[RP] Résidence Secondaire de Maria et Luc.

====================

De part nos fonctions en l' église de Pascal un pied à terre s' imposait. Quoi de plus simple que de reprendre la maison de mon épouse Maria du temps ou elle habitait en la ville de EU. Celle ci serait surement plus simple a vivre que de loger dans une auberge. D'autre part j' avais plusieurs demande de rendez vous et ce lieu serait pratique aussi, moins formel que notre bureau d' église.

Nous avions retiré draps couvrants les meubles, fait rentrer bois et allumer les cheminées pour chasser l' humidité.
Loué les services d' une cuisinière qui ferait aussi office de bonne et logerait sous le toit dans un petit deux pièces.
Dame Liliane semblait bien heureuse d' avoir le gîte et le couvert, même quand nous ne serions pas là.

Aux beaux jours il y aurait des travaux de peintures et de tentures à faire, pour l' heure nous contenterions des existants.
Une bonne journée passée chez les commerçants de la ville avait permis de remplir armoire en habits, ainsi que le cellier en nourritures, sans oublier les vins et calva.

Je profitais du calme de notre demeure secondaire....Le regard sillonnant la pièce qui reprenait enfin vie après tant de mois. Je pris même plaisir à commencer un nouvel ouvrage de broderie...

Assise confortablement près du feu les pieds allongé sur un tabouret brodant ce qui deviendrais layette de notre enfant à naître. Ce dernier démontrant de plus en plus sa présence par des coups plus vigoureux.

Il ne manquait que le ronron régulier d'un chat se prélassant aussi près de la douce chaleur.

La porte du bureau était restée ouverte sur le petit salon ou ma douce Maria se reposée en brodant devant le feu de la cheminée. Elle me semblait avoir plaisir a revenir en ces murs. Je sortais livres d' une malle , contemporain et copie d' ouvrages anciens, y compris des traductions, pour les ranger.

L' espace de celui ci était compté, certes, mais je m' y sentais bien. Il me changeait de la frénésies des différents bureaux que j' avais occupés durant 9 mois en Mairie de SPP, jusque à 5 en même temps. En y repensant une vraie folie à courir en tout sens, de l' aube à la nuit tombée ,
...mais aussi une grande expérience recueillie qui ne serait pas perdue.

Ceci fait je prenais place a ma table de travail, consultant diverses lettres m' ayant retrouvé a EU. De ce coté là cela n' avait pas changé.
Bien que la teneur et les demandes changent, la quantité n' avait pas faibli.

Je prenais plume faire diverses réponses, méditant sur certains cas.......... bien délicats, avant de poursuivre une lettre en réponse. J' entretenais toujours Maria de ces courriers et elle était plus rassurée de me savoir à servir Pascal, ayant eut par le passé bien des peurs a mon sujet.

Une bonne odeur de soupe et de ragoût s' échappait de la cuisine et Dame Liliane jouait mélodie de plats et couverts. Pour le premier repas qu' elle nous préparait, il semblait qu' elle veuille faire impression.

Le courrier fini je me levais rejoindre Maria au salon, voir l' avancement de ses travaux et lui donner un baisé.
Sans doute ma futur paternité me donnait l' impression d' une douce torpeur. Un sourire intérieur en pensant à mon hombre, il déboulait souvent là ou je ne l' attendais pas.

- Mon amour je crois que nous allons pouvoir passer à table.

Le baiser de mon tendre amour venu me retrouver au salon me sorti agréablement de ma concentration sur mon ouvrage qui avançait très bien.

- Mon amour je crois que nous allons pouvoir passer à table.

-Très bien alons y ça sent si bon... je ne m'étais pas rendus compte que j'avais aussi faim.....


Posant mon travail sur la table basse je me levais prendre la bras de mon amour pour nous diriger vers la salle à diner...

Un pigeon de SPP vint se poser à l' intention de Dame Liliane qui put lire.

Spoiler:

Mardi 31 Janviers

Comme prévu Simon, Eugénie, les jumelles et Mario étaient arrivé bien avant nous, accueillis par Dame Liliane qui leur montra la maison et les chambres respectives.
Simon piqua une bonne suée à monter les malles dans les différentes chambres, Eugénie s' occupant des enfants et Liliane retournant à ses fourneaux. Angelo dormirait dans la même chambre que Mario, Eugénie occupant la chambre voisine avec celle ci et celle des filles.

Pour l' instant Simon occuperait la chambre d' amis restante, Maria et moi conservant celle que nous avions choisi depuis le départ. Les malles se vidaient pour aller remplir armoires et commodes.
Les jumelles elles, étaient ravies, découvrir cette nouvelle maison, son jardin,......et ne pas à aller en l' école des Soeurs ou elles n' étaient pas encore inscrites. Mario, dans son parc en bois dans le salon, suivait les allées et venues, se tenant debout sans avoir renoncé a faire le mur entre deux tours de ronde.

Eugénie vint le chercher, appelant les jumelles pour les faire manger avant tout le monde à la cuisine. Liliane finissait de mettre la table et Simon soufflait un instant avant d' aller s' occuper de la diligence et des chevaux.

Il était midi vingt quand Maria et moi arrivions en charrette du port, avec de nouvelles malles. Je portais Angelo mon neveu dans la maison , Maria me suivant. Je décidais que nous passions tous à table, nous verrions l' organisation de la maison et le déchargement des dernières malles après. Il allait falloir quelques jours pour mettre tout en place et y voir plus clair. J' envoyais les jumelles jouer dehors, plutôt qu' elles ne tournent autour des chaises.

