[RP] Bureau de l'Accueil et des nouveaux nés

Invité

Le vent froid du grand nord avait profité de la porte ouverte pour s'engouffrer dans le bâtiement. Était-ce pour cela que Dra sentit un long frisson lui parcourir l'échine, tandis que Rohan confirmait sa fraternité ? Sans doute. Plune certainement encore, le contenu de la missive qu'elle lui tendit alors. Elle lui laissa le temps de prendre connaissance du document, et attira la petite contre elle. Passa un main dans la douce chevelure de l'enfant.

Citation :: A mon frère Rohan

Je t’écris cette lettre pour te dire qu’il me reste peu de temps a vivre. Moi et mon mari ont a été attaquer par des brigands alors que nous revenions du travail. Nous étions commerçant.

Mon mari a été tué sur le coup et moi j’ai été grièvement blesser. Nos marchandises et notre argent ont été voler.

Je te laisse mon bien le plus précieux sur cette terre, notre fille Emillia que j’ai eu il y a 8 ans avec mon mari.

Je sais que tu n’a pas apprécier que je quitte Saint-Pierre-Port, il y a 10 ans mais je te supplie de prendre bien soins de notre fille.

Les économies qu’ont avait cacher pour le futur de notre fille, je l’ai utiliser pour payer la diligence et la personne qui l’accompagne jusqu’à toi.

Je te dis adieu mon frère, même si j’aurais aimer qu’on puisse se réconcilier avant.

Ta sœur qui t’aime Eglantine

Elle préféra rester silencieuse, laissant du temps au jeune homme pour reprendre son souffle, accuser le coup, et peut-être même se déchaner s'il était besoin. 10 sans nouvelle... et lorsqu'elles vous parviennent, apprendre la mort de sa soeur... et la solitude de son enfant...
Resservit tout le monde, sirop pour la petite, liqueur pour les plus grands.

Tu n'as pas faim, charmante enfant ? Veux-tu que nous allions chercher de quoi te nourrir ? Es-tu fatiguée ? Nous pouvons t'installer sur le fauteuil, là, en attendant de te trouver un lit douillet...

Invité

Rohan pris connaissance de la lettre que lui tendit Dra. Alors qu'il lisait la lettre,il sentit son coeur se serrer dans sa poitrine. Lui qui en voulait a sa soeur d'avoir quitter la ville et maintenant dix ans plus tard,apprendre par une lettre qu'elle était morte ainsi que son mari. Il serra les poings et des larmes commença a couler,mais il les essuya et continua de lire. Et là,il apprend qu'il a une nièce de 8 ans et que sa soeur lui demande de s'en occuper. Il regarda cette petite fille qui n'était autre que sa nièce. Il habiter qu'une cabane mais pour le souvenir de sa soeur,il accepta de s'en occuper et fit taire ses sentiments triste en voyant sa nièce qui avais perdu ses parents. Il s'approcha d'elle et lui dit:

Ne t'inquiète pas chère nièce,je m'occuperais du mieux que je peut de toi et ce soir tu dormira chez moi.

Il lui tendit sa main vers sa nièce et attendit de voir sa réaction.

Invité

Emillia observa le monsieur qui lisait la lettre que la dame lui avais donné. Elle vit le monsieur serrer des poings et elle vit que le monsieur commencer a pleurer. Elle ne savait pas pourquoi il pleurer. Puis elle le vit se reprendre et il tendit une main vers elle en l'appelant sa nièce. Elle souria au monsieur car elle savais maintenant que c'était son oncle.

Oui,mon oncle.

Elle tendit elle aussi sa main et se colla contre son oncle,heureuse de l'avoir enfin trouver.

Invité

Rohan souria lorsque sa nièce se colla contre lui et oublia un instant les mauvaises nouvelles appris juste avant. Il se tourna vers Dra et lui dit:

Merci d'avoir pris soin de ma nièce et de m'avoir donné cette lettre. Ce ne sera pas facile mais je ferais de mon mieux pour m'occuper d'elle. Encore merci.

Il se tourna vers sa nièce et vit la fatigue sur son visage.

