[RP] Eglise Paroissiale Pascale de Saint-Pierre-Port

France écoutait distraitement les conversations alentours, jusqu'au moment où elle entendit :

Citation :

Moi qui croyais que les nobles avaient plus d'éducation que nous...

Elle pouffa de rire, et fit un clin d'oeil à Crystal, qui venait de prononcer ces paroles. Et oui, Crystal, il faudra vous y habituer ... ces nobliauds ont tant d'éducation, qu'ils ne savent plus quoi en faire ! La Baronne a dû ranger ses bonnes manières dans un tiroir quelconque, et les y oublier !

Elle jeta un regard à la Baronne qui s'en allait, tellement préoccupée à ne pas salir le bas de sa robe, qu'elle marchait droit devant elle, bousculant ça et là les paroissiens qui s'avançaient vers les tables chargées de victuailles.

Citation :

Vostre Atesse, veuillez m'excuser mais je me devrais d'être rapide pour le déjeuné, j'ai encore du travail et je m'inquiette pour mon cousin qui ne donne plus de nouvelle depuis quelque mois.

Haaaa, Sénéchal, prenez un peu de temps avec nous, et oubliez vos soucis le temps d'un repas !

[ Le 18 Mars au levé du soleil ]

Le Commandeur sentait que la mésentente entre Guernesey et son entourage commençait à sentir l’odeur infecte de la mort.
Il lui semblait en son âme et conscience, qu’il ne restait plus qu’à prier avant la dure bataille qu’il aurait à mener pour l’indépendance de ses Iles.
Chric avançait dans le monument religieux vide de toutes âmes, ôtant son bicorne il s’avançait et s’agenouilla devant l’hôtel,
levant les yeux au ciel, il priait à voix basse en ses mots.

Mes ancêtres, je vous honore en ces jours.
Rarement depuis le jour où je vous ai perdu, je n’ai su venir me recueillir en cet endroit.
Vous m’avez montré le chemin de la sagesse, la justice, la tempérance, et de l’honneur, je ne sais si un jour j’en serais digne,
mais chaque jours passants, je m’applique à suivre la voie que vous m’avez inculqué.
Maintenant devenu homme, fier de servir un Prince de parole, je me bats sous ses ordres pour une juste cause.
Je vous en prie, laisser moi la chance de vivre encore un instant, juste le temps de voir mon pays d’accueil reprendre sa liberté
de pouvoir vivre, laissez moi vivre afin d’aimer et rendre heureuse la femme de mon cœur.

Baissant la tête il restait là, méditant et imaginant son futur, les yeux clos.


_____________

la grande porte s'ouvrit et Maria entra sans bruit dans l'église de Saint Pierre Port. Elle se signa et alla droit vers l'avant de l'église pour allumer un cierge pour le repos des défunts de sa famille et un pour que ses amis soient dans les bonnes grâces du Très-Haut. Elle alla ensuite s'agenouiller dans la première marche devant l'hotel et se mis à prier.


Elle remercia pour son bonheur et demanda d'être guider toujours dans le droit chemin et d'etre forte pour surmonter les épreuves que peut apporter la vie de tous les jours.

Elle se signa et se dit qu'il était dommage qu'il n'y ait point de diacre ou de curé pour officialisé les messes dominicales.

Maria marchait dans les rue de Saint Pierre et vit les grandes portes de l'église ouverte. Elle monta les marches jusqu'a elles et entra dans l'église elle vit une jolie Dame s'affairant dans l'église. Elle se demanda si c'était la dame Quasi d'on parlait son oncle le Cardinal Jean D'Anjou. Elle s'avança donc jusqu'a la dame et se présenta.

Bonjour madame je suis Maria nièce de son Éminence le Cardinal Jean D'Anjou. Je suis a Saint-pierre port depuis quelques jours seulement.

Elle sourit a la dame. oui elle devait etre Quasi

[Le palais, peu avant]


Merci, si l'on me cherche je suis à l'église je dois y rejoindre Quasi.

Le jeune Prince déplia le document que lui avait tendu le valet et sourit en reconnaissant l'écriture d'Ariane. Il parcourut les quelques lignes et resta un instant pensif.
Il lui fallait trouver le temps de lui écrire pour lui dire que ses iles n'oubliaient pas la France même si elles étaient indépendantes.

Il regarda le fauteuil sur lequel il avait installé Colin et sourit.

