Une maison de maître, sans plus ni moins, en tous cas sans signes ostentatoires de leurs qualités et ressources.
En raison de l' état de santé de son épouse, Luc avait rapidement acheté cette demeure sans prétention mais aux murs hauts et à la grille bien gardée. Forcément petite et en plein centre de Paris, la propriété jouissait néant moins d' un petit parc aux arbres hauts.
Les différents malaises de Maria ces derniers temps l' avait décidé a quitter chambre d' hôtel insipide rapidement pour la faire transporter ici. D' ailleurs il lui faudrait se rendre au cadastre faire officialiser cet achat.
Mais pour l' instant il avait bien d' autres choses en tête....
Il en était au quatrième malaises de sa douce Maria en a peine plus d' un mois. Un brusque évanouissement, une sorte de sommeil qui pouvait durer de 3 à 5 jours. Une léthargie ou elle refusait toute alimentation, son seul apaisement pour Luc étant que, parfois, il sentait ses doigts presser sa main pendant que il la veillé, assis au bord du lit a lui éponger d' une serviette humide le visage et les lèvres.
De temps à autre il parvenait à lui glisser et lui faire avaler une cuillère de soupe épaisse. Mais elle maigrissait a vu d' œil et Luc ne savait plus trop quoi faire. Il avait bien fait venir un médecin... qui sorti de pratiquer des saignées ne faisait que rendre plus blanc le visage de sa femme.
Pour l' instant il avait renoncé à avertir les enfants restaient au Mont pour leurs études. Puis pas la peine que ils voient leur mère dans cet état. Par contre il avait fait appeler le Père Fouras, bon plus rebouteux que médecin.. mais Maria avait toujours apprécié le Père qui le lui rendait bien, surtout depuis que elle était vigneronne.
Soupirant, priant parfois,... Luc attendait un signe de vie de son épouse.