[ RP ] Campement de la garde Papal

J'écoutais attentivement Angelynn.

Je me doute bien que Luc veuille vous enseigner certaines choses de la vie... Et la garde peut en apprendre beaucoup! Il n'est pas bon d'être ignorante de nos jours. Une femme à autant à apprendre qu'un homme et nous ne sommes point sottes.

D'ailleurs Luc m'a appris le maniement de l'épée. Lorsque nous vivons à Saint Pierre Port. Cela me fut bien utile lorsque la Normandie fut attaquée par les pirates.


Je lui sourit.

Si je peux vous donner un conseil... en tant que femme... Ne faite pas confiance aveuglement au premier homme et surtout pas au premier regard... Il faut prendre le de se connaitre l'amitié avant n'est pas à laisser de côté. Je parle en connaissance de cause ici. Si cela n'avait été de mon époux je ne serais plus de ce monde depuis plusieurs années. Par faute d'avoir fait confiance à un homme qui m'avais promis bien des choses.


Je plongeais mes prunelles azurs dans celle d'Angelynn.

La bête se révèle lorsqu'on s'y attend le moins mademoiselle... c'est peut être pour ça que vôtre soeur vous à confinée dans un cocon protecteur... loin des tentations charnelles de la gente masculine. Elle ne là sans doute pas fait méchamment mais plutôt de façon maternelle.


Je me demandais où pouvais être Luc...j'espérais qu'il n'est pas agit tête première. J'avais épousé un homme de coeur... mais parfois cela lui jouait des tours... mais peut importe ce que l'on pouvais me dire il est celui qui m'était destiné....

Elle avait tant raison, que de se savoir moins naïve, lui semblait être plus intelligente ! Et à juste titre, elle, femme et cardinale, aurait aussi, certainement, beaucoup à lui enseigner ! Comme par exemple, ce qu’elle était elle-même… Mère à cet instant, et porteuse d’un enfant !

Le maniement des armes est prévu et, croyez que j’ai retenu les enseignements, tout comme j’avais quelques notions de défense et d’attaque, à la dague… Cependant…


Elle avait écouté la Dame Cardinalienne et ajouta :

Vous avez l’air de connaitre sur la vie, bien plus que je ne saurais le dire… vos conseils seront mon mémoire sur mon chevet… Je ferais tel que vous venez de dire, mais…

Elle la contemple, tout comme elle plongeait ses yeux dans les siens et…

Je ne sais si la protection de ma sœur fut bonne, elle m’a faite passer pour une gourde, plus que pour une saine d’esprit, votre éducation semble sans faille… Acceptez de me guider sur ces sujets épineux !

Si une femme telle qu’elle, pouvait l’aider à grandir sur certains points, il serait judicieux de montrer la rousse, telle qu’elle aurait dû être au regard du monde !

Expliquez ce que d’autres ne sauraient me dire… Vous attendez un heureux évènement dites vous ? Ma sœur m’a fait bêtement croire, qu’ils viennent dans les roses et les choux ! Voyez que de l’enfance je n’ai que peu sortit mon esprit, j’ai su depuis peu, que leur venue en est toute autre… Votre savoir, serait pour moi une renaissance, si vous me prétiez de votre temps, je vous paierais ma dette en vous aidant… Je sais cuisiner et ma foi… Je pourrais m’occuper parfois de vos enfants !

Je souris à cette jeunesse naïve. Il est certain que sa soeur l'avait dupée sur plusieurs point voulant peut être ainsi la garder à son service.

Chère Angelynn je puis vous assurer que les bébé ne viennent point des choux et des fleurs. La maternité a ses bons côtés et ses souffrances. Mais ces dernières sont vite oubliées lorsque l'on tiens dans nos nos ce petit être fruit de l'union de deux êtres aimant. Enfin amoureux dans le meilleur des cas je dirais.

C'est gentil à vous de vous proposer pour aider avec les enfants... toute fois ils ont déjà Eugénie qui est à notre service depuis que Mario est bébé. Peut être pourriez vous lui suggérer vôtre aide. Qui sait... elle acceptera peut être bien.


