[RP] Manoir l'Espérance

Hélèna dans sa plus grande discrétion écoutait son époux et dame Marianne discuter entre eux, tout en observant les lieux, se dit voila bien un endroit où il doit faire bon vivre , un vrai havre de paix loin des sarcasmes de Paris , la vie bien trop mouvementée.

Héléna pouvait voir les premières fleurs d'automne, un joli massif de couleurs divers qui la faisait sourire, Ambre qui dans son langage de petite fille de 2 ans étonnait beaucoup de personnes par son savoir de s'exprimer.

Richard commençait à avoir faim , deux biscuits et un verre de jus de fruits, demandait son tendre époux à Dame Marianne, bien sur ils se connaissaient de longue date et leurs amitiés ne faisait aucun doute, c'est peut être une des raison que son époux demandait quelques collations pour ses enfants, chose qu' Hélèna n'aurait jamais oser demander.

- Si cela ne vous dérange pas, je pense que mon petit bonhomme serai bien mieux allongé je vous en remercie, si un jour il vous faut venir à paris vous serez la bienvenue chez nous à l'Espérance.

Hélèna avait toujours ce point de coté depuis déjà pas mal de temps mettant cela sur son état de grossesse visionnant les alentours du parc , le soleil jouait a cache-cache à travers les feuillage automnale aux multiples couleurs, Héléna ne disait pas grand chose, timide de nature, mais très observatrice, quand son regard se déposait sur Ambre entrain de manger un gâteau comme une vraie princesse, déposant son verre délicatement sur la rebord de la table.

- maman , ze peux caresser le minou, un petit chien tout blanc d'une joile petite gueule de jeune chiot s'approchait doucement

- mamannnnnnnnnnnn, on dirait une peluze dis? ze peux le caliner un peu ? et le minou s’appelle duzesse ..

si Marianne te le permet, oui ma princesse , mais fais attention de ne pas trop le câliner, c'est un jeune chiot et si tu le serre trop, tu risque de lui faire mal ..

trotinnant Ambre allait vers le choit et le chat, les caressant avec douceur a la grande surprise d'Hélèna .

- Merci Marianne s'il vous plait, pour moi se sera un jus de fruit, je suis certaine qu'il est de votre fabrication, ..

- Vous avez un beau joli manoir, où il fait bon se reposer, entendre le chant des oiseaux le matin, doit être magnifique, de nos jours, les gens ne prennent plus la peine d'écouter ce que dame nature nous donne et je trouve cela dommage, pour eux c'est normal et pourtant si on prenait le temps écoutait, d'observer la nature elle nous donne tant, et le gazouillement d'une cascade, ou on pourrait y voir venir une biche se désaltérer j'ai déja vu cela lors d'une de mes ballades en foret à cheval ...n'est ce pas mon amour ? t'en souviens-tu quand nous sommes aller à la cueillette des champignons ? une des rare journée que nous avons passé ensemble et cela est inoubliable.

Messages : 751 Date d'inscription : 26/12/2009

Marianne avait toujours grandit en aimant les animaux et mesme lorsqu'elle était au couvent il lui arrivait de récupérer quelques spécimens de ceux-ci au grand damne des religieuses qui ne savaient point que faire avec les bêtes après qu'elles furent soignées. Heureusement il y avait des familles qui les récupéraient parfois. Mais cela n'était point toujours possible ces animaux s'attachaient facilement à des personnes qui soignaient leurs blessures et leur donnaient ce qui était nécessaire à leur survie. Aussi lorsque la jeune femme était sortie du couvent elle continua cette habitude mais cette fois elle était en mesure de les garder chez-elle lorsque cela était possible. Elle savait pourtant les remettre dans la nature lorsqu'il s'agissait de bêtes sauvages.

Héléna lui dit que le petit serait plus confortable couché ce qui n'était point un problème comme le berceau s'y prêtait à merveille. De cette façon elle pourra profiter encore plus des lieux pensa Marianne. Puis elle ajouta que si un jour elle se rendait à Paris qu'elle serait la bienvenue chez-eux.

- Je crois que le petit berceau est fait à cet usage et qu'il sera confortablement installer sur les coussins que j'y ai fait déposer. Puis s'il fait la sieste cela lui fera du bien aussi surement. Je ne m'y connais point tellement dans ce domaine, il faut dire mais mon intuition me dicte que ce serait le résultat après avoir prit une petite collation. Pour ce qui est d'aller à Paris, je ne sais si je m'y rendrai un jour, mais si tel est le cas je ne manquerai point de venir vous saluer.

Marianne sourit à la jeune femme qui semblait bien timide elle aussi. Comme Ambre semblait vouloir caresser Duchesse elle ne s'y opposa point sachant que sa celle-ci serait ravie de recevoir de l'attention. Ce qu'elle préférait par dessus tout. Puis ensuite elle voulu faire de-mesme avec Peluche. Lui non plus ne se plaindrait point puisqu'il aimait bien la compagnie des enfants. Elle le savait, car il lui arrivait de le voir jouer avec ceux de ses voisins. Puis se tournant vers la jeune femme pour savoir ce qu'elle prendrait, elle cru voir un certain malaise, mesme si celle-ci semblait vouloir le cacher.

- Je ne vois aucun inconvénient à ce que tu les caresses ma toute belle. Ce sont des animaux très dociles et sans malice qui aiment beaucoup ce genre de choses.

Héléna lui dit ensuite qu'elle prendrait un jus de fruits et ajouta qu'il devait estre de sa fabrication.

- Il vient effectivement de mon domaine, seulement je dois avouer en toute franchise, que je ne ne suis point tellement un cordon bleu et tout ce qui se trouve sur cette table est l'œuvre de Mariette ma gouvernante et cuisinière. Heureusement d'ailleurs car je n'oserais point trop recevoir si je devais faire les choses moi-mesme.

Elle lui dit qu'elle avait de la chance d'habiter un tel endroit. Elle parla mesme d'une cascade et de biche, ce qui fit sourire la jeune femme sachant bien que derrière le mur de lierres près du grand chêne plusieurs fois centenaire se trouvait un passage secret menant à la cascade. Une biche y avait élu domicile depuis qu'elle lui avait soigner une de ses pattes blessées. Elle demanda à son époux s'il se rappelait cette époque avec de la nostalgie dans la voix. Aussi avant que Wesley ne réponde Marianne dit à celle-ci:

- Héléna vous voyez ce grand chêne là-bas et ce mur de lierre? Si vous voulez, vous pouvez aller avec Wesley plus près et vous y trouverez une belle surprise. je vais m'occuper de vos charmants enfants pendant ce temps.

Marianne savait que s'ils approchaient du chêne, ils entendraient le bruit de sa cascade et s'ils avaient un peu de chance il y trouverait Blandine après brouter près de celle-ci...

Dans le petit berceau Richard dormait un point fermé dans un petit soupir de satisfaction n'échappe pas à sa maman, tout en se penchant sur sa jolie petite frimousse, l'embrasse sur le front, le regardant d'un amour maternel.

Ambre riait aux éclats avec mes animaux, oh combien docile avec elle, dans un très lointain souvenir faisait sourire Hélèna se rappelant aussi qu'elle avait été une toute petite fille à la grande joie de ses parents, une petite anecdote lui revient à l'esprit, un jour sa mère lui avait raconté une histoire, donc la toute jeune Hélèna n'avait pas comprit sur le moment, et aujourd'hui en comprend mieux le sens
Il y a très longtemps, assise prés de sa mère lui tenait a peu prés ce langage

Hélèna ! Ma chérie quand tu es venue au monde, déjà ton frère était grand, il venait de s’engager dans l’armée au grand désespoir de notre famille. Tu es venue comme un don du ciel, notre petite « reine » comme t’appelait ton père, tu as su sécher mes larmes par tes jeux par ton sourire par ta beauté, ta gentillesse et personne ne pourra dire le contraire.

