[RP GUERNESEY] 1650-03-09 ~ I = De Paris à Guernesey / Escorte du SEG.

Les soldats du RDR et le Secrétaire d'Etat se trouvaient dans une situation bien délicate. D'un côté les canons du Vicomte prêts à faire sauter l'abri où ils se trouvaient, ou se faire couler par ceux du navire venant les secourir. Rester sur la dunette devenait de plus en plus risqué.

- Anspessade, vous allez me trouver une idée pour nous débarrasser des canons du Vicomte. Je vais lui parler pour gagner quelques minutes. Alors pensez vite et juste.

Charles passa son pistolet à la ceinture et se saisit fermement de sa rapière. Il avait plus l'air d'un pirate qu'un membre du Conseil d'Etat. Il fit un sourire à Adamante et regarda le soldat Charles Edouard prêt à agir et se redressa lentement :

- Monsieur le Vicomte. Il semblerait que la situation ait changé. Bien le bonjour Erwan, lança t'il. De Serq... j'ai quelques difficultés à croire que vos intentions à mon égard soient aussi louables que celles que vous voulez bien me faire croire. N'avez vous pas dit... voyons vos propos : "Nous nous dirigeons désormais vers l'île de Sercq où nous règlerons le fait que vous ayez poussé un pêcheur à enfreindre la loi.
Nous vous conduirons à Guernesey une fois l'affaire close."

- Enfreindre la loi. Quelle loi ? La votre ou celle de notre Roi. Je ne me souviens pas qu'il y ait la moindre loi concernant la pêche près des côtes. J'ai comme des doutes sur le fait que vous m'auriez effectivement conduit auprès du Prince. Ou alors après un séjour dans l'une de vos prisons.

Charles regarda l'anspessade qui s'affairait à faire il ne savait pas trop quoi.

- Vous devriez arrêter tout cela pendant qu'il en est encore temps. Votre navire ne supportera pas une salve si proche du "Libération", fit il en lisant le nom du navire. Je vais venir vers vous et vous demandez encore une fois de vous rendre avant que quelqu'un d'autre ne soit tué.

Il fit un pas en arrière et lentement, sans quitter des yeux les armes pointées sur lui et le Vicomte qui fumait de rage, il posa un pied sur la première marche le menant sur le pont. De Serq ne devait certainement pas imaginer que Charles était tout aussi énervé par cette situation que lui. Il gardait tout dedans mais si une main c'était trouvé dans la sienne au lieu de sa rapière, il lui aurait probablement brisé les doigts tellement il serrait fort.

Citation :

Anspessade, vous allez me trouver une idée pour nous débarrasser des canons du Vicomte. Je vais lui parler pour gagner quelques minutes. Alors pensez vite et juste.

Bien monsieur je m'en charge faites attention quand même

Mon idée je l'avais déjà mais il me manquais certains ingrédient pour mettre en place mon plan. Je jeta un regard rapide par dessus les tonneaux et remarquas le mot poudre dessus puis des cordes par terre, magnifique, pensais-je je regardas un peu plus et vis que deux canons étaient déjà prêt et me mis au travail rapidement. Je coupa de long morceau de ficelle assez long pour durer le temps du lancer et a l'arrivage tout faire exploser je fis glisser les cordelettes dans de petits trou fait dans les tonneaux et me tourna vers le soldat Charles-Edouard et lui dis

Soldat, filer moi un coup de main on va leur envoyer sa sur les canons, allez on commence y en a 4 faut pas les rater compris ?!

Avec l'aide du soldat le premier fut jeter sur le premier canon chargés

BOUM !

Et un en moins au suivant. Nous expédiâmes rapidement les trois autres et les canons furent réduit au silence avant même d'avoir fait feu et en plus sa flambait bien en bas alors autant profiter de l'effet de surprise pensais-je, et avec un sourire lanças a Charles-Edouard

Allez soldat on descend, faut pas leur laisser le temps de s'en remettre on s'occupe des soldats !!

Je descendis en courant de la dunette et engagea le combat contre les marins/soldats armés en espérant que le soldat me suivrait rapidement.

