[rp] Maison de Michel d'Anjou

Michel avait passé des jours entiers à restaurer cette Maison afin de la rendre belle et convenable. Tout avait été accompli , nettoyé, ciré , aménagé , pour que ce lieu de vie soit beau simple mais confortable et apprécié de chacun qui y rentrerai.

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le salon également simplement décoré était enfin prêt pour accuillir qui viendrai en ces lieux

Tout était prêt , le repas, les plus beaux chandeliers étincelants , de belles nappes et couverts . D'un coup il entendit à la porte quelques coups bref, se précipitant vers la porte malgré ses courbatures dû à son entrainement et ouvre la porte.

Le si doux et beau visage de Louis vint telle une douce caresse toucher ses yeux , qui comme un rêve, paressant une vision paradisiaque.

puis lui dit

Entrez mon tendre et beau Lou

le débarrassant de ses affaires , il vint déposer un tendre baiser chaste mais pas moins délicat sur sa peau si douce. Ses lèvres légèrement humide et chaude vint effleurer et se poser sur cette chair si délicate.

Puis se reculant il l'invita à pénétrer dans la demeure modeste.

Mon très cher et bel Ami,
prenez place, faites comme chez vous

La porte ne tarda guère à s'ouvrir, laissant apparaitre son adorable Ami qui rayonnait.
Son sourire si avenant semblait plisser ses yeux.
Quelques longues secondes  où les deux jeunes gens restèrent comme figés, à se sourire en fait, et seuls leurs yeux semblaient bavards.

Le temps repris son cours, et Michel invita Louis-Oscar à entrer avec ses qualificatifs bien à lui, le débarrassant du panier et de sa lourde cape.
Puis l'embrassa tout naturellement sur la joue, mais ce baiser fut déposé avec tant de douceur et de tendresse, que le jeune homme en fut  troublé...
Il passa machinalement sa main dans ses cheveux, ne sachant comment réagir à ses ressentis.

Coucou du soir mon  bel Ami !
Lança til finalement alors que déjà Michel l'invitait à le suivre pour prendre place.
Le jeune homme hésita à répondre, craignant de bafouiller...
Hors de question de paraitre ridicule aux yeux de son ami si attentionné, prévenant et quelque peu déstabilisant..

Il osa juste articuler : Mille...Merci !

Inspirant lentement pour tenter de calmer les battements de son cœur, il balaya d'un regard la pièce  admirablement agencée, et arrêta ses yeux sur les décorations de la table déjà dressée.

Votre intérieur est  superbe, sobre et pourtant accueillant .
C'est un régal pour les yeux, une telle harmonie s'en dégage !

Et il pensa en prononçant ses mots : tout comme vous en fait ....
Et il se surpris à rougir légèrement, baissant ses yeux vers le sol.

Heu.. j'ai pensé à apporter du bon pain cuit ce matin, et une bouteille de cidre, pour agrémenter notre diner, pas de choux à la crème par contre, les étals du marché déjà dévalisés !
Et il sourit en repensant aux rires partagés avec ses choux .

Michel et Louis-Oscar était restait figé un instant bref mais assez long pour s'y complaire. Tous deux à cet instant si intense ne parlèrent pas, tout du moins par diverses paroles vocales, leur yeux d'où sortait tant d'expressions disaient bien plus qu'ils ne le purent par l'utilisation de quelconques vocabulaire fut-il élaboré, révélant ainsi, des sentiments bien plus profonds qu'aucune amitié ne pouvait en contenir.

Le jeune Homme qu'il était, avait exprimé sa si profonde affection à son ami qu'il trouvait si beau , si doux , par un tendre et doux baiser chaste sur sa joue. A cette instant cocasse , il redoutait la réaction de son tendre Lou mais l'expression de ses sentiments fût d'autant plus surprenant pour lui. Il ressentit sa main si douce venant s'immiscer dans son cuir chevelu  soyeux et doux dont il veillait précieusement.

