en riant à leur tour. Puis leur hôte leur expliqua que ses occupations étaient plus routinières entre l'hopital, sa demeure et quelques promenades solitaires. Il serra la main de son ange. Et hocha la tête en répondant. C'est vrai qu'ils sortaient peu et pouvait comprendre que cela lui manquait à elle, qui rayonnait de vie. Il sourit, malicieux, lorsqu'elle évoqua leur noces futures ... à la condition qu'un prêtre fut présent un jour à Rouen pour son baptême d'abord ... Lui aussi espérait ce jour à venir où ils s'uniraient pour le meilleur et ... le meilleur ... Et de voir un jour s'agrandir leur famille. Il serra doucement sa main en lui souriant tendrement ... Et lorsque Marianne les invitât, il rendit à son ange son regard et se tourna vers la maîtresse des lieux ...

Bien évidemment, nous acceptons l'invitation ... Avec grand plaisir même ... la route n'est pas très longue maintenant ...

Il sourit aux deux femmes, grandes amies et n'aurait eu de toute façon le coeur de les séparer déjà. Et au regard inquiet de son ange pour son amie, il lui paraissait normal de la rassurer en restant. Et puis, ils sortaient peu, ils l'avaient dit alors cette invitation troublait agréablement leur tendre quotidien. Il but une gorgée de vin et hocha la tête .... mmh ... vraiment bon ... la vigneronne est très douée ... Il rit en regardant sa compagne. Il sourit à nouveau. Et regarda Marianne. Si leurs espoirs d'enfants voyaient le jour, il est certain qu'une serre ne suffira pas et que des travaux plus conséquent allaient s'annoncer. Alors la serre d'abord et .. ensuite ... il verrait Marianne seul ... ce sera la surprise ... Il revint à la réalité en écoutant les deux jeunes femmes qui s'étaient remises à bavarder ...

Messages : 751 Date d'inscription : 26/12/2009

Lorsqu'elle commença à parler avec Geoffray des futur rénovations de la Turquoise, Marianne toujours aussi passionnée n'en finissait point de donner quelques détails pour ce faire. Aussi ne s'aperçut-elle point que le temps passait et ce n'est que lorsque Martha leur signifia ne vouloir qu'une petite serre qu'elle monopolisait l'amoureux de son amie.

- Ho! pardon ma douce, je suis tellement passionnée par les travaux du bois que je ne me rendais point compte que tu n'y connaissais point grand chose.

Puis se joignant à Geoffray elle éclata de rire ce qui ne s'entendait plus tellement souvent en cette demeure presque monastique tellement il y avait peu de visiteur. Comme ses invités avaient gentiment accepté son invitation elle leur dit:

- Je vais de ce pas dire à Marinette qu'elle aura des invités de plus ce soir. Je suis certaine que cela lui fera grand plaisir. Je vous laisse un petit instant tous les deux seuls vous pourrez en profiter un peu.

Elle fit un petit clin d'œil à son amie et se rendit en cuisine.

- Mariette très chère, nous avons deux invités ce soir. Alors vous pouvez nous préparer de bons petits plats. Je vous laisse choisir ce qui serait le mieux c'est vostre domaine. Un chose dont je suis certaine, c'est que ce sera délicieux comme toujours.

Les compliments sur sa cuisine avait fait naître un petit sourire sur le visage de Mariette et elle se mit déjà au travail afin de leur concocter un repas dont ils se souviendrait surement.

Puis Marianne ajouta:

- Je ne sais cependant, si oncle Mathéo sera ou non des nostre ce soir...

Hem! M'dame! Je crois bien que non, ce matin lorsqu'il est parti, il m'a dit on se reverra dans quelques jours. Je devais vous en faire message à vostre retour du travail mais l'arrivée de vos invités me l'avait fait oublier. Je suis désolée M'dame.

La jeune femme toute rougissante à cause de cet oubli baissa la teste légèrement.

- Ce n'est rien , ne vous en faites point avec cela.

Puis Marianne retourna au salon pour rejoindre ses invités. Elle fit un peu de bruit pour signaler son retour afin de ne point les surprendre.