Eugénie pris Angelo le faire manger et Simon me servi un calva qui n' était pas de refus, lui disant d' en prendre un aussi. Angelo regardait tout le monde, un peu perdu dans cette nouvelle demeure et ces nouveaux visages, en tout cas le voyage ne lui avait pas coupé l' envie de manger et la traversée en barque depuis Jersey lui avait donné couleurs aux joues.

Je souriais à Maria et trinquais avec Simon.
- A la santé de cette famille !.......... famille qui allait encore s' agrandir bientôt.

Matin du Mercredi 1 Février 1652

Avec une bonne nuit de sommeil la poussière de notre aménagement était retombée doucement.
Dés six heures trente j' embrassais Maria endormie, avant de quitter le lit aller faire toilette et de m' habiller pour descendre.
Dame Liliane était déjà en cuisine à préparer café et un bon feu distillait sa chaleur dans la vaste cuisine.
Après nous être saluer je prenais place à table ou elle me servi bol avec tranches de pain beurré.
Plutôt qu' elle attende debout que j' ai fini, je l' invitais a prendre place aussi et à déjeuner en ma compagnie.

- Monsieur le Baron, ............ pourriez vous me préciser exactement nos places entre Dame Eugénie et moi ?..
Ha, un cas diplomatique à cette heure.. je buvais de mon bol prendre le temps de la réflexion.
- Bien,.disons que pour faire simple,........ Eugénie gère tout ce qui concerne les enfants, Vous tout ce qui concerne la maison.
Simon fit son entré, m' évitant les questions plus précises.

Les jumelles le suivaient , habillées et se frottant les yeux, un tantinet renfrognées d' avoir des parents qui, travaillant pour Pascal, leur avaient déjà trouvé place à l' école et internat des soeurs. Je bisais les filles, leur disant que la semaine serait courte, et saluais Simon. Liliane servi nouveaux bols.
- Simon vous conduirez les demoiselles chez les soeurs, a votre retour nous verrons par quoi on commence.
Simon était un peu perdu dans ses nouvelles fonctions, passer d' ouvrier menuisier à ........ ben c' est là qu' il ne voyait pas trop, homme à tout faire.
Eugénie arriva à son tour, ce qui lui redonna le sourire.
- Sieur Luc les garçons dorment encore,....

Eugénie fut surprise de voir Liliane la servir, cette dernière voulant sans doute marquer son territoire.Je faisais signe à Eugénie de prendre place et de .......laisser glisser. Je pensais que mon épouse allait avoir des angles à arrondir entre les deux.

Je passais un instant au salon allumer la cheminée, puis celle de mon bureau. Ce matin il faisait un froid de canard et il avait bien gelé dehors, et c' était limite dans les pièces non chauffées cette nuit. Simon m' amena les jumelles emmitouflées jusque aux yeux dans leur manteau. Je les bisais, les rassurant qu' elles allaient se faire de nouvelles amies.

Je prenais place à ma table de travail rédiger quelques brouillons de lettres en attendant le retour de Simon.

Au matin du premier jour de février je me réveillais avec le sentiment de grande joie. La maison d'Eu n'avait j'amais été si bourdonnante de vie. Je poussai les couvertures au pied du lit, me levant aussi vite que me le permettais mon état... faire ma toilette et passer des habits plustot confortables moins officiels pour ce jour.

Pas quee je voulais abattre une montagne de travaux... mais bien profiter des instants et aussi m'occuper des deux petits garçons, notre neveu et notre fils. Angelo aurait peut etre quelques réserve en ces murs au début.
Déja être dans ces lieux avec des gens dont la pluspart étaient des étrangés pour lui....

Je descendi prendre un petit déjeuner.

Je retrouvais Lilianne et Eugénie qui se regardaient comme chien et chat...

Bonjour Lilianne et Eugénie vous allées bien?...

Très bien madame la Baronne...

Je souris devant leur synchronisme. Il faudrait que j'éclaire le rôle de chacune.... pour éviter qu'elle ne se crêpe le chignon.

Je suis heureuse qe vous soyée toute deux ici présente. J'en profiterai pour vous parler de vos tâches qu vous sont assignés à chacune.... Peut être que monsieur le Baronvous en à glissé mot....
Eugénie glissa un petit oui.


Bien... Donc Lilianne vous êtes assignée à tous ce qui à trait à la maison... Éventuellement on vous trouvera une aide dans les jours qui viennent pour vous aider à la tâche.... la maison étant pleine en ce moment je ne veut point que nos gens se fatigue à l'ouvrage.... Nous ne sommes point des bourreaux le Baron et moi....


Lilianne sourit

Bien madame la Baronne

Vous, Eugénie comme pour Saint- Pierre Port les enfants restent à vôtre charge, ils sont déja habitués depuis petit pour ce qui est de Mario et les jumelles vous adorent... Comme tu le sais nous avons accueilli notre neveu Angelo le fils du Baron de Grouville... je serai toujours là pour t'aider...peut être aurons nous quelques petits ajustements à faire mais nous verrons au fil des jours qui passent.


Bien Madame la baronne.

Je terminais mon café.....

Monsieur le Baron est dans son bureau....
Les deux jeunes femmes firent oui de la tête.

Très bien, je vais le rejoindre.... s'il y a quoi que ce soit venez me chercher...



Je me rendi dans le Bureau de Luc passantparle grand salon où une douce chaleur chassait la froidure en ce matin glacial de février...Je toquais... trois fois à la porte.
Poussant la porte je vis mon époux penché sur des velins épars sur sa tables de travail...