Le Vicomte écoutait le Secrétaire quand l'un des deux soldats envoya un baril de poudre sur l'un des canons.
Le Vicomte eut un regard d'effroi et eut le bon réflexe de se précipiter sur le canon situé non loin pour y loger un coup de pied et trancher les liens.
Le canon fila donc s'écraser sur le mur de la dunette. Le baril explosa non loin du Vicomte qui se fit souffler par l'explosion contre le bastingage babord.

BOUM !!!

Le Vicomte se releva en titubant. Il aperçut le soldat français engageant le combat avec les marins.

Cessez le feu !!!

Il s'approcha en boitant du soldat. Un coup de poing nerveux partit sans crier gare, faisant reculer le soldat de quelques pas.

C'est ainsi que vous défendez votre maître ?! Vous avez failli tous nous faire sauter !!!

Il se retourna vers la dunette.

Nemours, descendez !!! Il semblerait que vous soyez sous la protection du Prince, il fallait le dire dès le départ, cela nous aurait évité un combat inutile !!!

Il s'approcha du SEG, se déganta et lui présenta sa main.

Je vous présente mes excuses, ce n'était qu'un malentendu, pour ce qui est des lois, sachez qu'il existes dans les eaux Sercquaises un couvre Feu pour éviter les contrebandes qui sont hélas assez nombreuses dans les îles, c'est pour cela que vous avez essuyé des tirs.

Les marins se chargeaient se stopper le navire. Le Navire princier prit place aux côtés de la libération.

Je compte vous revoir sous peu Nemours, il semblerait qu'un bal soit organisé dans la principauté. Pour ce qui est de vos hommes.

Il jeta un coup d'oeil à Adamantes.

Veuillez à leur faire apprendre les effets d'une importante explosion à bord d'un navire.

Il finit sa phrase avec un regard sur le flanc arrière droit du navire qui avait té dévasté par l'explosion.

Au moment ou j'engageais le combat avec les marins le vicomte cria un cessez le feu je me retournas et vis que le canon n'avait pas sauté et que le vicomte s'avançait vers moi en boitant et me colla un coup de poing qui me fit reculer de quelque pas et me dis juste après

Citation :

C'est ainsi que vous défendez votre maître ?! Vous avez failli tous nous faire sauter !!!

Sa dernière phrase m'interpella et me mis légèrement plus en colère les mots fusèrent sans retenue malgré son rang de vicomte

Vous vous foutez de moi !! Vous alliez faire quoi vous a l'instant hein ?! Jouer du violon !? Si vous aviez tiré vous auriez touché les barils et plus de bateau !! Alors avant de me faire une morale remettez vous en question !

Je rangea mes armes puis écouta la discution en me promettant de ne pas faire en sorte de croiser le vicomte au bal si le SEG y allait

Jérémie, parcourant les coursives de la frégate de long en large, se voyait bourlinguer de tout les cotés, il ne savait pas exactement se qu’il se passait en haut mais apparemment c’était la chienlit générale, il passa par l’armurerie tant bien que mal en enjambant des planches de bois et tout un tas de chose tombant de part en part du au choc et au mouvement incontrôlé du vaisseau. Il prit quelque munition supplémentaire, un grappin d’abordage, un sabre qu’il avait perdu sur le pont et partit vers la cabine du commodore en sens inverse, des qu’il fut arrivé, il enfonça la porte. Il savait qu’elle était toujours fermé a clef, seul le commandant et quelque officier avait le droit d’y allez.

Dans la cabine, Jérémie ouvrit une des fenêtres donnant sur la poupe et en sortie à demi jusqu’à la taille, se tenant de la mais gauche au pont dormant et de la main droite, il prit le grappin a sa ceinture. Il le lança mais il dut si prendre a deux fois pour que l’instrument se plante entre deux barreaux de la balustrade et entreprit d’escalader, quand il fut arrivé en haut il s’arrêta net en fessant bien attention de restez cachez derrière l’un des contrefort pour observez et attendre le bon moment pour intervenir, il vue que la bataille était terminée et que les deux homme parlementait, il y avait encore de la tentions dans leur paroles, Jérémie vie alors que le commodore l’avait vue rien qu’un instant et avait compris qu’il devait attendre ces ordres, tapis derrière la balustrade accroché a la corde, si il lâchait, il finissait a la mère, noyer par la violence de la houles.