Un petit rire

Mais d'après moi lorsque nous reprendrons les voyages de ville en ville vous ne pourrez plus porter vôtre aide à Eugénie. Il y a une période où nous vivons pratiquement dans nos malles Luc et moi. C'est pourquoi les enfants vivent en permanence au Mont Gaulefier. C'est plus utile pour les précepteurs et aussi pour nous notre travail est centré au Mont... Nous avons toute fois un Manoir à Eu. Et puis il y a le château mais pour le moment c'est la ville qui s'en sert pour les festivités et les bals.

Je versais de nouveau du café dans la tasse de mon interlocutrice.

Je vous dis profiter de vôtre jeunesse pour vivre... comme vous le dites vous avez été brimée dans plusieurs sphères d'apprentissages. Comme je vous ai dit avant d'offrir vôtre coeur au premier venu soyez vigilante et prenez le temps de connaître de vous connaître avant de vous donner l'un à l'autre.

Je regardais la pendule... inquiète de ne pas voir arriver Luc au campement...

Vous savez où peut être le Cardinal?

Ah çaaaaa !! Elle était passée pour la plus grande gourde du canton ! Sa sœur avait fait fort, et si ce fut pour de la surprotection, il n’en était pas moins qu’on avait bien dû rire à l’entendre déblatérer des âneries au sujet de la venue des enfants !

Oui… Ce doit être magique…

Prendre un enfant sur son cœur… Elle n’avait jamais pu réellement le faire, après l’épisode naissance, elle avait écrit des nouvelles pour un journal, ainsi que des poèmes qui lui rapportèrent la gratification de gagner elle-même sa vie, cela ne mange pas de pain, mais ça paie assez bien !

Je comprends….

Pas de temps à accorder à l’éducation, lorsque l’emploi est si important… Elever ses enfants, est un travail à temps plein, et évidemment une préceptrice vaut mieux qu’une novice ! De plus, elle a prit cette fonction à cœur, d’être garde… C’est pas encore bien entré dans l’crâne, mais il faut du temps pour tout assimiler !

Un château ? Des cardinaux en costumes et seigneurs de surcroît ! Vous avez bien de la chance de vivre ensemble de si belles aventures !

Un autre café servit, il lui faudrait bien ça pour tenir une journée entière… Surtout qu’elle ignorait combien de temps cela prendrait pour attraper le coupable !

Merci... Je pense me garder d’être à la botte d’un quelconque prétendant… Je vais sans doute me consacrer à une carrière avant de songer à autre chose !

Son regard balaya le campement, à la demande de la Cardinale, et sourit avant de donner une réponse, car en réalité elle le croyait encore sous la tente, à dormir ou caché dans la diligence qui les avaient ici menés !

Heuuuu… Je le croyais dans votre couche, il est peut être partit satisfaire quelques besoins pressants… Je ne vais pas aller le chercher de suite, je ne voudrais pas le surprendre en un moment déplaisant !

Elle sourit et hurle :

CARDINAAAAAAAAAAAAAALLLLL

Je sursautais au cris presque tribal d'Angelynn... Si Luc n'était pas loin il croirait qu'il est arrivé quelque chose de grave... si l'enfant que j'attendais n'était pas si petit surement que je l'aurais senti protester d'un bon coup dans les côtes. Mais a peine je ressentais des tourbillons durant la journée. Me voilà debout guettant l'arrivée des autres gardes.

Regardant notre jeune recrue les yeux grands comme des louis d'or je me disais en moi même que nous n'étions pas au bout des surprise avec cette enfant là.... Enfant car elle avait sans aucun doute besoin d'éducation dans un avenir proche... comme on ne cris pas ainsi pour appeler un cardinal... Des plans pour qu'il avale son remède quotidien de travers. Sachant que mon époux prévenait bien des maux avec un verre de calva par jour on éloigne la crève et le Doc pour toujours si le Tout Puissant le veut bien sur! Grimaçant à l'évocation des potions infâmes du Doc.

Ne crier pas ainsi ma chère enfant vous allez ameuter toute la garde au grand complet...