Bonjour mon amour....

J'allais jusqu'à lui l'embrasser tendrement le détournant quelques moments de ses tâches...

Matin du Mercredi 1 Février 1652,

- Bonjour ma douce,........ j' embrassais Maria, j' attend que Simon revienne et nous allons faire les plans de cette maison pour faire établir devis par les différents corps de métiers en vu de la mettre au goût du jour.

Je pensais à celle de St Pierre.
- Il serait bon de profiter que notre demeure de SPP est vide pour commencer des travaux par celle ci.

Eugénie vint nous dire que Mario et Angelo étaient réveillé. Maria monta avec elle, biser et préparer les garçons.

Simon ne tarda pas a arriver et puisque tout le monde était réveillé nous nous mimes à arpenter la maison en faire le relevé.

Après midi ,
Le repas pris, je me mettais à dessiner les plans suivant nos relevés du matin. Etant sur place il m' était facile d' aller vérifier une mesure. Maria, Eugénie, Simon et les garçons étaient parti faire les boutique de EU et Dame Liliane s' occupait des taches ménagères, ayant donné liste de courses à mon épouse.

La soirée fut agréable, après un bon soupé nous devisions au salon sur les projets et travaux divers a faire.

mercredi apres midi



Les courses allaient bon train... Les garçons étaient bien enjoués... ce qui me fit sourire... les cousins formaient un beau duo.... Mario ne se sentirait plus seul. De retour Eugénie et moi Entrionsles garçons alors que Simon s'occupait d'entrer les courses. Dame Liliane avait sans doute peur de manquer de vivres...

Les enfants ayant mangé avant nous nous prirent le temps de savourer ce délicieux repas cuisiné par Dame Liliane. Pour ensuite nous retrouver au salon à discuter des futurs travaux...

L'apres midi passé au grand air à marché avait quelque peu raison de moi ma fatigue se faisant plus ressentir
Je tentais de rester les yeux ouverts mais c'était vainc... Je vit qu'Eugénie me regardait un grand sourire au lèvres.


Puis je regardais Luc qui se penchait pour déposer son verre sur la table basse...

Je lui murmurais à l'oreille....

Je crois que je vais monter... il est tard...

Samedi 4 Février 1652,

Avec le froid mordant, le samedi s' était écoulé calfeutré à la maison, à part rares sorties obligatoires. Etant neuf à la maison il manquait toujours quelques choses.

L' après midi Simon et moi avions débité et fendu du bois pour alimenter les cheminées de la maison, ce n' était pas le moment de tomber en manque et nous avions regarni le bûcher. L' avantage du bois est qu' il vous chauffe trois fois, à l' abattage, à la découpe et le meilleur étant la fin, dans la cheminée à le regarder bruler en dégustant un bon digestif, le coté noble de cette matière.

De leur coté Maria, Eugénie et Liliane occupaient petits et grandes. Angelo prenait ses marques et semblait s' habituer à notre drôle de famille. La présence de Mario, de quelques mois son ainé, facilité nettement son adaptation. Ils étaient vite devenus complice pour faire tourner Eugénie et Liliane en bourrique.
Et quand on en trouvait un la main dans le pot de confiture, il suffisait de regarder derrière la porte pour trouver l' autre occupé à se lécher les doigts. Comme Maria les grondait en souriant et en leur donnant tartines confiturées, les deux s' en sortaient à bon compte.

les cheminées bien garnies, Simon et moi nous nous octroyions un calva bien mérité avant d' aller faire une bonne toilette et de nous changer.

De retour en bas, je soulageais Eugénie des jumelles pour les prendre avec moi dans mon bureau leur faire faire leurs devoirs. Répondre a leurs questions qui déviaient souvent du sujet abordé , genre apprendre les fleuves de France, en passer par expliquer ce qu' était un cheval de Troie, non ce n' était pas une race de poney, pour finir sur ce qui avait comme désert ce soir. Mais le principal était qu' elles soient curieuses de tout, même si on sauté du coq à l' âne, comme girouette changeant de cap à la moindre brise.

Le soupé se fit dans la cuisine, la pièce la mieux chauffée de toute la maison. Douceur d' une bonne soupe chaude et épaisse, d' un plat de lièvres en sauce, le tout arrosé de carafons d'un vin rouge faisant chanter le palais. La discussion roulait plaisamment, émaillé de rires bons enfants. Fromages nous aidèrent à finir nos verres. Puis Simon nous compta légendes celtiques des îles, qui eurent raison de la volonté des enfants à vouloir garder les yeux ouverts.

Les grandes manoeuvres du couché débutèrent, Simon et moi prenant les garçons dans nos bras les monter se changer pour les mettre aux lits. Maria et Eugénie faisant de même avec les jumelles. Le repli des troupes de veille se fit à la cuisine pour une partie de tarots épique. Lilane fut la première à déposer les armes, nous souhaitant bonne nuit. Maria vers vingt trois heures décida d' en faire autant et je me joignais à elle pour monter gagner notre lit, laissant les jeunes gens en tête à tête.

En chemises épaisses nous nous glissions sous les draps et édredon pour nous endormir, la tête de Maria au creux de mon bras après tendres bises. Le silence était de mise dehors et seul quelques rafales de vent glacial ronronnaient parfois à nos oreilles.