J'attendis qu'on passe les fers au Vicomte en demandant a un marin du navire Princier une cabine confortable pour le Vicomte puis m'approchas et attendit que le SEG et le Vicomte termine leur discution puis m'approchas du Vicomte

Bien, si vous voulez bien me suivre monsieur je vais vous conduire a votre cabine ..

Je laissa d'abord passé le Vicomte puis avec le marin le conduisit dans la cabine qui lui était réservé

Bien je vous laisse s'il y a .. des problèmes .. faites moi appelez avec la même politesse dont je fais preuve avec vous si sa vous dérange pas..

Je fis demi tour et me ré-installa a la proue regardant la mer

Jérémie sortie de sa cachette et s’approchât de son comandant

Citation :

Jérémie, je vous porte Garant de mes armes, qu'elles soient menées à la Commanderie de Sercq au plus vite. Une fois sur place, Priez Pascal pour que mon incarcération se passe au mieux.

il lui remit ses armes

" oui mon commandant, je le ferait et je prierait pascale pour vous"

il s'inclina et se mit a l'écart

Le capitaine Oscar-François,ce matin, reçu la missive l'informant de l'arrivé imminante du Secretaire d'Etat à la Guerre.Elle avait vaguement été au courant de leur retard,sans doute du à l'etat de la mer .C'est donc avec un petit groupe et en compagnie du Capitaine Achara qu'elle se rendit sur le port .Une calèche avait été prevus au cas ou il faudrait faciliter le deplacement de soldats .

La ,sur le quai ,elle apperçu enfin M.De Nemours en drôle de compagnie ,en effet ,il tenait en respect un homme enchainé,visiblement un prisonnier et quelle ne fut pas la surprise de la brune lorsqu'elle reconnu le captif .L'ancien Prince de Guernesey qu'elle avait rencontré à l'epoque ou elle fut nommée procureur des Iles ,les annonces de toutes part avaitent fusées et même si la caserne était en retrait pas rapport à la ville,les soldats étaient parfaitement informés de tout ce qu'il se passait ,aussi Oscar savait que la situation était loin d'etre simple et que les temps qui couraient se voulaient legerement troubles pour ne pas parler de crise .

La grande brune sur sa jument au poil aussi sombre que sa chevelure s'avança donc en direction des hommes .arrivé à leur hauteur elle salua le secretaire d'etat M.mes respect ,capitaine Oscar pour vous servir ,bienvenue à St pierre port .
¨
Puis elle descendit de cheval ,recoiffa sa mèche l'air vaguement interogateur ...

J'espere que tout va bien .

Sorte de question de complaisance ,elle savait que si ils avaient fait des prisonier c'est que le voyage ne s'etait sans doute pas passé aussi bien qu'elle l'imaginait ,la mer ne serait elle pas la cause de ce retard ....

15 Après-midi
Fin de messe
Début du shopping !

Camille la duègne s’était éclipsé de l’Eglise ou l’on célébrait le codex, un peu avant. Elle devait absolument trouver du fil d’or pour arranger la robe de sa maitresse, le banquet était presque là. C’est toute affairée à trouver une adresse qu’on lui avait donné qui se trouvait sur le port, qu’elle faillit avoir une attaque.

Nom d’un Très-Haut, un Nemours !

La duègne n’avait pas oublié les deux frères qu’elle avait bien trop vu au Louvre, et surtout pas ce que le plus grand avait fait a sa maitresse, oubliant son fil d’or elle courut autant que son âge lui permit vers le coche qui l’avait mené là. Elisabeth devait savoir que l’invité pas surprise était arrivé.