Je n'avais pas fini de dire cela que Luc fit sont arrivée dans la tente. Nous trouvant toute deux debout au centre de celle ci.

Bonjour mon coeur je vois que tu as entendu l'appel... d'Angelynn

On avait toujours dit d’elle, qu’elle avait d’la voix, et pour cause ! Fluette durant une conversation, imposante durant la crise de colère, et impressionnante lorsque le cri se faisait ! Là au moins, si monsieur le cardinal était occupé à soulager sa vessie, elle n’avait pas eu besoin d’aller le déranger pendant cette opération délicate… Ah bèèè viiii imaginez qu’il se retourne au moment où elle l’appelle ! Bah viii c’est elle qu’aurait été arosée, et avec une vision inattendue de la présentation masculine ! Pour une première, ça aurait spectaculaire, vu qu’elle n’avait en mémoire que le changement de couches de son neveu, nouveau né ! NAaaaaaaaannn elle sait maint’nant qu’y naissent pas dans les choux ! pffff

Maria ouvre de grands yeux, et essaie, en retard bien évidemment, car la surprise avait dû la faire sauter, mais pas de joie, de la faire baisser d’un ton… Du coup, c’est Angie qu’étale de grandes prunelles, comme pour dire « bèèè pourquoi ? J’vais pas y aller, j’imagine mal déjà s’il est à vider sa vessie, mais alors s’il fait aut’chose, faut même pas compter sur elle pour y aller le quémander à se rendre auprès d’sa femme ! » bah quoua ? Un cardinal c’est un être humain comme tout l’monde… non ? Il digère jamais ? Il gonfle alors ? Faudrait pas faire croire n’importe quoi à la rousse tout d’même, elle en a déjà assez gobé comme ça hein !!! pffff

Meuuuuhhh nannnn la garde elle surveille tout autour, donc au pire y rappliquent pour êt’sûrs que tout va bien ! Au pire ils cassent la croûte et au moins ils auront pitidéjeuné ! Bon ok ok ils petit déjeunent pas, et ils doivent filer vite chercher le brigand qu’y savent même pas si c’est lui qu’à volé… Seul’ment, Luc en arrivant, sans doute interrompu dans … heuuu roooooo « j’veux pas savoir ! » s’inquiète de ce qui peut avoir été perdu !

Je crois bien que son Eminence la Cardinale, cherchait son époux, et pensait que je puisse savoir où il se trouvait ! ^^’

Elle étala un sourire amusé, et ajouta :

Quand doit on partir pour chercher ce brigand présumé ?

Écoutant les explications de l' une et de l' autre, qui en gros tendaient à savoir ou était ma personne et donc moi en l' occurrence. Pourtant pas que le Cardinal était allé bien loin lui. Juste boire un café et non point en faire un cas car il aurait été plus loin. Ni non plus s' épancher dans le sens du vent en sifflotant.
- Heu je vois que vous avez fait connaissance... Maria ma Cardinale d' épouse, Maria ma garde du corps Angelynn ....
Heu...
- Enfin la Cardinale Maria Neu née des d' Anjou mon épouse, ma femme quoi, et Angelynn qui est au corps de la garde à ma personne....
M' enfin..
- Heu non elle n' a pas le nez des d' Anjou..... juste la méditation des fois
J' embrassais ma femme et je faisais la bise à la garde. Peut être plus simple comme signe distinctif vu de loin.
- Et oui j' ai entendu l' appel...... pas de la forêt vu que j' étais dans le coin et pas le petit et dans le camps.

- Nous allons aller chercher le malandrin sous peu garde.... le temps de m' habiller car la peau ne fait pas le moine et l' on ne peut la vendre avant de la tuer si elle est d' ours.
Bon finalement je mettais fais tout un plat pour rien de cette rencontre, enfin la leur, et j' étais claire dans mes explications et présentations.
- Bon ben je reviens en cape et épée pour courir sus au bandit.
Le temps de passer à coté et d' enfiler vêtements plus propice à la chasse à l' homme et je revenais en bouclant mon ceinturon. Un sourire à mon épouse de femme.
- Nous allons commencer par chercher à l' auberge de la ville. Cylouan n' est pas homme à loger dans un logis.
Angelynn à cheval !...
Puis avant de sortir avec ma garde  
Ha ,.... heu Maria, ... a quoi ressemble le coffret déjà ?...  