Si on y allait bonhomme ? maman doit nous attendre et tu sais qu'il ne faut pas arriver en retard. Il attrapa le garçonnet en lui déposant un gros baiser sur la joue... l'exactitude est la politesse des roy jeune Colin et donc celle des Princes bien entendu ... il lui fit une petite grimace qui fit rire le bambin et attrapa le petit chapeau que lui avait laissé sa fiancée, avec mille recommandations : surtout n'oublie pas de le lui mettre tu sais qu'il fait chaud et il est encore petit... il arrangea donc le chapeau sur la tête du petit tout en le regardant amusé.

Tu es parfait, un vrai fils de prince.

Chantonnant, Colin dans ses bras, il se dirigea vers les grands escaliers qui menaient au hall donnant dans la cour, saluant les gardes qu'il croisait.
Il salua le cocher quand il leur ouvrit la porte de la calèche et s'installa, gardant Colin sur les genoux. Il ne fallut que quelques minutes pour qu'ils arrivent devant l'église et que le prince et son fils se retrouvent en haut des marches, devant les portes de l'église grandes ouvertes. Les cloches n'allaient pas tarder à sonner, et il était heureux, il n'était pas en retard.

Le Commandeur avait donné ses ordres à la Garde tôt le matin afin de sécuriser les alentours de l’Eglise ainsi que le trajet
que devait emprunter la famille princière pour plus de sureté.
La ville était pourtant sur depuis que les Français s’en sont retournés, mais nous n’étions pas à l’abri de quelques marauds,
voyageurs et autre saoulards.
Devant le parvis, il saluait l’Abbesse en s’inclinant devant elle, n’oubliant pas l’importance de son rang, ainsi que Dame Maria
qu’il avait rencontré auparavant devant sa jolie échoppe. Fraichement arrivée à st Pierre, elle avait ouvert une boulangerie,
fort bonne idée d’ailleurs cela égayerai un peu le centre du village, pensait-il.

Quelques instants plus tard, le jeune homme vit arriver la calèche du Prince auprès de laquelle il se dirigea afin de l’accueillir.

Bonjour Altesse comment vous portez vous ce matin ?
Belle journée n’est-ce pas ?

S'inclinant devant son Altesse, soulagé de savoir que les choses étaient revenues à l’état normal et que la vie du bourg
reprenait son cour.

___________

[Devant l'Eglise]


Bonjour Altesse comment vous portez vous ce matin ?
Belle journée n’est-ce pas ?

Le jeune Prince sourit à Chric qui l'accueillait à l'église. Il cessa de penser à sa missive pour saluer d'un signe de tête son chancelier qui dirigeait également la garde princière en l'absence du sénéchal qui avait disparu mystérieusement il y a de nombreux mois. Il avait encore beaucoup de choses à régler, afin de remettre de l'ordre autour de lui et relancer St Pierre qui somnolait avec la chaleur de l'été.

- bonjour je vais tres bien et vous remercie. J'espère qu'il en est de même pour vous ... j'espère que vous nous accompagnez à l'intérieur, vous savez que notre abesse me reprocherait de vous avoir laissé dehors.

Il regarda autour de lui... Saint Pierre est calme avec cette chaleur.

C'est donc en compagnie du jeune homme, et Colin dans ses bras qu'il entra dans l'église.

[L'église, retour de la tornade Dudule]


Pardon m'dame .. laissez moi passer ! pardon.. pardon !

Le gamin courrait au milieu du marché et se faufilait entre les villageois qui le regardaient d'un air amusé où d'un air de reproche.

pardon m'dame germaine ... il s'arrêta et ramassa la miche qui avait échappé des mains de la vieille femme et souffla un peu dessus pour faire envoler la poussière.. j'dois aller sonni les cloches et j'suis en retard.

les cloches ? la messe reprend gamin ? alors dépêches toi je vais avertir la ginette et nous viendrons à la messe.

Un grand sourire sur les lèvres, Dudule ne demanda pas son reste et continua sa course qui le mena quelques minutes apres devant les grandes portes ouvertes.

La calèche, Aime est déjà là et j'ai même pas fi sonni les cloches encore ... il va me sonner les miennes, c'est sûr.

Grimpant les marches quatre à quatre il fit irruption dans l'église et stoppa net en apercevant le fiancée de la dragonesse avec le bébé qui le regardait par dessus son épaule. Une petite grimace à l'enfant avant d'arriver à la hauteur de Chric. Il était plus prudent d'être de l'autre côté pour éviter une petite tape sur la tête si le prince était énervé.

B'jour Chric b'jour Aime .. j'vais sonni les cloches ... il ne s'attarda pas et adressa un grand sourire à sa dragonesse préférée lorsqu'il se dirigea vers la petite porte ou ses amies l'attendaient, les saintes cloches de St Pierre.