Si un jour tu rencontre des difficultés, si un jour tu es triste, si un jour le monde te semble haineux où cruel, reste toujours toi-même, la vie est un don du ciel et il est précieux, donne toujours le meilleur de toi-même sans attendre de remerciement. Quoique que tu fasses fait le pour ceux que tu aime, garde comme le plus beau de trésor.car le plus beau des trésors est celui de ton cœur.

Tout en regardant Ambre, se souvenant que son tendre époux Wesley , lui avait parlé d’une enfant abandonné devant sa porte un soir d’hivers en rentrant chez lui, hélas la vie ne l’avait pas épargné qu’il devait s’en séparer. Dans sa grande bonté il avait cherché une nurse dont Louise qui est toujours à leur service.

Bien avant la naissance de Richard, ils étaient seuls dans le grand salon discutèrent justement d’enfant et lui avait raconter l’histoire d’Ambre, aussitôt Hélèna lui demandait où se trouvait l’enfant, et aussitôt un large sourire se dessinait sur son visage, regardant son époux avec tant d’amour lui disant « et bien mon amour allons la chercher adoptons Ambre »et depuis ce jour là, Ambre est entrer dans leur vie comme un rayon de soleil, un jour elle saura la vérité car on ne cache pas les origines des enfants c’est leur mentir, et cela, Hélèna ne voulait pas, elle avait son idée pour ça.

Héléna se relevait, écouté Marianne parler d’un mur de lierre, détournait le tête en direction qu’elle lui indiquait, le sourire aux lèvres, qu’une surprise les attendait.

Nous vous faisons confiance pour nos enfants,

lui dit-elle avec un petit air de complicité,

- Croyez-moi, ce n’est pas mon tendre époux qui dira le contraire.

Posant sa main sur le bras de son tendre époux lui sourit de ce sourire qu’il lui connaît bien.

- Si nous allions voir ce que nous dit Marianne, je suis certaine, quelque chose me dit, qu’un coin caché derrière un mur de lierre doit être magnifique. Tel le manoir que nous voyons il doit y a avoir mille merveilles, des encoignures cachés de tous, pour épargner ce havre de paix.

Messages : 751 Date d'inscription : 26/12/2009

Marianne était bien contente de voir que tout le monde semblait à l'aise et serein icelieu. Mesme que le petit Richard s'était endormit paisiblement aussitôt qu'il eut terminé sa collation. Repu et bien heureux il reposait dans le petit berceau qu'elle avait prit la peine de faire mettre près d'eux. Pourquoi avait-elle acheter un jour celui-ci, sans doute pensait-elle que cela pourrait estre utile un jour si ce n,est point pour ses enfants ce sera pour ceux qui la visiteront avait-elle pensé à ce moment là. Et bien lui en fit puisqu'aujourd'hui celui-ci servait pour le fils de ce charmant couple.

La jeune femme regardait avec attendrissement les geste d'amour qu'une mère puisse donner à ses enfants. Une petit pointe de tristesse passa dans son regard à cette vision. Elle n'avait jamais connu une telle attention ayant été mise dans ce couvent alors qu'elle n'était encore qu'un bébé. Jamais elle ne saurait ce que cela aurait été que d'avoir une mère aussi attentionnée pour ses petits. Bien entendu elle avait le médaillon avec le croquis de sa mère à l'intérieur qu'elle avait reçu de Mathéo lorsqu'elle était sortie du couvent. Mais cela ne remplacera jamais l'amour maternelle qui lui a fait cruellement défaut. Ne voulant point que ses invités ne s'aperçoivent de cette émotion soudaine elle baissa légèrement la teste et prit une gorger de son jus de fruit.

- Je vous remercie de vostre confiance, je saurai m'en montrer digne, vous pouvez en estre certaine.

Elle était aussi certaine que Wesley lui faisait lui aussi confiance mais fut bien heureuse de cette petite complicité qui naissait lentement entre- elle. Puis elle écouta Héléna essayer de convaincre son époux d'aller voir ce qui se cachait derrière le mur de lierre. Elle les regarda s'éloigner et se tourna vers Ambre qui semblait elle aussi avoir besoin d'une sieste, mais ne l'avouerait pour rien au monde tellement elle s'amusait avec Peluche et Duchesse.

- Ambre ma chérie est-ce que tu aimerais faire un jeu avec moi? J'y jouais avec mon amie Martha lorsque j'étais encore une petite fille, mais j'aime le faire encore à l'occasion.

La petite sembla hésité un court instant et la jeune femme ajouta pour la convaincre.

- Peluche et Duchesse resteront près de nous pendant le jeu ne crains point ma belle.

Cela sembla la rassurer un peu. Marianne actionna la clochette et Mariette apparu de suite.

- Mariette allez donc me quérir une couverture pour que je puisse l'étendre par terre, je vous prie.

La gouvernant obtempéra sachant bien la raison de cette requête l'ayant si souvent trouver ainsi à regarder le ciel. Puis elle expliquas à la petite le jeu aussitôt que Mariette revint avec la couverture elle s'y étendit et fit une place à la petite pour qu'elle fisse de-mesme.

- Voilà comment on joue à ce jeu, heureusement aujourd'hui il y a beaucoup de nuages. Donc nous pourrons y voir beaucoup de choses.

Le but du jeu était d'essayer de voir des formes familières dans le ciel par la formation de certains nuages.

- Tu es prête ma chérie on commence. Regarde sur ta droite il y a un nuage en forme de cœur...

Elle lui montra la direction

[RP] Manoir l'Espérance - Page 4 Nuage+coeur+1

[RP] Manoir l'Espérance - Page 4 Nuage+coeur+1

- À toi maintenant de découvrir d'autres formes.

Elles s'amusèrent un petit moment à ce jeu mais la petite ne pouvait plus garder les yeux ouverts et fini par s'endormir avec Peluche et Duchesse à ses côtés. Marianne sourit en la regardant, elle se leva et repris sa place sur la chaise en attente du jeune couple parti à la découverte du domaine...

Messages : 1991 Date d'inscription : 04/10/2009 Ville : Bourges

Tandis qu'Hélèna aidait Marianne à servir le goûté des enfants, les gens de maison de notre hôte arrivèrent avec le chien Peluche et la chatte Duchesse. Je les caressais de la main et laissa le soin à ma douce épouse de donner la permission à notre fille de les caresser. Marianne nous demanda ce que l'on désirait boire, je lui fis un sourire en lui répondant...

- Merci, Marianne, pour moi ce sera un jus de fruits. Il est vrai que c'est vraiment charmant et coquet chez vous et ce jardin autant que cette demeure vous ressemble, Marianne ! Et comme vous l'a signifié mon épouse, vous serez la bienvenue chez nous à l'Espérance.

Je regardais avec ravissement ma petite princesse rire aux éclats à chaque mouvement de caresses et de câlins sur les deux boules de poils qui appréciaient grandement les marques de tendresse d’une enfant enjoué tout en écoutant ma douce Hélèna racontait à Marianne, notre inoubliable promenade à cheval dans la forêt où nous nous étions arrêtés près d’une cascade où se désaltérait une magnifique biche…

- Oui mon amour, la fameuse cueillette aux champignons qui ont fait notre grand bonheur en forme d’omelette dans nos assiettes du dîner. Hum ! Rien que d’y penser, j’en ai l’eau à la bouche et de même que nous sommes tombés par hasard sur une magnifique biche qui se désaltérait dans le cours d’eau de la rivière près d’une petite cascade. Ha ! Çà oui, c’était vraiment inoubliable et romantique à souhait, n’est-ce point mon coeur ?