[Le 15 mars, la messe]


-Pardonnez mon impudence Votre Altesse mais je viens sous ordre de la Princesse, euh Ambassadrice !
..........Pour ne pas déranger la cérémonie. J’étais au port et… J’ai vu le Nemours ! Et le Grand Aumônier de l’ordre de Malte, enchainé Altesse ! Une femme sur un cheval les a accueillis. Ils ont accosté Altesse.

Un murmure qui le fait sourciller et un regard vers l'Evêque avant de revenir sur la femme.

- merci beaucoup j'y vais de ce pas

Un regard à sa douce, et il se leva pour se diriger vers les grandes portes d'un pas décidé.

Pantalon noir et chemise bleu foncée, une cape dans les mêmes teintes sur les épaules, il portait attaché à sa taille le précieux ceinturon qui abritait le fourreau de son épée non moins précieuse.
Maitre dans le maniement de cette arme depuis sa prime jeunesse il préférait le contact de la lame à la portée d’un tir de pistolet, même s’il se devait d’avoir le sien toujours avec lui, ce qui n’enchantait pas sa fiancée d’Evêque à qui il inculquait l’art de se défendre par les armes, en plus de celui des mots. Les temps étaient au trouble et la méfiance allait devoir s’accentuer.

Saluant les quatre gardes princiers qui l’attendaient avec Altaïr son fidèle Merens, il l'enfourcha et d’un petit signe le mit au trot enlevé vers le port.


[Sur le port, peu apres, en présence du SEG]


Pour une arrivée remarquée, c’était une arrivée remarquée. Le bruit de la bataille avait dû alerter les badauds qui se regroupaient doucement en une foule assez nombreuse. Le Prince fit un signe de tête à ses gardes pour leur demander d’être vigilants sur tout ce qui se passait autour.

Il stoppa Altaïr à côté de l’attelage et mis prestement pieds à terre confiant le Mérens à Bouillette qui s’était déjà échappé de l'église, se faisant une joie de le devancer.

Toi tu restes avec lui ici.

Froncement de sourcils en arrivant vers le Secrétaire d'Etat et en apercevant le Vicomte enchainé. Voila qu'on arrêtait des guernesiens chez eux. Il aurait tout loisir de parler de ce facheux incident.
Une femme soldat se tenait aux côtés de l'envoyé du Roy et il la reconnut, l'ayant aperçu quelquefois à St Pierre, du temps où il n'était pas encore maire. Un autre soldat à côté d'elle et quelques autres non loin.
Deux soldats dont charles-edouard mais point d'officier. Tiens donc, l'un d'entre eux se serait il noyé ?

Un regard vers son Chancelier qui les avait rejoint et se tenait à ses côtés.

Il s'arrêta à bonne distance, la méfiance étant de rigueur, et inclina la tête en guise de salut.

Monsieur le Secrétaire d'Etat, soyez le bienvenu à Guernesey... un regard vers Geoffroi légèrement insistant ... les chaines sont elles nécessaires ?

Son regard gris revint croiser celui de Nemours, et c'est d'une voix calme mais ferme qu'il enchaina.

Avant que d'aller plus loin je tiens à vous annoncer qu'officiellement depuis ce jour le 15 mars de l'an 1650, nos îles de Guernesey sont sous l'autorité morale du pape sous le regard du Très Haut, et sont indépendantes.
Codex a été signé par les parties concernées, afin de les laisser libres de pouvoir prier et honorer notre église pascal que nous nous refusons à renier, comme le fait votre roy.

Il tourna son regard vers Oscar François, dont il ignorait le grade, et le soldat à coté d'elle.

Sachez donc que le Chateau Cornet redevient propriété de Guernesey et que les guernesiens du RAIM ne sont plus tenus de servir le roi de France.

Puis son regard passa à nouveau sur Geoffroi pour s'y attarder une seconde avant de revenir sur le Secrétaire d'Etat et un petit sourire se dessina sur ses lèvres.

je suis néanmoins heureux qu'un représentant du roy daigne fouler le sol de nos îles abandonnées de lui depuis toujours.

Charles entendit les cloches sonnées. Il était trop tard pour l'office.