- Me revoilà, j'espère ne point avoir été trop longue. Mariette va nous faire un petit quelque chose de son cru mais elle n'a point voulu me dire ce dont il s'agissait voulant nous faire une surprise. Je dois dire que je lui fais entièrement confiance de ce côté car mes talent culinaires ne sont assez pauvres je dois l'avouer. C'est un peu comme vous Geoffray avec les plantes et toi ma douce Martha avec tout ce qui touche la rénovation.

Elle se mit à rire n'osant point trop faire savoir qu'elle avait remarqué la robe légèrement froissé et la coiffure un peu relâchée...

Messages : 3567 Date d'inscription : 26/08/2010 Ville : Rouen

Elle rit …ho! Ma belle tu accapares pas du tout mon tendre amour, je rit de vous entendre ainsi changer tout la turquoise… moi je vous l’ai dit qu’une petite serre pour transférer mes plants de EU et tes plantes orphelines, ça fera mon bonheur et sans doute un peu plus tard, oui il nous faudra agrandir si s’ajoute a nous un petit poupon…elle fit un clin d’œil a Goeffray et sourit amicalement a sa douce amie.

Ils parlèrent encore un moment et Marianne se leva pour aller avertir pour le repas la cuisinière. Elle sourit aux paroles de son amie et regarda Goeffray en souriant lui prenant les mains.

Tendre amour merci… merci d’être la , je crois que nous avons fait plaisir a Marianne qui je crois souffre un peu de solitude …elle s’approcha doucement de lui et l’embrassa sur les lèvres avec une infinie douceur qui la fit frémir , elle se recula rougissante et lui sourit …Ciel Goeffray tu me fais toujours aussi vibrer …elle rit et ils s’embrassèrent encore un moment …comme deux gamins avec la peur de se faire prendre …quand ils entendirent des pas ils reprirent leur positon initiale comme si de rien n’était, lissant de sa main sa robe et remontant une mèche rebelle qui avait lâcher de son chignon ,elle sourit comme une petite fille a Marianne qui entrait ,les joues rougies par l’émotion et la passion de son amour pour Goeffray.

Messages : 83 Date d'inscription : 13/07/2010

Le jeune homme frissonnait sous les baisers de son amour. Ses lèvres l'invitaient aux baisers. Il sourit ...
Allons mon ange, tu n'as pas à me remercier ... cela me fait plaisir de la voir aussi ... Ses lèvres s'unirent aux siennes dans un baiser respirant la sensualité les laissant rougissant et frémissant. Il sourit à ses paroles. Lui-même ne restait indifférents à ses baisers. En fait, même un simple regard d'elle, le transportait et faisait battre son coeur plus vite. Profitant de l'absence de leur hôte, ils enchainèrent les caresses, les effleurements, leurs regards rieurs et complices, leur lèvres qui s'égaraient à l'envie pour de plus tendres retrouvailles, l'oeil toujours vers la porte, de crainte de se faire surprendre. Il rit doucement :

Tu te rends compte qu'on dirait deux enfants en train de faire une bêtise et qui craignent de se faire surprendre.

Elle le fit taire d'un baiser qui s'interrompit lorsque des pas retentirent. Dans un bruissement de sa robe, Martha regagna son fauteuil. Ils échangèrent un regard tendre avant que n'apparaisse Marianne. Il sourit en la voyant replacer une mèche rebelle. il aimait ces petites manies inconsciente. Puis, il porta son regard sur le parc de la demeure et se tourna vers Marianne ...

Je ne sais ce qui est prévu mais j'ai besoin de me dégourdir les jambes et votre parc semble n'attendre que nous ... si nous profitions encore du jour et que vous nous fassiez visiter les jardins ? D'ici, ils semblent déjà superbes ... une promenade apéritive en quelque sorte ... qu'en dîtes vous, Mesdames ? ...

Messages : 751 Date d'inscription : 26/12/2009

Marianne revenant doucement vers le salon mais tout en signalant sa présence vit bien le rose sur les joues d son amie mais ne dit rien. Elle comprenait bien que les amoureux avaient besoin de tendresse. Puis Geoffray proposa de faire une promenade aux jardins désirant le voir de plus près. La jeune femme était très heureuse de cette proposition puisqu'elle était tellement fière de sa nouvelle roseraie. Elle serait que ce petit coin de paradis plairait surement à sa douce amie. Elle esquissa un sourire et se tournant vers le jeune homme elle lui dit:

- Quelle excellente proposition vous avez là mon ami. Je suis certaine que Martha n'y verra rien à redire c'est un vrai petit coin de paradis pour une amoureuse des plantes tel que je la connais. Je ne sais point ce que va nous faire cette chère Mariette mais chose certaine je ne crois point que vous serez déçus.