Mon gros bébé avait mangé ses deux biscuits et bu comme un grand, son verre de jus de fruit qui tenait bien serré entre ses deux menottes potelées puis le tendit à sa maman avec des gazouillements de satisfaction. J’admirais sa beauté juvénile qui avait une tendance bien appuyée sur celle ce sa mère, cheveux long bouclés très brun qui entouraient son visage aux traits fins, une bouche bien dessinée aux lèvres charnues avec deux petites fossettes sur les côtés, un menton volontaire et un nez légèrement retroussé et rectiligne, des grands yeux bleu azur malicieux, des longues jambes et des grands pieds comme son papa. Il était simplement magnifique notre petit baron et commençait à savoir ce qu’il voulait… Sa douce maman demanda à Marianne si elle pouvait le mettre dans le berceau pour sa sieste. Je les écoutais discuter et ne les interrompis point car quand elles parlaient d’enfants, de chiffons, d’animaux et d’autres choses domestiques, je n’étais pas trop dans mon élément puis Marianne piqua ma curiosité sur une surprise qui se trouverait derrière le mur de lierre à côté d’un grand chêne au fond du jardin…

- Héléna vous voyez ce grand chêne là-bas et ce mur de lierre? Si vous voulez, vous pouvez aller avec Wesley plus près et vous y trouverez une belle surprise. je vais m'occuper de vos charmants enfants pendant ce temps.

Je reconnaissais bien là Marianne, avec son coeur d'or et qui parait à toutes éventualités dans tous les domaines. Bien sûr que ma confiance lui était totalement acquise autrement je ne lui aurais point confier l'administration d'un hôpital. Je renforçais les dires de ma douce Hélèna en lui répondant...

- Voyons, notre totale confiance vous honore ma chère Marianne ! Tout comme le travail extraordinaire que vous vouez aux malades et à l'administration hospitalière de cette ville et je l'ai très bien ressenti dès le premier contact que nous avons eu lors de votre embauche.

Ma tendre Hélèna posa sa main sur mon bras avec un sourire qui me faisait fondre à chaque fois et m'invita à aller partager la surprise derrière le mur de lierre. Je lui pris sa main dans la mienne et l'invita à mon tour de nous lever du fauteuil pour nous diriger vers le grand chêne puis soulevant de l'autre main, le pan de mur de lierre nous nous trouvâmes devant un cadre de verdure enchanteur où coulait un rideau onduleux de perles d'eau qui étincelait sous les rayons du soleil et qui finissait en jets de pluie dans l'onde d'un petit cours d'eau. Un pont en bois traversait la petite rivière puis mon regard s'arrêta sur une biche qui se reposait à l'ombre d'un grand arbre et qui n'avait pas du tout bougé quant à notre présence. Je regardais amoureusement ma douce épouse et entremêla mes doigts dans les siens tout en la serrant fort pour lui faire revivre nos instants intenses de notre inoubliable escapade dans la forêt pour la cueillette des champignons...

- Que c'est beau, mon amour ! Je n'aurais jamais imaginé d'un tel cadre verdoyant avec une cascade et de plus une biche aux abords de Rouen. Oui, vraiment magnifique !

Marianne une amie de confiance de son tendre amour Wesley, lui avait tellement parlait d'elle , à travers ses paroles, Héléna la connaissait, effectivement une dame douce et agréable, combien les malades devaient apprécier ses qualités humaines se donnait à fond pour l’hôpital, et son manoir, un havre de paix, de réconfort.

- Nous vous remercions Marianne c'est vraiment très gentille à vous, il y a si peu de personne de votre qualité Marianne, je suis très touché et émue de votre accueil si chaleureux c'est si rare de nos jours, je sais que nos enfants sont entre de bonne mains,

Tout en regardant son tendre époux d'amour, passant sa main sur son bras, Héléna jetât un regard sur son petit Richard, ce regard si maternelle , c'est vrai qu'il ressemble de plus en plus à son Wesley, ses yeux bleu à faire craquer, ce petit homme de quelques mois, ravissait notre vie. et notre petit princesse Ambre déjà jouait avec les animaux quand Marianne lui proposait un jeu, Hélèna sourit.

- Oui tu te souviens mon amour comme nous nous sont régalé avec cette omelette ? ho combien je n'oublierai ce jours où nous avons vu cette biche au bord de l'eau, nous l'avions regardé un moment , mais elle avait du sentir notre présence,

Tout doucement, appuyer sur le bras de son epoux, Hélèna devait lui dire , mais après avoir vu , ho merveille derrier le rideau de lierre , tout est merceille féerique magnifique, les rayons du soleil reluissait sur la cascade. Un pont en bois une petite rivière, puis soudain là une biche se reposait à l'ombre d'un grand arbre nous restions immobile à la regarder à l'observer. Quand Wesley me regardait amoureusement mes doigts entremêlaient aux siens, tout en le serrant forts me rappelant ses instants magnifiques de notre ballade en foret à la la cueillette des champignons

quand soudain,elle ressentie cette douleur sur le coté, encore un peu plus violente faisant une grimace, elle posait sa main à l'endroit de la douleur, regardant son tendre époux les yeux embués de larmes et de souffrance , devenait pâle comme un linge , elle s’agrippait à son amour Wesley .

Tout doucement pour ne pas affoler la biche qui se reposait , lui murmurait tout bas

- Mon amour , j'ai mal , j'ai si mal depuis que nous somme revenu de St Pierre, cette douleur, chaque jour un peu plus forte, ce point de coté j'ai trop mal mon ange, je ne sais pas si celui vient de ma grossesse mais j'ai si mal, ce mal que je pensais qu'il passerait avec le temps, il s' intensifie de jour en jour plus fort, continu à me faire souffrir.

On pouvait voir les traits tirés de sa jeune épouse, la fatigue se lisait sur son visage pourtant essayant de ne pas inquiéter son tendre époux, mais là ! Héléna prenait appui un peu plus sur son Wesley, le regardant, les larmes aux yeux, se serrant et posait sa tête contre son épaule.

Messages : 751 Date d'inscription : 26/12/2009

Marianne s'était bien amusée avec la petite un bon moment avant que celle-ci ne pouvant plus garder les yeux ouverts s'était endormie avec un sourire de contentement sur les lèvres. La jeune femme regardait ses deux petits anges se reposer en toute confiance et soupira.

- Aurais-je un jour la chance d'en avoir à moi, murmura-t-elle.

Elle vit venir vers elle Mariette avec des couvertures.

J'apporte de nouvelles couvertures, car il ne faudrait point que les enfants soient victime de l'astre solaire qui de ses rayons brûlent la petite peau fragile de ses petits êtres.

- Ho! Merci Mariette c'est une très bonne idée surtout qu'il brille beaucoup en ce jour. Je devrais peut-estre penser à me faire un petit abri avec des toiles un de ses jours.

La jeune femme fit donc un abri de fortune avec les couverture et des branches que lui apporta Joseph à son tour. Sans doute son épouse le lui avait-elle demandé se doutant bien que la jeune maîtresse trouverait une solution.

- Vous m'este tous les deux indispensable mes amis et je vous remercie pour cette attention. Je suis certaine qu'ils seront mieux à l'abri dans cette petite maisonnette de fortune.