Les Frissons lui parcoururent le corps et la couleur de sa peau ne pu s'empêcher de virer en un teint rosé, fermant les yeux pour ne que mieux apprécier ce moment délicat, il tenait lui aussi à faire de ces agréables et divins ressentis un moment de communion.
Au même moment que la main délicate de Louis-Oscar vint caresser ses propres cheveux , sa main vint se poser sur la joue qui n'avait point reçu le douceur,et la lui effleura , ainsi que son cou avant de remonter sur sa joue si délicatement qu'il révéla bien plus qu'aucune description de son état.

et lui répondant tendrement

Mais de rien mon tendre et beau Lou
c'est moi qui vous remercie sur le compliment de mon modeste Logis. Il y a bien plus beau vous savez dont mes yeux peuvent s'émerveiller par son harmonie et sa si grande Beauté

Tout pourrait sembler croire que Michel parlait d'un monument plus somptueux, mais il n'en était rien. Dans ses propres pensée et au plus profond de son cœur ,  troublé par les sensations qui se dégageait de son âme , il pensa à son Lou qui envahissait très exquisement ses rêves , ses journées à chaque heures de la nuit et du jour.
Puis rétorquant bien tendrement en ces mots à la couleur pourpre de sa peau et au yeux baissés .

Je vous en remercie mon Beau et tendre Ami, c'est des présents qui agrémenteront à coups sûr cette soirée, si les choux n'en font pas parti , ce n'est pas bien grave, votre présence seule est déjà pour moi le plus beau des présents, aucune victuaille même du meilleur boulanger pâtissier du Royaume ou du Monde ne pourrait l'en soustraire.

Posant ses doigts très soigneusement sous son menton il releva avec douceur et sans geste brusque sa tête très légèrement comme puis lui dire que baisser des yeux si beaux , serait dommage.
Sans le savoir voilà déjà ce qui était dénommé "une transmission de pensée', car Michel lui aussi pensait à cet instant où le rire fût si expressif puis sourit.
Après avoir mis dans un coin frais le cidre , il déposa le pain craquelant et doré sur la table et lui dit

Voulez vous , Mon Beau Lou quelques chose un rafraichissement avant de passer à Table , nous pourrions nous installer ainsi sur le canapé et partager une petite causerie,  moment qui serait assurément délicat?

Décidément  déstabilisant cet ami si attentionné et si ...troublant...
Pourtant le jeune homme ne put résister à l'envie de passer sa main dans ses cheveux...
Ce contact, si doux...
Mais que m'arrive t'il...?
Que va t'il penser de moi..?

Sans doute les conséquences de ma maladie...Il me faut me ressaisir, calmer mon cœur...et que mes jambes ne se dérobent pas surtout...

Et quand Michel bienveillant ressentit son trouble grandissant, il l'invita à s'installer sur le canapé.

Louis-Oscar s'y assit donc, et tenta de respirer calmement, tout en essayant de sourire à son si ... merveilleux Ami.
Il se surprit à penser qu'il ne trouvait de qualificatif adapté, aucun des mots quoi lui venaient à l'esprit ne semblaient suffire...

Il passa de nouveau sa main dans ses cheveux pour tenter de remettre de l’ordre dans son esprit chamboulé.

Heu oui, pardon...Heu un rafraichissement Oui, je veux bien ça devrai m' être salutaire... j'espère !

Et il risqua un sourire sans doute un peu niais, c'est qu'il espérait surtout ne pas trop décevoir cet Ami qu'il estimait tant, en paraissant si démuni...

Souriant Michel prépara de délicieux breuvage rafraichissantes qu'il apporta près d'eux et s’assit à côté de lui. Le côté maladroit et timide de Louis ne le rendait que plus séduisant à ses yeux émerveillé par cette Être qui l'avait troublé et su toucher son cœur d'Homme.

Le voyant sourire pouvant paraitre légèrement niais, ne l'était pas aux yeux du jeune Normand , bien au contraire cela le rendait encore plus troublé , le cœur battant , tel une danse tendre et passionné virevoltant au rythme effréné de qui était sans doute une amitié comme le disait les grecs qu'il avait rencontré durant son long périple , de similitude.
Déposant sur la table juste à côté les deux verres il vint déposer un doux et tendre baiser sur sa joue à la commissure de ses lèvres sans néanmoins les toucher comme pour le rassurer des toutes pensées négativement .
Puis lui prenant délicatement sa main qu'il effleurait, il vint la poser contre son torse près de son cœur afin d'y entendre le palpitement de son cœur qui battait déjà très vite.... pour cet ami si beau , doux , délicat, séduisant. Tout ces qualificatifs que Michel trouvait dans son intelligence n'était que de piètre et fade mots bien loin de la si angélique vérité