Dimanche matin.,

Mon sommeil lourd et profond enregistra vaguement un premier cris.
- Pa !.......Man !..... neige !..........
Puis la porte de notre chambre ouverte à la volée me fit mettre séant pour mieux comprendre la situation en me frottant les yeux . Les jumelles sautant sur notre lit en s' écriant .
- Papa !!!!!!....Maman !........ il a neigé !!!!!!! c' est tout blanc !!!.
La voix de Lilane râlant," les petites pestes " en montant l' escalier au pas de course pour venir sur le pas de notre porte.
- Je suis désolé que vous soyez réveillé ainsi, mais quand elles ont vu la neige dehors elles
ont filé comme si elles avaient le feu aux fesses, j' ai rien pu faire pour les retenir.
Je souriais a la brave femme,
- Aux îles elles n' ont jamais vu de neige, ce n' est pas grave, aller les filles, redescendait déjeuner. Je me lève et vous rejoint.

Dans le creux douillet de noutre lit dans la douceur des songes à la chaleur entre les bras de mon amour....

D'où je fut sortie avec grand fracas aux cris de nos deux tornades de jumellesd.ferlant comme les vague dans notre chambre... l'esprit encore embrûmé de sommeil. Je vis Dame Liliane accourir chercher ls deux jeunes opportunistes en les personnes de nos aînées...

Allez Amandine et Aurélia suivez Dame Liliane...

Je rabattis les couvertures sortant de cette douce chaleur... me dépêchant d'enfiller des vêtements pour accompagner Luc en bas calmer la tempête de nos filles. L'important était qu'elle ne réveille pas les garçons.... ils avaient besoin de sommeil. Les fille allant en penssionat avaient l'habitude de ce lever tôt.

Nous descendir à la cuisine où les jumelles fesaiet grande état de leur futur expérience avec ce tapis tout blanc à l'extérieur.... Encore fallait il se préparer pour l'office du dimanche...

Après un bon déjeuner et toute la troupe en bas les garçons descendus avec Eugénie mangèrent alors que les jumelles montèrent se préparer pour allez à la messe. J'en fis autant lorsque Luc quitta la maison pour se rendre à l'église.

Dimanche après midi,

Au retour de la messe le repas chaud fut des bienvenus. Puis il fallut bien céder à l' appel de la poudreuse et aux cris des enfants. Bien couvert , filles et garçons furent libérés dans le jardin enneigé comme une volée d' oies sauvages.

Si les jumelles étaient plutôt portées à faire bonhomme de neige, Mario et Angelo leur préféraient batailles de boules, avec comme cibles principales leur soeurs et cousines. Le bonhomme devint barricade et les filles ne furent bientôt pas en reste pour aligner un tir nourri à la poudre blanche. Les rires étaient plus nombreux que les plaintes, quand boules trop tassées venaient exploser au visage de l' un ou l' autre.

Au bout de deux heures, aidé de Simon, nous fîmes chauffer grandes marmites d' eaux en prévision d' un bain pour les belligérants.
Trempés de la tête aux pieds, les joues et mains rougies par le froid, ils ne se firent pas trop prier pour rentrer aux chaud,
direction la salle de bain ou Maria, Eugénie et Lilane se mobilisèrent pour les laver et les frictionner pendant que les
" Lui il a fait ça......." et les " Oui mais elle a fait...." se croisaient comme les boules de neige tout a l' heure dans le jardin.

Nous fîmes souper les enfants en premier, l' excitation tombée ils étaient devenus sage comme des images et pas un ne fit de remarque pour aller ensuite au lit, bien qu' il ne soit pas encore vingt heures. Il n' y eut pas besoin de raconter d' histoires , repus d' une saine fatigue, ils s' endormirent en quelques minutes.

Nous soupâmes a notre tour, discutant de ce que serait demain. Simon conduirait les jumelles pour huit heures au pensionnat des soeurs. Moi je m' occuperais de préparer la diligence et l' attelage pour aller à Paris ou je devais être pour Mardi. Maria remplirait malles de voyage. Je donnais Louis à Liliane pour les provisions de la semaine. Une petite partie de carte clôtura la soirée avant que tout le monde gagne sa chambre car il faudrait se lever tôt demain.

Samedi le 11 février 1652

Nous étions arrivés au petit matin alors que tous dormaient dans la maison.... Nous avions avertis Dame Lilianne de notre arrivée... Alors que Luc descendait de son perchoir transit par le froid. Je me dit qu'un bain bien chaud et un calva question d'éloigner la crêve de mon tendre amour.

Les chevaux entré dans le bâtiment fouragés, abreuvés...

Entrant dans la maison un feu chaleureux crépitait encore dans la cheminée de la cuisine....

J'enlevais ma cape avec l'aide de Luc... alors qu'il enlevait sa cape et sa redingotte ..... je remis quelques buches pou ne pas perdre cette douce chaleur... installais unechaise tout près puis mis l'eau à chauffer.... pour un café bien chaud et faire un petit repas bien mérité à mon tendre amour....

Assie toi mon coeur pendant que je m'occupe de tout....

Je l'embrassait tendrement avant de prendre caseroles pour mitonner un petit encas......

Depuis les derniers mois je n,avait point eu le loisir de m'occuper de mon époux comme j'aurais aimé le faire.... la cuisine étant chasse gardée de Dame Lilianne , d'Eugénie ou de la vielle sorciere au Château Gros Nez....

Lundi le 13 février 1652

En ce jour plutot froid, je n'avais point envie de sortir le nez au dehors.... je préférais rester avec les garçons et Eugénie à la maison.... profiter de Mario pendant que je n'avais pas encore de poupon à m'occuper.... et ainsi l'habituer au fait de devoir me partager...