Elle attendit ensuite que le couple revienne en continuant sa lecture tout en jetant un œil sur les petits trésors...

Messages : 1991 Date d'inscription : 04/10/2009 Ville : Bourges

Je sentis ma douce s'agrippait et se serrait tout contre moi. Mon regard quitta la biche pour se posait sur ma tendre Hélèna qui finissait de grimacer tout en m'apprenant quelque chose que j'ignorais jusqu'à présent, je soulevais légèrement les sourcils quand elle me parla de ce point sur le côté avec cette douleur lancinante qui la faisait souffrir depuis un certain temps...

- Mon amour , j'ai mal , j'ai si mal depuis que nous somme revenu de St Pierre, cette douleur, chaque jour un peu plus forte, ce point de coté j'ai trop mal mon ange, je ne sais pas si celui vient de ma grossesse mais j'ai si mal, ce mal que je pensais qu'il passerait avec le temps, il s'intensifie de jour en jour plus fort, continu à me faire souffrir.

- Et tu me l'apprends que maintenant depuis notre retour de Saint-Pierre-Port, il y a de cela à peu près un mois et demi... Mon amour, ce n'est point raisonnable de ta part, tout de même. Puisque nous sommes à Rouen, il serait souhaitable que je t'ausculte à l'hôpital de la Madeleine pour m'en assurer avant de repartir sur la ville de Eu où il n'y a aucune structure hospitalière. Peut-être est-ce dû à ta grossesse où la position de siège du bébé c'est-à-dire le tête en haut et les pieds en bas au lieu d'être en position céphalique. J'en parlerai à Marianne et il serait grand temps pour nous d'aller la rejoindre.

Hélèna écoutait la voix de son époux, les yeux fermés, à perceptible, se tenant à son bras, grimaçant de douleurs, il fallait qu'elle lui dise que cette douleur la tenait depuis pas mal de temps, c'est vrai qu'elle aurait pu lui en parler avant, mais jamais elle ne pensait que la douleur s'accentuerai au fil des jours de plus en plus intense, tout cela elle le mettait sur les tracas de la vie, depuis leur rencontre avec le prince, jamais elle n'aurait cru que leur entrevu avec St pierre pouvait agir sur elle et sur son enfant qu'elle portait, les yeux embués de larmes, tremblante par la douleur même les lotions calmantes n'y faisait rien.

- Je sais mon amour, je suis impardonnable, j'aurai du t'en parler bien avant ... tu as déja tant de travail et je pensais qu'avec le temps, cela passerai,

laissant couler des larmes s’agrippant à son wesley d'amour Héléna se mita claquer des dents,tremblante de tous ses membres.

- Je ne voulais pas t’inquiéter mon amour ... je pensais que ... mais j'ai si mal, je ne peux pas te cacher cette douleur. elle devait ..... de .. plus .. en .. plus ... se tenant le coté c'est comme si on m'enfonçait une dague dans les cotes, aide- moi mon ange adoré, je ne veux pas perdre notre bébé .. aide- moi S'il te plait ..

Hélèna n’entendait quelques ..je t'ausculterai à Ste madeleine ..

Oui mon coeur allons y, allons rejoindre Marianne, mettant sa main sur son coté elle prenait aussi appuie contre son tendre époux d'amour, voulant voir la cascade; la biche se reposer à l'ombre d'un grand chêne, un havre de paix, Hélèna pourtant courageuse elle ne voulait pas mettre sa vie ni celle son bébé en péril.

Messages : 751 Date d'inscription : 26/12/2009

Marianne les vit revenir en se demandant bien ce qu'ils avaient pensé de cet endroit. Elle sourit sachant fort bien que l,endroit regorgeait de belles choses paisible. Pourtant il lui sembla qu'il se passait quelque chose d'anormale et son sourire disparu. Son regard fut très rapidement alerté par autre chose. La jeune femme semblait s'appuyer un peu plus sur son époux et était d'une grande pâleur. Elle demanda à Mariette de rester près des petits au cas ou ceux-ci s'éveilleraient puis alla au devant du couple.

- Mariette restée donc près des enfants un petit instant je vais aller au devant de mes invités il semblerait qu'il y ait un petit souci. Tenez-vous prête à préparer la chambre blanche, juste au cas ou nous pourrions en avoir besoin...

La gouvernante acquiesça et Marianne se rendit auprès de Wesley et Héléna. Dès qu'elle fut assez près elle dit:

- Héléna vous estes bien pâle, est-ce qu'il y aurait quelque chose qui n,aille point? Déjà j'avais remarqué celle-ci à vostre arriver mais il semblerait que cela se ce soit accentué.

Elle regardait la jeune femme avec attention se tenant prête à agir aux moindre signes de faiblesses de la jeune femme.

- Ne vous inquiétez point pour les enfants, ils dorment profondément et Mariette est près d'eux comme vous pouvez le voir. Est-ce que je puis mettre une chambre à vostre disposition Wesley peut-être que ce serait mieux de l'ausculter rapidement.

Tout en marchant avec eux ils avaient rejoint les reste de la petite famille et Mariette se tenait prête à intervenir à la demande de sa jeune maîtresse. Elle aussi avait bien vu que la jeune épouse du docteur ne semblait point au mieux de sa forme.

- Si nous trouvons qu'elle serait mieux à l'hôpital je demanderai à Joseph de préparer la diligence pour la transporter là-bas. Je suis certaine que vous estes comme moi et que vostre trousse ne vous quitte jamais ne sachant point si nous n'en aurions point besoin rapidement.

Elle attendit à son tour ce que dirait le Docteur de l'état de sa femme et aussi ce qui serait le mieux à faire. Pour les enfants aucun problème elle en prendrait bien soin pendant ce temps...

Messages : 1991 Date d'inscription : 04/10/2009 Ville : Bourges

Ma douce Hélèna prit plus d'appui sur moi pour l'aider à marcher afin de retourner auprès de notre hôte. Marianne vint à nous et remarqua rapidement la grande pâleur et le mal être de mon épouse. Marianne dans sa grande bonté et gentillesse nous proposa de mettre à notre disposition une de ses chambre afin d'ausculter plus rapidement ma douce épouse au lieu de nous rendre à l'Hôpital de la Madeleine. Avec un sourire des plus amical, je lui répondis...

- C'est vraiment gentil à vous, Marianne de nous proposer une de vos chambres et j'accepte volontiers votre proposition... Et si vous voulez bien l'aider à la monter en chambre le temps que j'aille récupérer ma sacoche médicale laissée dans l'habitacle de la calèche.

Helena et Wesley revenaient près de Marianne, le temps que son tendre époux parle à notre Hôte , Hélena se sentait pas au mieux de sa forme, pourtant jus(qu'à present , elle avait essyer de controler cette douleur surement une mauvaise position de son enfant.

- Je suis désolée mon amour, j'aurai tant voulu t'épargner cela surtout chez Marianne, cette douleur qui me tiraille depuis longtemps, je pensais que cela aurai passé.

Bien sure Héléna ne pouvait pas savoir que son enfant pouvait être mal positionné, tout en se souvenant de la grossesse de Richard où tout c'est passé naturellement, est ce les tracs de la vie qu’Héléna était plus sensible, pensant toujours aux paroles de sa mère , quand il lui semblait que tout allait mal, serrant le poing s'agrippant à la taille de son tendre époux,

- Ou sont les enfants? il ne faut pas qu'ils me voient dans cet état ..