Bon,il est temps pour toi,Emillia d'aller te coucher.

Il se tourna une dernière fois vers Dra et lui dit:

Bon,heu Dra,je rentre chez moi avec la petite. Je vous souhaite une bonne nuit et je vous dis à bientôt. Au revoir.

Il prit Emillia dans ses bras et sortit du batiment et rentra chez lui.

Invité

Emillia sentit une grande fatigue l'envahir et au moment de partir elle salua de la main la dame en sourient en lui disant:

Merci,madame d'avoir retrouver mon oncle,merci beaucoup.

Ses yeux commencer a se fermer lorsqu'elle s'aperçut que son oncle l'avait pris dans ses bras. Elle finit par s'endormir avant de sortir.

P.N.J. Messages : 81 Date d'inscription : 10/11/2009

La c'est la place du village, ça c'est la boulangerie de la mère Louise faut faire attention parfois elle se trompe quand elle vous rend des louis... puis là c'est l'hôtel de ville où y'a le maire avec les conseillers qui travaillent... puis là c'est la rue qui va jusqu'au port avec des bâteaux ... puis là bas c'est l'église ...

le gamin tout en marchant noyait la jeune femme (Amethyst) sous un flot de paroles et c'est sans avoir arrêté de parler qu'il toqua à la porte du bureau d'accueil et entra chez la conseillère Drae.

B'jour les gens ! b'jour Drae ! je t'ameni cette jeune femme elle était chez la surveilleuse du village et elle a l'air perdue... pitêtre tu vas pouvoir l'aider je crois elle vient d'arrivi je l'avi jamais vu au village avant.

Il fit son plus beau sourire à la rouquine. L'en avait de la chance ce Dudule avec ces jolies femmes à St Pierre.

Invité

Anais arriva au bureau de dame Drae, elle était très intimidée

"Bonjour Dame, je me présente Anais, je suis en train de visiter cette belle ville de Saint Pierre Port, mais hélas la fatigue me gagne"

Elle attendit que la Dame soit disponible à lui réponde et lui sourit

Invité

Assis dans un coin sur un fauteuil un homme svelte mais musclé don le visage portai les marques de la jeunesse mais aussi de l'expérience de ses aventures ,regardé la scène il savait que certain se poseraient la question comment est il arrivé la ,mais il en avait l'habitude il été un expert des entrées discrètes. Après avoir analysé la situation et repéré les personnes importantes il se leva finissant de révéler sa présence aux gens de la salle et tiens ces mots

Bonjours à vous dame Sandrae et à vous aussi chez concitoyen je me présente Pandragon pour vous servir je vient me présente ici comme le veux la coutume

Il se rassis sans bruits dans le meme fauteuil commencants déjà à faire oublier sa présence.

Invité

La Dra se frottait le nez. D'un coup, il y eut tout plein d'monde dans le bureau. Se fandant de son grand et charmant sourire, elle bisouilla le tit Dudule.

Merci, cher tit ange. Veux-tu un verre de sirop de sureau, avant de filer ? Et tiens, j'ai quelques petits biscuits...

Lui en fourra dans les poches. Puis se tourna vers la jeune donzelle, d'un battement de cils lui indiqua le fauteuil. Arf, mais il y avait déjà un homme assis là... Par quel diable d'enchantement... Ne se posa point trop longtemps la question, désigna alors un tabouret à la belle Anaïs. Et toujours souriante, présenta à ses hôtes deux autres verres, emplis ceux-là de liqueur de châtaigne dont elle avait en secret la recette.

Bien, vous avez trouvé le chemin de mon bureau, chers amis... Alors soyez les bienvenus dans not' belle ville, surtout... Et profitez bien, visitez le bourg, les collines... Même si le cœur vous en dit, il y a à l'église de bien belles messes de dites. Et aussi, en s'éloignant un peu, vous verrez le port puis la plage...
Ainsi, Anaïs, vous avez déjà fait le tour du village ? Mmmmmmmm, si vous êtes fatiguée, je ne puis que vous conseiller de rester un peu devant la cheminée, et puis...