Puis elle leur ouvrit le chemin menant au fameux jardin. De grande porte dans le salon y menait directement sans qu'ils ne soient obligés de faire le tour du Manoir. Cette ouverture justement était l'œuvre de la jeune femme qui ne voulait point à chaque fois le tour du bâtiment pour se rendre en son jardin et au potager le petit coin privé de sa chère Mariette. Elle y faisait pousser de bons légumes et quelques aromates qui accompagnaient souvent ses recettes justement, leur désignant l'endroit elle ajouta:

- Ce petit coin est réservé à ma cuisinière, c'est elle qui s'en occupe particulièrement.

Ils avancèrent lentement vers une tonnelle fleurie qui indiquait l'entrée du jardin de fleurs de la jeune femme et une fontaine trônait en plein milieu. Il y avait des roses de presque toutes les couleurs et un agencement de plusieurs autres espèce, des marguerite, des jacinthe, des iris, des géranium et encore plus.

- C'est un endroit paisible où j'aime bien me retrouver lorsque je veux me détendre.

Elle avait aménagé une table avec quelques chaises à l'ombre d'un grand chêne plusieurs fois centenaire à en voir la taille. Il y avait plein de mangeoire et de bain d'oiseaux disposés ici et là ce qui était d'un grand naturel. Un peu plus loin on pouvait entendre un bruit d'eau caché par un mur de lierre grimpant.

- Je vais vous faire voir maintenant mon coin secret. Lorsque je visitais pour savoir où j'allais m'établir, j'ai vu cet endroit qui avait un grand besoin de réparations. Chose qui ne me rebutait en rien vu mes connaissances, mais cet endroit a été ce qui m'a poussé à acheter le Manoir

Lorsqu'ils contournèrent le mur, ils aperçurent une jolie cascade. La jeune femme attendit de voir leurs réactions à tous les deux, car cet endroit était pour Marianne son refuge personnel. Le lieu où elle aimait rêvé qu'un jour un charmant jeune homme viendrait la découvrir. Elle rougit légèrement à cette pensée en espérant que personne ne s'en aperçoive...

Messages : 3567 Date d'inscription : 26/08/2010 Ville : Rouen

Marha leur sourit ;

Merveilleuse idée moi qui aime les plantes et les fleurs…allons y …elle suivit Marianne au bras de Goeffray et respira l’odeur des fleurs et plants qu’elle lui montrait jusqu’a ce qu’ils arrivent a une cascade …Martha échappa un Ho!

Mais c’est magnifique Marianne tu ne m’avais jamais parler de cet endroit …elle laissa le bras de Goeffray un moment et s’avança vers l’eau , se penchant pour toucher , l’eau était magnifiquement fraîche …se relevant elle leur sourit .

Magnifique endroit ma tendre amie …alors c’est ici que tu t’isole …hum je le sais maintenant et d’éclater de rire …il y a avait un joli tapis d’herbe Martha s’y installa …

j’adore ce son d’eau qui coule constamment.

Elle leur sourit a nouveau … et si nous restions ici un moment avant le repas je m’y sens si bien …tapotant le tapis d’herbe tout vert chaque coté d’elle pour qu’ils viennent la rejoindre…

Messages : 83 Date d'inscription : 13/07/2010

Enchanté que l'idée leur plaise, Goeffray offrit son bras à sa chère et tendre et ils suivirent Marianne par l'immense ouverture du salon. Laquelle donnait, dès son ouverture sur un oasis de couleurs et de senteurs diverses. Devant eux, ils virent une organisation sans faille de légumes et de salades. La terre entretenue ne laissait voir aucunes mauvaises herbes. Le jeune homme sourit en apprenant que la servante s'occupait elle-même du potager, et avec talent visiblement. Décidément, il était entouré de mains aussi vertes que délicates. Puis, comme une arche végétale, ils passèrent sous une tonnelle fleurie.