Sans perdre de temps il attrapa la corde et s'y suspendit, laissant les cloches tinter joyeusement, adressant un air de reproche à Bouillette qui entrait.

bha ...donnnnnnnng ... t'es en ....... donnnnnnnnnnng ... r'tard toi... donnnnngggg ... tiens moi
s'pas l'envie qui me manque de te laisser monter jusqu'à la cloche

Les cloches sonnaient et les villageois étaient avertis qu'une messe les attendait.

Citation :

c'est avec plaisir que je vous souhaite la bienvenue, Maria. Je suis quasi, l'abbesse de l'ile. Je ne connais que peu votre oncle mais il est un dévoué serviteur de Pascal, cela je le sais. prenez place pour l'office, et c'est avec plaisir que nous pourrons discuter ensuite.

Tenez, mon fiancé est là, avec notre fils. Si vous voulez le rejoindre, il se fera joie de vous tenir compagnie.

Elle sourit et murmure

Et peut être arriverez vous à garder notre garnement calme durant la messe, le Prince se fait mener par le bout du nez par ce petit bonhomme.

Maria sourit.

Elle alla vers le banc indiquer par l'abbesse et se presenta au prince en fesant une réverence. il l'invita a s'asseoir avec son fils et lui. le petit regarda Maria un sourire aux lèvres qu'elle lui randit aussitôt. le petit homme vint s'asseoir sur ses genoux. il etait devenu tout calme. Maria fit un sourir au Prince et à l'Abbesse que tout etait en contrôle avec leur petit garçon.

Un froncement de sourcils à l'attention de Dudule qui ne demanda pas son reste ce qui provoqua un sourire du jeune prince pendant qu'il lançait un regard complice à Quasi, puis s'installait sur le banc, Colin à ses côtés qui hésitait entre rester sage et courir vers sa mère.
Un regard du jeune père le fit hésiter et il jeta son dévolu sur la jeune femme qui venait s'installer à côté d'Aimelin, apres l'avoir salué.

Un murmure pour elle... bonjour Dame, ce petit bonhomme s'appelle Colin. N'hésitez pas à le renvoyer vers moi s'il venait à vous embêter.. il est parfois assez remuant.

Un petit sourire et un ébouriffage des cheveux du bambin avant de se concentrer sur l'abbesse.

Mon Prince, veux tu nous dire quels postes attendent nos amis?

Le jeune homme hésita sur ce qu'il devait dire, sa fiancée le prenant au dépourvu. Il se leva et se tourna vers les villageois présents laissant son regard gris balayer la fraicheur du lieux saint. Sa voix se fit claire et résonna doucement dans l'édifice.

bonjour à vous toutes et tous, habitants de nos iles ou simples voyageurs.

Comme le dit notre abbesse, nos îles ont passé de durs moments au printemps de cette année. Elles sont été la cible de pillards et ont été malmenées par un roy qui interdisait de prier en nos églises et qui faisait de la moindre de nos libertés, une interdiction.
Afin de ne plus subir le joug de ce roi, nous avons réussi à obtenir l'indépendance. Un autre roi règne sur le royaume de France, et je dois rencontrer le Ministre des Affaires Etrangères pour le Royaume de France, afin de mettre au point nos échanges et nos relations que ce soit du côté commerce, justice ou sécurité.

Il marqua une pause et regarda Quasi avant de poursuivre.

Notre Maire Dame France étant souffrante je la remplace aidé aux finances par Messire Chric, ici présent qui est également Chancelier et responsable de la garde princière.
Celles et ceux qui veulent s'investir, aider, donner des idées, échanger sur tout ce qui fera vivre nos terres sont les bienvenus.

Il nous faut des personnes qui s'investissent à la mairie, accueillent les nouveaux arrivants, surveillent le marché et les prix. Nous avons besoin que des personnes aident notre petit Bouillette au cadastre, cadastre qui va être modifié afin que tout le monde se souvienne du jour où Guernesey a gagné sa liberté.

Si certains d'entre vous se sentent l'ame d'organisateurs afin d'animer notre ville, soyez les bienvenus également. Je pense que la fête doit faire partie de notre vie.

Lorsque l’organisation de la principauté sera remise à plat, si mes conseillers n’ont pas été retrouvés, je publierai annonces afin que ceux aimant la justice, la diplomatie, l’armée, puissent aider nos iles.
Je demande une seule chose à celles et ceux désirant aider. Etre là, s’entraider, échanger.

Gérer la mairie et la principauté est un travail d’équipe et c’est tous ensemble que nous arriverons à ce que nos îles brillent et gardent la tête haute.

Il s’arrêta et regarda Quasi avec un sourire.

Il y a encore tant de choses à faire mais nous y arriverons.