Elle se saisit de la boite à biscuits, et faisant le tour du bureau, en offrit à ses nouveaux concitoyens.

Invité

Amethyst avais suivis le jeune garçon en sourient, elle le trouvais bien mignon..elle l'écoutais sur le chemain pendent il lui montrais certaine belle place dans la ville. Elle lui sourit quand il parla de sa mère et puis de l'autel de ville, ils arrive a l'endrois et il lui presenta une dame rousse..

Citation :: B'jour les gens ! b'jour Drae ! je t'ameni cette jeune femme elle était chez la surveilleuse du village et elle a l'air perdue... pitêtre tu vas pouvoir l'aider je crois elle vient d'arrivi je l'avi jamais vu au village avant.

Elle rougit et sourit a la dame et s'inclina Gracieusement

Bonjour Dame ce gentil gamin ma montrer quelque petit chose de la ville.. elle sourit au gamin.. il m'as très gentil... elle lui fait un petit clin d'oeuil et lui murmure merci petit... Elle se retourne vers la dame tout en sourient gentiment.. Dite moi.. comment une jeune dame qui se rapel de riens peux faire une place dans cette charmante ville? Elle attend la réponse jouent avec son coller en Amethyst timidement.

Invité

merci a vous dame Sandrae je m'en vais vous laissez

sur c'est mot Pandragon se fondis dans le décor et disparu aussi imperceptiblement qu'il été venu

Invité

anais prit le verre de liqueur accompagné de petits gâteaux et se posa près de la grande cheminée.

"Merci Dra, vous savez accueillir vos concitoyens, je me sens bien dans cette ville, j'espère faire de nouvelles connaissances, que serait la vie sans l'amitié? "

Elle sourit de réconfort, salua la dame et le messire.

Invité

Le temps de servir tout le monde, puis celui de s'asseoir, Dra sentit un courant d'air dans son dos. La porte se refermait, sans un bruit, et le grand fauteuil était vide désormais. Quel drôle d'oiseau que cet homme-là. Un dragon, avait-il dit ? Peut-être l'ombre d'une explication, alors.
Sourit encore aux deux donzelles lui faisant face.

Ah vi, sûr, sans de solides amis, on tournerait en rond, dans cette ville charmante. Mmmm, et bien, pour vous rendre utile, vous pouvez aider la belle France, elle peint d'admiiiiiiiiiiiirables tableaux (cliquez pour accéder), visibles pas tous, dans une petite salle de l'autre côté de la place. Et si vous avez l'œil assez pertinent, et bien vous aurez sans doute le droit de... rejouer...

Clin d'œil discret, plus à elle-même qu'à quiconque d'ailleurs... Puis, se prit à réfléchir.

Et sinon, si vous souhaitez aider à la ville, peut)être pourriez-vous me seconder dans mes lourdes tâches de conseillières ? D'autre part, tous les avis pour faire vivre la ville, en matière d'animation, nous intéressent, à la mairie. Donc, n'hésitez pas, proposez, visitez, et profitez bien du pays, surtout...

Et sans autre forme de procès, refit les niveaux dans le verres.[i]

Messages : 23 Date d'inscription : 12/02/2010 Ville : Saint Pierre

La route avait été longue et épuisante pour la jeune femme, voilà bien longtemps qu'elle n'était plus revenue sur les terres de ses ancêtres, tout avait tellement changé...Elle ne se rappelait pas tellement de la ville en elle même mais bien des paysages, de l'échoppe de son grand-père et de cette odeur de cuisine qui traversait la jolie maison où elle vivait alors.

Mais tout ceci était loin...Très loin...Une image lui revint en esprit en voyant les pavés, celle d'une enfant courant dans les rues avec son petit panier afin d'aller chercher du lait chez le fermier non loin. C'est que la ville avait changé en quinze ans, et surtout, elle n'avait plus le même regard, ce regard innocent de l'enfance où tout est beau et grand.