Aussitôt un autre monde s'ouvrait à eux. Le glouglou joyeux d'une fontaine en formait le noyau ouvragé et tout autour se prélassaient, pétales épanouis et couleur rayonnantes, des fleurs de toutes sortes en agencement aussi chatoyant que parfumés. Il suffisait de fermer les yeux et de se laisser emporter sur les senteurs de roses, d'iris ... En ouvrant les yeux les tapisseries végétales étalaient avec force, roses, carmins, orangés et jaunes dorés ... en dégradés parsemés d'immaculées marguerites. Il en restait sans voix. Et cet écrin de fleur et de verdure se voyait protégé par les immenses ramures d'un chêne plusieurs fois centenaires à l'ombre rafraichissante comme un grand-père bienveillant sur ses tiges et pétales à la soie fragile.

Il serra doucement la main de son ange et de l'autre effleurait ici et là, soulignant du bout des doigts les beautés éphémères de ce jardin. Mais le plus beau resta à venir lorsque Marianne leur indiqua une cloison végétale de lierre, formant une tenture derrière laquelle il ne put que s'exclamer .... Seigneur !!! ... Une chambre de verdure ... Sur un tapis de mousse aussi moelleuse qu' que s'il était de laine épaisse, ils s'approchèrent d'une cascade ... Le jeune homme sourit en voyant son amour ne pas résister à la tentation de plonger la main dans la chute d'eau. Lui regardait Marianne surprenant son rougissement avant de regarde ce bijou végétal ou la simplicité du décor ajoutait encore à la beauté du lieu. Il hocha la tête en l'écoutant :

En effet ... c'est l'endroit parfait pour laisser ses rêves s'envoler ... et ses pensées vagabonder au fil de l'eau ... vous avez là un endroit tout à fait enchanteur Marianne ... je ne pensais pas découvrir pareilles merveilles ... Il lui sourit ... Merci de nous l'avoir fait partager .... c'est un grand honneur ...

Il rit doucement, la regardant avec amour lorsque sa dulcinée s'installa sur l'herbe. Il la rejoignit et sourit :

Tu as raison mon amour, cet endroit dont on ne ressort qu'à regret ... et où il doit faire bon s'assoupir, berçé par l'écoulement perpétuel des chutes ... n'est-ce pas Marianne ? ...

Il sourit à leur hôte , avant de reprendre en riant ...

Mais je crains que nous n'ayons pas assez de place chez nous pour un aussi grand jardin mon ange ... une serre , tu te souviens ? ... Il sourit, malicieux ...

Messages : 3567 Date d'inscription : 26/08/2010 Ville : Rouen

Elle sourit a son sous entendu et se leva de sa place …j’adore cet endroit tu me permet de revenir Marianne …on entendit une cloche sonner malgré le bruit de la cascade …vous entendez d’où cela vient –il ?

Elle regarda Marianne …est-ce la maison qui nous sonne pour le repas ? Elle sourit trouvant cela charmant …elle glissa sa main dans celle de Geoffray attendant que Marianne prenne le chemin devant eux …admirant encore une fois l’endroit, elle posa sa tête sur l’épaule de Geoffray et murmura …oui qu’une serre mais ça me donne une idée a aménager sur notre plage …une idée qui germe ….elle rit, emboîta le pas …

Messages : 751 Date d'inscription : 26/12/2009

Marianne fut loin d'estre déçue de la réaction de Martha et Geoffray à la vue de son jardin pour commencer ensuite à celui de chère et tant aimée cascade. Oui elle aimait venir icelieu en espérant qu'elle aussi un jour y viendrait avec 'élu de son cœur, si jamais la chose était possible comme de bien entendu. Comme elle n'était point tellement le genre de personne à fréquenter les endroits comme les auberges. Où elle savait, qu'il y avait beaucoup de gens de passage. Il faut dire qu'elle craignait un peu d'y aller. Bien entendu elle s'y arrêtait chaque fois pour saluer les gens qui s'y trouvaient et qu'elle connaissaient surtout. Rarement elle adressait la parole en premier lorsqu'il y avait des étrangers juste se présenter et leur faire savoir qu'elle était infirmière en cas de besoin comme il arrivait parfois.