Voilà ils partaient à la recherche de Cylouan... donc il valait mieux en effet que Luc se change plus utile pour les déplacements à cheval.

Les ordres fusèrent pour Angelynn.

Luc, le coffret est tout simple Gravé du prénom d'Amandine et d'Aurélia, quelques pierres serties sur le couvercle. Et j'y ai aposé mon sceau en dedans.

J'embrassai Luc avant de lui glisser...

Tu ne peux pas te tromper lorsque tu le verra tu saura que c'est lui... Faites attention!

Luc savait que Cylouan était homme coriace à prendre au piège ils avaient déjà eu affaire à lui aux îles....

Luc venait bizouiller tendrement sa douce moitié, e faire la bise à Angie, mais il était tout à coup bien étrange… cafouillant dans les présentations, radotant en parlant d’elle… Avait il peur que la rousse morde sa belle ? heuuuu nan… pas envie de la mordre…

J’ai bien compris que c’est ton épouse… tu l’as dit deux fois !

Ca va, elle a compris que la cardinale est sa propriété… rooooo Et allez, il continue et la présente encore deux fois… Pourquoi bafouille t-il autant ? Il a sans doute peur qu’Angie la courtise ?

Et oui hein !!! hihi Madame la Cardinale, Marie d’Anjou épouse Neu, ta femme et moi la garde employée à faire attention que tu rentre en vie et entier chez ton épouse !

Elle rit en le voyant se perdre dans son élocution, ressemblance éventuelle évoquée avec les ancêtres de sa famille… Il a entendu l’appel ? Ah bèèè elle se s’ra pas égosillée pour rien la roussette ! Tant mieux… Au faite… Ca r’semble à quoi un nez d’Anjou ? Bref… faut s’préparer à aller choper l’vilain, il doit aller enfiler ses armes, et une tenue moins… hum cardinalienne ? ^^

Oui oui… ^^ heuuu

Elle regarde Marie et tout en souriant inquiète..

Il est toujours comm’ça l’matin ?

Son rire montrait qu’elle n’attendait pas de réponse, mais juste un zest d’humour pour un éveil matinal….

Je ne fais qu’attendre de suivre Cardinal !

Elle avait sauté sur sa monture, et attendait l’ordre ‘avancer… Une longue journée à creuser son estomac, en attenant de pouvoir casser la graine quelque part, et de mettre le méchant voleur au cachot !

Ah voui… il faut au moins savoir à quoi ressemble le coffret pour pouvoir le reconnaitre, sinon, à quoi bon d’aller le chercher ? Angie se serait presque mise au garde à vous sur son cheval, au risque de ceinturer sa monture entre ses cuisses, heureusement que l’assise ne se faisait pas au cou, elle l’aurait étranglé… Luc donnait des ordres au point qu’elle pensait être la recrue devant son général !

Oui Cardinal… Fait cardinal… En selle Cardinal… j’ai obéit cardinal !

Nom de nom… va pas être obligée de répondre tout l’temps comm’ça hein ?

Je suis là Cardinal… Derrière vous Cardinal…

Elle sourit à Maria, en lui faisant un signe de la main pour lui dire au revoir et garde l’œil ouvert afin d’assurer la protection de son Emminence, tout en se mettant côte à côte car elle ne connaissait pas le chemin !

Et voilà mon Cardinal d'époux  s'était emberlificoté la langue dans les présentations... allant du coq à l'âne en passant par le nez des d'Anjou... vraiment il s'était levé du mauvais pied... ou encore devait avoir eut froid durant la nuit... pourtant.  

BONNE CHASSE!

Je les regardaient  partir  les saluant de la main. Je revins dans la tente un fois qu'ils furent hors de ma vue.