Soucieuse aussi des siens Hélèna regardait son tendre époux s'éloigner vers la calèche, se maintenant le coté prenait appui au bras de Marianne

- Je suis désolée Dame Marianne....., j'aurai tellement voulu que cette après midi soit mémorable... vous avez un vrai havre de paix, je suis vraiment désolée Nous vous serais toujouss reconnaissants Wesley et moi même de votre accueil ..si chaleureux ...

guidée par Marianne Hélèna la suivait dans la salle du manoir, parfois grimaçant , tout en essayant de lui sourire aussi .

Messages : 751 Date d'inscription : 26/12/2009

Marianne aussitôt que Wesley ait accepté son offre, donna ses ordres à Mariette.

- Mariette allez de suite mettre la chambre prête et vous reviendrez ensuite chercher les petits que Joseph surveillera en vostre absence. Vous les installerez au salon jusqu'à ce que nous soyons disponible.

Elle se tourna vers la jeune femme et lui dit:

- Héléna nous allons vous installer confortablement et nous veillerons à ce que vos enfants soient en sécurité. Je vous conduis à la chambre qui n'est point à l'étage ce qui facilitera la situation.

Aussitôt que Wesley fut parti à la recherche de sa trousse elle conduisit la jeune femme à l'intérieur et la fit s'étendre sur le lit fraîchement fait. Elle tenta de faire de son mieux pour que la jeune femme se détende.

- Il faut vous détendre chère amie, vostre époux est un homme qui connait bien son métier et je suis certaine que ce problème sera bientôt que chose du passé. Dites-moi cependant, est-ce que ce malaise est récent ou si cela dure depuis un petit moment? Que ressentez-vous au juste? Ce mal ne doit surement point estre lier avec le bébé que vous portez. Surement que tous ces voyages que vous avez entrepris vous ont demandé beaucoup trop d'énergie.

Marianne lui sourit et se voulait rassurante. Elle avait posé ses question par habitude. Sa profession volant ce genre de chose, elle voulait aussi se rendre utile à cette jeune femme qu'elle venait à peine de connaître mais en qui elle voyait déjà une grande amitié qui commençait à naistre. Il ne restait plus maintenant qu'à Wesley à revenir. Pour qu'elle puisse aller vérifier si les petits étaient confortablement installés.

Alors que son tendre amour se précipitait vers la calèche pour chercher sa trousse , Marianne parlait à une dame, afin de mettre les enfants sous la surveillance de monsieur Joseph, la personne qui était venu les accueillir à la grille.

Hélèna écoutait Marianne, allant jusque dans la chambre se trouvant au rez de chaussé, l'aidant à s'allonger sur le lit, ses mains sur le front, Héléna laissait couler des perles de larmes, des larmes de douleurs,

- Je suis désolée Marianne du travail que je vous donne , je suis désolée.

Attentive aux paroles de Marianne bien qu'elles ne se connaissent pas trop , Hélèna sentait chez elle une Dame au grand coeur plein d'humanité, et sincère.

- Oui Marianne , je sais que mon époux connait bien son métier qu'il fera tout pour me soulager, je sais qu'il a aussi une grande confiance en vous il m'a souvent parler de vous , je veux être infirmière et j'avais idée de prendre contact avec vous , mais pour le moment ... Marianne j'ai trop mal ...

tout en se mordant les lèvres, elle répondait , tout en regardant Marianne, les yeux pleins de larmes

- J'ai cette douleur Marianne depuis pas mal de temps, cela a commencé quand nous étions en voyage de noce, pour nos un an de mariage, Wesley souhaitait ce voyage trop souvent reporter, et puis comme il a été nommé ministre des affaires étrangère, le couple royal lui a demander si nous pouvions rencontrer le prince de St Pierre .

Hélèna fermait les yeux repensant au prince à ses paroles qui lui ont fait tant mal à entendre et a toute sa garde venu à l'auberge au moment où ils devaient repartir pour Paris, ces moments, elle ne les oubliera jamais, se souvenant du regard d'un des garde déposait sur elle et surtout le regard du prince alors qu'elle ne connaissait pas ..Heureusement que la princesse de Elisabeth soit venue juste avant.

- Marianne, j'aime mon époux plus que tout et tout ce qui le touche , me touche aussi, c'est un être exceptionnel

- Je suis enceinte de plus de 7 mois et demi , cette douleur que je ressent s'accentue de jours en jours, de plus en plus lancinante, j'ai comme.. si on m'enfonçait une lame entre les cotes, parfois cela me coupe la respiration, j'essaye de me tenir droite, et j'ai toute ma jambe gauche qui s'endorme ; parfois cela passe , quand c'est trop douleureux que mon ventre se durci, je me masse la coté j'ai l'impression que mon bébé est tout à l'envers.

Hélèna sentait des perles de sueurs couler le long de ses tempes, est ce la chaleur? où la crainte pour son bébé..

- Marianne, je ne veux pas perdre mon bébé , ce serai pas juste, vous comprenez.

Messages : 751 Date d'inscription : 26/12/2009

Marianne écoutait la jeune femme avec attention chacune de ses paroles lui indiquaient la source du problème.

- Ne vous en faites surtout point avec cela j'ai dédier ma vie aux soins des malades où qu'ils puissent se trouver. Je serais bien mauvaise infirmière si je ne portais point secours lorsque cela est nécessaire.

La jeune femme lui exprima son souhait d'estre aussi une infirmière et avait mesme pensé à la consulter à ce sujet. Puis son regard se remplit à nouveau de larmes de douleurs, son visage se crispa et elle se mordit la lèvre. Cette femme semblait fort courageuse selon ce Marianne pouvait en apercevoir. Elle l'examina plus attentivement pour voir si elle pouvait détecter la source du problème. Son ventre semblait se contracter ce qui ne lui inspirait point trop confiance mais elle ne voulait point qu'elle soit encore plus nerveuse aussi ne dit-elle rien et l'écouta à nouveau lorsque le calme sembla revenir.

- Je sais bien que vous aimez vostre époux. Cela crève les yeux, il faudrait vraiment, estre aveugle pour ne point voir tout l'amour que vous avez l'un pour l'autre. Vous avez donc vu le Prince à Saint-Pierre. J'y ai un couple de ma connaissance qui habite maintenant à cet endroit depuis la fermeture de Reims Le Capitaine Romeuf de Mézières et son épouse Élisabeth.

En repensant à cette dernière un petit incident lui revint en mémoire. Alors qu'elle faisait ses début comme infirmière pour l'armée de Reims à l'époque elle avait du faire passer les visites médicales des soldat et le Capitaine Romeuf n'y avait point échappée. C'est lors de sa visite médicale qu'elle avait fait la connaissance si nous pouvons appelez cela ainsi de la bouillonnante épouse de son chef. Elle s'était permise d'entrer dans la salle d'examen sans prévenir ce qui l'avait mit en colère. Puis celle-ci avait alors penser à mal en la voyant rougir croyant que la jeune femme avait des vues sur son époux. Marianne avait du mestre les choses au clair avec elle. La salle d'examen était un lieu privé et nul ne pouvait y venir lorsqu'elle examinait un patient. Elle avait d'ailleurs par la suite placardé un gros écriteau sur lequel nous pouvions lire salle d'examen privé prière de respecter l'intimité des patients., afin d'éviter une autre entrée de la sorte... Puis elle ne l'avait revu par la suite qu'à de très rares occasions pour leur travail respectif travaillant toutes les deux pour la Seigneurie de Reims elle comme juge et Élisabeth... Il y avait aussi leur jeune fils né quelques jours avant le départ de Reims si ma mémoire ne me fait point défaut qui porte le nom d'Alexandre. Cela fait déjà un bon moment que je n'ai plus de leurs nouvelles nos routes se sont séparées après la fermeture de Reims pensa la jeune femme.Revenant à l'instant présent la jeune femme écouta ce que disait Hélèna

Bien qu'elle n'eut point point eut encore de cas de se genre elle savait tout de-mesme ce qu'il fallait faire. Elle espérait cependant que l'époux de la jeune femme revienne rapidement juste au cas ou il y aurait quelques complications. Elle venait de lui donner la réponse sans le savoir en parlant de la position du bébé à naistre. Heureusement qu'elle avait tout ce qu'il fallait sous la main le cas échéant.