Apres un bon petit déjeuner qui laissa trace de confiture sur les minois d'Angelo et de Mario...
Armées de débarbouillettes nous lavions ces deux petits loups... Et hop la journée commença... passant en douce devant le bureau de Luc qui travaillait sur de nouveaux dossiers pour le Saint-Père... Pour l'heure je n'avais point à y jetter un oeil...

Ce qui était primordial pour moi en ce moment s'était de m'occuper un peu plus de la maisonnée assistée de Dame Lilianne et d'Eugénie... Les voyages d'une ville à l'autre ne me permettais point de m'occuper des enfants... et ce jour de repos étais grandement apprécié car le lendemain nous devions quitter pour Paris o;u quelques demandes attendaient Luc et où j'aurais à l'assister pour les immersions.

Assis sur le grand tapis du Salon nous construisions des châteaux de blocs en bois.... Au files des mois Mario avait acquis une collection considérable en allant à la menuiserie avec son père... pour peu il pourrait construire un mini château Gros Nez... L'air des îles.... les poulins des jumelles..... Un sourire se dessina sur mes lèvres... quand tout à coup une crampe me fit grimacer.....

Ça va maman? Ché le bébé donne des coups comme ça?

Oui mon coeur ça va... ne t'inquiète pas.... je crois que le bébé à hâte de jouer avec toi...
au début il sera trop petit mais tu verra un jour... il où elle sera assez grand pour jouer avec tes soeurs, ton cousin et toi...

Moi veux un frère... Amadine et Aurlia elles sont deux moi suis tout seul... Angelo lui à son papa....

Tu as papa toi aussi... et on ne peut décider du choix... tu sais l'important c'est que le bébé vienne au monde en santé et que nous tous dans la maison nous l'aimions très fort.... et tu sais si c'est une petite soeur c'est bien aussi... Tu sais mon coeur.... Papa et moi avons de l'amour pour vous tous...

Mario sourit écoutant sagement... Angelo en fesait de même.... plus il grandissait plus il avait des traits de Lina qui apparaissaient sur son visage.

C'est comme si à chaque fois qu'il y a un nouveau membre qui s'ajoute à notre famille notre coeur devient plus grand... ainsi Angelo qui est venu vivre avec nous on l'aime tout autant que tes soeurs et toi... Nous l'aimons comme un neveu.... puisque tonton Arnoldo est toujours là pas loins.... en plus ça te fais un petit compagnon de jeu...

Je tentais de calmer le bébé en frottant mon ventre... Eugénie semblait inquiète me regardant du coin de l'oeil tout en édifiant une des tours nord de notre château...

Ça va Madame la baronne?
Lui souriant je fis signe que oui...

Un peu plus tard, le château terminé je regardais la pendule....

Mario il serait temps que papa prenne une pose..... depuis de bonne here ce matin il est dans son bureau va toquer à la porte avec Eugénie et Angelo.... nous allons prendre le goûter au salon ainsi papa verra notre beau château....

Je me relevais avec un peu de mal les rondeurs n'aidant pas... j'allais dans la cuisine informer Dame Lilianne de notre intension de prendre le goûter au salon...


Dame Lilianne nous prendrons le goûter au salon... les garçons veulent montrer leur beau château à monsieur le Baron....

Bien Madame la Baronne

Je retournais vers le salon les voix des garçons venaient de la salle d'eau... Eugénie devaient les y avoir dirigés pour qu'ils se lave les mains...
Arrivée non loins du bureau de Luc je pouvais l'entendre siffloter avec entrain... je ne fis point de bruit l'observant alors qu'il était dos à la porte.....

Hum Hum..... Messire Puis- je vous déranger quelques instants?... N'est il point passé deux jeunes chevaliers en ces lieux vous quérir pour prendre la goûter au salon.... Il me semble qu'il sagit des jeunes chevaliers delarosa et Neu...

J'avançais dans la pièce lui ofrant ma main...

vôstre seigneurie est attendue au salon.... puis- je?


Je me permis de l'embrasser tendrement... sur ces lèvres les goutant avec délice ce petit gout de calva auquel je n'avais point le droit depuis plusieurs mois....

Lundi 13 Févier,
Je levais le nez de mes dossiers en entendant Maria, me retournant lui sourire.
- Bien sur que tu peux me déranger, après tout tu es mon dossier le plus important à mes yeux.

Je riais de son air faussement outré .
- Non je n' ai pas vu ces Messires ......... je me demandais si ils avaient encore fait une bêtise réclamant réprimandes de ma part.
Ont ils lançaient raide et pillage en règle du garde manger de Dame Liane ? .....

Je posais plume, reportant a plus tard le travail. Depuis notre retour d' Amiens et ma nomination au Mont le travail ne manquait pas.
Me rendre a mon bureau c' était déjà deux heures en barque pour faire l' aller et le retour.

Je répondais au lèvres gourmande de mon épouse avant de me lever la suivre au salon.
- Ha tant que j' y pense il nous faudra nous rendre à Paris mercredi .

[ dans la nuit du 21 février 1652]


Nous arrivames à la maison d'Eu... il y avait une lueur à la fenêtre de la cuisine... sans doute Dame Lilyanne qui était déscendue remettre du bois dans l'âtre pour que l'on puisse ce réchauffer dès notre arrivée.