Elle longea le port, humant l'air iodé, se demandant si la demeure de ses parents existait toujours. Suite au décès de sa mère, le père de Crystal l'avait emmenée bien loin de la ville, la douleur de cette perte étant trop forte, il ne pouvait supporter de rester à Saint Pierre, d'autant plus que de lourds soupçons pesaient sur lui... Crystal n'avait alors que cinq ans, et n'avait pas compris ce qu'il se passait, bien des années plus tard, alors que son père était atteint d'une grave maladie et se savait proche de la mort, il décida de lui conter toute l'histoire.

Il s'agissait en fait d'un règlement de comptes, une histoire sordide. Son père, qui semblait une personne des plus honnêtes au premier abord, avait un passé tumultueux. Bien qu'ayant décidé, en rencontrant la mère de Crystal, de mettre fin à toutes ses magouilles, tout ceci finit par ressurgir. Trois membres de son ancienne bande étaient venus lui "rendre visite" espérant son aide pour piller la mairie, ils prirent la femme et l'enfant en otage afin de lui forcer la main.

Voulant plus que tout sauver sa famille, il décida de les aider, mais, alors qu'ils allaient se retrouver à leur point de rendez vous afin de préparer l'attaque, il les berna et parvint à sauver sa fille. Seulement, les brigands comprirent vite ce qu'il se passait et ne tardèrent pas à lui tomber dessus. Une bagarre commença, un des hommes sortit un poignard, c'est alors que l'irréparable arriva... Alors que le père de Crystal était sur le point de se faire tuer, sa mère s'interposa et reçu un coup en pleine poitrine.
Voyant cela, les brigands, pris de panique, fuyèrent et quittèrent la ville. Elle tomba dans les bras de son époux, eut tout juste le temps de lui murmurer quelques mots et s'éteignit. Attirés par le bruit, quelques villageois étaient allés voir ce qu'il se passait et trouvèrent le père de Crystal, les mains en sang, près du corps de sa femme. Jamais aucun témoignage ne permit de l'innocenter, et les soupçons pesant sur lui étaient un poids de plus, poids qu'il ne pouvait supporter. Il avait donc pris le strict minimum et quitté la ville avec sa fille.

Une fois son père décédé, Crystal avait décidé de retourner à Saint Pierre, retrouver ses racines, peut-être d'anciens amis. Elle se dirigea vers la mairie, espérant que quelqu'un là bas pourrait la renseigner, elle toqua à la porte puis entra.

Bonjour... Excusez-moi de vous déranger, je suis Crystal Méricourt... Je viens tout juste d'arriver, je ne sais si la demeure de mes parents existe toujours, elle se trouvait près du bois de Couçy, au numéro 118 si mes souvenirs sont bons… Une grande maison blanche…Cela fait quinze ans que nous l'avons quittée mais...J'aimerais au moins revoir le lieu si elle a été détruite...
Connaitriez vous quelqu'un qui pourrait m'y emmener ? Je dois avouer être un peu perdue, la ville a tellement changé...

Invité

La conseillère avait raccompagné tout e monde à la porte, et profitait de la tranquillité pour faire un brin de ménage. Par exemple, laver les verres vides. Un coup de balai, aussi. Elle en était là quand une longue silhouette féminine se profila.

La Dra écoutait la jeune femme. Commença par noter dans son lourd registre ce doux nom, Crystal Méricourt. Méricourt... à bien y réfléchir, il ne lui était pas tout à fait étranger, ce nom-là. Se creusait la tête, et comme une litanie, les syllabes dansaient dans son cerveau. Non, elle ne voyait plus qui ce pouvait être.
Les verres propres furent posés sur le bureau, et remplit derechef. Comme pour faire honneur à son interlocutrice, elle passa sa main dans sa tignasse et ramena ses lourds cheveux en chignon sur le sommet de son crâne.

Ah, le bois de Coucy ! mais oui, sans doute, je sais fort bien où il se trouve, ma foi, j'y vais tantôt faire un peu de bois. Il doit avoir drôlement désépaissi, depuis le temps. Alors comme ça, vos parents étaient du pays ? J'étais encore toute minote, je ne m'en souviens point. Mais, je pense, je peux vous guider, si vous le désirez...

Sûr, elle pouvait bien délaisser son bureau, le temps de faire visiter la ville à une charmante jeune donzelle. Et puis, elle ne serait guère absente trop longtemps, sans doute.