Jamais je n'aurais pensé voir Luc bafouiller autant un jour...Haussant les épaule je me dirigeais vers le fauteuil pour travailler sur les layettes de notre futur enfant.
Me doutant que j'aurai à attendre le soir venu avant de revoir le bout du nez de mon neuneu adoré.

Le temps passait et toujours pas de mari à l'horizon... mais que ce passait il? Pourtant Luc était habituer à faire face à presque n'importe qu'elle situation. Pour ne pas virer chèvre à attendre à tourner en rond dans la tente où il faisait chaud à force d'alimenter le feu régulièrement pour faire passer le temps aussi bien que pour ne pas geler sur place. Penchée pour remettre une bûche dans le feu on m’interpella...

Votre Éminence la Garde Angelynn est arrivée de... bien dis donc il ne savais pas d'où elle arrivait...
Fin bref la garde Angelynn est arrivée avec le coffre. Et elle vous attend dehors près du feu .

Bien et qu'en est il son son Éminence Neu?

Je crois qu'il est encore là bas...



Dite à la garde Angelynn qu'elle vienne ici il fait plus chaud qu'à l'extérieur... et je vous pris demandez lui de vous indiqué le chemin à prendre pour allez au devant de son Éminence... je ne voudrais pas qu'il lui arrive malheur....

Après le départ du garde je mis à chauffer l'eau pour un café bien fort au dehors dame nature ne semblait pas être décidé de la parure qu'elle devait revêtir. La chaleur et quelque chose de chaud à avaler serait bienvenue à nos aventuriers de coffret précieux.

Elle n’avait pas eut longtemps à attendre, mais se réchauffait tout de même encore, de cette longue cavalcade inhabituelle, qui l’avait laissé sur sa faim, avec juste une cuisse de poulet et un bout d’aile qui lui était restée entre les dents ! Un estomac peu commode à faire taire, et elle boit à défaut de manger un petit quelque chose qui lui ferait du bien !

Les doigts semblaient reprendre vie, et ses pieds aussi, un peu moins gelés et un peu plus aptes à se mouvoir dans les bottes dont le cuir protégeait plus de la pluie que du froid… Le garde prenait son temps, sans doute demandait elle des explications sur l’absence de Luc, et elle avait raison, la rousse aussi était inquiète, il s’agissait de son meilleur ami, en plus d’être son supérieur hiérarchique, et donc à ce titre obligée d’obéir lorsqu’il lui disait de filer avec le coffret pour le ramener !

Ce n’était pas qu’elle avait peur des représailles, ou d’une sanction, mais il ordonnait, elle obéissait, cela devait être et cela était ! C’est aussi la raison pour laquelle elle avait envoyé un autre garde pour l’escorter sur le chemin de retour… Le garde revint chercher Angie pour la convier à rejoindre
Marie sous sa tente !

Eminence ?

La tente était ouverte encore, après le passage du garde… Elle se penche, coffret en avant pour le lui tendre et elle continue sur sa lancée en entrant…

Madame, voici le coffret… Son Eminence m’a ordonné de vous l’apporter, et j’ai envoyé un garde pour escorter Luc sur le retour ! Escusez ma familiarité, Luc est aussi mon ami… Nous avons trouvé le brigand, il se cachait dans une cabane au fond de la forêt… Le coffret est là, il semble ne rien manquer d’après votre époux, et le maire d’Amiens est venu pour sans doute éclaircir cette histoire. Je pense que votre mari voulait être seul avec les deux personnes, pour expliquer quelques détails à l’un, sur l’autre ! ^^

La rousse s’approche et se réchauffe sans s’assoir, il est certain qu’elle ne le fera pas sans autorisation…

Angelynn arriva dans la tente. Et redis dans ses propres propos ce qu'il en était de la chasse au brigand que Luc et elle avaient effectué au cours de la journée.

Très bien Angelynn je vous remercie... mais assoyez vous donc je vous pris un peu de compagnie ne me fera pas de tors voyez vous les femmes sont comment dire un peu absentes ici dans le campement... on peu les compter sur les doigts d'une main et encore il y a des doigts de trop.

J'imagine que Luc voulait converser avec Palfy, c'est le compagnon de notre ancienne Capitaine et belle soeur pour ma part Amélia.