Un breuvage chaud ne nous ferais pas de tord.... non qu'il ne fasse un grand froid seulement l'humidité finissait par s'infiltrer dans nos habits ce qui nous donnais l'impression d'être transit jusqu'aux os. Aidé de Luc je descendit de la diligence.... avec mon ventre bien rond je ne voyais guère où je posais les pieds.

Je déposais un baiser sur les lèvre de mon époux le remercier de son aide....

Merci mon amour... je sais que je me répète mais ces jours ci tu es mon ange gardien....Toujours là pour m'aider en cas de besoin.

J'ai hâte de pouvoir t'aider un peu plus une fois que j'aurai donné naissance à notre enfant.

Ce qui ne saurais tarder quelques signes de la nature déja m'indiquais que bientot mon époux pourait prendre la chair de sa chair et la bercer tendrement comme il l'avait fait pour Mario..... Entre ces deux là il y avait un lien tissé serré...Juste à les voir ensembles cela me réchauffais le coeur....

J'entrais la première alors que Luc mettait les chevaux dans la bâtisse leur donner eau et fourage...

Dame Lilyanne était à la cuisine vêtue d'une grande robe de chambre pardessus sa robe de nuit....

Madame la Baronne.... le voyage s'est bien passé?

Si si Dame Lilyanne tout c'est bien passé.... juste un peu de fatigue pour l'heure et une grande envie de boire quelque chose de chaud avant d'aller sous la couette prendre un peu de repos...

Tout s'est bien passé en notre absence Dame Lilyanne? Les petits ne vous ont pas donnés trop de mal à vous et Eugénie?

Je ne savais pas si elle avait un don elle semblait me scruter de la tête aux pieds s'arrêtant plus que nécéssaire aux rondeurs de la maternité.

Non tout s'est bien passé Madame.... les jeunes messire Mario et Angelo s'entendent bien ensembles...


C'est très bien ça...ainsi Mario trouve le temps moins en l'absence de ses soeurs qui sont au pensionnat.

Je lui sourit..... voila Luc entrait à son tour, alors que Dame Lilyanne nous servait à boire une tisane bien chaude....

Monsieur le Baron....Viens boire quelque chose mon amour... apres cette route tu le mérite bien toutes ces nuits à conduir la diligence va finir par te faire prendre la crève. Ensuite nous monterons nous couchers...

Les chevaux à l' abris devant leur foin je gagnais la maison , pas mécontent de trouver feu et une........tisane.
A choisir j' aurais préféré une soupe qui revigore le sang et un verre de vin qui le fait battre. Mais bon, vu l' heure, nul n 'est prophète dans sa maison.

Je n' en souriais pas moins à mon épouse, en enlevant cape et bottes avant de passer mes mains dans l' eau les laver et de venir prendre place à la table, me faire servir tasse de tisane, eau chaude et feuilles d' arbre......
- Merci Dame Lilyanne, au moins l' intention est bonne..... il ne fallait pas vous lever pour nous, nous nous serions bien débrouillés
seuls.

Je buvais ma corvée de tisane, qui réchauffée au moins l' estomac.
- Si Monseigneur à faim il reste pâté de lapin, pain et je peux tirer pichet de vin ?
- Ma foi il n' a pas fait chaud sur le siège de la diligence,........ un petit encas serait point de refus.

Elle déposa terrine et pain, duquel je tranchais large tartine l' enduire épais de pâté. Elle revint faire glouglouter vin rouge du pichet dans mon verre et je la remerciais d' un large sourire, avec un clin d' oeuil malicieux à mon épouse.
- Vous pouvez remonter vous coucher , nous n' aurons plus besoin de vous, et merci.

Cette fois bien repus, je pouvais aller au lit l' esprit léger. Prenant main de Maria, et bougeoir de l' autre, nous montions gagner notre chambre y profiter d' un nid douillet. La tête de ma douce au creux de l' épaule je la bisais tendrement.
- Bonne nuit mon amour......
Enfin la nuit serait courte, il devait être pas loin de quatre heure.
Je voyais bien que parfois Maria se tenait le ventre en grimaçant, répondant aussitôt à mon regard inquiet par un sourire ou un signe que cela allait. Mais elle était plus au fait de ces choses que moi, et si il y avait eu un problème elle me l' aurait dit.
Donc tout devait ce passer le plus naturellement du monde. Je la serrais dans mes bras, m' endormant au souffle de sa respiration.

La matinée et le repas du 21 se passa en famille, tranquillement.

Je donnais nouvelles de son père à Angelo qui l' embrassait fort, puis leur raconté nos voyages, leur expliquant que de par nos fonctions dans l' église de Pascal nous devions nous déplacer souvent.
Je leur disais de s'habiller chaudement, qu 'ils allaient sortir avec moi.
Je lançais un clin d' oeuil à mon épouse qui était bien sur informé de mon projet,........ mais pas vraiment pour.

J' allais voir Simon qui travaillait dans les combles, se faisant logement avec mon accord. Les travaux avancés vite et je me doutais bien qu' il ne serait pas seul à habiter sous les toits. Amusé je ne parlais pas de Eugénie et lui n' osa pas aborder le sujet qu' il y aurait largement la place pour deux dans ce qu' il aménageait.

Eugénie vint nous rejoindre, escortée des deux gamins en habit. Mario et Angelo se poussaient des coudes et se chuchotaient à l' oreille en riant. Je surprenais un " les z'amoureux " et je décidais d ' y aller avant qu' ils n' en disent plus.