Messages : 23 Date d'inscription : 12/02/2010 Ville : Saint Pierre

Elle eut un léger sourire en entendant parler du bois, elle y jouait souvent quand elle était petite, malgrè le fait que sa mère lui interdisait d'y aller seule. Il y avait des rumeurs sur ce lieu, et même une légende que sa mère lui racontait parfois, sur une sorcière qui aurait vécu dans ce bois, entourée de toutes sortes d'animaux sauvages avides de chair fraiche. Crystal pensait que c'était une façon pour sa mère de tenter de l'effrayer, et qu'ainsi, elle ne risquerait pas d'aller se perdre ou se blesser dans le bois, mais l'enfant était bien turbuulente et n'écoutait que rarement ses parents !

Je vous remercie pour cet accueil, j'en serais vraiment honorée si vous m'accompagniez jusqu'au dit lieu, je dois avouer qu'hormis quelques points de repères tels que la cathédrale, je suis un peu perdue...Les choses changent si vite...

Les femmes de ma famille possédaient une patisserie, de ce que je me rappele, assez reconnue à l'époque. Il faut dire que cela faisait plusieurs générations qu'elle se transmettait...

Elle s'arrêta, elle n'allait pas lui conter l'histoire de sa famille... Elle remercia la jeune femme de bien vouloir l'accompagner, prit ses affaires et la suivit à l'extérieur.

Invité

Dra embrassa le bureau du regard, prit une belle plume pour laisser une affichette sur la porte :

Citation :: La conseillère est partie se balader dans les bois.
Installez-vous, elle ne tardera pas...

et plaça sur la table des godets propres ainsi qu'une pleine bouteille.
Puis, ajustant à son épaule sa besace, reprit le fil de la conversation tandis qu'elles avançaient dans la rue.

Ah oui, mais savez-vous que l'on dit, dans ce bois vécu il y a fort fort longtemps, une vieille dame, sale et malodorante. La légende urbaine voudrait qu'elle eut été sorcière. Moi, je pense surtout qu'elle savait assez les simples pour effrayer les malotrus. Remarquez, en tous temps, s'éloigner des chemins traditionnels a été gage d'une... odeur de souffre... Enfin, je dis cela, je ne suis arrivée sur l'île que bien tardivement, il y a à peine 5 ans. La vieille bique était morte depuis des lustres, ses os avaient blanchis. Seule sa légende lui a survécu. Mais... Vous ne reconnaitrez peut-être pas le bois, ni même la cathédrale, vous savez qu'elle était sur le point de s'effondrer, quand notre prêtresse à été nommée là ?

Déjà, les deux silhouettes disparaissaient au coin d'une ruelle....

Invité

Discrètement il traversait la place du village

Pèlerin du royaume de France cherchant un lieu ou commencer et finir ces jours
N’ayant passé ces dernières années à vivre de mendicité et de philosophie
Cherchant la question au lieu de la réponse
Cherchant à fuir ce qu’il pouvait aimer pour approcher ce qu’il pourrait détester

Mais ces dix ans de mendicité et de recherche de l’inconnaissance était épuisant
Epuisant de ne plus avoir de personne à qui se confier, épuisant de ne plus avoir de femme à aimer, épuisant de vivre seul

Ses yeux bleus usés par le vent et le soleil de ces voyages essayèrent de trouver à un signe qui pourrait lui donner envie de s’arrêter
Un long moment à chercher et…

Invité

La Dra rentrait tout juste d'une petite balade aux bords de mer, quand elle aperçut sur la place un homme qui trainait le pied. Sans relever davantage le nez, elle fonça droit à son bureau, et rédigea quelques missives.
Pourtant, malgré le froid, malgré le vent, le sieur de poussières restait là, impassible, comme écoutant le chant de nuages. Elle mit une marmite d'eau à frémir dans l'âtre, passa la tête par la porte, et héla le pauvre miséreux.

Holà, Monsieur, venez donc vous réchauffer un instant ! mon bureau est toujours grand ouvert pour qui veut s'asseoir !