Il lui arrivait aussi d'aller aider aux champs parfois lorsque le besoin se faisait sentir. À la vue de son jardin, nous pouvions voir de suite qu'elle aimait bien la nature. Ce décor enchanteur l'apaisait, elle aimait s'y retrouver le plus souvent possible.

- Je ne te l'avais point encore dit car tu habitais à Eu lorsque j'ai eu terminer de l'aménager. De plus ma toute belle tes visites étaient assez rare à un certain moment ce que je puis comprendre car tu es très occupée toi aussi...

Puis avec un petit sous entendu qui la fit légèrement rougir elle lui dit Qu'elle savait maintenant où elle se retrouvait très souvent avant d'éclater de son joli rire qui se répercuta en écho avec la cascade. Lorsqu'elle vit son amie se diriger vers la cascade y plonger la main, elle ne fut point le moins du monde surprise de ce geste, mesme que cela la fit sourire. Elle en profita pour prendre place sur le beau tapis de mousse et invita son amoureux à l'y rejoindre. Cette chère Martha était aussi une grande romantique en son genre. Il faut dire aussi que l'endroit s'y prêtait à merveille. Celui-ci acquiesça à sa demande sans se faire prier. Il était enchanté et la remercia même de les avoir fait découvrir son coin de paradis comme elle l'appelait souvent. Il lui sourit ensuite et s'installa près de sa douce. Il lui posa une question, je dirais mesme une sorte d'affirmation qui ne demandait qu'à estre approuvée.

- Oui je dois avouer qu'il m'arrive bien souvent de m'y endormir. J"apporte un livre et je m'adosse à ce chêne tout en écoutant le bruit de l'eau qui s'écoule cela ressemble à de la douce musique et c'est tellement apaisant. La première fois je dois dire que j'ai beaucoup inquiéter oncle Mathéo qui me cherchait partout. Puis il fini par trouver l'entrée derrière le mur de lierre et me voir endormie le livre dans la main.

Geoffrey ajouta ensuite à l'attention de Martha qu'ils n'avaient point la place chez-eux pour un tel jardin et lui rappela qu'elle avait dit ne vouloir qu'une petite serre. Le tout avait été dit en riant bien entendu.

Ce qui la fit éclater de rire à son tour... Une fois que chacun fut bien installé, ils se laissèrent tous les trois bercés par le chant de la cascade et des oiseaux qui accompagnaient à merveille celle-ci. Marianne ferma les yeux un instant laissant son esprit vagabonder...

Ils restèrent un bon moment à bavarder, ou à rêvasser, jusqu'à ce que l'heure de passer à table arriva. Martha demandait s'il y avait une cloche pour aviser lorsque le repas était prêt et comme Marianne allait répondre c,est en fait la clochette qui le fit ce qui la fit bien rire. Mariette avait une petite clochette dont elle se servait lorsqu'elle la savait dans le jardin et que le repas était servi.

- Ce que nous entendons en ce moment c'est la clochette en question Martha, le repas doit estre prêt donc, si nous retournions maintenant à l'intérieur? Lorsque je viens icelieu j'ai peine à le quitter tellement on s'y sent bien.

Elle se leva replaça sa tenue et leur ouvrit la marche jusqu'au Manoir. L'odeur de viande rôtie annonçait qu'ils mangerait surement un bon morceau de viande après un bon potage de légumes frais et le dessert serait une surprise. Surement quelque chose avec des fruits car nous étions en pleine saison. Mariette aimait faire à manger chose dans laquelle, elle excellait. Heureusement pour Marianne qui avait bien des talents mais point celui pour la cuisine.

Messages : 83 Date d'inscription : 13/07/2010

Marianne éclata de rire et ce rire fut plaisant à entendre. Le jeune homme s'avisa que ce devait être la première fois qu'il la voyait rire. Et dans son jardin, même son regard semblait étincelant. Autant que celui de son ange, remarqua-t-il au passage. Il le lui rendit tendrement, laissant dans le silence, leurs pensées errer et butiner d'une fleur à l'autre, d'un grain de pollen à la rondeur liquide d'un gouttelette. Le temps perdit de sa substance.