Nous sortîmes dans les rues d' Eu, saluant au passage quelques connaissances a qui je présentais mon fils Mario et mon neveu Angelo. Ils se montrèrent curieux en voyant que nos pas nous menaient vers le centre équestre. J' hélai un lad qu 'il aille chercher le patron des lieux. Je laissais les deux enfants barboter dans leur questionnement entre eux sur ce que l' on était venu faire ici. Le maître du centre arriva à grands pas, se pliant dans un
- Eminence, c' est un honneur de vous voir ici...
Avant qu' il ne tente de baiser ma bague je lui serrais la main.
- Mon brave nous sommes là pour ce que nous avions parlé l' autre jour.
Puis je me tournais vers les deux gamins, pour une fois muets . Leurs yeux brillants trahissant leur pensée.
- Jeunes gens, le Sieur Marandas va faire votre éducation équestre...
Je dus me taire le temps de leur explosion de joie et de remerciement. Je pris un air faussement sérieux.
- Ceci ne sera pas un amusement, vous devrez apprendre à vous occuper de vos montures vous même. Vous viendrez tous les jours l' après midi. Marandas vous apprendra tout et je veux que vous deveniez des cavaliers accomplis qui feront honneur à leurs pères.
Ca c' était la carotte,.....
- De même j' ai engagé un précepteur qui, dès demain matin, viendra à la maison commencer votre instruction. De votre sérieux et votre application à apprendre dépendra votre venue ici pour monter à cheval.
Ca c' était le bâton.....

Mais sur l' instant ils ne voyaient que la carotte.
- Bien je vous les laisse Marandas et faites leur bien comprendre qui commande ici. Q' un de vos aides les ramène à la maison en fin d' après midi.
Puis je bisais fils et neveu, leur soufflant sans trop plaisanter.......
- Et tachez de ne rien vous casser sinon votre mère et tante va m' assommer pour de bon.

Je reprenais le chemin pour rentrer en sifflotant.

Luc était parti avec les garçons...Me doutais bien que je n'étai point tout au courant de leur excursion en ville...
Venant de Luc je pouvais m'attendre à tout.... me souvenant de la fois où les jumelles étaient entré dans la maison de Saint-Pierre recouverte de boue les jupons déchirés... mais riant aux éclats...

Je passais donc devant le bureau de Luc vide pour aller au salon faire un peu de broderie... Une loudeur dans le bas ventre me taraudait... comme si j'avais mangé quelque chose de mauvais... ce qui n'était pas le cas Dame Lilianne était une tres bonne cuisinière. Depuis quelques jours des élancements venaient et repartaient comme si rien n'était... Je n'avais point voulu inquiéter Luc car il était déja tres occupé avec les affaires au Mont. Comme j'avais déja vécu auparavant deux grossesses me disait que rien ne servait de mettre la panique dans toute la maisonnée...

Prenant place pres de la cheminée les pieds mis sur un tabouret je m'étirais pour prendre mon ouvrage sur la petite table au côté de mon fauteuil et c'est alors.......

Aïe!!!


Me massant le ventre pour fais passer cette crampe elle partie cmme elle était venue..... soulagement pour moi car je ne voulais point donner naissance tout de suite à cet enfant il me semblais que nous n'étions point prêts encore.... j'avais insisté auprès de Luc de prendre son temps pour descendre le berceau dans notre chambre que tout était point duê avant au moins 2 bonnes semaines encore.... Pourtant les derniers jours notre enfant manifestait sa présence un peu plus poussant de plus en plus. Il devait se sentir à l'étroit là dedans. Ou bien presser de voir qui fesait tout se bruit au dehors... Pressé de connaitre sa famille.... Eugénie passa ... me regardant d'un drôle d'air...

Dame Maria? Vous allez bien?
je lui sourit faiblement....

Je crois que je vais monter me reposer Eugénie si vous pouviez m'aider...
je crois que la fatigue des derniers jours se fait ressentir... Vous direz à mon époux de venir me voir à notre chambre.


Bien Dame Maria je ferai le message à son Eminence.....
Eugénie rougissait avec ces nouveau titres elle ne savait plus comment nous appeler....

Comme elle m'aidait à monter à l'étage une autre crampe vint me faire pratiquement plier en deux....Je respirrait profondement puis expirait le temps que la douleur disparaisse..... je lui fit signe que nous pouvions continuer notre chemin jusqu'a la chambre..... où je retrouvait avec bonheur mon lit.....


Vous direz à Luc de monter Eugénie n'oubliez pas..... Vous savez si le docteur Delarosa est de retour? Juste au cas....

Meme si certaines potions du Doc ne me fesait point envie....il fallait bien que j'avoue que sa présence non loins me rassurait du moins il serait là pour accompagnier Luc s'il arrivait quelque chose.....

De retour à la maison ce fut une tornade de Eugénie qui me tomba dessus et j' avais du mal à comprendre tant les mots se bousculaient dans sa bouche.
- Maria à eu un malaise ?.....
La présence silencieuse de Lillyanne et Simon n' était pas fait pour rassurer. Je grimpais marches quatre par quatre, pousser la porte de notre chambre, Eugénie sur mes talons. Couchée sur le lit Maria me fit sourire , bien qu' ayant le visage un peu crispé.
Elle me rassura à moitié en me disant que ce n' était rien, le bébé était bien vivant vu les coup de pieds qu' il donnait dans son ventre.
- Eugénie, trouvait moi une sage femme et la plus renommée de la ville !.....