Le temps qu'il vint à elle, elle remplit deux tasses d'un breuvage fumant et parfumé. Une décoction de son cru dont il lui dirait des nouvelles...

Invité

Une voix enchanteresse vint chanter à ces oreilles
Un Holà de marché venait de l’interpeller
Par curiosité plus que de raison il approche le bureau mais au seuil il s’arrêta
La chaleur passait par l’ouverture lui rappelant ce que pouvait être la douceur, une odeur agréable suivait le fumé des tasses

Je vous prie gente dame d’accepter mes remerciements pour cette invitation, et aussi mes regrets de devoir la décliner, en effet je n’ai point de chose de valeur sur moi ni argent dans mes guenilles
Je ne pourrais non plus vous remerciez d’un travail

Regardant ces mains

Elles sont trop maladroite
Une seule chose en moi est valable il s’agit de mes rêves

Un sourire lui vint déchirant ces lèvres sèches

Et vous comprenez que mes rêves n’ont que pour moi la valeur de vivre
Mais pour vous ils n’en n’ont aucune

Invité

La belle, un peu déconfite, se grattait la crinière. Voilà-t-y pas que le sieur déclinait son offre. Et bien, elle se retrouvait avec deux tasses de tisane sur les bras. Non qu'elle n'aimât la tisane, mais elle eut tant préféré une bonne vieille goutte, à ce compte-là. Faisant fi des convenances, elle saisit le manant par le coude, et s'empressa de le tirer à elle.

Enfin, Monsieur, vous n'allez pas partir de la sorte ! au risque de vous les geler sévèrement, dans la caillante du soir tombant... Je conçois fort bien avoir fait preuve de maladresse en vous offrant de l'eau, mais acceptez au moins de lever le coude en ma compagnie !! Et diantre, que vos poches ou vos mains soient vides, je dois bien vous avouer que cela m'est dans l'immédiat, un peu égal. Je vous offre un peu de pain, et de quoi vous chauffer le coeur. Pour le reste, je suis convaincue que vous trouverez dès demain un petit travail, de quoi remplir votre bourse...

Elle était là, comme plantée devant la porte, lui refusant de s'enfuir aussi vite. Il s'agissait de le retenir assez pour que ses joues reprissent quelques couleurs, afin quil ne gèle pas derechef dans les venelles du bourgs. Elle lui sourit, et insistant lourdement pour qu'il prit place au coin du feu, entreprit de l'interroger sur ce qui l'animait.

Vos rêves ? Mais pardi, et de quoi donc sont-ils fait ? Contez-moi cela, je vous prie...

Invité

Cette femme ne semblait pas décidée à le laisser ainsi partir
Il accepta la boisson chaude et le pain et vint s’installer prés du feu
Sans doute savait-elle parler sans manière et elle devait être capable de commander autour d’elle
Une dirigeante voila ce à quoi elle lui faisait penser
Du regard il ne put s’empêcher d’admirer le physique de la dame et il lui sourit

Je me nomme Hypolitesse, mais Hypo me suffit pour me reconnaitre
Pour ce qui est de conter, je sais faire cela
Mais qu’intéressant sont mes rêves je ne le pense pas
Je suis un voyageur, un mendiant des bourgs
J’ai reçu il y’a fort longtemps dans ma vie passée une éducation complète pour devenir érudit
Mais de toutes ces réponses que l’ont ma fait apprendre, j’en cherche à présent les questions

Hypolitesse calmement porta à ces lèvres le pain puis après avoir longuement mâché continua

Saviez vous que le soleil se lève à L’Est et se couche à L’Ouest ?
Alors la question est pourquoi nommer l’endroit ou il se lève L’Est et celui ou il se couche l’Ouest ?
Chaque réponse engendre une question et je voyage pour trouver toutes les questions de ce monde
Et pour les trouver il me faut rencontrer toutes les personnes qui y vivent
C’est pour cela que je suis heureux de notre rencontre car vous avez ajouté plusieurs questions à mon esprit
Qui êtes vous ?
Pourquoi cette bonté ?
Comment faites vous pour être si belle ?
Une multitude de question pour mon esprit plus agréable les une des autres

Un sourire aux lèvres du mendiant pour lui démontrer le coté agréable qu’il pouvait ressentir

Invité

Grattements de menton. Le sieur avait la langue bien belle, légère et pendue tout à la fois. Ce n'était pas pour lui déplaire, à la belle rousse. Et puis, ses histoires promettaient d'être enchanteresses... Elle songea que peut-être, une goutte dans la tisane serait du meilleur effet. Aussitôt pensé, aussitôt agi, elle déboucha une bonne bouteille, parfumant l'air du bureau d'un entêtant nectar de prune bien mûre.

