[rp]-Dans la forêt

Fanfan n’avait rien vu, cachée derrière la table, elle se camouflait avec Biloute qui avait les babouines ensanglantées.
Elle serrait l’animal dans ses bras,  évitant d’entendre les paroles de Bertrand. Ce geste allait la mettre dans une mauvaise posture, et risquait d’être accuser de bien plus que de simples vols à l’étalage.
Dés que Cylouan l’interpella, elle sortit sa tête de sa cachette et vit Bertrand au sol.

Satibleu, mé t’la turcidé ??? ( sacre bleur, mais tu l’as tué )   s’exclama-t-elle avec effrois, quand elle vit le sang sur son visage, et sa jambe entaillée

Nin nin nin,( non non non )   fit elle en courant auprès du corps de Bertrand

Mé ta tchiète  t’a fait mau ou quoi ??  , y t’manque ine touc ( mais tu as perdu la tête ou quoi , il te manque une case criait –elle sur Cylouan
I chaigne d’lguibole  pi . ch’ti lal bouche pu , (il saigne de la jambe et il ne bouge plus)

Accroupie auprès du blessé, elle posa ses doigts glacés sur son cou et sentit le pouls de ce dernier. Soulagée elle se retourna sur Cylouan

Ouf, il é nin mouru (ouf, il est en vie)

Fanfan se leva et s’approcha de son lit, sortit dessous, une bouteille de vin qu’elle posa sur la table, avec les pommes de terre dérobées au marché le matin même elle  attrapa également  sa veille couverture, elle la déposa sur Bertrand en guise d’excuse pour la scène, mais surtout parce qu’elle ne savait pas combien de temps il resterait ainsi, et afin qu’il n’est pas froid lorsqu’elle et Cylouan auront quitté la cabane.

Apparemment sa cabane ne sera plus sienne, surtout qu’elle allait devenir la scène du crime. Elle avait peut être des difficultés à s’exprimer mais elle n’était pas une idiote, là elle allait avoir de gros gros problèmes  et son trésor allait devoir changer de place. Tant pis pour Cylouan, il verrait l’argent, Elle devra s’adapter au fur et à mesure des jours suivants. Fanfan s’approcha de l’âtre de la cheminée et retira la pierre protectrice de l’argent. Elle saisit alors le sac qui contenait plus de 10 000 louis

I é à mi et nin  à ti !! ( il est à moi et pas à toi )

Elle regarda Bertrand qui ne bougeait pas et soupira, elle passa à coté de lui tout en attachant sa besace à la ceinture, laissant tomber une pièce au sol par inadvertance, le sou glissa jusqu’à Bertrand qui commencait à reprendre ses esprits

Biloute, vin vite faut nin rester ichi , (biloute viens vite il ne faut pas rester ici)

Elle passa la porte, avec ses louis son furet et emprunta le premier chemin accessible

Où qu’on va ??

[ca se passe juste avant le poste de bertrand desoler :s]

cyl regardais fanfan s agiter ...

c est vrai qu il avait taper fort... c était pas le but de le tuer... mais bon si c était fait c était fait !
Fanfan sentit un pou ... tant mieux il n était pas mort il ne faillais pas trop trainer... bien que tout seul dans son état il n avais aucune chance de nous faire du mal !

bon aller !

Fanfan fessais ses "affaires" elle emportait meme une couverture.

c est toi qui la porte !
petit sourire quand il la vit prendre l argent ... mouais ca on va voir dans les prochaines heures... parce que tu sais très bien que cet argent est le miens.

Fanfan sort la première cyl suivit en marchant dans le sang qui avais deja couler de la jambe de Bertrand...

et la fanfan sortit une question existentiel...

eu ou on va ? [bonne question/b]
déjà sortons de cette forets ... la nuit commençais a tomber ... faut que l on trouve un abris pour cette nuit...
on va sur le port ?

T’es pas bin, sur l’port ? y a des gindarme la ba ? j’t’ardirai bin d’retourné à l’muche, mé ?? ( tu n'es pas bien, sur le port ?  il y a des gendarmes sur le port, je te dirais bien de retourner au souterain, mais ?? )

fanfan marchait droit devant sur un sentier qui prenait l’humidité. Ses chausses trouait lui faisaient bien ressentir cette sensation d’orteils glacés, mais elle marchait. Elle n’était pas farouche, fallait bien avancer , et vu cette situation, il fallait leur trouver une solution.

Attin, j’ai eune  leurmière.. 'attend j'ai une idée) fit-elle en s’arrêtant nette.

La jeune fille se retourna face à Cylouan, et leva la tête. Bien oui, il était un peu plus grand qu’elle, forcément, pour le regarder dans les yeux, il lui faillait lever la tête.

Din m’cahute, t’y vin jamé, t’a bin un toi sur tchiéte  non ?? ( dans ma cabane tu ne viens jamais, tu as bien un toit sur ta tête  non ? )

Un bruit différent des autres aiguisa mes sens et me mit en alerte ce qui me fit dégainer mon épée et lever ma lanterne vers celui-ci.

Les buissons bougeaient fortement et en surgit un homme dans un piteux état au premier abord, mais je devais me méfier des apparences car les coquins avaient toujours plus d'un tour dans leurs sacs.

Un trait de lumière me permit de voir une forme qui ne m'était pas inconnue et c'est surtout la voix qui me dit

Citation :

Olla, Messire Neuville,
Approchez sans crainte !
C'est moi, Bertrandde Pesteil, l'Agent de la Prévôté.
Que je suis heureux de vous trouver icelieu.
Je suis blessé.
Mais, surtout, j'ai des informations de première importance à vous communiquer.

qui me réconforta.

J'avançais en courant presque pour l'éclairer et je fus stupéfait de le voir dans cet état, sanguinolent.