La vie reprenait son cour sous le soleil du petit matin ce qui n’était pas pour lui déplaire.
Le Commandeur de la garde rendait son sourire au prince.

Vous savez tout comme moi que seul le plus haut gradé peut vous accompagné à l’intérieur altesse. En l’occurrence moi à ce jour
et ce sera avec plaisir de pouvoir partager cette prière avec vous.
Pardonné moi auprès de Dame Quasi mais pour les besoin de la sécurité je fusse obligé de rester en poste à l’extérieur.


Le jeune homme se tenait droit sur le parvis de l’église, fier d’accompagner pour la première fois le Prince. Soudain l’apparition de Dudule
tout essoufflé le fit sourire de nouveau.

Bien le bonjour Dudule, comment …

Chric n’eu pas même le temps de finir sa phrase qu’il vit le bambin filer comme une flèche.
Il devait être surement en retard pensait-il.
Otant son bicorne, qu’il portait sous son bras gauche, il époussetait l’épaule de son uniforme de sa main ganté blanc et suivait
le Prince à l’intérieur de la bâtisse ou il se signait avant de s’installer à sa droite, adressant un petit sourire à Maria au passage.

Un Dimanche comme les autres, tout allais presque pour le mieux Chric ne regrettait qu’une seule chose, l’absence de France.

___________

Chaque fois que sa dragonesse lui parlait, le jeune gamin avait un sourire jusqu'aux oreilles ce qui faisait dire à Bouillette qu'il avait l'air d'un ravi amoureux de la dragonesse.
Dudulle avait beau hausser les épaules en ronchonnant à chaque fois, ça n'empêchait pas qu'en ce moment, Bouillette le regardait avec son air moqueur habituel et devait sûrement penser encore à la même chose.

Il ferma les yeux et en ouvrit un pour surveiller son comparse. Une prière pour son voisin ?

Dudule se mit à réciter à voix basse, en fermant les yeux tout en accompagnant sa prière de quelques grimaces.

toi qui est là haut et pour qui je sonni les cloches écoutes moi.
Je veux que tu tires les oreilles de Bouillette et que tu lui donnes un coup de cloche chaque fois qu'il m'embête.
Je promets d'être sag.. gent.. d'être .. petite hésitation, il ne faudrait pas promettre trop de choses ... de toujours sonni les cloches et d'écouti la dragonesse
amen

Il ouvrit les yeux au moment où Quasi et Aime le regardaient avec un drôle d'air. Il sortit son sourire le plus beau et donna un coup de coude à Bouillette en réponse au sien.

Ben quoi... la dragonesse elle avait dit de dire une prière pour son voisin et Dudule son voisin c'était Bouillette.

Pour toi mon amour, pour nos iles, pour nous tous.

Souriant il avait pris la main de sa douce. Elle était son refuge lorsque tout allait mal, celle qui d'un simple geste ou d'un regard pouvait lui redonner le courage et la force de continuer et de se battre, mais elle était avant tout celle qui partageait sa vie depuis des mois, celle qui le connaissait mieux que personne. Il murmura.

pour toi mon amour, pour nos iles et pour tous ceux qui y vivent

Il ferma les yeux mais les rouvrit aussitôt, une petite voix murmurant à ses côtés.

toi qui est là haut et pour qui je sonni les cloches écoutes moi.

Dudule.... il essaya de se concentrer et ferma à nouveau les yeux, mais les paroles murmurées faisaient leur petit bonhomme de chemin... Je veux que tu tires les oreilles de Bouillette et que tu lui donnes un coup de cloche chaque fois qu'il m'embête....... Pris d'une irrésistible envie de rire, il essaya de respirer calmement afin de garder son sérieux, mais comme pour le provoquer, la petite voix continuait... de toujours sonni les cloches et d'écouti la dragonesse
amen

Il ouvrit les yeux et fixa le gamin, ne sachant s'il devait rire ou lui lancer un de ces regards plein de reproches, quand celui-ci ouvrit les yeux sur un coup de coude de Bouillette. Le jeune Prince leva les yeux au ciel en pensant à Colin. S'il prenait modèle sur ces deux énergumènes, ça leur promettait de doux moments.

[Juste en fin de messe]

Nérin galopait en direction de l’église paroissiale de Saint-Pierre.

Arrivant au pied des marches du monument, Chric sautait de sa monture sans prendre le temps de l’attachée, il poussait la lourde porte,
n’ayant aucunement besoin de se décoiffer, son bicorne avait dut tomber chez France dans la panique et se signait à l’entrée.