Je tendis une tasse de café fumant à Angelynn lui désignant le fauteuil devant moi...

D'ailleurs je me demande comment va Amélia et sa petite Claire ma filleule...

Je pensais à tout ces orphelins que mon frère avait laissé derrière lui en choisissant la noirceur à la lumière.


Alors une aventure palpitante que la recherche de ce coffret?

J'attendais le récit de la garde en ouvrant délicatement le couvert de ce dernier pour y faire l'inventaire.
J'y redécouvris les émeraudes monter sur des boucles d'oreilles parées de deux petits diamants représentant les jumelles. Héritage du côté de la famille de leur défunt père. Quelques autres bijoux dont des colliers de perles et bracelets et encore des boucles d'oreilles et deux broches parées de saphir et de strass. Heureusement le coffret était intacte il ne manquait rien au premier regard.

Le temps ne s’adoucissait pas, et évidemment il serait agréable de profiter d’un moment de calme et de chaleur, autant que de la compagnie de Maria… D’ailleurs, la rousse trouvait cette femme bien gentille et d’une grande douceur. Celle-ci, la remercie pour avoir rapporté le coffret, et l’invite à venir près d’elle !

A vrai dire, il est vrai que n’étant que deux femmes dans le campement, cela ne laisse pas vraiment le choix des conversations, et il est difficile de parler jupons avec les gardes restants.

Elle sourit…

Je comprends mieux qu’il ait préféré être seul avec le maire !

S’installant à la place désignée, elle accepte la tasse de café chaud et fort, il était accueillit comme du bon pain après deux jours de jeûne !

Merci pour le café…^^’ Oh je peux déjà vous dire que le maire ne semblait pas très frais ! Il frappait contre le bois de la cabane, comme s’il tapait à une porte et quémandait qu’on lui ouvre pour le laisser entrer, alors que la porte était au sol dégondée, car…

Et elle se mit à rire en l’ajoutant :

En réalité, votre époux avait défoncé la porte… Alors, à moins d’être malvoyant, et je le vois mal avoir traversé toute la forêt à quatre pattes pour retrouver la cabane dans la nuit, il est difficile de frapper en quémandant d’ouvrir, alors que l’ouverture est plus qu’évidente et béante même !

Amusée, ça c’est certain… bref…

Nous avons d’abord courut un peu partout, mais c’est à l’auberge que nous avons trouvé une prime réponse… Personne ne voulait donner d’informations, et le Cardinal soutire celles-ci, d’un client suspect… Avec le plan fournit, nous nous sommes engagés dans la forêt au lieu dit, où comme je vous l’ai expliqué, la porte d’entrée à subit quelques dommages… C’est là que nous avons surprit le brigand et une de ses comparses… qui entre nous soit dit, avait fait croire à tout le monde, être un homme !

Son estomac se réveille et recommence son chant peu agréable à entendre…

Je tenais en garde celle-ci, lorsqu’elle me lança la table, et avant que je ne puisse réagir, elle avait fuit en sommant Cyl de partir avec elle… Heureusement que Luc, avait ferré le suspect, et sous bonne garde l’avait retenu… Il n’a pas semblé vouloir s’échapper, et c’était tout en son honneur… Je crois que c’est à ce moment que votre mari a trouvé le coffret, il dit ne rien manquer dedans, et Cyl sans avouer, jure avoir fait une affaire en l’achetant à un marchand ! Lorsque enfin le maire est arrivé, j’ai été renvoyée, si je puis dire… il voulait que le coffret soit en votre possession rapidement ! Mais avec le plan que j’ai donné au garde, je vous rassure, Luc ne reviendra pas seul !

Merci bien Angelynn j'en suis soulagée, mais vous savez mon mari à le don de s'attirer des mésaventures plus qu'à son tour. Depuis que nous sommes mariés j'en ai récolté quelques cheveux blancs .

J'aimerais que vous restiez avec moi jusqu'à son retour si ce n'est pas trop vous demander.