Ah, vrai ? vous contez donc ? Et vous vivez de cela, sur les chemins de votre destinée ? Ma foi, je vous offre gîte et couverts pour ce soir si vous trouvez les mots justes, l'histoire charmante, celle qui me ravira...

Mais déjà, il enchainait sur d'étranges réponses plus ou moins sans questions...
A nouveau, elle se gratta le menton. Ah, là, pour l'étymologie, elle n'était pas très douée. Et pour ce qu'elle avait étudié, elle ne savait que macérer le chevreuil et faire rôts de sangliers... Tant que personne ne lui en mandait davantage, elle était sauvée. Peut-être, elle avait réponse à ses nouvelles questions... enfin, questions à ses nouvelles réponses... enfin, la goutte était déjà très bonne...

Ah, ma bonté ? Pardi, j'ai moi aussi longuement erré sur les chemins, et sans quelques mains secourables tendues à bon escient, je pense je ne serai déjà plus qu'un tas d'os dans un fossé quelconque. Remarquez, la terre est acide, dans le pays. Un peu de calcaire n'aurait pas nuit... Et grâce à cela, il y aurait diablement plus de framboisiers sauvage sur notre ile. Quel dommage, et je suis là à vous enivrer...

Sourires encore, cet homme-là dégageait une aura assez rare. Et son chapeau, un peu de travers, lui seyait foutrement bien. Un rien troublée, elle reprit

Euh, ma beauté ? comme vous y allez, mon cher Hypo... si je puis... et bien, c'est a rester le nez au vent par tous temps, à scruter le retour des navires, et le sens des courants. Cela met en tête une fraicheur incomparable, et à la peau un hâle léger... Enfin, il n'y a que la coiffure qui en souffre, voyez-vous...

Elle cessa ses badineries avant qu'il ne s'en fut en courant, ventre à terre. Et s'installa confortablement pour entendre son conte, sa sérénade...

Invité

Le nez au vent attendant le retour d’un navire ou d’un marin ?
Voyez vous ce que vous provoquez en moi, chaque mot chaque syllabe chaque son franchissant votre gorge me donne envie de me questionner bien plus
Mais je ne passerais point la nuit avec vous pour vous assommer de ma quête
Je puis simplement vous conter quelques rencontres qu’il me fut arrivées
Si vous connaissiez le nombre de brigands qu’un mendiant peut croiser
Je ne parle pas de ceux qui détroussent leur prochain
Avec eux je ne risquais rien, il voyait en moins que trop misérable butin
Non les plus grands brigands sont par souvent les bourgeois de ces villes
D’un prêtre insultant ma vilaine et me reprochant cette pauvreté qui m’est chère
D’une dame toute bien vêtue se pinçant le nez à mon approche

Hypolitesse sourit regardant la belle

Il est vrai quand cela je sens parfois bien plus les bois que l’homme respectable
Mais je puis vous assurer que je sais me laver à chaque rivière qu’il m’arrive de croiser
Voyez vous gente dame vous m’avez-vous reçus avec peut être de la pitié ou de la curiosité
Mais vous avez fait un pas vers moi
Et en cela je vous suis reconnaissant et je me tiens à votre disposition pour longuement lisser vos cheveux ainsi chahuté par le vent

De nouveau son visage s’illumina d’un sourire

Messages : 9 Date d'inscription : 03/04/2010

bien le bonjour

HRP=> Bonjour, merci d'étoffer vos messages en mettant un peu de description, de RP.

Merci,
Héphaïstos

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