Presque frêle et tremblant d'émotion il se devait de lui en exprimer ces quelques ressentit

Mon Tendre et doux Lou je dois vous avouer que vous avez un sourire exquis qui me laisse rêveur. et, comme vous pouvais le sentir désormais, mon cœur palpite et il palpite pour vous. C'est tellement difficile à décrire tellement je me sens bien auprès de vous

rougissant car pour le coup il se sentait idiot et se denadait ce qu'il pourrai bien penser de lui

Souriant également Michel dit

Avec joie mon beau Lou
Je crois aussi que ces émotions m'ont mit en appétit

Puis gardant sa main entremêlé à la sienne, il le conduisit  vers la table brillante de mille feu.
La nappe immaculée, les fleurs aux mille senteurs, arborait une splendeur féerique que Michel tentait de recréer même si l'Angélique harmonie du lieu de la cène, complaisait leur yeux d'agréables sensations. Il est vrai, pour le jeune homme qu'il était , cela était bien pâle devant la beauté d’âme , de Cœur, et de chair de son Ami, Prévenant et attentionné .

Il le devança et retira la chaise galamment afin qu'il puisse s'installer . Ôtant les couvercles Argentés, Michel dévoilaient les mets délicats aux parfums alléchant que les fines papille qu'ils étaient sauraient apprécier.S'exécutant pour servir , il prit les assiettes et en disposa la nourriture,servant en premier son tendre Lou puis secondement lui même.

Plongeant son regard dans le sien il lui répondit avec un large sourire si expressif

Bon appétit mon tendre Lou, ce plat comme vous le voyez c'est votre plat préféré , je me suis renseigné furtivement.

Lui souriant d'une manière taquine il s’installa et dégusta une exquise bouchée de ce plat préparé avec soin et amour pour son Ami si particulier qu'il affectionnait tant . La Lumière tamisé des bougies donnait à ce lieux une ambiance propice de douceur et de volupté à leur amitié unique. Son pieds vint effleurer le sien comme pour maintenir ce lien de tendresse qu'il voulait agrémenter d'une touche humoristique.Le regard toujours aussi taquin  il lui répondit

Votre faim est légendaire mon tendre et si bel Ami qu'il en existe une expression . Je pense que l'on peut dire " Avoir une faim de Lou "

puis riant de bon cœur , il plongea son regard dans le sien , tel une complicité mêler d'humour, de tendresse uni dans un sentiment profond et réciproque , délicat et intense, que tout leur être en était transformée. En effet le temps semblait s'arrêter lorsqu'il était l'un a coté de l'autre chose que Michel ne voulait arrêter pour rien au monde

C'est leur main encore liée que Michel conduisit Louis-Oscar jusqu'à la table, où il tira une chaise pour l'inviter à s'installer.
Puis son surprenant et bel Ami, revêtit le temps d'un instant et avec beaucoup d'élégance le costume du parfait maitre d'hôtel, découvrant chaque plats de leurs couvercles, libérant de divines effluves qui flattèrent leur odorat.

Le jeune homme crû tout d'abord rêver, il ne savait où poser ses yeux tant la table était jolie.
Des fleurs diverses et variées dont le délicat parfum embaumait déjà toute la pièce, des chandeliers magnifiquement ouvragés diffusaient une lumière tamisée...
Tel un prince, dans un conte de fée, il fut servit et dorloté.

Heureusement son Ami, perçut ce moment de flottement, et le tira de cette féerique confusion.

Mille merci mon tendre Ami, vous me choyez tel un Prince !
Bon appétit à vous aussi !
Je suis tellement heureux de partager ce repas si parfait avec vous que j'ai l'impression de rêver...
Le pain fut rompu et partagé, et ils attaquèrent le contenu de leurs assiettes si bien garnies
Et oui, vous avez découvert ma faiblesse pour le faisan à la normande !
Je suis bien curieux de sa voir qui a osé divulguer ainsi mon secret !
Ajouta t-il entre deux bouchées savoureuses.