Essoufflé, son cœur palpitant, il fit le tour afin du lieu saint, saluait rapidement le Prince en s’inclinant de loin, puis se rendait à la rencontre
de l’abbesse au milieu des personnes qui le dévisageait étonnées.

___________

Dudule, Dudule je sens que tu vas nettoyer les écuries du palais toi... moitié regard sévère et amusé le jeune Prince abandonna le visage du gamin, par crainte d'éclater de rire.
Un petit regard à Colin et il s'apprêtait à écouter la suite des paroles de sa douce quand il vit Chric arriver, le saluer de loin et se diriger vers elle.

Petit haussement de sourcils en voyant le jeune homme si pressé. Il le suivit des yeux lorsqu'il arriva pres de l'abbesse. Au regard de la jeune femme, il pourra lire s'il y avait un problème.
Il se retourna machinalement, cherchant France des yeux, et ses pensées virevoltèrent, il espérait que rien de grave n'était arrivé.

Il fallait pour le Chancelier, pouvoir ramener Dame Quasi auprès de France par n’importe quel moyen et ce au plus vite.
Mais en pleine messe ce n’était pas chose évidente.
Et puis, tant pis pour la messe se dit-il.
Le Chancelier se présentait devant l’Abbesse, s’inclinant devant elle afin de la saluer, dans ce moment d’égarement au vu de la situation,
lui attrapait la main et l’entrainait loin de la foule, ne voulant pas ébruiter la maladie de la l'Argentière. Puis s’adressait à elle en ses mots.

Dame Quasi, pardonné la maladresse dans ma façon de faire, mais j’ai besoin de votre aide, France est au plus mal, elle est restée alitée ce matin, prise de sueur et fatiguée par les fièvres, cela faisait deux jours qu’elle n’était pas passée au palais, je ne sais plus que faire.
Aidez-moi, je vous en supplie, la guerre pour la paix, je sais faire, mais la médecine n’est pas mon domaine.
Je ne me remettrais pas si je devais la perdre, venez vite…

___________

Une raison importante, il y en avait une pour que le Chancelier dérange ainsi la messe ainsi que le serment de l’Abbesse, personne que le jeune homme respectait non pas seulement pour sa position, mais pour la justesse de ses mots et sa grande gentillesse.
Quasi tentait de calmer le Chancelier, tout en essayant de reprendre sa main.


France va guérir, ne vous inquiétez donc pas. Pendant que j'explique mon départ, allez chercher Aimelin. Lui, il connait les plantes.
Allez. Euh...si je peux garder ma main, je préfère.

Me calmer ? Je suis désolé Dame Quasi, mais je ne peux me calmer sachant ma moitié au plus mal. France représente tout ce que j’ai en ce monde, rien, ni ma position, mon domaine, ou tout autres choses sur cette terre ne compte plus, que sa présence à mes cotés.

Sur ses mots et les consignes de l’Abbesse, Chric plus ou moins calmé relâchait sa main, puis se dirigeait rapidement auprès du Prince de Guernesey
tout cherchant ses mots, Son Altesse était facile d’accès comme toujours, mais c’était « Son Altesse » de toute façon, et jamais au grand jamais
il n’aurait eut de familiarité en présence de personnes étrangères au palais.

Altesse, pardonné cette intrusion en cet endroit, mais je me permets de vous sollicité, Dame Quasi m’a informée que vous avez la connaissance
des plantes, ne sachant plus que faire, je m’en remets à vous, France est au plus mal, elle est affaiblie par la fièvre depuis deux jours.
Retrouvez moi avec l’Abbesse et un docteur si possible chez elle ou je me rends dès à présent, je retourne à son chevet.

__________

Le jeune prince vit Chric se diriger vers lui apres avoir parlé à Quasi et s'en étonna.

France malade ? oui retournez pres d'elle je passe à l'hotel de ville chercher quelques affaires et vous rejoins rapidement.

Un regard à Colin et un murmure aux deux gamins à ses côtés.

Je vous confie Colin je file chez France.
Allez à la mairie ou au palais.

Il se leva prestement et se dirigea vers sa douce.

Ariane n'est pas là et il n'y a personne. Je vais chercher mes plantes à la mairie et vous rejoins chez France.
J'ai confié Colin aux deux garçons

Il lui déposa un baiser léger sur sa joue, sachant qu'il y avait encore du monde dans l'église et se dirigea d'un pas rapide vers les grandes portes, saluant d'un signe de tête les personnes sur son chemin. Altaïr enfourché il fonça vers la mairie.
Sa besace avec quelques pots de plantes autour du cou, il remit pied à l'étrier et le talonna pour qu'il prenne la direction du Palais. France avait sa maison sur le chemin qui y menait et il y serait rapidement.