Mon Tout-Puissant, Bertrand, mais qui vous a mis dans un état pareil et laissez vos informations pour plus tard et allons vous soigner au plus vite.

Je posais la lanterne au sol et prenant moult précautions, je prenais Bertrand dans mes bras. Malgré son poids, j'arrivais tout de même à marcher d'un pas lourd mas assuré.

Je m'aidais de la lumière de la lune pour retrouver la civilisation.

Neuville porte secours et assistance à Bertrand.
Après moult précautions de la part de son sauveur, Bertrand se retrouve dans les bras musclés de Neuville.
Ils rentrent avec beaucoup de difficultés sur Amiens.

Bertrand parvient à narrer ses mésaventures.

Messire Neuville, vous avez vous aussi poursuivi la poursuite !
J'ai suivi l'Encapuchonné et la Rouquine jusqu'à une cabane délabrée située en forêt.
J'ai profité d'une dispute entre eux pour faire irruption à l'intérieur.
Malheureusement pour moi, ils se sont concertés pour me neutraliser.
La fille a lancé sur moi un petit animal qui m'a blessé au visage.
Quant au jeune homme, il en a profité pour m'attaquer et me blesser.
Ce qui explique le pitre état dans lequel je suis.
Quand je me suis réveillé, la cabane était vide.
Lorsqu'ils parlaient entre eux, j'ai pu comprendre certains mots ; mais surtout identifier ces individus.
La fille doit se nommer "Fanfan" ; et le jeune homme quelque chose comme "Chylouan", mais là je ne suis pas certain car elle ne parle qu'en patois que je ne comprends pas.
En tout état de cause, je suis certain que ce sont des mécréants.

Neuville continuant de marcher pendant ces explications ; ils arrivent aux premières lumières d'Amiens.

Ljd Bertrand précise pour une bonne compréhension du RP en cours:

Le même jour ...

Il fait nuit noire lorsqu'ils arrivent enfin dans le vieil Amiens.
Neuville semble savoir où il se rend ...
Il frappe à la porte d'une maison au fond d'une ruelle sombre.
La porte s'ouvre sur une vieille femme toute ridée.

Bonsoir Dame Fernande.
Je vous amène un Agent de la Prévôté blessé qu'il va vous falloir soigner et remettre vite sur pieds.
Il doit poursuivre la mission en cours ... procéder à l'arrestation d'un voleur.
Je vous l'abandonne, faites ce qu'il faut.

Avant de partir, Neuville glisse à l'oreille de Bertrand.

Mon ami.
Soyez rassuré.
Vous allez être soigné.
Fernande est une rebouteuse compétente.
Vous pouvez avoir confiance.
Dans quelques jours, vos blessures ne seront plus qu'un mauvais souvenir.

Bertrand est maintenant entre les mains de la vieille femme.
Après l'avoir déshabillé totalement, elle vérifie si les blessures ne sont pas mortelles.
Rassurée sur l'état général du jeune homme, après l'avoir lavé de la tête aux pieds, elle passe sur tout son corps endolori un baume nauséabond, mais très efficace.
Puis, elle le couche car il a besoin d'une bonne nuit de sommeil.

Quelques jours plus tard ...

Les soins apportés ont fait merveille, Bertrand est maintenant totalement guéri.
La vieille femme a fait des miracles.
Il ne ressent plus aucune douleur.

Il va pouvoir reprendre son enquête ; ou plutôt ses enquêtes car pendant cette convalescence forcée, il a pu réfléchir à la situation :
- Primo : il a perdu la trace de la Rouquine et de l'Encapuchonné ; ça c'est sur et certain.
- Secundo : dans la cabane, elle l'a appelé "Chylouan" et en y réfléchissant bien l'Encapuchonné pourrait bien être le jeune Cylouan qu'il doit entendre dans le cadre de la plainte déposée à son encontre pour "trouble à l'ordre public" ; ainsi il fera d'une pierre deux coups.
- Tertio : il doit bien y avoir dans cette ville un lieu où des éléments de réponse peuvent être recueillis susceptibles d'orienter les recherches et de permettre de les loger.

Totalement rétabli, Bertrand s'habille pour rejoindre la vieille dans son antre.

Dame Fernande.
Je tenais à vous remercier chaleureusement pour les soins que vous m'avez portés.
Sans les connaissances de Messire Neuville qui m'a conduit jusqu'à vous ; je ne sais comment je me serais sorti de ce mauvais pas.
Si je peux faire quoi que ce soit pour vous ; n'hésitez pas.

Il dépose sur la table une bourse en remerciement ; puis quitte la maison.

En allant de chez la Fernande jusqu'à la mairie ; Bertrand croise Messire Neuville effectuant une patrouille de surveillance dans les Vieux Quartiers d'Amiens.

Bonjour Messire.
Je n'ai pas eu l'occasion de vous remercier pour m'avoir conduit chez cette brave personne qui m'a soigné comme un fils pendant plusieurs jours.
Je vous suis reconnaissant de ce geste à mon égard.
Comme vous pouvez le constater par vous-même ; je n'ai aucun séquelle de cette agression.
Je vais donc pouvoir poursuivre les recherches.
N'ayant plus aucun idée de l'endroit où ces gredins se terrent maintenant ; j'allais jusqu'au service du cadastre de la ville où j'espère pouvoir y obtenir une adresse.
Mais, c'est avec plaisir que je poursuivrais en votre compagnie votre patrouille. Cela me permettra de connaître quelques lieux mal famés d'Amiens.
Et également, apprendre à nous connaître, car je crois savoir que très prochainement, nous serons amenés à travailler la main dans la main et de concert.
Nos pas nous conduirons bien jusqu'à la mairie.