- Je suis désolé Vicomte. Il semblerait que nous soyons arrivés trop tard. Vous avez manqué l'office auquel vous teniez temps. Il y a une chapelle à la caserne. Vous pourrez vous y rendre en arrivant sur place.

Le Capitaine Oscar François arriva sur cet entre fait.

- Capitaine, fit il en lui rendant son salut. Comme vous le voyez nous avons eu quelques petits soucis en route. Puisque vous êtes là, vous pourrez conduire le prisonnier au Chateau de Cornet ainsi le Capitaine Albin n'aura pas à le faire. Vous le conduirez à la chapelle s'il le désire. Faites voir son bras à un infirmier et enfermer le dans une cellule sous bonne garde.

Le capitaine n'eut pas le temps d'obeir que le Prince arrivait. Charles s'était attendu à le rencontrer en son palais et fut surpris de le voir arriver. Enfin il le rencontrerait après un voyage des plus tumultueux. Seulement au fur et à mesure que le Prince parlait il semblait que le tumulte en question était loin d'être terminé.

Charles fit rapidement le point sur la situation et ne pouvait qu'admettre qu'une seule chose. Cette fois-ci il n'allait pas pouvoir jouer au soldat se protégeant sur une dunette. Ils étaient entourés d'une foule, des soldats de la frégate du capitaine Albin et s'il reprenait bien le compte, ils étaient quatre.

Non, cette fois-ci, c'est la corde de la diplomatie qu'il allait devoir jouer. Il avait des choses à dire au Prince mais le faire ici... en place publique ou presque...était inconcevable. Par contre les craintes du Roi étaient justifiées. Un accord entre le Rémésis et Guernesey avaient été signé.

Charles fit un petit sourire en coin au Prince. La situation était grave, mais il n'était pas du genre à s'affoler facilement. Comme le lui disait toujours son frère Louis, paix ait son âme, devant la pire des situations il y a toujours une solution. "Ben voyons, pensa t'il." D'où ce sourire.

-Je vous remercie pour votre accueil. Le Vicomte et moi-même avons eu un petit différent. Mais à l'annonce que vous venez de faire, cela semble soudain bien bénin. Je crois que je ne vous apprendrais rien en vous rappelant que le simple fait de déclarer l'ile indépendante du Royaume de France, vous rend ainsi que tous ceux qui vous suivrons dans votre entreprise coupable du crime de lèse majesté. Mon devoir est de vous demander de dissoudre immédiatement l'armée que vous avez montée en dehors de l'armée royale, de déposer les armes et de vous mettre sous mon autorité.

Il ne manquait pas de toupet. A quoi s'était il attendu en venant jusque là. L'attitude du Vicomte l'avait mis sur la piste. Il n'avait pas voulu faire demi-tour, même s'il y avait pensé. Il avait pour habitude d'aller au bout de ce qu'il commençait. Ce qui lui avait sauvé la vie au siège de Lérida. S'il avait reculé d'un pouce, il aurait été tué avec toute sa compagnie.

- Je comprends votre volonté de respecter et de soutenir l'Eglise Pascale. J'aimerais, avant que vous ne fassiez quoi que ce soit, vous entretenir en privée. Avant d'éviter que cet entretien ne se fasse dans la méfiance, nous pouvons garder nos armes et avoir chacun un homme de confiance avec nous.

Charles se tourna légèrement afin de croiser le regard de l'Anspessade. Il ferma légèrement les yeux comme pour lui dire oui.

[Sur le port, pres du cheval du Prince et de la calèche]


Toi tu restes avec lui ici.

Le jeune garçon regarda le Prince d'un air résigné et attrapa Altair par son mords, tout en suivant Aime des yeux.
Son regard se glissa vers un homme qui portait fers et l'adolescent afficha un air étonné. Qu'avait il fait pour être prisonnier. Puis il le connaissait lui, c'était l'ancien prince et il l'avait vu discuter avec Aime, et il l'avait vu en ville.

Il observa curieux, les soldats autour de l'homme puis une femme soldat se demandant ce que tous ces soldats faisaient là.

Ben doit être important le visiteur pour que les soldats soient sortis murmura t il ... on les voit jamais d'habitude.