Des arbres il en avait vu pendant deux jours, mais maintenant qu'il était arrivé à Rouen, il ne réfléchit pas longtemps avant de se rendre au port, pour revoir la mer, calme et immuable.
Perceval avait marché deux jours durant pour arriver jusqu'à Rouen. Lors du voyage, il a même cru croiser quelques brigands, mais au repos. Quelques fiacres étaient passés à côté de lui sans même le remarquer. En arrivant en ville Perceval ne savait pas où loger, il ne savait d'ailleurs pas où chercher.
Un fois sur le port il espéra trouver quelqu'un qui l'aiderai à trouver son chemin.
Pour le moment il fixait la mer, qu'il n'avait pas vu depuis un long moment. Ce n'était pas qu'il avait le pied marin, loin de là. Mais habituez-vous à voir la mer tous les jours avant de vous enfoncer dans les terres. Au début, c'est beau, ça change. Mais très vite, le cocon que nous nous étions formé et que nous avons quitté nous manque.
Lui, son cocon, c'était la mer.
Il quitta finalement la mer des yeux pour trouver de l'aide, quelqu'un qui pourrait l'aider à trouver son chemin, ou au moins un lieu ou une auberge pour dormir.
Deux jours lui avait paru être une éternité, surtout qu'il n'avait pas bien dormi sur la route.