- Je ne crois point que vous avez à craindre pour vostre enfant puis je vais voir cela avec vostre époux. Je suis certaine que nous pourrons à nous deux trouver ce qu'il y a de mieux à faire pour vous.

Marianne trempa un linge dans le bassin d'eau fraîche et le déposa sur le front de la jeune femme en douceur lui souriant rassurante...

Les paroles de Marianne réconfortait Hélèna, par sa douceur dans sa voix , dans ses gestes , tout en écoutant Marianne, malgré la douleur de son coté l'a faisant souffrir, attentive, lui sourit en se tenant d'une main la tête de l'autre caressait son ventre.

- Je vous remercie Marianne, c'est vrai que j'aime Wesley et qu'il m'aime plus que tout, et je ferai tout pour le rendre chaque jours le plus heureux des hommes, il est pour moi un souffle de vie.

Hélèna laissait couler des larmes amers aussi se souvenant de leur séjour à St Pierre, tournait la tête vers Marianne la regardant.

-Oui nous avons rencontré le prince... et ce n'est pas pour moi, peut être la meilleur chose, je ne sais pas pourquoi, mais quelques choses dans ses paroles m'ont blessé surtout quand il me dit, me "prenez-vous pour un imbécile?" ... je vous avoue que j'ai été surprise et son comportement aussi, il nous a rendu visite à l'auberge le moment ou nous allions repartir pour la France . c'est surtout ses gardes, je comprend qu'il ne pouvait se déplacer seul.

- Nous connaissons bien aussi Monsieur Romeuf et son épouse Elisabeth de Mézière, se sont des amis à mon tendre époux, d’après ce que j'ai pu comprendre Monsieur Romeuf était militaire à Paris, mais je ne sais quelles raisons qu'il est partir à St Pierre, j'ai fait la connaissance Elisabeth une dame très gentille aussi je garde un bon souvenir d'eux.

Hélèna ressentait une autre douleur sa respiration s'accélérait à sa souffrance, son regard se déposait sur Marianne, les yeux pleins de tristesse lui répondait

- Je vous fait confiance Marianne, je sais qu'avec mon Wesley je suis entre de bonnes mains, et je ne vous remercierai jamais assez, lui tendant la main comme pour se sécuriser, tout en écoutant les pas de son tendre amour qui revenait au plus vite.

Messages : 751 Date d'inscription : 26/12/2009

Elle gardait elle aussi de très bons souvenirs de son ancien Capitaine. C'est grâce à lui par ailleurs qu'elle avait été nommée infirmière à la Milice et ensuite à l'armée. Bien que dans cette dernière elle n'eut point pratiquée très longtemps dû à ce qui s'est passé à Reims.

- Ce sont des personnes très bien le couple Mézières, je dois l'avouer, ils sont toujours prêt à aider les gens. Si le Capitaine à quitter Paris je crois c'est parce que son épouse préférait aller s'établir à Saint-Pierre surtout. Elle y avait des amis là-bas et comme son époux voulait lui plaire ils ont pris cette direction.

L'émotion sur le visage de la jeune femme était très présent suite à cette visite. Il y avait quelque chose qui semblait l'avoir peinée et c'est lorsqu'elle entendit la suite du récit qu'elle comprit que tel était le cas.

- Parfois les mots sont plus blessant que le fil d'une lame. Ils nous marquent au plus profond de nous-mesme. Il ne faut cependant point y porter une trop grande attention, surtout, lorsque nous savons que nous sommes honnêtes et n'avons rien à nous reprocher, comme c'est surement vostre cas.

La jeune femme lui sourit, pour lui donner un peut de réconfort autant que de compréhension pour cette situation. Elle avait aussi bien des souvenirs douloureux. Elle savait que le seul remède possible est le temps, qui cicatrisait bien souvent certains d'en eux. Une nouvelle douleur tira quelques larmes à la jeune femme puis elle lui tendit la main. Marianne la prit et la pressa légèrement dans la sienne.

- J'entends les pas de vostre époux je suis certaine que tout se passera bien aussitôt qu'il vous aura examinée.

Elle lui transmettait par la chaleur de sa main et celle de son regard toute la force possible pour l'aider à se calmer un peu et se détendre ce dont elle avait grandement besoin.

Messages : 1991 Date d'inscription : 04/10/2009 Ville : Bourges

La sacoche médicale à la main, je pénétrais pour la première fois dans la demeure de Marianne. Un rapide coup d'oeil circulaire dans le hall d'entrée et la salle à manger en regard confirmait bien ce que je pensais quant à l'aménagement coquet et discret de la pièce où les mains de Marianne avaient su donner cette touche personnelle d'elle-même et tout était bien rangé et chaque chose à sa place. Je vis la gouvernante qui m'indiqua la chambre au rez-de-chaussée où je pouvais les rejoindre. Je toquais doucement à la porte et entra dans la chambre où Marianne avait pris soin de ma douce Hélèna en la faisant allongé à plat dos sur le lit tout en lui bassinant le front à l'aide d'un linge humide et en lui parlant avec douceur pour essayer de la détendre.

- J’espère n’avoir point été trop long... Marianne, voulez-vous je vous prie m'indiquer où se trouve la salle d’eau afin que je puisse me laver les mains et je vous demanderais aussi un drap pour couvrir son intimité.

Je regardais les yeux rougis par les larmes de ma douce et lui fis un large sourire qui se devait des plus rassurant...

- Mon amour, pour l'auscultation, je te demanderais de te détendre et de respirer lentement et profondément et Marianne va t'aider à te défaire et t'appliquera le drap sur l'abdomen.

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Dès qu'elle entendit frapper doucement à la porte et que celle-ci ce fut ouverte sur le docteur Marianne pu à son tour se détendr un peu. Ce n'était point qu'elle ne sache que faire bien au contraire mais la présence rassurante de l'époux de Hélèna allait sans doute estre ce qu'il fallait à celle-ci pour le faire également. Elle écouta avec attention ce qu'il demanda et se leva tout en acquiesçant.

- Je vous donne cela de suite Wesley, je me doutais bien que vous le demanderiez donc il n'est point tellement loin. Pour ce qui est de la salle d'eau nul n'est besoin de s'y rendre là juste derrière se trouve ce qu'il faut.

[RP] Manoir l'Espérance - Page 4 49947210

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Elle ouvrit la penderie et y sorti un beau drap blanc tout propre qu'elle déposa sur la jeune femme avec délicatesse. Elle continua à lui parler le temps que Wesley se lavait les mains dans la bassine d'eau fraîche de l'autre côté du paravent.

- Vous allez vous détendre ce ne sera point long et nous saurons ce qu'il faut faire pour vous soulager.