Leurs pieds sous la table se frôlèrent, et surpris dans un premier temps, Louis-Oscar retrouva le contact presque rassurant de sa main dans la sienne, après avoir puisé dans les yeux de Michel toute la tendresse et la bienveillance
qui s'y trouvaient

La bonne humeur était présente et tout en se régalant de ce repas exquis, nombres de sourires et de rires furent échangés.
Surtout quand Michel, les yeux rendus brillants par un brin d' espièglerie lança :

Citation :

Votre faim est légendaire mon tendre et si bel Ami qu'il en existe une expression . Je pense que l'on peut dire " Avoir une faim de Lou "

Après un fou-rire partagé, leurs yeux se lièrent, et on pouvaient y lire la tendre complicité qui les unissait, agrémentée d'une pointe d'humour, d'un respect et d'une admiration mutuelle.

Le moment était instance et fort agréable en la présence de Louis .
Le repas plaisir à son tendre ami et cela ne pouvait que le réjouir tant il avait prit soin de le préparer avec amour pour que tout soit parfait. Dégustant le repas préparé durant de longues heures.
Michel avait fait un jeux de mot amusant qui les mirent tout deux dans une illarité complice let le regardant avec la même intensité , leur geste se décrispaient peu à peu .

puis dans un délicat moment il répondit

Moi aussi mon tendre Ami , je partage un moment si intense que j'ai l'impression de rêver pourtant cet instant est bien réel.

Votre secret , n'as été guère difficile à découvrir quand on est attaché à la personne et qu'on veut lui faire une surprise , les langues se délient bien facilement.
Mais je me garderai bien de vous divulguer la personne qui m'as aider pour que ce moment soit idyllique. Vous comprendrez aisément qu'un allié si précieux ne peut que rester anonyme

Un moment de panique suivi les mots de Michel...
Comme une révélation...

Une personne, une autre personne avait vu en lui...
Comment cela était possible ?
Qui pouvait donc lire des choses sur lui qu'il ne connaissait pas lui même ...
C'était bien la première fois fois qu'il savourait du faisan...
Alors pourquoi ressentir cette impression de raffoler de ce plat..?

Sorcellerie peut être...?
Louis-Oscar semblait perdu...
Et si ses sentiments si soudain pour un homme, cette attirance irrépressible ne venait pas de lui...
Si tout ceci n'était qu' envoutement ?
Michel avait pris soin de lui pendant sa mauvaise fièvre, et pourtant il n'en gardait aucun souvenirs...

Juste la sensation un peu désagréable d'être toujours dans un rêve, où parfois les gestes et les mots sont comme ralentis.
Peut être pas seulement due fait de sa faiblesse et de sa convalescence.

Il se rappela alors en Taverne, Michel sortir de sa veste une fiole, pour guérir presque miraculeusement sa douce Amie Angélique allongée sur le sol ..
Même son époux présent, Messire Esteban était sidéré.
Sans parler de Camille sa vieille nourrice, une fois cet évènement rapporté, connaissant pourtant elle aussi l'utilisation des simples..
Et si lui même avait bu un breuvage, un filtre aux pouvoirs ensorceleurs ?

Perdu dans ses pensées, un mal être grandissant, il se leva...
Plongeant pourtant ses yeux dans ceux de son Bel Ami, espérant y trouver des réponses, mais il n'y voyait que de l'adoration, et un brin d'étonnement.
Pas surprenant en fait, vu la confusion qui s'était emparée de Louis-Oscar.

Il tenta d'articuler, mais les mots se bousculaient dans son esprit, sans réussir à franchir ses lèvres...
..Mi ..
Inspirant profondément, toujours ses yeux rivés à ceux de son adorable Ami, il força ses mots et tenta de s'excuser:
Son regard se faisait presque suppliant...
Mille pardon...
Je ...j'ai....mes ressentis...un doute affreux...

Michel, figé, ne semblait comprendre...
Le jeune Artisan décida d'écourter cette rencontre pour se retrouver seul et réfléchir à tout cela.
Je dois, il me faut rentrer...

Il fit quelques pas pour se couvrir de sa Cape, adressant un regard emprunt de toute sa tendresse à cet Ami si déstabilisant qui l'attirait tant.
Puis s'enfonça dans la nuit noire et brumeuse de Normandie