[RP] Bureau de la Chancellerie Royale

Mon ami et Chancelier avait très bien compris car il n’en fit plus cas et intérieurement, je rendais grâce de sa générosité de cœur. Il avait pardonné et avait été puni à cause de moi. Je priais Pascal de me venir en aide afin d’essayer de refermer ces blessures morales que je n’arrivais point à les estomper de ma mémoire et de mon cœur. Comment pourrais-je pardonner à tous ceux qui m’avaient fait tant de mal ainsi qu’à ma famille. C’était plus fort que moi, je ne le pourrais point. Peut-être qu’avec le temps mais je n’oublierais jamais. C’était ancré en moi jusqu’à mon trépas puis revenant sur les propos du Chancelier, un sourire amical se dessina sur mes lèvres.

En effet, Votre Excellence ! Tout en ayant de même travaillé à vos côtés en qualité de Conseiller à la Sécurité de la ville d’Eu.

Regardant mon ami se lever de son siège pour revenir avec deux verres et une bouteille de calva et en suite se rasseoir pour lui poser une question clef des plus importantes dans les qualités qu’un haut magistrat doit être dotées et toujours avec le sourire aux lèvres.

Mais je vous en prie, Votre Excellence ! Pour moi, la plus grande et la plus importante est la qualité de l’impartialité.
J’irai même plus loin en vous disant que le juge se doit de rester impartial tout au long du procès et de son jugement. L’impartialité du juge tient aux valeurs fondamentales de la démocratie. Sans impartialité, il ne peut tout simplement pas y avoir de justice, de sorte que le moindre incident susceptible de la faire suspecter compromet toute l’œuvre judiciaire.

Au 22 septembre de l'an de grâce 1654

Un coursier/huissier/laquais , enfin un distributeur de courrier fit son entrée auprès du service de l'Office de la Chancellerie et dépose sa lettre dans les mains du responsable du courrier.

Spoiler:

Gardant le silence, j’attendais sa réaction. Sa réaction semblait plus que positive et ce fut un soulagement d’entendre que la confiance n’était point perdu à tout jamais. J’étais heureux de pouvoir à nouveau œuvrer pour le bien de la Couronne et du Royaume de France. Un sourire sincère et amical accompagna mes propos.

Je remercie Votre Excellence pour la confiance et l’amitié qu’elle me témoigne et je saurais m’en monter digne si bien sûr, ma candidature est retenue.

Je pris mon verre de calva que je n’avais point touché depuis le début de l’entretien et le leva.

Mon ami, puissent la paix et le pardon chérir notre cœur et notre esprit et je prie le Très Haut pour qu’il nous ait en sa sainte garde… Longue vie au jeune Roi Gabriel et au Régent du Royaume de France et de Navarre.