Geoffray sourit et revint à la réalité en entendant tinter la cloche de nourriture plus terrestres. Pourtant Dieu sait qu'il s'était nourri de la vision enchanteresse de l'endroit et comprenait fort bien que Marianne le quittât avec regret et qu'elle puisse s'y endormir. C'est l'endroit parfait pour cela. Comme un puit où venir se remplir le coeur de beauté avant de retourner aux vicissitudes d'un monde âpre. Il rit en entendant son amour murmurer que cela lui avait donner une idée. Et que celle-ci germait. Connaissant ses talents, nul doute en son esprit que cette idée, demain, allait s'épanouir en fleur somptueuse. Il sourit et alors qu'ils suivaient leur hôtesse pour regagner la maison, il lui vola un baiser et eût le temps de lui murmurer ... Je t'aime ... Le sourire qu'elle lui dédia acheva de rendre le soleil jaloux et il se retirait déjà en ressortant du jardin et retrouvant la pelouse rase et le potager à l'ordre quasi-militaire de la gouvernante. D'ailleurs, les parfums qui s'échappaient de la maison le faisait déjà saliver. Décidément, que de talents en cette maison ...Il s'en ouvrit à la maitresse de maison en souriant !

Marianne, si les parfums qui viennent de la cuisine annoncent des merveilles semblables à celles que nous venons de voir, prenez garde que nous ne nous installions pour de bon !!

Il rit et serra la main de sa tendre Martha qui se mit à rire à son tour. Puis de nouveau, ils suivirent leur guide et hôtesse ...

Messages : 3567 Date d'inscription : 26/08/2010 Ville : Rouen

Ils avaient passer un moment savoureux tout trois dans cet écrin toute en beauté et en sensation de toute sorte. Elle se mit a rougir quand son amie, lui parla de cet endroit qu’elle ne lui avait pas parler car elle se trouvait a EU, lui rappelant gentiment la rareté de ses visites trop occupé selon elle, oui il est vrai qu’elle n'était pas venue a Rouen depuis un moment la raison son mandat a la mairie mais la seconde elle le tenait par la main.

Elle sourit a Goeffray amoureusement et a son je t’aime elle sourit encore plus magnifiquement faisait briller la prunelle de ses jolies yeux vert;

Je sais ma tendre amie que je t’ai négliger quelque peu ...et je t’en demande pardon mais la je suis de retour a Rouen et je compte bien revenir dans ce lieu enchanteur aussi souvent que tu me le permettra…elle lui sourit avec tendresse l’écoutant parler des ses moments d’intimité avec ce site puis a l’appel de la cloche les rappelant a l’ordre pour le repas , ils suivirent Marianne dans se sentier remplit d’odeur et d’arc en ciel de couleur tous plus riche les unes que les autres …au ravissement de Martha qui repassait dans ce sentier de fleurs humant une ici , caressant du bout des doigts une autre jusqu'à la maison ou elle attendit Marianne pour entrer a l’intérieur , Martha ayant prit un peu d'avance .

Tu sais ma belle Marianne tu a un site tout a fait splendide …reprenant la main de Goeffray elle rit doucement au commentaire de celui-ci , serrant sa main tendrement aussi, suivant Marianne pour le chemin restant jusqu'à l’intérieur.

Messages : 751 Date d'inscription : 26/12/2009

Ce qui les attendait à l'intérieur de la salle à manger, aurait sans nul doute fait pâlir de jalousie plusieurs personnes de la haute noblesse pensa Marianne en voyant le festin qu'avait préparer en si peu de temps cette chère Mariette. Il faut dire qu'elle avait servi déjà dans certains châteaux et qu'elle s'y connaissait en matière de nourriture.

- Je me demanderai toujours comment elle peut arriver à faire tout cela en si peu de temps. Sans doute cache t-elle des lutins dans sa cuisine, pour l'aider au besoin.

Marianne riait de bon cœur puis elle dit à ses amis de prendre place à table. Deux couverts avaient été disposé de façon à ce que les amoureux ne furent point trop séparé l'un de l'autre. Puis elle remarqua qu'il n'y avait que 3 couverts. Elle savait que Jean était parti en mer et que Mathéo était chez une personne dont elle ne connaissait point encore le nom mais qui habitait l'île en face. Mais sa gouvernante et son palefrenier étaient quand à eux bien présent.