Je restais avec mon épouse à tenir sa main, pestant contre le temps qui passait. Il fallu bien une heure avant que Eugénie ne nous ramène
un forte femme que l' on aurait plus pris pour une lavandière que pour une sage femme,vu son ossature et ses mains comme des battoirs .
Elle réclama eaux chaude et draps propre à Eugénie, puis me congédia sans discussion possible.
- Monsieur, je dois examiner votre épouse et votre présence ne serait d' aucune utilité.

Je me retrouvais un peu stupide dans le couloir, devant une porte close. Je laissais le passage à Eugénie portant eau et linge, devant bien me résoudre à prendre mon mal en patience en faisant les cents pas dans le couloir. l' attente ne dura qu' une vingtaine de minutes avant que je ne vois sortir la sage femme.
- Mon bon seigneur ce n' est point encore l' heure. Elle m' épargna les détails de son examen. Il y en a bien encore pour deux ou trois semaines, par contre votre Dame doit se reposer. Quelques jours à garder le lit ne lui feront pas de mal.

Je réglais les cinq Louis à la sage femme puis rejoignais Maria quand Eugénie ressortie, visiblement rassurée elle aussi.
J' embrassais Maria.
- Ce n' est rien mon amour, tout va bien aller.
Par contre j' allais devoir la laisser, m' étant déjà engager à me rendre à Rouen et Paris. Depuis plus d' un an cela ne ferait que la deuxième fois ou nous serions loin de l' autre physiquement.
- Je dois me rendre à Rouen et Paris, j' irais à cheval pour aller au plus vite. Je serais de retour lundi matin.

Garder le lit quelques jours..... les mots de la sage femme étaient tombés comme une masse sur elle....
mais avait elle le choix.... Évidament non! il en était vital pour leur enfant et peut etre pour elle meme.

La femme d'un âge bien avancé me laissa seule allant surement rassurer Luc qui fesait les cents pas devant notre chambre. Je m'imaginais bien que l'inquiétude ne l'avait point quité tout le temps de l'examen de la sage femme seule à mes côtés il n'y avait qu'Eugénie qui avait le droit d'entrer. Il en était ainsi lorsqu'il était question de délivrance les hommes n'y avaient aucunement leur place sur ce point ils étaient impuissant aussi fort soient-ils!

Luc revient dans notre chambre...
Il ne pouvait reporter ses allées à Rouen et Paris... Ces voyages étaient prévus... il devrait y aller sans moi...
Notre deuxième séparation depuis que nous étions ensembles. Je serais sous bonne garde avec Lilianne, Eugénie et Simon..... pas question de lever le petit doigt et les garçons auront accès limité à ma chambre pour que je puisse me reposer comme il faut. Le temps de laisser au petit trésor de terminer sa croissance avant d'arriver dans ce monde.

Pars tranquil mon amour, je ne ferai pas de sotises et je garde le lit sans faire de chichi à Lilianne et Eugénie...

Je compte bien rendre notre enfant à terme et de le voir grandir avec toi pas question que le Tout Puissant me rappel à Lui tout de suite.

Luc fis un léger sac de voyage juste de quoi se changer s'alongea pres de moi le temps que je m'endorme entre ses bras avant de quitter la maisonnée pour ces deux jours.....

Au retour de Luc je me sentais déja mieux.... les crampes étaient passées mais j'étais sous la surveillance de la maisonnée...

Augénie s'occupait des garçons et Lillyanne des autres tâches. Simon quant à lui s'occupait d'entretenir le feu dans les foyers pour garder une douce chaleur.

Assise dans le bureau face à Luc qui regardait les différentes demande de baptêmes. Je continuais mon ouvrage de broderie levant les yeux de temps à autre pour le regarder penché sur les velins la plume à la main écrivant d'un geste assuré. Je pouvais le regarder ainsi quelques minutes sans qu'il s'en rende compte.
Puis surement se sentant fixé il relevait la tête et je lui souriais lui soulflant un baiser.

Je t'aime mon amour.

Lillyanne toqua à la porte venir nous porter calva et tisane avec quelques galettes tout juste sorties du four.

Merci bien Lillyanne c'est tres aimable à vous.
Et comme toujours vos galettes sont divines.

je fis un clin d'oeil à Luc, je me doutais que Lillyanne avait remarqué que j'avais un faible pour les pâtisseries.

[Mardi le 6 mars 1652]


Après une nuit de sommeil un peu agitée. C'est courbatue que je sorti du lit....non pas d'avoir eut une nuit torride avec mon tendre époux mais bien à cause que à ce moment de la grossesse je n'avais guère de positions confortable pour trouver le sommeil.

Ouvrant la grande armoire contenant mes robes..... j'eu soudain l'envie de courir chez le tailleur pour acheter une nouvelle robe. Mais il valait mieux attendre que je retrouve mes formes. Sage décision.

Je descendit donc vêtue d'une robe me permettant de respirer à mon aise toute en ne limitant point mes mouvements...


Arrivée dans la cuisine... Je me pris un bon petit déjeuner
Luc arriva de son bureau accompagné de Simon.... c'est là deux trafiquaient sans doute quelque chose depuis plusieurs jours .... se taisant aussitôt que j'approchais de la pièce servant de bureau à mon Cardinal d'époux.


-Vous allez bien messires Luc et Simon?

Ma mine était plutôt moqueuse....tentant de démasquer leur mascarade... Je finirais bien par découvrir ce qu'ils me cachaient ces deux fripons de menuisiers, Eugénie s'occuperait de Simon et moi de Luc j'avais déjà une petite idée de la torture à utiliser.....