Je regardais la garde devant moi. et me dis qu'elle aimerait peut être changer de vêtements les siens avaient l'air tout trempés. Et peut être avait elle sommeil il commençait à être vraiment tard. Je croisait les doigts pour voir Luc arriver dans l'entrée de la tente.

Je m'excuse je ne veux pas abuser de vôtre gentillesse, Allez donc à votre tente vos vêtements sont a changer et après une journée de recherche ainsi il est tout à fait dans vos droits d'avoir un repos bien mérité. Luc devrait arriver d'une moment à l'autre et je saurai m'occuper de lui.

Je vous en prie Eminence… Et je comprends vos inquiétudes, mais lorsque je suis partie, il n’était pas seul, le maire se trouvait avec lui, je pense qu’à eux deux, ils auront su prévoir le pire !

Rester près d’elle, la demande était légitime, avec tous ces hommes qui rôdaient à faire la garde autour de la tente, ce n’était pas que cela inquiétait, mais à dire vrai, elle serait vraiment plus rassurée près de son époux et cela se comprenait aisément.

De rester ne me dérange nullement, madame… A dire la vérité, depuis votre café de ce matin, je n’ai avalé qu’un morceau de cuisse de poulet prise dans cette fameuse cabane ! D’ailleurs votre mari doit avoir une faim de loup !^^’

Les mains réchauffées, elle regardait Maria…

Voulez vous que j’aille attraper quelque lièvre ou autre animal ? Il ne doit pas en manquer dans le coin, et puis nous pourrions en respirer le fumet pour nous donner plus d’appétit, qu’en pensez vous ?

( 22 Août 1654 )
Le campement avait été monté par avance par les servants suivant le plan habituel, mais en plus petit que les fois ou Luc avait du rencontrer le SEG de France pour un traité de paix en Mai 1651, puis le Roy Philippe de France en 1653 pour tout autre chose.

Les hommes et femmes allaient aux occupations habituelles, corvées de bois et d' eaux, parcourir les fermes alentours en recherche de produits frais à acheter. Les Cardinaux étaient arrivés en soirée du 21 pour un soupé de terrine et de cerf en sauce.
Il faisait doux malgré les nuages qui amenaient la nuit plus rapidement. L' on sentait les prémices de l' automne arriver, même si les arbres étaient encore de vert vêtus. Puis ils avaient gagné la grande tente centrale qui leur faisait de logement.
Nuit calme rythmée par les tours de garde.

Luc avait troqué ses habits de Cardinal pour une tenue bourgeoise, seul sa médaille de chevalier Pascal en pendentifs à son cou et sa bague de Cardinal à son doigt signalaient son appartenance à l' église. Un plaisir certain a ceindre à sa taille sa rapière, et a enfourné dans la ceinture son pistolet finement ouvragé. Une douce bise a son épouse qui finissait de ce préparer avant de sortir de la tente pour aller prendre un bol de café à la popote.

Aube grise dans le soleil naissant sur le campement pour déguster sa boisson fumante dans l' air encore frais.

Après une nuit calme sous la tente était à se préparer lorsque qu'elle vit son tendre époux se vêtir fièrement de ses vêtements non cérémonieux. Il est vrai que cela le changeait du gris de la curie ou du pourpre de la robe de Cardinal. Le regardant ainsi elle retrouvait devant ses yeux celui qu'elle avait épousé trois ans plus tôt aux Iles de Guernesey.

Toujours aussi matinal qu'il l'était il lui fit la bise à laquelle elle s'empressa de répondre tout en nouant le dernier ruban à sa chevelure remontée pour en garder les mèches rebelles dans un semblant de sérieux. D'ici l'après midi quelques une auraient sans doute vite fait de s'échapper et de boucler au gré de la température de ce jour.


Maria, sortie quelques minutes après Luc allant le retrouver pour prendre un bol de café au lait. Et manger quelque peu son estomac commençait à lui signifier qu'il était vide. Et il faut dire que l'odeur qui émanait de la popote lui titillait grandement les narines il n'y a rien comme manger au grand air! Elle profitait de ce calme avant de retourner dans le tourbillon de la vie de Grande Aumônière.