- Mariette toi et Joseph ne partagerez point ce festin avec nous?

Elle avait pour habitude que tout le monde partage la mesme table peu importe son rang. Mais Mariette lui répondit qu'elle et Joseph allait manger directement dans la cuisine cette fois la laissant à ses invités. Puis elle lui murmura que c'était aujourd'hui leur anniversaire de mariage et que cela leur ferait du bien d'este tous les deux. Aussi Marianne n'insista point pour qu'ils la rejoignent.

- J'avais complètement oublié que nous étions ce jour pardonne-moi Mariette. Je vous accorde une journée de congé demain en guise de cadeau à tous les deux. File rapidement le rejoindre et lui annoncer la nouvelle. Je vais faire le service, ça je sais très bien le faire.

Aussitôt qu'elle eut disparu rose de plaisir Marianne se retournant vers ses amis elle leur expliqua la situation, car ils ne comprenaient point ce qui se passait. Le service ne serait point compliquer tout était déjà sur la table. La soupière fumante et le faisan rôti, l'oie et mesme une pièce de bœuf trônaient au milieu de la table le tout servi avec de bons légumes tout frais. Tout cela semblait fort appétissant...

[RP] Manoir l'Espérance - Page 2 Roti-oie-venaison_~1810233

[RP] Manoir l'Espérance - Page 2 Roti-oie-venaison_~1810233

Puis le dessert était sur la petite desserte juste à côté. Il y avait des boissons en tout genre du jus de fruits en passant par le vin de cette chère Chloée au infusions et liqueurs...

- Nous avons prit pour habitude de tous manger ensemble et cela m'a un peu surprise mais il y a une bonne raison les jeunes tourtereaux fêtent leur dix ans de mariage aujourd'hui. Si nous passions à table maintenant avant que tout cela ne refroidisse?

Elle attendit qu'ils furent installé avant de leur servir le potage pour la suite elle se dit que chacun pourrait se servir selon son goût enfin on verrait bien une chose à la fois.

Messages : 83 Date d'inscription : 13/07/2010

Geoffray serrait doucement la main de sa douce Martha et la regarda d'un air stupéfait en voyant les plats dressés avec art et surtout les quantités de victuailles suffisantes à nourrir un bataillon. Il chuchota en souriant à sa douce :

Ce n'est pas possible, on attends du monde non ? ... j'espère que tu as faim ma chérie ...

Il rit doucement alors que sa douce se mordait la lèvre et serrait sa main, lui imposant un silence alors que ses prunelles émeraudes scintillaient, rieuses. Il hocha la tête et patienta donc que Marianne et Marinette aient achevé leur conversation. Il sourit en écoutant les explications de Marianne et hocha la tête. Un anniversaire de mariage. Il jeta à son ange un regard tendre, s'imaginant les nombreux anniversaires à fêter dans le futur. Il aimait cette coutume de faire manger ensemble la maisonnée. Il avait toujours apprécié ses instants ou autour de la table de la cuisine, on refaisait le monde en faisant un sort au rôti.

Geoffray regardait le faisan, l'oie, la pièce de boeuf et ne put se retenir :

Mais Marianne, tout ce ceci est magnifique mais nous ne sommes que trois !!! Je crains qu'il ne nous faille appeler des renforts si nous voulons en venir à bout !

Ils rirent tous les trois. Le jeune homme se doutait bien que rien ne serait perdu et que, vu les talents de Marinette ce soir, les restes seraient accommodés les jours suivant avec autant de maestria. Il s'installèrent donc à l'invitation de Marianne qui leur servit le potage. Fumant, les volutes aux épices firent chavirer le nez du jeune homme avant même qu'il ne l'eut goûté. Une fois fait, il ouvrit de grand yeux. Dans sa bouche les saveurs et les légumes explosaient en bouches en mille artificiers odorant ... Il regarda Marianne stupéfait :

Ce n'est pas possible ! Marinette a toujours été à votre service ? ... un tel talent ... c'est ... incroyable ... et succulent !!!...

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