Elle lui repris la main et la pressa dans la sienne avec douceur. Elle n'avait assisté de médecin par le passé que dans ses cours d'infirmière. Elle avait bien entendu fait ses classe avec de grands spécialiste mais jamais encore elle n'avait travaillé avec le Docteur Wesley, pourtant ils semblaient se comprendre sans qu'une parole ne fusse nécessaire. Elle attendit donc qu'il examine son épouse pour savoir si ce à quoi elle avait pensé se confirmerait. Si tel était le cas elle savait qu'elle pourrait le faire à sa demande puisque cette opération elle l'avait déjà accomplit avec succès, par le passé. Comme elle était délicate et que ses mains étaient plus petites que celles du médecin cela avait été plus facile de faire la rotation du petit être à venir sans pour autant que la mère ne souffre. Le reste de la grossesse s'était bien passée, la mère et l'enfant n'avaient point eut de séquelles. Mais peut-estre que Wesley voudra le faire lui-mesme de toute manière elle sera là pour l'assister si besoin était...

Hélèna vit arriver son tendre époux avec soulagement, même son sourire ne put la soulager à se détendre, alors qu'elle est à fleur de peau , Marianne dans se grande gentillesse l'avait un peu rassurer, Héléna les écoutait, inquiète ! oui elle l'était, surement que les déplacements à travers le royaume, sur les routes de France et de Navarre n'arrangeait pas son état.

Des perles de sueurs coulaient sur ses tempes, toujours attentive à ce que lui dit son tendre époux Wesley de se détendre qu'il allait l'examiner pour avoir un diagnostique du pourquoi elle souffrait de son coté et pourquoi sa jambe s'endormait, des larmes perlaient sur ses joues, son regard vers Marianne, lorsqu'elle déposait une cruche l'eau, afin que son tendre époux puisse se laver les mains, sachant qu'il prenait toute les précautions, et grand drap blanc .

Inquiète hélèna les observait tous les deux, elle avait déjà eu ce genre d'examen pour leur Fils Richard , mais en fin de grossesse.

- Mon amour? je te demande pardon, pardon de ne pas t'en avoir parler avant, je pensais que cela passerait avec le temps .... faisant une grimace posant sa main sur son coté , Hélèna avait discuté avec Marianne, essayant de se détendre

Marianne venait de lui poser le drap sur le ventre , il sentait bon la fraîcheur, tout comme dans le manoir où règne tant de paix, tant de bien être.

Tout en pressant la main de Marianne, elle devait sentir son angoisse. elle sentait bien qu'il pouvait y avoir un souci de positionnement de son bébé.son angoisse grandissait en fronçant les sourcils Hélèna murmurait " pourvu que tout aille bien, je ne veux pas .... perdre .. mon bébé. c'est comme si Héléna s'adressait au très haut Pascal dans une prière ...

- Je ne vous serai jamais assez reconnaissante Marianne, pour une visite de courtoisie, je suis désolée de tout ce chamboulement que je vous occasionne.

Hélèna regardait son tendre amour,il fallait qu'elle se détende , écoutait tous les gestes qu'il lui demandait, toujours serrant la main de Marianne, qu'elle ne risque pas de lâcher.

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Marianne m'indiqua le paravent et que derrière celui-ci se trouvaient les accessoires pour les ablutions des mains, bassine, cruche, savon et serviette. Après un minutieux lavage des mains et des avant-bras, je me les badigeonnais avec une lotion désinfectante puis repassa dans la chambre. Je m'approchais de ma douce Hélèna pour évaluer son pouls radial en lui prenant le poignet puis posais mon autre main sur son front tout en lui répondant...

- Chuttt ! Chuttt ! Calme-toi, mon amour, ce n'est rien ! Dans un premier temps, je vais procéder à un palper vaginal et cela m'indiquera la position du bébé et qui par la suite me donnera les directives sur les gestes à réaliser.

Puis posant mon regard sur Marianne...

- Marianne, avez-vous déjà procédé à ce genre de geste pour repositionner le bébé dans sa présentation céphalique ? Si c'est oui et si cela vous fait plaisir, je désirerais beaucoup que vous accomplissiez ce geste à ma place. Bien sûr avec votre accord et celui de ma tendre épouse.

Mon regard allait de ma tendre Hélèna à Marianne et j'attendis leurs réactions.

Tout en regardant son tendre époux, Hélèna l'écoutait attentivement tout en essayant de se calmer de mieux , elle sentait son coeur battre très vite , ce qui pouvait être normal depuis des semaines qu'elle soifrait en silence, sans jamais se plaindre, elle avait en m"moire les paroles de sa mère lui expliquant combien de femmes se trouvait dans cette situation et qu'elles allaient travailler aux champs, qu'elle tenaient leur foyer tout en élevant leurs enfants, et combien de femmes restaient seules sans époux, chose qu'Hélèna ne comprenait pas. Elle avait beaucoup de chance d'avoir le plus doux des époux, le plus attentif, combien on pouvait lire sur leurs visages cet amour que le très haut leur avait donner à partager, ils s'aimaient d'un amour pur, des plus vrai.

De sa main, Son époux lui essuyait le visage des gouttes de sueur et de larmes sur ses joues, penchait sur elle lui parlait doucement tendrement et combien cela la réconfortait

- Mon ange adoré, je te fais confiance je sais que tu feras du mieux sans me faire mal,

Quand il proposait à Marianne de procéder l'examen, tout en fermant les yeux serrant toujours la main de Marianne comme pour se sentir sécuriser.

- Bien sure mon amour, je suis d'accord pour que Dame Marianne procède à l'examen, j'ai entièrement confiance en elle , elle est douce dans ses paroles et ses gestes, je lui fait confiance aussi.

Son regard se détournait vers Marianne, la suppliant de la tête d'accepter, on pouvait voir son visage deux grosses larmes perlaient le long de ses joues.

- Je vous en prie Marianne acceptez afin que je souffre moins, je ... ne ... veux ... pas .. perdre.. mon ..bébé s'il vous plait ...

Messages : 751 Date d'inscription : 26/12/2009

Marianne regardait et écoutait ce que disait Wesley avec une grand attention. Celui-ci se voulait rassurant pour son épouse dont nous pouvions lire toute l'inquiétude dans ses yeux.

- Oui j'ai déjà accompli ce travail qui n'est point simple mais qui donne de bon résultats. Je ferai selon ce qui doit estre fait, si cela peut estre la solution qui cause ce problème, ce que je pense sincèrement estre le cas.

Elle n'en dit point plus et se prépara à prendre la relève dès que Wesley le lui demanderait. Elle se rendit se laver les mains aussi et elle prit dans sa propre sacoche ce qu'il lui fallait pour s'enduire les mains et les avant bras. Tout était une question de temps et aussi de gestes précis dans un tel cas. Il ne fallait point percer l'enveloppe qui protégeait l'enfant à naître et arriver à le faire basculer dans la position normale ce qui demandait beaucoup d'attention. Elle prit soin de se laver les mains à nouveau et n'attendait plus que le consentement de la jeune femme.

- Je suis prête dès que vous le déciderez docteur.

Elle regarda la jeune femme se voulant rassurante. Elle entendait les enfants rire sans doute que Mariette devait les amuser avec quelque chose. Il valait mieux que les choses se passent ainsi. Elle ne voulait point que les petits se rende compte que leur charmante petite maman était souffrante. Cela les aurait sans nul doute inquiéter eux aussi. Elle savait que sa gouvernante aimait beaucoup les enfants et comme il semblait qu'elle ne puisse en avoir on ne savait pour quelle raison elle s'occupait de ceux des autres aussi souvent que la chose était possible...

Puis la jeune femme lui demanda d'accepter de faire ce qu'il fallait pour elle et son enfant.

- Héléna très chère amie vous n'avez point à me supplier je suis déjà prête à faire ce que je peux. Vostre enfant ne souffrira point, il ne se rendra surement mesme point compte de ce qui lui arrive. Wesley restez près de vostre épouse et continuez à lui parler pendant que je fais mon travail.

Elle n'en dit point plus et se mit à la délicate tâche à accomplir. Elle remerciait le Très-Haut de lui avoir donner des mains aussi délicate mais d'une force incroyable lorsqu'il le fallait, comme en ce moment. Elle savait que le plus dure pour la futur mère, était le passage de la main à l'intérieur mesme si celle-ci n'était point énorme.

- Héléna respirer lentement et ce ne sera plus très long, je sens qu'il tourne tout doucement.

Elle travaillait depuis un petit moment lorsqu'elle senti les pieds du petit ensuite ce fut ses fesses. Elle appuya doucement pour le faire tourner, en même temps que de son autre main elle aidait à faire la rotation par l'extérieur en appuyant légèrement le ventre de la jeune femme. Il lui fallait estre prudente et précise, faire très attention pour ne point percer la protection du bébé qui n'était point encore à son terme. Les sueurs coulaient lentement sur son visage mais elle travaillait avec méthode et la rotation se fit. C'est avec un grand soulagement qu'elle retira sa main et son avant bras.

- Voilà mon amie je pense que vos douleurs cesseront maintenant rapidement. Il était légèrement tourné ses pieds appuyait sur vostre bassin ce qui vous causait celles-ci. Sans doute essayait-il de sont côté de se tourné, mais il semblerait qu'il se soit trouver dans un étroit passage et n'y parvenait point. Il se peut que vous ayez quelques petits saignements mais cela devrait cesser sous peu de toute manière vous êtes entre bonne mains maintenant. Reposez-vous un peu je vais voir si les enfants vont bien et prendre la relève de Mariette qui nous fera un bon repas car il vous faudra reprendre des forces.

Elle se retira derrière le paravent et se lava les mains à nouveau laissant ensuite le couple un peu seul pour aller rejoindre le reste de la petite famille...

Marianne dans sa grande bonté avait accepté de lui faire l'examen, son époux lui faisait confiance, donc Héléna avait confiance aussi, on pouvait entendre rire leur petite princesse Ambre se qui la rassurait aussi, il ne fallait qu'elle voit sa maman souffrir Ambre ne comprendrait pas non plus pourquoi elle est allongée.

Marianne revenait les mains lavées propres, se plaçait devant Héléna , tout en la regardant, elle faisait exactement ce qu'elle lui demandait , respirer doucement profondément, tout en sentant les manipulations que faisait Marianne avec tant de délicatesse, elle sentait que son enfant tourner , quand elle fit une grimace ce n'est pas long, mais tout de même un peu douloureux le fait qu'elle soit stressée depuis que ces douleurs chaque jours devenaient plus intenses et plus douloureux, des perles de sueurs coulaient sur ses tempes , peut être la peur, la crainte de perdre son bébé

- Je vous fais confiance Marianne , je sais que vous ferez tout ce qu'il faut, je suis prête aussi, reprenant une respiration longue et profonde.

Tout en écoutant le pourquoi, Héléna essayait de caresser son ventre, ainsi donc ce pauvre petit bout de chou avait du mal à se retourner tout seul, il lui fallait de l'aide, seul de bons médecins pouvaient le faire et si son tendre époux d'amour, le meilleur médecin de France et de Navarre avait confiance en ses médecins, alors tout la confiance régnait dans la chambre.

- Marianne pensez-vous que dans cette position pouvait il souffrir ? si il n'arrivait pas se retourner par lui même ?

Ce n'est qu'au bout d'un moment qu'Hélèna ressentit sa jambe, si souvent endormie , comme cela l'avait soulagée, laissant couler des larmes regardait son tendre époux lui serrant si fort la main qu'elle ne se rendait pas compte qu'elle pouvait lui faire mal.

- Marianne! vous avez des mains en or, que le très haut vous bénisse pour cela et vous garde, j’espère un jour être à votre hauteur, donner le meilleur de moi même, comme vous le faites

Au même instant, Marianne se retirait refermait la porte derrière elle, dans sa grande discrétion laissant Wesley et Hélèna afin qu'elle puisse se reposer , reprendre quelques forces avant le repas, aussi tout en se retournant vers son tendre époux lui serrant la main

- Merci mon amour d'avoir permis à Marianne de faire cet examen , penses tu ? mon amour que notre bébé puisse se retourner à nouveau ? j'espere que non, je veux qu'il naisse dans de bonnes conditions tout comme l'a été notre petit Richard

Messages : 1991 Date d'inscription : 04/10/2009 Ville : Bourges

Heureux que Marianne avait accepté d'accéder à ma demande et que ma douce Hélèna lui faisait autant confiance que moi-même. Avant de commencer, Marianne me demanda de rester près de mon épouse et de continuer à lui parler pendant qu'elle officiait...

- Non mon coeur, il ne souffre point et pourquoi les bébés se retournent-ils ? Ben, c'est très simple à comprendre, au fil des mois les proportions du bébé augmentent considérablement et il se trouve qu'ils ont de moins en moins de place et que la quantité du liquide amniotique reste la même donc le fœtus va rechercher la position la plus confortable pour lui en calant la partie la plus volumineuse de son corps et en principe il cale ses fesses dans le haut de l'abdomen maternel qui est la partie la plus large de l'utérus, fesses en haut et tête en bas pour une position verticale en présentation céphalique dont normale avant leur naissance.

Tout en tenant la main de ma tendre Hélèna bien serrée dans la mienne, je regardais Marianne qui, avec un véritable professionnalisme, exécutait avec douceur et dextérité les gestes à accomplir puis je continuais de lui parler de la position du bébé tout en lui bassinant les tempes et le front avec un linge...

- Et pour finir mon petit exposé sur les positions du bébé, mon cher amour, notre bébé était bien en position verticale, mais les fesses se présentaient en bas dans le bassin maternel et sa tête dans la partie haute de l'utérus dont dans le haut de l'abdomen maternel en présentation de siège et parfois ils n'arrivent point à se retourner par lui-même et dans ces cas-là, ils ont besoin qu’on les aident à reprendre une position normale en appliquant une manoeuvre délicate qui est utilisée pour faire basculer le bébé en douceur afin que sa tête se trouve dans la meilleure position possible pour le travail et l’accouchement.

Enfin Marianne retira sa main et son avant bras avec un grand soulagement de satisfaction. La rotation du fœtus avait été accompli avec succès et les douleurs compressives par la mauvaise position de celui-ci allaient disparaître simultanément. Marianne était très compétente en la matière et j’étais fort heureux de lui avoir fait une totale confiance puis elle alla se relaver les mains derrière le paravent et se retira discrètement de la chambre afin de nous laisser un peu seuls. Avant qu’elle ne quitte la chambre…

- Ma chère Marianne, vous avez été excellente comme toujours et je vous remercierai jamais assez de votre aimable collaboration.

Lorsque Marianne referma la porte derrière elle, ma douce Hélèna me regardais tout en me serrant la main et me demanda ce que je pensais si notre bébé récidivait à nouveau…

- Et Bien, mon amour, cela dépendra de notre bébé et du mois qu‘il reste à venir jusqu‘à l‘accouchement. S’il se trouve bien dans sa position présente, il ne bougera plus mais il n’est pas dit non plus qu’il ne bougera point en essayant de se positionner autrement car il arrive parfois que le bébé revienne en présentation de siège… Et surtout ne t’inquiète point, ce n’est qu’une suggestion et une réponse subjective dont il faut relativiser quand rien n’est absolu dans ce domaine et puis je serais là, mon coeur, à tes côtés pour parer à toutes éventualités.

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